A /■’ A n g e l o t d e m e r. Part. IV . pag. i j .
Duhamel fe trompe quand il prend les appendices qu’on remarqué aüx
mâles, pour leur membre génital. Selon cet auteur, ce poilfon fe nomme
Muine dans quelques endroits de la Grande - Bretagne, & Bourgeois à
l’île'de Rhé
A la S t i È. Part. I P 1. pag. j8~.
Suivant le témoignage de Mr. le docTeur Schoepf, on prit, en 1783,
à la Nouvelle-York une fcie qui avoit quinze pieds de long, en y comptant
la fcie. Cette dernière avoit de chaque côté vingt-quatre dents très-fortes
& tranchantes, qui fembloient aiguifées contre d’autres corps durs. Les
trous aqueux qui fe trouvoient près des yeux, avoient des foupapes. La
peau, fur-tout celle des nageoires, étoit comme le chagrin le plus fin.
A u D i a b l e d é m e r . P a r t. l ï î . pag. y£.
Nous avons dit en parlant de ce poilfon qu’il étoit ovipare; mais depuis
ce tems j’ai reçu un foetus qui avoit encore du jaune d’oeuf dans le nombril î
ce qui prouve qu’il appartient à la claffe des poiffons vivipares.
A u x L i è v r e s d e m e r . Part. Ï I I pag. § ï .
Mr. Otto Fabricius en décrit une nouvelle efpèce qu’on trouve en
Groenlande a'). Ce naturalifte m’en a envoyé un exemplaire* qui eft très-
remarquable, & que je conferve dans mon cabinet.
A u x Ë s T ü R f i É O N S en général. Part. III. pag..y§.
Les nerfs cartilagineux de l’épine dorfale, font d’une fubltance blanche
& flexible. On les prend de toutes les eipèces A’ejlurgeons; oh en fait des
paquets appellës IFeJuga, où il y en a toujours mille, qui fe vendent
deux ou trois roubles le paquet. Ils font un manger de carême, même
pour les tables des grands. On les hache en de petits grains après les avoir
fait bouillir dans de 1 eau. On en fait aufli de la falade avec du vinaigre,
de l’huile & du poivre. Après avoir fait bouillir dans de l’eau la laite des [
efturgeons, il s en fépare une huile odoriférante, d’un jaune foncé, & qui
fe fige facilement au moindre froid. Cette huile eft d’un grand ufage dans
la cuifine, pour faire des pâtilferies ; on s’en fert aufli au lieu de beurre ; c’eft
par cette raifon que les pêcheurs vendent facilement le p u d deux ou trois
roubles. En Été, on fale cette huile, pour l’empêcher de devenir rance /).
A /’E s tu r g e o n .
I ) Traité des Péch. Part. II; Seéh p. p. 320; b) Falcks. Reifen. Tom, III. p. 417. & 41g.
a) Faun. Grônl. pi 1341
A /’ E s t u r g e o n . Part. III. pag. #2.
Selon le rapport de le Brun, ' ce poilfon eft en fi grande quantité dans
le fleuve O b i , que les Oftiaques de ces contrées en vendent vingt des
plus gros pour trois fols de tabac a). Suivant l’aflurance de Mr. Falck, on
le trouve dans la mer Cafpienne & les rivières qui s’y jettent; dans le
Terek, le Wolga & l’Ural; dans les grandes rivières du Wolga, jufqu’à
l’Oka; mais il remonte rarement plus haut. Il habite encore le Don & les
rivières qui s’y jettent; les fleuves de la Sibérie qui fe jettent dans la mer
glaciale, & les eaux qui les groffiflent, aufli bien que le lac Aral. Il paroît
fur-tout en très-grand nombre dans les fleuves de ,}a mer Cafpienne;
mais feulement à une certaine diftance de l’embouchure, & dans l’Obi. Les
jeunes efturgeons, qui font plus maigres que les vieux, font peu recherchés;
c’eft par cette raifon qu’on les remet ordinairement dans l’eau. Les Rulfes
nomment ce poilfon OJfetr; les Tartares, Ugolak & Tago; les Bafchkales,
Bikre; les Kirgifes, Bikria; les Calmouques, Bekre & Chara*Bûcha ; les
Teleutes, Fan-Bulik; & les Oftiaques, Kuaguokole /).
Au S t e R l ë t . Part, l i t pag. 88-
Mr. Falck trouva ce poilfon dans le Don, dans les rivières de la mer
Cafpienne, & dans celles de la Sibérie qui fe jettent dans la mer glaciale,
aufli bien que dans le lac. Aral & dans le Balchas-.\ror dans le Soongbrey.
Les Tartares le nomment Sewjuk & Oskoi ; les Tartares-Sibires, Suruk-
Balik & Sugha-Balik; les Kirgifes, Tfchuga; les Arméniens, Tfchukà; les
Calmouques, Sugurlik-ÎJchukurlo & Zachak- Bucho; les Oftiaques, Nodin;
les Teleutes, Oska-Balik. Aux environs du Wolga, les jeunes font appellés
Swinia-Morska, & en Rufiie Morskaja-Swinju c).
A u G r a n d , - E s t u r g e o n . Part. 111. pag. toi.
Selon'Mr. Falck, le grand-ejlurgeon habite les mêmes rivières que
l’ejlurgeon, & il y eft même en plus grande quantité que ce dernier. Cet’
auteur a vu des grands-efturgeons, dont l’un pefoit quinze cents livres. If
alfure encore que les oeufs d’un feul poilfon pèfent quelquefois huit cents
livres. Il dit des bêipars qu’on en trouvoit fouvent deux ou trois dans le
même poilfon. Ils conflftent, continue cet auteur, en de couches concentriques,
comme les calculs humains; mais lorfqu’on les brife, onapperçoit
des rayons qui partent du centre. Les bhpars- frais font mous; mais
a) Voyag. Tom. I. p. n a ,
b) Falcks Reif. Tom. III, p. 414»
Pan. V I.
c) Au livre cité* p. 415*
F f