concavïs, præfloratione imbricatis.—Receftâcûlum' ( discus ) plano-concavum, pilosiusculum, medio
vacuum, petalum, stamina ovariumque in ambitu gerens.— Coroela nulla in floribus lateralibus pedi-
cellorum extremorum ; in floribus terminalibus, petalum unicum, lanceolatum, planiusculum, albido-
roseum, nater stamina msertum, calyce brevius. —Stamina 2, margini interiori disci inserta, erecta,
calyce paulo breviora; filamentis brevioribus crassis planiusculis ; antheris oblongis, basi cordatis late-
raliter dehiscentibus, palbdè flavidis.—Ovarium margini exteriori disci msertum, brevè pedicellatum,
obliqué oblongo-ovoideum, velutinum, uniloculare, biovulatum, stylo incurvo glabro et stigmate ca-
pitellato terminatum— L egumen brevè pedicellatum, obbquè subrotundum, compressiusculum, (styli
vesügio) lateraliter et brevè mucronatum, extùs densissimè atro-tomentosum, indehiscens, uniloculare,
sæpius monospermum; pericarpio fragilipulpâ acidulé subsiccâ luteo-incamatâ repleto. —Semina
ovata, subcompressa, fiisca, nitida, bilo minimo et paphe prominulo bine notata ; albumine crasso em-
bryonem involvente; cotyledonibus subrotundis basi emarginatis1, fobaceis.
„ . C*EsaT ™ ««noas.sylvaficis prope iPRoro regni Cayor; prope Kounoun in peninsulâ Promontorii-
Vu lois j circa 4 . Ibreda, secùs Gambiam et Casamanciam.
Sorum et Solum incolarum.
F loret à Februario ad Aprilem.
OBSERVATIONS. Le genre Codarmm établi par V a h l(ju s . 1 , p. ,302), d'après une note manuscrite de So-
lander dans 1 herbier de Banks, ne diffère certainement pas du Dialiumdè Burmann, auquel on-a réuni à’juste
titre l'Aruna d’Aublct: Après avoir comparé avec la plus grande Attention les caractères attribués à ce dernier
genre par les auteurs avec ceux du Codarium; après avoir également examiné la description manuscritede M ism
guiam nm , faite sur les lieux par L.-C..Richard, ainsi que les fleurs d’un échantillon recueilli à la Guiane, nous
n avons trouvé d'autre différence entre ces genres que la présence d’un pétale dans le Codarmm et son absence
dans le Dialium. Mais est-ü permis de fonder un genre sur une si' légère différence? Remarquons d’ailleurs que le
petale du Codarmm manque, sinon constamment, du moins le plus souvent dans les fleurs latérales qui terminent '
chaque pediceUe partiel , et qu’il n’existe que dans la fleur terminale de ce pédicelle. Bans les caractères du genre
, . ’ B“rmaIm. Linnd et Vahl “ sont étrangement mépris sur la nature des organes floraux; ils ont décrit comme
es petales les parties du calice, et ils ont considéré la fleur comme privée de celui-ci. Ainsi, à ne voir que les ca-
ractères do ces genres tels que les exposaient les auteurs linnéistes, on croirait que cesgenres sont très-distincts
tandis qu’au contraire ils ne diffèrent que par la présence ou l’absence d’un petit organe sujet à avortement. M. De
Candolle a bien senti la faiblesse de l’un des deux genres en disant que le Dialium est excessivement voisin du Co-
danum. Willdenow a décrit et figuré très-imparfaitement notre plante sous le nom de Dialium guinccnse, nom
géographique et trop exclusif que nous avons du changer. Les deux espèces qu’Afzelius a publiées sous les noms de
Codarmm aculifolmm et C. oblusifoliam n’en forment qu’une seule, car nous avons trouvé'sur le même arbre'des
feuilles acuminées et des feuilles arrondies au sommet.
Le Dialium mlidum, nommé Solum ou Sorum par les Nègres de N’Boro et de la presqu’île du Cap-Vert est un
arbre de médiocre grandeur, à branches étalées, pendantes. On le trouve très-communément depuis le royaume
e Cayor jusque sur les bords de la Gambie, delà Casamance et même au-delà, car il existe abondamment à Sierra-
Leone et dans les Birao. Ses feuilles ont une couleur vert-glauque, comme vernissée en dessus. Ses fleurs sont disposées
en belles panicules terminales, très-ramifiéescl souvent étalées à plat. 11 leur succède des fruits arrondis, un;
peu comprimes, noirs et veloutés à l’extérieur, remplis intérieurement d’une pulpe farineuse légèrement humide
dont la saveur est acidulé, très-agréable, et recherchée par les Nègres, les singes et autres animaux.
Explication de la planche LIX. — a. Plan symétrique de la fleur. — b. Fragment de rameau de lit panicule
grosst pour faire voir l'inflorescence. - c. Fleur’ ouverte’ grossie’ ainsi' que les détails suivais. - d. Pétale. ■