
demi-réfléchis en dessus. Les trois intérieurs sont munis à leur base interne
de deux callosités.
Les étamines, au nombre de s ix , sont insérées à la base des segments du
périgone, et dépassent à peine la moitié de leur longueur. Les filaments sont
aplatis, larges dans leur partie moyenne, et rétrécis à leur sommet en une
pointe fine qui supporte une anthère oblongue et redressée.
L ’ovaire est oblong et triangulaire. Le style qui le surmonte est plus long I
que les étamines, et terminé par trois stigmates obtus et étalés. La capsule est
triangulaire, à trois valves et à trois loges, et renferme des graines arrondies.
H I S T O I R E .
L ’Erythrone Dent de Chien croît naturellement dans les montagnes des
contrées méridionales de l’Europe et dans la Sibérie. La variété C , remarquable
par sa fleur jaune, est indigène des régions les plus froides de l’Amérique
septentrionale.
Cette plante réussit assez bien dans les plates-bandes des jardins, où elle
fleurit dans le commencement d’avril.
LesTartares mangent la racine de l’Erythrone desséchée, réduite en poudre
et délayée dans du lait, ou cuite dans du bouillon. Gmelin, à qui l’on doit cette
observation, a goûté lui-même plusieurs fois de cet aliment, qu’il a trouvé
agréable, fort nourrissant et sans aucune âcreté.
E X P L I C A T I O N D E L A P L A N C H E .
1. Une des lanières de la fleur détachée avec l’étamine qu’elle porte.
2. Le pistil.