18 D e i a P l i é r v n e .
S u Ä P P L ' | k M E N T
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Des Soles qui ont les yeux à droite.
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L A ' P L I E R U D E.
p i. e u r o n c-. r e sw i l -i m a n d o i d e s .
C L X X X V I ème P l a n c h e .
Le corps rude & allongé ; la ligne latérale large & droite : Pleuronecles
corpore oblongo afperoque, linea laterali recia lataque. P . X I . V . y i.
A . L X I I I . C. x v . D . 1.XXX/X. .
C e poiffon fe reconnoît par fon corps rude & allongé, & par la ligne
latérale qui eft large & droite. On compte onze rayons à la nageoire de
la poitrine, lix à celle du ventre, foixante-trois à celle de l’anus; quinze
à la queue, & foixante-dix-neuf à la nageoire dorfale.
La tète eft petite; l’ouverture de la bouche large; les deux mâchoires
font armées de plufieurs rangées de dents pointues. La langue eft dégagée,
mince, & unie comme le palais. Dans le gozier, on trouve déux os
rudes. La lèvre lùpérieure conlifte en deux os, que le poiffon peut
avancer & retirer à fon gré. Au-deffus d’elle, on àpperçoit deux narines
rondes, qui font dans un enfoncement. Les yeux, qui font très-près l’un
de l’autre, ont une prunelle noire'& un iris argentin. L’opercule des
, J’ai dit dans la féconde partie, pag. ag, que deux lignes; 40. le zèbre ; 5*. la plie rude; 6°. &
nous connoiilons dix-neuf eipèces de foies ; mais enfin le targeur. Comme j’ai les cinq dernières
depuis j en ai encore découvert fix autres, dont efpèces dans mon cabinet, je m’en vais en com-
Linné ne fait pas mention. i°. La foie argentine muniquer ici des deifins exaéls & des defcriptioris
des îles Philippines, que Petiver, dans fon Ga^o- courtes. Il eft vrai qu’on trouve une foie des Indes
phylaceum, pag. a , décrit fous.le nom de folea orientales dans Pénard ; mais le deifin en eft trop
argentea. 1°. La foie à grandes écailles du Bréfil, mauvais pour qu’on puifiè juger fi c’eft une noqdont
Marcgraf fait déjà mention. 30. La foie à velle eipèce ou non.
J.rMJN.