
I N D I C E
P l. L X .
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439. Dorade dans une Ardoife grlfè d’Oriingen,,
du Diocèfe de Confiance. Sch.
440. Partie d’une Anguille dans une ardoile noire
du Canton de Glaris. B.
441. Partie du fquelette d’un homme dans une
pièce d’ardoife, ou de marbre grifatre, de la
Carrière d’Oningen , du Diocèfe de Conftan-
,çe. Sch, ■
QUELQUES
8r
Q U E L Q U E S r e m a r q u e s
jttr les Figures des Planches.
L’O c e a N eft un Monde nouveau dans notre
Globe.1 U a fes Plantes, fes Animaux, & fes
régies de Méchaniques, qui lui font propres.Tout
çela préfente un nouveau Théâtre aux Hommes,
où ils voyent à l’oeil 8c touchent au doigt mille
objets admirables, très-différens de ceux qui ornent
la Terre, & qui ne portent pas moins des
marques éclatantes de la puiftànce, de la fageflè
,8c de la bonté de D 1 1 u, 1.1 feroit feulement a
fouhaiter que l’on connût mieux la multitude infinie
de Plantes 8c d’Animaux que le Monde marin
renferme dans fon fein. Mais les difficultés,
qui ne font pas petites, ont enipeche jufqu a pre-
fent les Botanifles 8ç les Z oologifles de mettre les
Philofophes fùffifiamment au fait là-deffus.
Mais fi le Monde marin' dans fon étaf naturel,
quoique peu connu encore, a fourni mStiere a la
Spéculation des Sçavans, déjà depuis plus de trente
fiécles ; quel effet ne deyroit pas produire fur leur
efprit, la connoiflance de l’état violent où il a certainement
été une fois !
Il eft vrai que les Philofôphes ont fait depuis
deux cens ans, urçe attention plus particulière aux
veftiges que l’on trouve par tout de cet événement
unique, qui n’étoit jamais arrivé auparavant,
,8c qui n’arriyera jamais plus. Et quoiqu’ils fe foient
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