5-ovulatum; stylo erecto filiformi; stigmate capitato. Drupa ovoidea, acuta, abortu i - lo -
cularis, l -sperma; nucleo lignoso pentagono. Semen pendulum; testa fibrosa; endoplevra
circaradicularo incrassató. Embryo rectus, radiculè superè, cotyledonibus semiovatis, plu-
mula diphyllä.
BALANITES ÆGYPTIACA.
A rio r ao-3o pedes alta; foliis alternis bifoliolatis; spinis axillaribus; pedicellis unifions aggregatis;
floribus parvis albidis.
Balanites Ægyptiaca D elil. F l. Æ g y p t. p . 77, t. a8 ,fig . 1 . D C . Prodr. 1 , p . 708.
Agihalid P . A lp . Æ g y p t. 20, t. 1 1 .
Ximenia Æ gyptiaca L . S p . 119 4 *
Var. m icro phylla ; tota canescens, spinis longissimis acutis 5 foliis multô m inoribus, sæpiùs mucro-
natis, ovalïbus aut ellipticis ; floribus axillaribus fasciculatis ; pedunculis brexioribus.
An var. fe r o x D C . I. c. ?
X im en ia fero xP o iretE n cycl. D ict. S , p . 8o5?
C rescit copiosè in sabulosis siccis Senegambiæ.
F loret à Septembre ad Decembrei».
Y ulgo à Nigritis Soum dicitur.
OBSERVATIONS, Le Balanites Ægyptiaca, qm croit dans la Sénégambie, est peut-être la même variété qui a
été probablement transportée à Saint-Domingue par les Nègres et que M. Potret a décrite comme espèce sous le
nom de A7u.ru/« firo * . Cette variété est fort remarquable par le duvet blanchâtre qm recouvre toutes ses H ;
par ses feuilles constamment plus petites que celles du type de l'espèce ; par ses fruits qui sont moins «longes e
plus petits de moitié. Sa hauteur moyenne est de vingt-cin, à trente pieds au plus. Cet arbre se d,™ e “
nombreux, longs, grêles et flexibles, couverts de longues épines qm naissent un peu au-dessus de 1 aisselle des
feuilles et des paquets de fleurs, et sont placées alternativement sur les côtes de la branche. Les flerns naissent en
petits bouquets Z peu au-dessous des épines et dans l’aisselle des feuilles. EUes exhalent 1 odeur la plus suave,
pulpe qui revêt le noyau du fruit est ^ p u rg a tiv e avant la maturité du fruit ; son goût est acre, extrêmement
H i cause pendant long-temps une douleur cuisante à la gorge. Quand elle est m ère, au contran-e, elle a un
goiil'assez agréable, et les Nègres en mangent avec plaisir. On a cru, sur la foi de quelque.. anciens auteurs, que
ces fruits étaFent les Uyrobolans Chcbulcs de la droguerie, mais on sait positivement aujourd hm que ces dermeis
fruits sont produite par une espèce de Tcrminalia. Au surplus, ceux qui voudront acquérir des notipns plus eten- H B l B £ i ü i , les trouveront dans la Flore d’Egypte de M. Del,le où ce savant a donne une
bistofrFtrès-détaillée i / Ï L plante décrite par les auteurs sous différens noms. Cet arbre est nomme
te Arabes d’où l’on a fait, par corruption, les mots HUelgu, A a g ilaM et H M ,. Le Lebakh, riès-btei décrit
par Técrivain arabe Abdalladf dans sa Relation de l'Egypte, est encore le même arbre que le BalamUs. Enfin
MM Ddile et De Sacy pensent que le fameux f t n « de Théophraste et des autres auteurs de 1 antiquité pourrait
" 'ê t r e la plante africaine. L elois du B a tt u s est de couleur jaunâtre, très-dur e. excellent pour la construction
et la fabrication des meubles. Les Nègres en font des pilons et des mortiers. .
L l’ensemble de ses caractères, le genre BaUniu, nous semble devoir être place près du A T « , aux dépens
duquel il a été formé. Le.fruit est presque identique dans les deux genres. Leurs fleurs, tres-analogues, exhatot
l’odeur la plus suave. Le port est le même, et caractérise surtout par ses rameaux épineux. Il n y donc
que les fëuillès bifoliolées du Balanites, qui ont quelque chose de si particulier, que M. De Candolle a éloigne ce
genre des Ximenia et l’a rangé avec doute à la fin de la famille des Zygophyllées. Cependant, malgré l’importance
qu’on pourrait attribuer au caractère des feuilles, importance qui nous semble affaiblie par les rapports que le
Balanites et le Ximenia ont avec les Aurantiacées dont les feuilles d’ailleurs sont lomentacées, c’est-a-dire articulées
au-dessus des pétioles comme cèlles du Balanites, nous croyons que la place naturelle de celui-ci est à la suite du
Ximenia.
G E N U S O L A C I N E I S A F F I N E ?
IC A C IN A . A dr. J uss.
Calyx brevis, 5-fidus, saepè persistens. Corolla 5-petala; petalis in gestivatione valvatis,
disco hypogyno insertis,cum laciniis calycinis alternantibus, iis triplo longioribus, basi
intiis villosis. Stamina 5 , erecta, cum petalis alternantia, vix longiora, et cum iisdem
disco inserta; antheris cordatis, medifixis, introrsis, bilocularibus, loculis longitudinaliter
dehiscentibus. Stylus simplex incurvus, apice truncatus. Ovarium simplex, disco glanduloso
stipitatum, villosissimum, uniloculare; ovulis duobus. Capsula ovato-oblonga, mucronata,
villosissima, coriacea, indehiscens, monosperma. Semen ovatum ferè rotundum, pisi minimi
magnitudine, ex apice laterali capsulas pendulum j testa membranacea, albumine car-
noso.....................
ICACINA SENEGALENSIS.
Icacina Senegalensis A d r . Juss. M ém . Soc. H ist. n a t. P a r. i , p . 17 3 , tab. g.
F rutex.— Caulis erectus, ramosus, rariùs simplex, 2 pedes altus, angulatus, basi subteres,
viridi-flavescens, pubescens, apice tomentosus j ramis adscendentibus, villosis, subcompressis.—F olia
alterna, approximata, breviter petiolata, cauli ferè'appressa, ovata, obtusa aut subacuta, integra,
coriacea, viridia, lucida, nervo medio proeminente nervulisque lateralibus reticulatis sub lus notata,
utrinque glabra. — F lores laxè paniculati, terminales, bracteolati ; pedunculis densè pubescentibus ;
bracteolis minimis ciliatis, villosis, caducis ; alabastris oblongis, villosis, rufescenlibus.
Crescit copiosè in siccis prope Albreda ad Gambiam.
F loret Aprili.
OBSERVATIONS. Cette plante a été décrite dans le premier volume des Mémoires de la Société d’Histoire naturelle
de Paris, par M. Adrien De Jussieu, dont elle marque le glorieux début dans la carrière de la botanique.
L’échantillon qui lui a servi de type se trouvait dans l’herbier de son père, avec une étiquette qui indiquait sa
ressemblance avec le Chrysobalanus lcaco. Mais cette ressemblance n’existe que dans les herbiers, et elle disparaît
totalement quand on observe la plante à l’état vivant. M. De Jussieu a établi ses rapports avec le genre Ximenia, et
M. De Candolle l’a placé à la suite de la famille des Olacinées. Ce rapprochement nous a paru confirme par la plu-
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