
celle-ci est posée sur l ’ovaire, longues de 8-10 centimètres, un peu en entonnoir,
et penchée de côté ; son tube est grêle, alongé; son limbe se divise
en six lanières oblongues, pointues, con cav es, peu étalées. Dans la variété
la plus commune, cette corolle est d’un jaune pâle ; elle offre a 1 extérieur
une teinte brune; on y remarque encore deux ou trois tacbes brunes, placées
sur le milieu des lanières supérieures de la corolle. Dans une variété de
cette plante , dont on voit la figure dans l'ouvrage de T r ew , la corolle est mélangée
de jaune et de blanc : elle a le sommet des lanières roses, et on remarque
trois bandes purpurines sur trois des divisions de la corolle.
Les filaments des étamines sont jaunes, comprimés, insérés sur le tu b e ,e t
plus courts que le limbe de la corolle : ils portent des anthères alongées ; le
style est filiforme, un peu plus long que les étamines, terminé par trois stigmates
étalés, v elus , en forme de spatule, et écbancrés au sommet.
Le fruit est une capsule à trois valves , à trois lo g e s , qui renferme un grand
nombre de semences b ru nes, planes, entourées d’un rebord membraneux.
H I S T O I R E .
L e Glayeul triste est originaire du Cap-de-Bonne-Espérance ; il est cultivé
depuis longtemps dans les jardins de botanique : on le tient dans la serre, ou
il fleurit au printemps.
Son nom fait allusion à la teinte sale et brune qu’on remarque à 1 extérieur
de sa fleur, et qui contraste avec les couleurs vives et élégantes dont
la plupart des Glayeuls sont décorés.