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lorfqu’ils font hors de l’animal, ils deviennent prefqu’auiïi durs que des os
En général, ils reifemblent à des os. Les plus grands pèfent environ huit
onces. Les Tartares nomment ce poiflon Ugolak & Tago; les Bafchkales,
Bikie, les Kirgifes, Biknaÿ les Calmouques, Bekre & Chara-Bûchay les
Teleutes, Tan-Buhk, & les Oitiaques, Fuaguokoe. 'Aux environs du
Wolga, les jeunes font appellés Schip & Kojlera. Comme ils font plus
maigres que les vieux, on en fait peu de cas d f fit
A la I r o ï î e t i e d u C AV. Part. IV . pag. 2.
J’ai reçu nouvellement de mon ami, le favant prédicateur Chemnitx, à
Copenhague, deux exemplaires de ce poiflon, à l’un defquels, qui n’a voit
que quatre pouces & trois quarts de long, on voyoit encore les oeufs à
la queue. Ils étaient fous la peau dans un efpace d’un pouce & un quart;
depuis l’anus jufque vers la nageoire de la queue, ils étaient rangés des
deux côtés en deux à trois rangs, l'un à côté de l’autre; & leur nombre
montait à quinze cents.
Au M A K S o t r x. Part. III. pag.'zéi.1 < i
Ce poiflon fe nomme Swinia- Morska en Pologne $ ( ,& Morskaja-
Swinja, en Ruffie.
A la C h a u v e - S o u r i s d e m e r . Part. IV. p a * . 8.
Mr. le doéteur Schoepf trouva ce poiffim aux îles de Bahama, oit il eit
appellé S ta-Bat.
Aux H é r i s s o n s d e m è r . Part. IV . pag. 7,/.
J’ai reçu dernièrement une nouvelle efpèce de ces poiflons.
Au G u A R A. Part. IV . pag. y p.
Suivant le témoignage de Mr. le docteur Schoepf, ce poiflon habite auffi
les eaux de la Nouvelle-Yorck. Les inteftins, dit cet auteur, quoique
très-fins & très-minces, étaient pourtant remplis d’écailles, de-coquilles
& de crabes broyées. Il eft étonnant que des corps auffi durs & auffi
pointus puilfent palier par ces inteftins, fans les bleffer. La cavité du
bas-ventre eft large & vafte; les inteftins ne la rempliffent pas. Le poiffon
peut probablement, quand il le faut, la remplir de vent Les mufcles
deftinés au mouvement des mâchoires, font très-minces; mais ceux des
nageoires font forts. Ce poiflon parvient ordinairement à la longueur de
huit à dix pouces. Son fquelette fe trouve fort fouvent fur le bord de la
mer. A la Nouvelle-York, on appelle ce poiflon Toad-Fish.
d) Falck. Reifen. Tom. III. p. 415. e) -Rfacynski. H. N. Polonia:, p. 17a.
A là L u n e.' Part. IV. pag. 84. .
Mr. le doéteur Schoepf dit qu’à Rhode - Islande ce poiflon eft appellé
Sunfifch & Devilfifch. On le prit dans le port de cette île en 1779, eu
Eté. Il ne paroît que fort rarement dans les eaux du nord; car il habite
principalement celles du midi. A caufe de fa figure tout-à-fait comprimée,
il ne nage qu’avec bien de la peine, fe berçant toujours d’un çôté à
l’autre. Ordinairement il fe tient éloigné des côtes. Dans l’eau, il a une
couleur bleue; mais quand il eft mort, il devient pâle & peu agréable à
voir. Sa peau eft rude au toucher. On ne voyoit point de fang dans le
corps; mais par-tout il fortoit des humeurs vifqueufes : la peau même,
qu’on avoit envie de faire fecher, fe fondit en peu de jours, & fe changea
èn une matière vifqueufe. Ce poiffon-pefoit plus de deux cents livres.
Au C O F F R E A Q.UATRE :'C0RN*:S. Part, j f ? pag. 114 .
Selon le même écrivain, il fe trouve auffi aux îles de Bahama, où on
le voit ordinairement de la longueur de quatre pouces.
Aux O r b e s en général. Part. IV. pag: 12.
J’ai reçu tout récemment deux nouvelles efpêces des Indes orientales,
qui, appartiennent à ce genre.
Au l ’ t a s C o u s A u o. Part. IV. pag. 131.
Le doéteur Schoepf vit à la Nouvelle-York un gros poiflon de cette efpèce.
A la B a l i S T É A D E U X Ejécfu ANTàr Part'. V. pag. 14.
Mr. le doét. Schmf trouva ce poiflon dans là Caroline. Selon Ruyfch,
, on le prend non loin de l’île de Bornéo, & fa chair eft d’un bon goût/ ) .
A l’ A N O Ù 1 1. H T R E "SI B I. A N T E. Part. V . pàg. 48. .
A la Nouvelle-York & en Penffivanie, on prend ce poiflon en grande
quantité. On le nomme Numbing-Eel à Philadelphie, & Numbpfich dans
la Caroline méridionale g).
Mr. Bryant a confirmé la vertu éleétrique de Xanguille tremblantepar des
expériences récentes li): Il l’a touchée non-feulement lui-même, mais il lia
faite encore toucher par d’autres. Il recevoit une auffi forte fecoufle lorfqu’il
la touchoit avec une épée; mais il n’en fentoit point lorfque la pointe
étoit enduite de cire d’Efpagne. Il obferva la même chofe en fe fervant
de bouteilles de verre. Il pofa le vafe où étoit le poiflon fur ces verres, &
011 recevoit pourtant des fecoulfes auffi violentes que fi l’eau avoit été fur
f ) Tliefaur. Anim. p. a 5. g ) Americ. Philof. Tranf. II. p, 167. h ) Au livre cité.