
L E T T R E , i fé ;
nues les tombeaux de ces quadrupèdes, je lesprîe;
de lire avec attention une Lettre latine de Tent-
?elius écrite de Gotha, St datée du 2. May 1696..
elle s’adrefle au fameux Magalebechi, St elle a pour
titre j Wllhelmi-Ernefii Tent^elii, Htfloriographi Du-
catus Saxonici, epiflola de Jeleto elephantino, Tonna
nuper ejfojfo..
Si vous jugez, M O N S I E U R , que l’Extrait
de cette Lettre, qui a été inféré dans le Journal
Helvétique dû mois de Mars de l’an 1738. puilîe
foffire pour ceux qui n’ont pas la Lettre même ,
qui ne fl: qu’une Brochure de trente pages en petit
in-8°. Je vous prie de là faire joindre aux pièces
qui ont été envoyées à Paris, St d’y ajoûter ce que;
vous trouverez à propos..
L E T T R E
A Monfieur D E L V Z E , oi-ie'Vant Pafleur de
Vallangin , à préfent Miniflre à Neufchâtel, fur le
fquelette d’un Eléphant pétrifié.
SÛ u f f r e z , MO N S I E U R , que je-vouS"
offre de nouveau la Lettre qu’un de vos pa--
rens vous adreilà il y a trois ans avec quelques'
additions qu’il me permet- d’y ajoûter , âinfi que'
vous venez de le voir par la Lettre qui précédé"
immédiatement; J’ai cru qu’il ne me convenoit
pas de rien- changer a ce qu’il vous mandoit de
curieux-for un lùjet auflr extraordinaire que l ’eftla
découverte d’un éléphant enfeveli profondément
fous une colline : voici comment il s’exprime dans-
le Mercure cité ci-deflus.
» J’ai vû quelque part faire des expériences de'
»Phiiîque, en préfence d’une Affèmblée nom-
» breufe, où les Philofophes St les Gens Lettrés
« ne fo comptoient pas par douzaines, St dans la-
» quelle le Profeflèur parut trouver peu de foi for
» l’article de la force de Pair, ou de la vertu qu il
« attribuoit à cet agent dans la vie des animaux
” jufquà ce qu’il eût fait paraître un chat for la fcé-
* ne. Les grimaces & les contorfions que ces dif—
i»\férens ^ordres de Spectateurs virent faire à cet