
IRIS S I S YRI NCHI UM.
Fam. des I r i d e e s . T û s s . — T r y a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Iris sisyrinchium. I. corollis imberbibus, foliis canaliculatis, bulbis geminis
super-impositis. Lin. Spec. 5 g. Lam. Dici. 3. p. 3o 5. Desf. All. i p. 38.
Iris sisyrinchium. I. imberbis, foliis linearibus undulatis reflexis, scapo unifloro.
Thunb. Diss. n. 2 5*. Wild. Spec. t. i. p. 234.
Sisyrinchium majus flore lutea macula notato. C. Bauh. Pin. 40. Tourn. Inst.
R. tì. 365. Clus. Hisr. 1. p. 2 16. ic. Dod. Pempt. 210. ic.
Sisyrinchium Cordi et Clusii. Lob. Icon. 97.
Sisyrinchium medium. C. Bauh. Pin. 4 1 . Tourn. Inst. 365.
Sisyrinchium minus. Clus. Hist. 1. p. 216. Dod. Pempt. 210.
Parva Noselha Sisyrincbion Theopbrasti. Lob. Icon. 97.
I R I S D O U B L E - B U L B E .
D E S C R I P T I O N .
Quoique l ’Iris double-bulbe soit originaire du m idi de l’Europe, et qu’elle soit
cultivée dans la plupart des jardins de botanique, on n’en possède encore aucune
figure complète : toutes celles qui sont indiquées dans le tableau qui précède
cette description, se ressentent de l’imperfection où étaient les arts et les
sciences naturelles, à l’époque où leurs auteurs vivaient. Cette plante mérite de
fixer notre attention par certaines particularités de sa structure, qui s’éloigne
assez des autres espèces de ce genre.
Son principal caractère est tiré de la racine : cette racine est bulbeuse; mais,
au lieu d’être formée par une seule b u lb e , elle en offre deux placées l’une au
dessus de l ’autre , absolument comme dans les Safrans et les Glayeuls : ces
bulbes sont solides, recouvertes en dehors par quelques tuniques minces striées,
à demi-transparentes ; ces tuniques cachent la séparation des bulbes, et forment
à l’oe il une racine arrondie de la grosseur d’une petite noix.
La tige s’élève du sommet de cette racine; elle est cylindrique, haute de
1 -2 décimètres ; dans le b a s , elle porte le plus souvent deux feuilles engainées
à leur base, étroites , creusées en cana l, plus longues que la plante, courbées
au sommet ou vers le m ilieu , terminées en pointe, souvent couchées à terre
à cause de leur foiblesse.
V ers son extrémité, la tige porte deux ou trois fleurs qui s’épanouissent
successivement, de manière que celle qui est ouverte semble toujours partir
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