
YELTHEIMIA CAPENSIS.
F am. des A s p h o d è l e s . J u s s . — H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Yeltheimia capensis. Y. foliis laaceolatis plicato-undulatis obtusis, dentibus
limbi rotundatis rectis.
Veltheimia yiridifolia. Jaccj. horl. Schcenbr. i. p. 41. t. 78. Willd. $pec. pl. 2.
p. 181. Pers. enchir. 1. p. 3 77.
Aletris capensis. A. acaulis foliis lanceolatis undulatis, spicâ ovatâ, (loribus
nutantibus. Lin. Sp. plant. 4S6. Burm. prodr. 10. Murr. prodr. 2o5. A cl. Holm.
1770. p. 227. t. 5. Lam. Dict. 1. p. 78. Curt. bol. mag. Soi.
Scilla radice solidâ, corymbo contorto conico. Fabr. Helmst. 23. eoç Willd.
Hyacinthus africanus orchioides. Pluck. Alm. 187. t. 195.f . 6?
Orcbis hyacinthoides, foliis caule et floribus maculatis. Buxb. cent. 3. p. 12.
Tab. 20.
V E L T H E I M I E D U CAP.
D E S C R I P T I O N .
Une bulbe de la grosseur d’une pomme, et revêtue de tuniques lâches et
violettes, émet supérieurement un faisceau de cinq à six feuilles oblongues,
lancéolées, pointues, longues de 4-5 décimètres, un peu étalées, ondulées sur
les bords, épaisses dans leur partie moyenne, et surtout à leur base. Ces feuilles
sont vertes, glabres et marquées de nervures longitudinales, jointes entre elles
par des nervures transversales irrégulières.
Entre les feuilles s’élève à la hauteur de 5 à 6 décimètres une hampe
droite, cylindrique, glabre, verte, tachetée de violet et surmontée par un épi
de fleurs de forme ovale. Celles-ci sont nombreuses, pendantes et soutenues
par des pédicelles colorés longs de cinq millimètres, à la base desquels sont
des bractées verdâtres, lancéolées, aiguës, qui atteignent à peine la moitié de
la longueur de la fleur.
Le périgone est en forme de tube un peu renflé au dessous de son orifice,
long de quatre centimètres, de couleur blanchâtre, moucheté de rose et formé
d’une substance délicate et charnue. Le limbe est court, à six divisions peu
profondes, larges et arrondies, dont trois plus extérieures que les autres.
Les filets des étamines sont rougeâtres , un peu aplatis. Us adhèrent au
périgone dans toute la longueur du tube, mais s’en séparent à la gorge, où ils
supportent des anthères ovales-oblongues, redressées et pleines d’un pollen
jaune.
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