
ORNITHOGALUM FISTULOSUM.
F am. des A s p h o d è l e s . J u s s .— H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Ornithogalum fistulosum. O. scapo folioso subunifloro, foliis radicalibus fistu-
losis, pedunculis pilosiusculis, perigonii laciniis lanceolatis obtusiusculis.
Flor. fr . 3. p. 2 15. syn. n. 1944.
Ornithogalum bohemicum. O. scapo folioso subunifloro, foliis alternis lanceolatis
radicalibus filiformibus, pedunculis pilosiusculis, petalis æqualibus
lanceolatis obtusiusculis. TVild. Spec. 2. p. 1 13. Balb. mise. 18.
Ornithogalum bohemicum. O. caule subunifloro, foliis radicalibus filiformibus,
caulinis alternis lanceolatis. Schmidt. Bohem. n. 336. *
Ornithogalum bohemicum. Zeuschm. act. bohem. 2 .p . 121. icon. ex TVild.
O R N I T H O G A L E FISTÜLEUX.
D E S C R I P T I O N .
Tandis que les Ornithogales à fleur jaune, qui sont communs dans les
plaines, sont très-difficiles à reconnaître avec certitude, l’espèce que nous décrivons
ici abonde en caractères distinctifs. Le plus frappant et le plus singulier
de tous, c’est que ses feuilles radicales sont filiformes, grêles, fistuleuses
à l’intérieur. Ces feuilles naissent d’une petite bulbe ovoïde, recouverte de
tuniques blanchâtres un peu épaisses, et garnie à sa base de fibres radicales
très-déliées.
La tige est haute d’un décimètre au plus, toute glabre, à l’exception des
pédicelles, qui sont hérissés de poils blancs, mois et épais. Les feuilles de la tige
sont au nombre de trois; l’une, qui naît presque à sa base, ou même de la
bulbe, est plus longue que la tige, plane, linéaire, droite, pointue : les deux
autres, qui naissent au sommet, sont de véritables spathes; elles sont opposées,
inégales entre elles, concaves, un peu pointues, plus courtes que les pédicelles:
ceux-ci atteignent 4 ou 5 centimètres de longueur, et portent chacun une seule
fleur droite, de couleur jaune, sans odeur.
Le périgone est à six parties profondes, égales entre elles, disposées sur deux
rangs , glabres, ovales-oblongues, toutes obtuses , longues d’un centimètre,
persistantes après la fleuraison. Chacune de ces parties est marquée de trois
nervures longitudinales, verdâtres, peu prononcées.
Les étamines, au nombre de six, sont placées devant les parties du périgone,
de moitié plus courtes quelles; leurs filaments sont en forme dalêne,
non élargis à leur base ; les anthères sont jaunes, ovoïdes, vacillantes, à deux
loges pleines d un pollen jaune.
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