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MARANTA ARUNDINACEA.
F am. de§ B a l i s ie r s . Juss. — M o n an d r ie monogynie. L i it .
Maranta arundinacea. M. culmo ramoso herbáceo, foliis ovato-lanceolatis subtus
pilosiusculis. TVild. Spec. i. p. i 3.
Maranta arundinacea. M. culmo ramoso. Lin. Spec. 2. Hort. Cliff. 2.* Mill. Dict.
n. 1. Gisek. ord. nat. 246.
Maranta arundinacea. M. culmo ramoso, corollis sexpartitis, pericarpiis mo-
nospermis. Lam. Dict. 2. p. 538. *. lll.n. 19 /. i.f. 1. excL syn. Rumph.
Maranta arundinacea cannacori folio. Plum. gen. 16. Mart. cent. 39. t. 3g.
Canna indica radice alba alexipharmaca. Sloan. jam. 1. p. 253. t. 149. f. 2.
Radix contra venenatas sagittas. C. Bauh. Pin. 14.
0. Maranta tonkat. Aubl. Guyan. p. 3. non TVild.
M A R A N T A ROS EAU.
D E S C R I P T I O N .
Cette plante a une racine noueuse, garnie de fibres longues, blanches,
tendres et rampantes; de cette racine sortent plusieurs tiges herbacées, droites,
hautes d’un mètre au p lu s, cylindriques, noueuses d’espace en espace, assez
semblables à celles des roseaux, et qui émettent çà et là quelques rameaux
simples et divergents : de chaque noeud part une feuille dont le pétiole foliacé
enveloppe la tige comme la gaine des graminées, mais se resserre au
sommet en un corps calleux cylindrique, qui soutient le limbe de la feuille;
ce limbe est ovale-lancéolé , pointu, entier, é talé , marqué de nervures analogues
pour la disposition à celles des Balisiers ; ces feuilles sont pubescentes,
soit sur leur lim b e , soit sur la partie engainante de leur pétiole ; la tige elle-
même est pubescente dans les parties qui sont à découvert, et glabre dans
celles qui sont cachées sous les gaines.
L ’extrémité de la tige et des rameaux se bifurque une ou plusieurs fo is ,
d’où résultent des pédicelles cylindriques, courts , glabres, entourés d’une
gai ne foliacée ; chaque pédicelle porte une seule fleur blanche.
Cette fleur semble présenter deux téguments ; l’un extérieur, analogue à un
vrai calice, est divisé, jusque près de la base, en trois lanières oblongues,
aiguës, entières, striées, demi-transparentes et un peu fermes ; l’autre intérieur,
analogue à une corolle, est tendre, opaque, d’un blanc de .lait, composé d’un
tube grêle, cylindrique au sommet, comprimé à la base, arqué et tordu dans
le milieu, et d’un limbe irrégulier à six divisions profondes ; les deux divisions
inférieures sont grandes, étalées, arrondies; les quatre autres sont petites,
oblongues, redressées.