
A L S T ROEME R I A L IG TU.
Fam. des N a r c i s s e s . L v s s . — H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Alstroemcria ligtu. A . caule erecto, foliis spathulato-oblongis, pedunculis um-
belloe involucro longioribus, corolla bilabiala. Un. f . suppl, 207. Wild. Spec.
2. p. 19S.
Alstroemeria ligtu. A . caule adscendente. Lin. Spec. 462. Curt. Bot. Mag. 125.
Lam. lltuslr. t. 2 3 1. 2.
Hemerocallis floribus purpurascenlibus striatis vulgo ligtu. Feuill. Perw. 1.
p. 710. /. 4.
A L S T R O E M E R I A L IGTU.
D E S C R I P T I O N .
A u milieu de la série brillante et nombreuse des Liliacées, l ’Alstroemeria
Ligtu se distingue à la délicatesse de son feuillage et à l’élégance de sa fleur
irrégulière, bigarrée de rose et de blanc.
La racine est composée de plusieurs tubercules alongés, cylindriques, obtus,
amincis au sommet et disposés en botte ou en faisceau ; il en sort plusieurs tiges
simples, herbacées, hautes d’un à deux décimètres, droites, glabres et anguleuses;
celles de ces liges qui ne portent pas de fleurs sont garnies, dans
toute leur longueur, de petites folioles en alêne appliquées et redressées; elles
sont terminées par une rosette irrégulière de feuilles étalées, oblongues, presque
en forme de spatule, et qui tendent à se retourner sur elles-mêmes : dans
les tiges florales, les feuilles sont petites, éparses, en forme d’alène, et au
sommet de la tige se trouve un involucre composé de cinq ou six feuilles linéaires
beaucoup plus courtes que les pédoncules ; en comparant ainsi les
feuilles des tiges stériles à celles des tiges fertiles, on voit que, si les premières
sont plus grandes et plus larges, c’est que la sève n’ayant pas de fleurs à nourrir
s y jette toute entière, et les développe. On voit encore dans celte comparaison
un nouvel exemple de l ’identité des involucres et des feuilles.
Du milieu de l’involucre s’élèvent deux ou trois pédoncules simples, droits,
nus et anguleux qui se dilatent au sommet en un ovaire en forme de toupie,
à six angles et à six sillons longitudinaux ; de cet ovaire naissent six pétales
ou plutôt six lanières pétaloïdes, inégales entre elles ; les trois supérieures sont
grandes, elles ont l’onglet alongé et le limbe elliptique; celle du milieu, qui
est la plus la rge , est presque toute d’un rose v i f ; les deux autres, qui sont
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