
F E R R A R I A U N D U L A T A .
F am . des I r i d é e s . %Iuss. — G y n a n d r i e t r i a n d r i e . L i n .
Ferraría. Juss. Gen. p. ¿ 7 .
Ferraría caule muítifloro. Murr. Syst. veg. p. 6 7 3. Jaccj. hort. Vind. t. 63. Curi.
Bot. mag. t. 144. Mili. Icon. t. 280.
Ferraría petalis margine críspis stigmatibus bifidis cucullatis. Lam. Dici. 2.
p. 453.
Flos indicus è violaceo-fuscus radice tuberosa. Ferr. Cult. 168. /. 171.
Iris stellata cyclaminis radice pullo flore. Barr. Icon. t. 1216.
F E R R A R I E O N D U L É E .
D E S C R I P T I O N .
Cette belle et singulière plante s’élève d’une racine tubéreuse, arrondie,
à peu près semblable à celle du Cyclamen d’E urope, un peu déprimée ou
creusée en forme d’ombilic au sommet et à la base , brune ou roussâtre à
l ’extérieur, blanche intérieurement.
Les feuilles qui naissent de cette racine sont droites, longues de deux décimètres
et plus, en forme de glaives, striées longitudinalement, et elles s embrassent
par leur base à la manière des feuilles d’iris ; d entre ces feuilles
radicales, qui sont quelquefois détruites lorsque la plante est en fleu r , s élève
une tige à peu près cylindrique, glabre, haute de 3 -4décimètres ; elle est chargée
de feuilles beaucoup plus courtes que les précédentes, placées alternativement,
engainées à leur base et assez rapprochées les unes des autres.
V er s son sommet, la tige émet deux ou trois pédicelles courts, peu visibles,
feuillés, et qui portent chacun une fleur, dont 1 apparence bizarre a frappé depuis
longtemps les naturalistes. Cette fleur, comme celles de la famille des Iridées,
est composée de six pétales réunis par la base , ou d u n e corolle a six
divisions p rofondes, étalées, pointues, [dont trois extérieures et trois intérieures
un peu plus petites ; cette corolle est d’un pourpre brun ou violet en dessus
et blanchâtre en dessous ; on remarque quelques taches plus foncées à la surface
supérieure; mais ce qui rend cette plante facile à reconnaître, c e s t que
les bords de toutes les divisions sont ondulés et crépus d’une manière remarquable.
L ’o vaire, qui est presque cylindrique, à trois angles obtus et un peu alongé,
est placé au dessous de la fleur ; indépendamment de la corolle, il porte trois
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