xumfasciculatorumappressorum albido-rufescenlium circumcincto.—Corolla5-petala;petalisroseis,
obovatis, basi sensim attenuatis, caljce duplô longioribus, ejusque dentibus altérais, margini disci
suprà ovarium expansi insertis. — Stàmina 1 0 , vix exserta, 5 lobis calycinis opposita, 5 eis alterna,
maigini disci insertaj filamentis complanatis, flexuosis, yersus apicem articulatis ibique 2 appendicibus
brevibus pyriformibus instructis, usque ad apicem antherarum continuis; antheris oblongo-linearibus
bilocularibus apice attenuatis, subarcuatis, poro unico terminali hiantibus ; filamentis dorso contiguis,
anticè sulco profundo exaratis, marginibus subundulatis. — Stylus filiformis, erectus, staminum lon-
gitudine, stigmate obtuso terminatus. — Capsula calyci persistenti usque ad suprà medium per lineas
ongitudinales dissepimentis suturisque valvarum oppositas tantum adnata, vertice haud adbærenli
piloso, ovoidea, pisi magmtudine, 5-locularis, 5-valvis, valyis medio septiferis, loculis polyspermis.
Semina creberrima, placentæ crassæ in quoque loculo promin en li adfixa, minima, cochleæ Helicis
similia, fia vida, extùs tuberculis minimis biloque rotundo nigro notata.
Crescit in oryzetis circa A lb red a secùs Gambiam, et prope Ito u ad ripas Gasamanciæ.
Floret M artio, Aprili et Maio.
OBSERVATIONS. Par la comparaison avec notre plante de l’exemplaire sur lequel Schumacher a décrit son
Melastoma sessilis, nous avons acquis la certitude de leur identité. Cette espèce a entièrement le port du Tristemma
Virusanum de Commerson, très-bien figuré par Ventenat {Choixde Plantes, tab. 35), mais elle en diffère suffisamment
par son calice pourvu d’une seule rangée circulaire de poils, au lieu de deux ou trois rangées, comme on le
voit dans l’autre espèce, et par ses anthères à un seul pore au sommet. M. Brown, dans ses excellentes Observations
sur la botanique du Congo, mentionne une espèce de Tristemma, qui n’aurait qu’une seule rangée circulaire
de poils, avec le rudiment d’une seconde. Il la nomme, pour cette raison, T . incompletum, et il ne donne pas
d autres détails sur cette espèce. Nous sommes fort portés à croire qu’elle ne diffère pas de notre plante ; mais
comme, d un côté, nous n’en avons pasla certitude complète, et que,.de l’autre, nous savons positivement que la
plante de Schumacher, mal à propos placée dans le genre Melastoma, est identique avec la nôtre, nous avons préféré
donner à celle-ci le nom de ce dernier botaniste, qui en a publié une description.
Le Tristemma hirtam de Beauvois, dont les caractères essentiels se rapprochent beaucoup de ceux de notre espèce,
s en distingue neanmoins au premier coup-d’oeil par l’abondance et la longueur des poils qui recouvrent ses
tiges et ses feuilles. C’est ce que nous avons vérifié dans l'herbier d’Oware de Beauvois.
Le genre Tristemma nous a présente, de même que l’Osbeckia, le mode particulier de connexion entre le calice
et 1 ovaire, que M. R. Brown a déjà signalé (Botany o f Congo, p. 16) dans quelques genres de Mélastomacées que
1 on confondait autrefois avec les Rhexia. Ce n’est pas par la totalité de la surface de l’ovaire que le calice y adhère,
mais seulement par dix lignes longitudinales ou processus membraneux qui correspondent aux sutures des valves
et aux cloisons. Entre ces adhérences linéaires-longitudinales, on observe des interstices tubulaires, dans lesquels
sont nichés lps becs des anthères lorsque celles-ci sont repliées dans le bouton.
TRISTEMMA EREGTUM. Nos.
T . caule sufîruticoso, vix ramoso, ramis erectis ; foliis brevè petiolalis ovali-ellipticis superaè ap-
pressè et parcè pilosis, subtùs 5-nerviis, nervulis parùm conspicuis; capsula pilis longis basi suffultâ;
calyce maturo glabro.
Suffrutex 3 pedes altus, erectus, ramosus; ramis erectis, parcè pilosis. — Folia opposita, brevè
petiolata, ovali-elliptica, acuta, superaè atro-viridia parcè pilosa, subtus pallidè viricüa, glabra, 5-