io6 A n t> i t i o n Si,
où il y avoit des oeufs tantôt blanchâtres & tantôt jaunes, de la groffeur
de la graine de pavot; aux autres, ces oeufs n’étoient que peu développés!
les poilïbns tout-à-fait minces étaient laités: ce font des corps allongés
blancs,- en forme de tuyau de plume, & parfemés d’un fi grand nombre
de points verds, qu’ils paroiffent tout-à-fait de cette couleur: dans tous,
ces parties étaient encore fort petites. Derrière la laite ou les oeufs, étaient
les reins; mais je n’ai point vu de véficule aérienne. Le foie, qui conüftoit
en deux lobes, l’un long & l’autre court, avoit, dans quelques-uns, une
couleur rougeâtre, &c dans d autres, une couleur jaune. Je remarquai que
tous ceux dont le canal des inteftins étoit garni de graille, avoient le foie
de cette.dernière couleur. La cavité intérieure du ventre étoit argentine,
& parfemée de points noirs. Chez quelques-uns, le menton était d’un
verd -jaune brillant; chez d autres, brunâtre , & un petit nombre l’avoit
rouge. Dans un feul, je trouvai une efpèce de ver folitaire, qui a été
décrit par le chevalier P allas/ ) . Les Ruffes nomment ce poiffon Ragàthka
& Koliufchka g-)-.
A la pEj riTÉAÎpinôcHE DE MER. Part. I I . pag.yÿ.
Suivant le rapport de Mr. Falck, on trouve ce poilfon toujours par
troupes dans toutes les eaux douces delà Ruffie & delà Sibérie. Les Ruffes
l’appellent Rageska & Kaliufchht K). En Pologne, on le nomme Kacik i).
Aux M a q u e r e a u x en général.. Pan. I l pag. 8t.
Mr. Sloan en décrit une nouvelle efpèce de la Jamaïque, fous lè noin
de Stomber major torrô/us k j; & Cetti parle d’une autre quife trouve en
Sardaigne, où on la nomme Alelungha /). J’en ai dans mon cabinet fept
nouvelles efpèces, dont la plupart ont pour patrie les Indes orientales.
Au M a q u e r e a u . Pan. I I . pag. 84.
Mr. l’abbé Molina trouva ce poiffon au Chili m).
Au Thon. Part. II. pag. yj.
L’abbé Molina vit auffi ce poiffon dans les eaux du Chili zz). Dans le
grand duché de Tofcane, à Porto-Langone, près de l’île d’E lla , on prend
un grand nombre de ces poiffons : on le met dans de la laumure, & après
on le vend par livres aux marchés de poiffons, où l’on peut l’acheter à
bon prix. Trempé dans du vinaigre de Tofcane & dans de l’huile vierge,
f ) Neue nordifche Beyttâge. ites Stück. p. 6g. k ) Jamaic. Tqm. I. tab. >. fig. u
g ) Falck. Reife.1. Tom. III. p. 421. Z) Sard. T on . IH p. ipg'.
h ) ~ p. 4M. m) Naturg. von Chiii. p. X'23.A I
i ) Riacjynski, Hift. Nat. Poîoniï. p. 158. . n) Au lieu cité.
A o n■ f t 1 o s.
il eft d’un goût exquis. Jagemann raconte qu’à Porto-Louis, la pêche du
thon rapporte tous les ans 35,000 écus d’Italie o).
Au S l 'R X t: t. E T. Part. I L pag. toj.
J’ai reçu un furmulet du Japon, qui diffère de celui que nous avons
décrit, en ce qu’il a un piquant à l’opercule des ouïes, & deux rayons de
plus à la première nageoire du dos.
Au ®ü r N È A u. Part. I I . pàg. nz.
Mr. l’abbé Freper raconte qu’on trouve ce poiffon eîi fort grand nombre
au Chili, à la rade de Valparaijb, & que fa chair eft d’un très-bon goût p j.
Aux V i v e s en générai Part. I I . pag. iig.
Mr. Osbeck décrit une nouvelle elpèce de vives fous le nom de Trdchinus
udfcentionis y) ; Strcem fait mention d’une autre fous la dénomination
norwégienne de Byrke-Länge r ) , & Mr. le doéteur Schoepf, dans fon
manufcrit, parle d’une autre de la Nouvelle-York, où on l’appelle Tom-CocL
Aux A i g r e f i n s en général. Part. I I . pag. 124.
Olafsen fait-mention d’une nouvelle efpèce £ aigrefins s).
A Z-* A i g r e f i n . Part, i l pàg. izp.
En Sardaigne, ce poiffon fe nomme Schelfiftio z).
A la D o rs é . Part. IL pag. tyo.
Les Polonois nomment ce poiffon Pomuchla zz). En Sardaigne, on
Ì appelle il Drofih xfi
A la Morüe. Part. I I . pag. 13t.
Suivant Mr. Schließer-, dans fes Staats-Anzeigen, Heft. g. Tom. X. de
Tannée ï jg y , plus de trois cents vaiffeaux fe font occupés, en France,
de là pêche de ce poiffon, depuis la dernière guerre. tJne partie de ces
vaiffeaux fe rend à l’île de Terre-Neuve, où Ton fait auffi lécher les morues
qu’on a prifes. D’autres font leur pêche fur le grand Banc, près de Terre-
Neuve, & rapportent de-là les poiffons falés. Une autre partie encore
apporte des marchandifes aux îles de Miquelon & de Saint-Pierre, & les
troque contre des poiffons fecs. Ces vaiffeaux deftinés à rapporter les
morues fèches, ont foixanteà quatre-vingt-dix hommes d’équipage. La
valeur d’un de' ces vaiffeaux, y compris l’armement & la cargaifon, eft
eftimée à 70,000 livres. Ceux qui fe rendent au grand Banc, n’ont que
o) Briefe über Italien Th. III. 3pfter Briefe. s) Gadus Upfe. Isl. Tom. I. tab. aß.
P ) Voyag.- Tom. I. p. a ia . i ) Getti. Sard.'lTom. III. p. io8*
q) Reife nach China, p. 3^8. u) R[ac^ynski. Hift. Nat. Poloni*, p, i6g,
r ) Dronth. Schrift. Tom. I U < 400. ¡r„) Cetti, au lieu cité.