A P A h OÎS iÈ. Part. I. pag. t68.
Mr. le profelfeur Hermann, à Strasbourg, m’écrit que Xalofr remontoit le
Rhin, & quelle-avoit ordinairement deux pieds de long. Mr. l’abbé Molina
compte ce poilîon au nombre de ceux du Chili Mr. Premier dit qu’on
le trouve en li grand nombre fur les côtes de ce pays, qu’on peut le prendre
à pleins paniers fur la furface de l’eau ?). Selon Mr. FaLck, ce poill'on
remonte- auffi le Wolga & les rivières qui s’y jettent a).
A la L o c h e d e r i v i è r e ^ P a rt.I, pag. iy8.
• Elle habite auffi le Wolga & les rivières qui s’y jettent Les Rulfes la
nomment ïFijun, & les Tartares, Et-Bahk b).
A la L o c h e f r a n c h e . Part. I. p. iyp. ..
On la pêche à Mofcow & dans toutes les rivières voilines. Les Rulfes
nomment ce poilfon Pishofol, Pushofep & Galjamfchik, & les Tartares,
Jelantfcha & Tafch-Befch c).
A l i x B r o c h e t s en générât \1 Part. I . p a g .t^ F t 't^
Mr. l’abbé Molina nous a fait connoître un nouveau brochet du Chili d).
Au B r o c h e' tC Part. I. pag. 185.
Mr. Kohlbrunnen, dans fes Matériaux pour l’hiftoire de là Bavière &
du Haut-Palatinat, fait mention d’une épidémie qui régne parmi les
brochets. Mr. le docteur Shoepf a remarqué que le brochet de l’Amérique
n’étoit pas 11 gros que celui de l’Europe; mais plus gras. Selon Mr. Falck,
on le trouve en Ruffie & en Sibérie dans tous les lacs d’eau douce qui,
en Eté, n ont pas plus d’une demi - dragme de fel fur douze onzes d’eau.
Dans les contrées des Barabinzes, des Isfchimfches & deslfettifches, on
prend, en Été, une quantité prodigieufe de ces poilfons; & après les avoir
éventrés & falés, on les étend pour les faire fecher à l’air : quelquefois on
les met par tas, en plein air, jufqu’à ce qu’on les vende e ). Mr. P allas
raconte qu’aux bords du Wolga, on fait du caviar des oeufs du brochet;
mais il neft pas auffi bon que celui de Xejlurgeon ; & à caufe de la grande
quantité de matière vifqueufe qui y elt attachée, on eft obligé de le laver
dans de l’eau chaude f ) . Les Rulfes nomment ce poilfon Tfchuka; les
Barabes, les Tartares & les Bafçhkales, Tfchortun & Tfortan; les Cal-
mouques, Tfchorba & Zurba, & les Wotjaques, Tfchopug g ). '
y ) Naturg. von Chili, p. 193. ,
iJ.Voyag. Tom.1 p.'»i* . • ku livre cité/ p. ^ 7 . h
a ) Falcks. Rei£ f t a . ni. p. 417. - /).Rêifen. Tojn,<I. p. 138.
- ) — — p.41'5;. - ' , g ) Falcks. Au lieu cité.
1101 — H —
Aux S 1 l ü R E s en- général. Part. I. pag. iyy.
Mr. l’abbé Molina décrit une nouvelle efpèce du Chili h); & moi j’en
poffêde cinq qui n’ont pas encore été décrites, dont deux ont les Indes
orientales pour patrie, & les autres l’Amérique.
Au S l,âü n E. Part. I. pag. t
Selon Mr. Falck, ce poilfon fe trouve dans la mer Cafpienne, dans le
Terec, le Wolga & l’Ural. A Aftracan, il paroît en fi grand nombre,
qu’en hiver le pud, ou quarante livres, de la chair de ce poilfon ne coûte
que quinze à vingt-cinq copecs. Dans ce pays,' on écorche le illure, &
la peau après avoir été frotée avec de la grailfe, tendue & fechée, devient
comme de la corne: l’on s’en fert même dans les grandes maifons, au lieu
de verre, pour les vitres & les lanternes. La colle faite de ce poilfon eft
mauvaife; dans les environs de Y lirai la livre, de la première main, ne
coûte que cinq copecs, Mr. Falck croit qu’on pourrôit, avec plus de foin,
rendre cette colle beaucoup meilleure : ce qui paroît alfez vraifemblable.
Cet auteur dit encore que ce poilfon voracé n’attaque pas feulement toutes
fortes de poilfons, mais encore des jeunes canards, des oies, des petits
veaux marins, & même des hommes. Les Tartares appellent ce poilfon
Jain; les Arméniens, Loko-Zugna, & les Calmouques, Tfchalboltuch i ) .
. Aux B o u l e r o t s en général. Part. 'II. ' pag. y.
Mr. Ephrafen, dans le feptième Tome des nouveaux Mémoires de Suède,
pag. 63, décrit une nouvelle eipèce de boulerot, qu’il appelle Gobius
Ruthensparri; & moi j’en ai un, dont on n’a pas encore fait mention.
Au B o u l e r o t . Part. I I . pag. 5.
Selon Mr. Falck, on trouve auffi ce poilfon dans l’Achtuba & le Wolga Æ).
Aux C h a b o t s en général. Part. I I . pagtj.
Mr. Ephrafen fait mention d’un nouveau chabot / ); Mr. Olafsen ea
décrit un d’Islande ni); Strcem parle encore d’un autre de la mer du Nord n),
que Mr. Pennant décrit auffi en détail 0); & Mr. Schoepf en a trouvé un à
la Nouvelle-York. Je polfède auffi dans mon cabinet une nouvelle eipèce.
Au C H A B o T . ^ Part. I I . pag. u. s
Ce poilfon vit auffi dans les rivières & les ruilfeaux de la Sibérie p ).
A). Naturg. von Chili, p. 307. . m) Brodamus. Isl. (Tom.I. p. 589. :
i) .Kz/db Reifen. Tom. III. p. 424. n) Sundm.|plj 323. pl. 1. fig. ao.'- ;
Au livre cité> p. jai. * ■> 1 Z. III. p. ¿fol.
I ) Cottus Bubaiis. Schwed. Abhandl. VII. p. 64. p ) Falcks Reifen. Tom. III. p. 431,