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 IRIS  PERS ICA. 
 Fam.   des  I r i s .   J ttss.  —  T r i a n d r i e   m o n o g y n i e .   L i n . 
 Iris  Persica.  B.  imberbis  foliis  lineari-subulatis  canaliculatis,  petalis  interio-  
 ribus  minimis  patentissimis.  Lam.  Dict.  3.  p.  3o6. 
 Iris  Persica.  B.  imberbis  foliis  linearibus  planis,  scapo  unifloro,  laciniis  co-  
 rollæ alternis  brevioribus.  Thunb.  Diss.  n.  2.7.  TVilld.  Spec.  pl.  1.  235. 
 Iris Persica  corollâ imberbi,  petalis interioribus patentissimis. Syst. veget. p. 79. 
 Ait.  Kew.  1.  74.  Curt.  bot. mag.  1.  Pers. enchir.  1.  p.  53. 
 Xiphium Persicum.  Mïll.  Dict.  n.°  1. 
 Iris  acaulis  foliis margine  conniventibus, corollis imberbibus. Roy.Lugd-b.  18.  
 Xiphium  Persicum  præcox,  flore  variegato.  Tournej.  instit.  363. 
 Iris  bulbosa  præcox  minus  odora  persica  variegata.  Moris.  hist.  2. p.  35 7. 
 Iris  Persica  martia.  Rudb.  Elys.  2.  p.  10  f .   9. 
 Iris  Persica  bulbosa  variegata  præcox.  Dodart.  mém.  89. 
 I R I S   D E   P E R S E . 
 L’Iris  de Perse, malgré  le peu  d’élévation qu’elle est  susceptible  d’acquérir,  
 mérite, par l’élégance de sa  fleur, de tenir un  rang distingué parmi les espèces  
 de  ce  genre qui font l’ornement des  jardins.  Sa  racine est  une bulbe  arrondie,  
 recouverte  de  quelques  tuniques  et  de  la  grosseur  d’une  petite  noix.  Il  en  
 naît  un  faisceau de  cinq  à  six  feuilles  linéaires,  un peu  canaliculées,  droites,  
 rétrécies  en  pointe  à  leur  extrémité  et  disposées  sur  deux  rangées  opposées.  
 Ces  feuilles  sont  d’un  vert  un  peu  glauque,  striées,  légèrement  velues  sur  
 leurs  bords  et sur  leurs  nervures.  Leur  longueur,  à  l’époque  de  la  floraison,  
 n’est  que  de  8-10  centimètres;  mais  lorsqu’elle  est  finie,  elles  s’allongent  
 beaucoup.  Leur  largeur  est  de  i o - i 5  millimètres. 
 Une  fleur blanche,  solitaire,  presque  sessile,  ou  supportée  par  une bampe  
 très-courte, sort,  entre  les  feuilles,  d’une  spatbe  à  deux  valves  oblongues  et  
 pointues. Le  tube du périgone, long de 8-10  centimètres,  assez  grêle  et caché  
 par les  feuilles, pourrait, au premier aspect,  être pris pour la hampe  qui  supporte  
 la  fleur.  Ces  trois  divisions  extérieures  du  limbe  sont  fort petites,  renversées  
 en  dehors  ou  presque  pendantes,  entièrement blanches,  fort  étroites  
 à  la  base,  élargies  à  leur  sommet  et  courbées  en  gouttière  dans  leur  partie  
 moyenne.  Les  trois  divisions  extérieures  sont  grandes,  redressées  et  demi-  
 ouvertes.  Leur  onglet  est large  et  lobé :  elles  sont  blanches  et marquées, dans 
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