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 CROCUS  LUTEUS. 
 F am.   des  I r i d é e s .   J u s s , — T r i a n d r i e   m o n o g t n i e .   L i n . 
 Crocus  luteus.  C.  staminibus longioribus,  limbo magno ferè  longitudine tubi. 
 Lam.  illustr. p.  443.  Poir. Dict.  encycl.  6. p.  385. 
 Crocus moesiacus.  Curt.  bot. mag.  t. 45.  Gawl.  ann.  bot.  1.  p.  222. 
 Crocus vernus  var.y.  Flor. fr .  3**  éd.  n.°  2oo3. 
 Crocus  vernus latifolius  flavus  flore majore.  Tourn. inst.  352.  Baüh. pin.  66 ?  
 Croci  verni  species  fia va.  J. Baüh. hist.  2 .p .  645 ? 
 Crocus vernus  latifolius  flavo  flore.  CIus. hist.  205.  ic. 
 S A F R A N   A  F L E U R S   JAUNES. 
 D E S C R I P T I O N . 
 Un  tubercule  arrondi, aplati,  entouré de tuniques brunes dans sa  jeunesse,  
 et  qui  est  une  véritable  souche, donne  naissance  en  dessous à  une  touffe  de  
 radicules simples  et  filiformes,  et  en  dessus  à plusieurs  touffes  composées  de  
 feuilles  et  de  fleurs  entourées de tuniques. 
 Chacune de  ces  touffes  est  elle-même  composée d’un petit tubercule qui  est  
 relativement  à  la  souche  ce  qu’une  branche  est  à  un  arbre,  ce  qu’un  cayeu*  
 est au  plateau  d’une  bulbe.  De  ce  tubercule  partent:  i.° des  tuniques  engainantes  
 superposées les  unes  aux  autres, et  dont les supérieures  sont courtes  et  
 brunes,  tandis  que  les  inférieures  sont  longues  et  membraneuses.  2.0 Des  
 feuilles qui sortent de l’intérieur des gaines, d’abord droites, puis étalées, vertes,  
 linéaires, pointues, remarquables  par leur nervure longitudinale,  très-saillante  
 en  dessous et munie de petits  cils  sur ses  deux angles, par leurs  bords  un  peu  
 roulés en dessous et par la large bande blanche qui se trouve à leur partie supérieure  
 sur  la  nervure  du  milieu.  3.° Une à quatre  fleurs  d’un beau  jaune  doré  
 qui  sortent  d’entre  les  feuilles  et  s’élèvent  moins  haut  qu’elles.  Chaque  fleur  
 est portée sur un pédicelle blanc un peu anguleux, long d’un centimètre,  caché  
 ainsi que  la moitié du  tube dans  la  gaine  formée par  les  tuniques;  elle  est entourée  
 de quatre bractées membraneuses, blanches, pointues, dont deux naissent  
 à la base du  pédicelle, et deux à son  sommet : de ces deux dernières,l’une,  
 qui  est la  plus  grande  et  la  plus  extérieure,  engaine  le  tube  de  la  fleur  dans  
 presque  toute  sa longueur;  outre  ces  bractées,  on  en  trouve encore  quelques  
 autres  entremêlées  parmi  les  fleurs. 
 Lovaire  est  blanc, marqué  au  sommet  de  six  petits  points  rouges,  à-peu-  
 près  triangulaire,  adhérent  à  la  base  du  périgone  :  celui-ci  a  un  tube  long de