
PHALANGIUM BICOLOR.
F am. des A s p h o d è l e s . J u s s . — H e x a n d r i e m o n o g y n i e . L i n .
Phalangium bicolor. P. foliis planis, caule ramoso, floribus laxè paniculatis,
filamentis pubescentibus. FI. franc. 3. p. 209. syn. p. 161. n. 1929.
Ànthericum bicolor. A. foliis planis, caule ramoso, floribus laxè paniculatis,
filamentis pubescentibus apice appendiculatis. Desf. ail. 1. p. 304. t. 90.
Lam. Dict. S. p. 254. Thor. chlor. land. p. 128.
Anthericum planifolium. A. foliis planis scapo filamentisque lanatis. Lin.
Mant. 442. TVild. Spec. 2.p . i 36.
Phalangium planifolium. P. foliis planis, scapo compresso glabro , filamentis
infernè lanatis supernè spiculatis. Schousb. Mar. r. p. 157. Fers. ench. 1.
p. 367.
Anthericum mattiazi. A. foliis planiusculis, scapo nudo, filamentis villosis.
Vandelli, in Roem. script, lus. p. 5y.
Anthericum ericetorum. Berg. Fl. bass. Pyr. 2. p. 168.
B. Foliis subcanaliculatis tortilibus. Thore, loc. cit.
P H A L A N G È R E B I C O LO R E .
D E S C R I P T I O N .
Sa racine est composée de fibres épaisses, simples, cylindriques : le bas de
la tige est garni d’une touffe de fibrilles brunes formée par les débris des anciennes
feuilles. Les feuilles sont au nombre de quatre à six, qui naissent de la
racine ; elles sont glabres, linéaires, pointues, longues de 2 décimètres, larges
de 7 à 9 millimètres, étalées. On les dit planes, par opposition avec les anthérics
à feuilles charnues, mais elles sont réellement courbées en gouttière, et souvent
tortillées en divers sens.
La tige, qui s’élève d’entre les feuilles radicales, se ramifie vers le haut ,
et porte une feuille à l’origine de chaque ramification principale. Les fleurs
sont disposées en panicule : chaque pédicelle a à sa base une petite bractée
acérée et membraneuse.
Les fleurs sont rose violet à l’extérieur, blanches à l’intérieur, assez fugaces,
inodores, à six parties ouvertes, oblongues, obtuses, égales entre elles.
Les étamines sont au nombre de six, placées devant chacune des parties du
périgone : leurs filaments sont droits, garnis d’un duvet cotonneux dans les
deux tiers de leur longueur, nus et en forme d’alêne à l ’extrémité. Les anthères
sont ovales, vacillantes, jaunes, à deux loges pleines d’un pollen jaunâtre.
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