rietalibus, carnosis, proeminentibus affixis. E summo ovario depresso surgit Stylus teres crassius-
culus, subarcuatus, longitudine staminum, stigmate peltato, orbiculari-discoideo, in medio supernè
depresso, terminatus.—F ructus globosus, aurantiumforma et magnitudine æquans, bnmneus, lævis,
lineis longitudinalibus 5 -12 notatus, apice cicatriculâ styli demissi subumbilicatus.— P ericarpium
duro-crustaceum, imiloculare polyspermum, indehiscens. — S emina ovoidea, scrobiculata , basi
attenuata, trophospermiis parietalibus primiun alïixa, deinde in pulpâ nidulantia ; raphe laterali a basi
uscfue ad apicem lateraliter prorepenti3 cbalazâliilo oppositâ.— I ntegumentum seminis duplex, exte-
rius membranaceum.—Embryo homotropus, in endospermio carnoso axilis ; radicula teres brevissima,
obtusaj cotyledo'nes planæ oblongo-latæ, obtusæ.
Crescit frequens in ripis Casamanciæ, et prope Khann in Promontorio-Viridi.
F lorebat Martio et Aprili.
OBSERVATIONS. Le genre Oncoba avait été jusqu’à présent fort incomplètement connu. Forskahl, qui l’â-
établi et dont la description nous paraît être la plus conforme à nos propres observations, dit que le calice
est à quatre divisions, nous l’avons constamment vu à cinq ; que la corolle se compose de onze pétales, nous
n’en avons jamais vu plus de cinq dans les fleurs que nous avons analysées, et M, Perrottet, qui a trouve cet
arbre très-abondamment sur les bords de la Casamance, m’a dit n’avoir jamais vu que des fleurs à cinq petales.
M. De Jussieu (Gen. pl. 292) décrit aussi la corolle comme composée de onze ou douze petales. Peut-être alors
faut-il admettre que ce nombre de pétales est sujet à varier ; mais nous répétons que nos observations ne nous
en ont jamais offert que cinq. Forskalil décrit l’ovaire comme uniloculaire, et il a parfaitement raison. M. De
Jussieu, et les auteurs qui ont copié son caractère, disent que le péricarpe est à six ou douze loges, ce qui na
jamais lieu. Le péricarpe, selon Forskahl et M. De Jussieu, serait légèrement charnu extérieurement, caractère
que nous n’avons jamais observé et que M. Perrottet nous a dit n’avoir jamais vu sur le grand nombre de fruits
récens qu’il a eu occasion de voir. Le même genre a été décrit par MM. Thonning et Schumacher sous le nom de
Lundia, et ces auteurs ont adopté le caractère tel qu’il a été à peu près tracé par M. De Jussieu.
Maintenant à quelle famille doit être rapporté le genre Oncoba? M. De Jussieu l’avait place parmi les Tiliacees,
plus récemment M. Kunth l’a rapproché des Ternstroemiacées. Mais, ainsi que nous l’avons déjà dit dans notre
Mémoire sur les familles à trophospermes pariétaux (lu à l’Académie des Sciences de l’Institut le 11 janvier 1830),
ce genre n’appartient ni à l’une ni à l’autre de ces deux familles. Nous pensons au contraire que son ovaire uniloculaire
et ses trophospermes pariétaux, joints à l’ensemble de ses autres caractères, paraissent lui assigner une place
dans la famille des Flacourtianées, à laquelle nous avons réuni lesBixinées de M. Kunth.
Sur les bords de la Casamance, où Y Oncoba est très-commun, les Nègres en ramassent les fruits pour en faire de
petites boîtes ou des tabatières.
La pulpe contenue dans l’intérieur du péricarpe est douceâtre , et, selon Forskahl, les enfans la mangent.
Explication de la planche X. — a. Ovaire coupé transversalement.— b. Sommet du style avec le'stigmate.
— c. Graine de grosseur naturelle. — d. La même grossie.— e. La même fendue longitudinalement. — f. La
même coupée en travers. — g. Le fruit de grosseur naturelle.
A. r ic h a r d ,
M