petala, aigus dans notre espèce. Enfin le professeur De Candolle ne parle pas d’une corolle monopétale dans sa
plante; il décrit au contraire des pétales linéaires et longs d’un pouce.
Explication de la planche II.— a. Le calice.— b. La corolle.— c. La même fendue longitudinalement.-'
d. Étamine. — e. Pistil. —f. Le fruit, — g. Le même coupé longitudinalement.
UVARIA PARVIFLORA. N ob. (Tab. III, fig. i . )
U. foliis oblongis, obtusis aut acutis suprà glabris, subtùs puberulis glaucisque, ramis junioribus
petiolisque pubescentibus ; floribus i - 3 pedunculatis axillaribus; calycis triparüti laciniis acutis.
A rbuscula orgyalis, cortice fusco, glaberrimo, punclis albis elevatis rugoso ; ramis junioribus vix
pubescentibus. — F olia alterna breviter petiolata ovali-oblonga, obtusa aut subacuminata, acumine
obtusoj integerrima, coriacea, suprà glabra, nitentia, subtùs glaucescentia, puberula, 2 -3 uncias
longa, 1 unciam lata; petiolo brevissimo, tereti, pubenti.— F lores parvuli axillares, i -3 pedun
culati, pedunculo 4-6 lineas longo, tereti, pubescenti, basi articulato, bracteolas squammiformes
2 -3 alternas obtusas, brèves, semiamplexicaules, superpositas gerenti.— Calyx tripartitus, persistens,
laciniis acutis sericeis.— C orolla. . . . ^ P istilla sæpiùs quinque, villosa.— F ructus olivæformis
obtusus; semina biserialia, in pulpâ nidulantia.
C rescit ad oram sylvarum et in locis siccis riparum Casamanciæ prope Maloum.
F ructum perficit mensibus Martio et Aprili.
OBSERVATIONS. En comparant cette espèce aux autres Anonacées africaines, on voit qu’elle ne peut être rapportée
à aucune d’elles. Par quelques-uns de ses caractères et surtout par la forme de ses feuilles , qui sont également
glauques et pubescentes à leur face inférieure, elle ressemble assez à l’Unona oxypetala de M. De Candolle ,
mais elle en diffère par ses fleurs plus longuement pédonculées , réunies au nombre de deux ou trois à 1 aisselle des
feuilles; parles lobes de son calice très-aigus et non obtus, et par quelques autres caractères. Les échantillons
d’après lesquels nous avons tracé notre description étaient en fruits et sans fleurs.
Explication de la planche III, figure 1. — a. Le fruit coupe longitudinalement.
UVARIA ÆTIIIOPICA. N ob.
TJ. foliis oblongis ellipticis, breviter peliolatis acuminatis, glabris, subtus glaucis, coriaceis ; car-
pellis numerosis oblongis, teretibus, torulosis.
Unona æthiopica. Dunal M onogr., p. n 3. DC. Syst. î , ƒ?. 49^'
C rescit frequentissimè hæc arbor elegans in palmarum sylvis Senegambiæ.
F loret mensibus Novembre et Décembre.
Vulgô N’g liia rr à Nigritis dicitur.
OBSERVATIONS. Les fruits de cette espèce sont connus sous le nom vulgaire de Poivre d’Ethiopie. Ils ont une
saveur térébinthacée et piquante, et les Nègres les emploient très-fréquemment comme condiment dans leurs diverses
préparations culinaires. Ils sont pour eux l’objet d’une sorte de petit commerce.