ROSACEÆ.
segmentis acutis, païentibus et reflexis. — Corolla 5-petala • petalis lanceolatis, subacutis, calyce
minoribus, apici tubi calycini inter laciniasinsertis, albido-roseis, utrinque subpilosis.— Stamin A 3.5-17,
apici tubi calycini inserta, iri’egularia, nempè 10 - 1 a fertilia, floris partem internam seu pedunculum
communem spectantem occupantia, basi læviter connexa, filamentis rubro-fuscis, ealycis longitudine,
antberis ovato-didymis; 5-6 sterilia fertilibus opposita, filiformia. — F aux calycina pilis creberrimis
albidis obstructa. — Ovarium lateraliter antè stamina fertilia positum, tubo calycino hinc adnatum,
subrotundum, villosissimum, albidum, biloculare ; loculis uniovulatis.— S tylus imæ basi internæ
ovarii insertus, adscendens, staminum longitudine, glaber, stigmate denticulato terminatus. — Drupa
sphærica, ovi columbæ magnitudine ; epicarpio extùs glabro, fusco, tuberculis crebris griseis cons-
persoj sarcocarpio albido, carnoso, crassiusculo, sapore dulci, eduli; endocarpio seu putamine
osseo, ovoideo, extùs rugoso, irregulariter sulcato, baud profundè anfractuoso nec fîbrillas emittente,
basi obsoletè cuspidato, nec caYitatibus lateralibus donato, intùs lanugine tomentosâ lutescenli den-
sissima replelo, biloculari. — Semen ovato-elbpticum 3 tegumento exteriore membranaceo; cotyledo-
nibus crassis, oleosis, albidis.
Crescit copiosè ad ripas Casamanciæ prope pagum Sam atite dictum.
F lorebat Martio et Aprili.
OBSERVATIONS. Cette espèce de Purinarium a été indiquée plutôt que décrite par M. J. Sabine dans le cinquième
volume des Transactions de la Société d’Horticulture de Londres. Cet auteur se borne à dire que l’arbre
en question est originaire des montagnes de Sierra-Leone, et à donner quelques notes sur son feuillage et sur son
fruit, notes cependant suffisantes pour nous faire reconnaître l’identité de notre plante avec celle de Sierra-Leone.
Les Anglais qui habitent cette colonie connaissent cet arbre sous le nom de Rough-Skinned et de Gray-Plum.
Le Parinarium excelsum a été admis dans le Prodromus de M. De Candolle qui, n’ayant pas eu d’individus en
communication, a mis en question sa différence d’avec le P. senegalense. Nous avons été à même de résoudre
cette question par la comparaison des deux plantes. Le P. senegalense est un arbre médiocre, quelquefois si peu
élevé, qu’il forme des buissons, tandis que le P . excelsum est un bel arbre, élevé de plus de cënt pieds, ayant le
tronc droit, nu jusqu’à la hauteur d’une vingtaine de pieds. Sous le rapport du feuillage et des fleurs, on trouve
encore des différences non moins tranchées; ce dont il est facile de s’assurer en comparant leurs descriptions.
Les fruits de l’un et: de l’autre sont comestibles ; mais ceux du P . excelsum sont plus petits, sphériques, et beaucoup
plus agréables au goût. Leur noyau est moins anfractueux ; il n’est pas couvert de fibrilles, ni marqué à la base de
deux cavités arrondies comme ceux du P. senegalense.
Des graines des deux espèces de Parinarium, que nous avons remises au Jardin des Plantes de Paris à l’époque
de notre retour, ont produit des individus actuellement en bon état de végétation.
Nous n’avons trouvé le P. excelsum que sur les rives de la Casamance. Il paraît, selon MM. Don et Sabine, qu’il
n’est pas rare dans les montagnes de Sierra-Leone, et M. Caillé nous a assuré qu’il est également très-commun
dans les pays de l’Afrique situés plus intérieurement, jusqu’à Jenné.
Explication de la planche LXII. — a. Un bouton de fleur avec ses bractées grossi ainsi que les détails suivans.
—b. Autre bouton accompagné d’un petit bouton surnuméraire.— c. Bouton dépourvu de bractées. — d. Fleur
épanouie. — e. Pétale. —f. Etamine vue par devant.— g. La même vue par le dos. — h. Fleur quverte pour
montrer l’insertion des étamines et des pétales. — i. Ovaire accompagné du style. — k. Le même coupé longitudinalement.—
1. Le même coupé transversalement, «—m. Fruit de grandeur naturelle.— n. Coupe longitudinale
du même. — o. Graine.pj| p. Cotylédons.
PERROTTET et GU1LLEMIN.