
 
        
         
		PARIS  QUADRIFOLÏA. 
 F am.   des  A s p e r g e s .   J i r s s .— O c t a n d r i e   t é t r a g y n i e .   L i i r . 
 Paris  quadrifolia. P.  foliis  quaternis. Horl.  Cliff.  i 53.  Boy. Lugd-b.  461.  FI.  lap.  
 155. FL  suec.  325.  346.  Lin.  Spec.  pi.  526.  FI.  dan.  t.  139.  Kniph.  cent.  12.  
 n.  73.  Gmel.  Sib.  4.  p.  176.  Scop.  Carn.  éd.  2.  n.  472.  Poli.  Palat.  n.  389. Bull,  
 herb.  119.   Lam.  ili.  lab.  319.  Dici.  voi.  5.  p.  19.  Smith.  FI.  brit.  1.  p.  431.  
 Pers.  ench.  1.  p.  456.  FI. fr .  éd.  3.  n.  i 85j . 
 Paris.  Hall.  helu.  1006. 
 Solano  congener  non  ramosum  tetraplry 11 uin.  Moris.  hisU  3.  p,  532.  sect.  16.  
 1. 3. f .   6. 
 Solanum  quadrifolium  bacciferum.  Bauli,  pin.  167. 
 Aconitum  salutiferum.  Tabern.  hist.  720. 
 Solanum  tetraphyllum.  Lob.  ic.  p.  267. 
 Herba  Paris.  Math.  Diosc.  767.  Camer.  épil.  p.  835.  Dod.  pempt.  444.  J.  Bauh. 
 hist.  3.  p.  6 1 3.  Raji,  hist.  670.  Toum. instit. 233.  Garid.  pi  227-.  ic.  49.  
 Aconitum  pardaliancbes.  Fuchs.  hist.  86.  87. 
 PARI S E T TE   A  QUATRE   FEUI LLES. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Une  racine  cylindrique, traçante, donne naissance  à  une tige simple, grêle,  
 cylindrique, droite ou  légèrement flexueuse, et haute d’un ou deux décimètres.  
 Celle-ci, dont  la  base  est  entourée  par  une  ou  deux  gaines  foliacées,  est  nue  
 dans tout  le  reste  de  sa  longueur,  mais  supporte  à  son  sommet quatre feuilles  
 verticillées, étalées,  ovales, rétrécies  au  sommet en une petite pointe,  glabres,  
 parfaitement entières,  longues de  sept à dix  centimètres, larges de cinq  à sept.  
 Du  milieu  de  ces  feuilles  sort  un pédoncule  beaucoup  plus  grêle  que  la tige,  
 long de trois à six centimètres, et surmonté par une fleur solitaire assez grande,  
 verdâtre  et  inodore. 
 Le  périgone  est divisé,  jusqu’à  sa base,  en huit  segments foliacés,  étalés  et  
 disposés sur deux plans. Les quatre  extérieurs sont  lancéolés, rétrécis en pointe  
 au  sommet,  longs de deux  à  trois  centimètres  environ.  Les quatre  intérieurs,  
 que  l’on  a  considérés  comme la  corolle,  quoiqu ils  soient  de  la même  couleur  
 que les  précédentes,  sont un  peu  plus courts, et larges de deux millimètres  au  
 plus. Les uns et les autres  sont persistants, et continuent  à  se  développer  après  
 la  floraison. 
 Les  filaments  des  étamines,  au  nombre  de  huit,  sont  en  forme  d’alêne,  
 presque aussi  longs que  les segments  intérieurs du  périgone;  ils sont nus  à leur 
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