pendulum, subcylindraceum, torulosulum, apice uncmatum, 6-10 lin. longum, 4-6-spermum. — Se-
mïna ovoidea, pai'va, fusca, nitida, hilo magno laterali notata.
Crescit in arenosis humidis secus Gasamanciam et Gambiam prope Albreda.
F loret Martio et Aprili.
DOLIGHOS ANGUSTIFOLIÜS.
D. caule berbaceo volubili, gracili ; foliolis lineari-lanceolatis acutis, scabris ; pedunculis longissimis
2-3-florisj calycis ampli dentibus elongatis ; leguminibus cylindraceis rectis. Nob.
D. angustifolius Vahl in Herb. Thonning.
Plectrotropis angustifolia Schum. PI. Guin. 2 , p . 1 1 2 .
Crescit in peninsulâ Promontorii-Viridis. (Dollinger in Herb. Gay.)
F loret Octobre et Novembre.
OBSERVATIONS. Ayant trouvé un échantillon de cette plante dans l’herbier de M. Gày, récolté par Dollinger
en Sénégambie, nous avons cru devoir la faire entrer dans notre Flore. D’un autre côté, après avoir examiné le
Plectrotropis angustifolia de M. Schumacher dont un échantillon nous a été communiqué par M. Homemann, nous
avons acquis la certitude de l’identité de ces plantes ; mais il nous a été impossible d’y trouver des caractères qui
puissent motiver la formation d’un genre différent des Dolics. L’éperon de la carène, caractère sur lequel repose
le Plectrotropis, et qui lui a donné son nom, l’éperon, disons-nous, est un organe qui se présente non-seulement
dans ce genre, mais encore dans un grand nombre de Légumineuses. Ainsi nous l’avons signalé dans quelques In-
digo/era, et M. Kunth l’a figuré dans plusieurs de ses plantes de l’Amérique. Enfin, dans notre D. gracilis décrit
plus haut, on observe également un petit éperon sur un des côtés de la carène.
PACHYRHIZUS. Rice. DC.
C A C A R A . Du Petit-Thouars.
Calyx urceolatus 4-lobus j lobo superiore subemarginato. Petala basi connexa; vexillo
snbrotimdo primùm plicato cæteras floris partes involventi., dein subpatenti, ecalloso, basi
biplicato, plicis alarum stipites longissimas involventibus. Stamina diadelpha, vaginà basi
tumidà latè hiante. Ovarium basi vaginulâ seu disco cyathiformi e toro nascenti striatulo
cinctura. Stylus recurvus apice tumidulus. Legumen compressum, elongatum. Semina 6-8
reniformia.
Gaules volubiles suffrutescentes. Radices tuberosæ edules. Folia trifoliolata. Racemi axil-
lares. Flores violaceo-cærulei.
PACHYRHIZUS ANGULATUS.
P . caulibus volubilibus, subglabris; petioüs villosis; foliolis latis inæqualibus, glabris, terminal)
majore angulato dentato acuminato, lateralibus inæquilateris bine integris illinc dentatis. Nob.
PachyrhizusangulatusRich. Herb.— DC. Prodr. 2,p . 402. Rumph. Herb. Amb. 5, tab. i 32.
Dobchos bulbosus Linn. Spec. 1020.
C rescit in planitiebus siccis circà Bakel in regione Galam. (Leprieur.)
F loret mense Septembre.
OBSERVATIONS. Le genre Pachyrhizus établi par Richard père dans son herbier et adopté sous ce nom par
M. De Candolle paraît aussi avoir été signalé par Du Petit-Thouars sous celui de Cacara, mot employé par Rumph
pour désigner la plante que Linné nomma depuis Dolichos bulbosus, et qui est le type du nouveau genre. Ses caractères
sont très-faibles et difficiles à bien définir. Ayant comparé son organisation avec celle de quelques Dolichos
légitimes, nous devons avouer que si ce n’était l’absence des callosités de l’étendart, et surtout la grande longueur
des oreillettes ou dents latérales des ailes ( caractère que M. De Candolle n’a pas mentionné et qui au surplus pourrait
bien n’être pas exclusif aux Pachyrhizes) , nous ne trouverions aucune différence grave entre ce genre et celui
des vrais Dolics.
Ce qui aura contribué à la formation du genre Pachyrhizus, c’est sans doute la particularité qu offre la racine de
plusieurs espèces, et surtout celle du Pachyrhizus angulatus, d’être renflée en gros tubercules bons à manger, et sur
lesquels l’un de nous a publié üne courte notice dans la Bibliothèque physico-économique, 1821, T. x , p. 311.
Ces tubercules ont la forme et la grosseur de la rave douce d’Europe, mais ils sont beaucoup plus nutritifs que
celle-ci. On peut les manger crus ou bouillis à la manière des pommes de terre; et c’est ainsi que les habitans de
Java et des Philippines en font leur nourriture. Ce mets n’est pas seulement réservé pour la table des riches, mais,
dans les grandes propriétés où cette plante est abondante, on en donne à manger aux animaux domestiques. Le
Pachyrhizus angulatus ne paraît point difficile sur la nature du sol, car il s’accommode de toutes sortes de terrains ;
cependant ses tubercules deviennent plus volumineux et acquièrent un meilleur goût lorsque la plante est cultivée
dans une terre substantielle et un peu humide.
L'échantillon qui existe dans nos collections a été cueilli dans le. pays de Galam, près de Bakel, par M. Leprieur
qui ne nous apprend pas si cette plante est cultivée ou si elle est sauvage dans ce pays. Son importance,, comme
plante alimentaire, nous avait déterminé à en apporter de Java à Bourbon, à Cayenne et au Muséum d histoire
naturelle de Paris. EUe était cultivée en ISM au jardin de Richard-Tol, mais nous ignorons si elle y avait ete ap-
portée de Bakel ou de l’Inde-Orientale.
PSOPHOCARPUS. Neck,. DC.
BOTOR. Alans. Do Petit-T h.
Calyx urceolatus inæqualiter bilabiatus. Corolla papilionacea; vexillo subrotundo, re~
flexo, basi callos 2 cylindricos gerenti; alæ stipitatæ; stipite in marginibus vexilli recepto;