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OMPHALOBIUM AFRICAJSfUM.
Omphalobium AfHcanum DC. Pi'odr. 2 , p . 85. Mém. Soc. Hist. nat. Par. 2, p . 388.
Connarus Airicanus Lamk. Diet. 2 , p . g5. Cavan. Diss. 7 , p . 3? 5, t. 2 2 1.
A rbor ramosissima, soepiùs dumosa, i 5-20 pedes alta. — F olia alterna, longé petiolata, estipulata ;
imparipinnata, 3-foliolata, superiora simplicia : foliolis elbptico-acuminatis, basi subrotundatis aut
angustatis, brevissimè petiolulatis, integerrimis glabris lævibusque penninerviis, 3-4 uncias longis,
1- 2 latis; superiore longé petiolato.— F lores albi numerossimi, racemosi ; racemo terminali, ra -
moso, pyramidali. Singulus flos brevissimè pedicellatus, pedicello pubenti-ferrugineo, bracteatus,
bracteâ brevissimâ obtusâ squamæformi ferrugineâ.— C alyx profundè 5-6-partitus ; laciniis subinæ-
qualibus, obtusis, erectiusculis, quincuncialibus, corolla dimidio brevioribus; duobus exterioribus
cæteris subbrevioribus. — C orolla 5- 6-petala, regularis ; petalis basi erectis, parte inferiore paten-
tibus, oblongis obtusis, basi brevissimè unguiculatis, sub-5-nerviis glandulosis. S tamina 10 - 12 ,
basi monadelpba, quorum 5-6 petalis opposita multo breviora, et 5-6 sepalis opposita longitudine
petalorum. Filamenta superiùs capillaria libera; antheræintrorsæ didymo-cordiformes dorso msertæ,
biloculares, sulco longitudinal! debiscentes; androphorum breve glanduloso-membranaceum.
PiSTiLLi 1-2 brevissimè stipitati. — Ovarium oblongum, pubenti-ferrugineum, apice sensim m stylum
desinens stigmate obliquo glanduloso terminatum, uniloculare, umovulatum : ovulo in medio anguli
interni affixo peritropio. — C apsula coriacea, oblonga, glabra, stipitata, apice acuminata, pollicaris et
ultra , secundum suturam longitudinalem unilateralem dehiscens ; umlocularis, monosperma, glabra.
S-r^- S emen inversum reniforme, sessile, tertiâ parte basi arillo carnoso profundè bilobo, margine eroso,
cinctum. Integumentum crassiusculum brunneum, è cujus scissurâ erumpit radiculæ processus fili-
formis, dein contortus.— E mbryo epispermicus : cotyledones crassæ, obtusæ, radicula lateralis brevis;
gemmula inter cotyledones obtecta, pubescens.
C rescit in sylvis Promontorii-Rubri prope Casamanciam.
F lorebat Martio et Aprili. l î RICHARD.
LEGUMIIVOSÆ. Juss. DC.
Trib. I. - L O T E Æ .
CHRYSOCALYX. N ob.
C R O T A L A IU Æ S P E C . DC.
Calyx bilabiatus, 5-divisus, extùs villosissimus, bracteolas 2 alæformes lateraliter gerens;
tubo inflato campanulato hinc gibboso ; labio superiore bifido ; inferiore trifido. Corolla vix
calyce longior; vexillo ovali vel subrotundo; alis oblongis subfalcatis; carinâ rostriformi,
naviculari, genitalia includenti. Stamina 1 0 , monadelpha ; tubo supernèfisso; filamentis
sæpiùs inæqualibus, antheras subrotundas et oblongo-lineares alternatim gerentibus. Ova-
rium sæpiùs brevè stipitatum ; stylo geniculato basi crasso deflexo, apice graciliori adscen-
denti; stigmate capitato. Legumen subglobosum, apice compressiusculum, pedicellatum,
calyce magno inflato vestitum, polyspermum.
Herbæ annuæ. Folia stipulata, sæpiùs trifoliata, foliolo medio majore, nunc gemina imo-
que solitaria. Flores flavi spicati aut glomerati terminales, bracteati; bracteis sæpiùs magnis
rachi insidentibus.
OBSERVATIONS. Plusieurs motifs nous ont déterminé à établir le genre Chrysocalyx, quoique nous ne nous
dissimulions pas l’intimité de ses rapports avec le Crolalaria. Son calice est très-velu, manifestement bilabié, toujours
très-renflé, un peu bossu d’un côté, presque aussi grand que la corolle, et renfermant complètement le fruit,
tandis que dans les vrais Crotalaria la corolle est plus grande que le calice qui, en général, est petit, non renflé à la
base, et divisé en cinq petites presque égales, ne formant pas exactement deux lèvres. Son ovaire est surmonté d’un
style coudé, mais un peu different de celui des Crolalaria. Il ressemble ( qu’on nous permette cette image grossière)
à la pâte d’une mouche ; la partie inférieure est grosse, couchée sur le style et peu penchée, tandis que la
partie supérieure est plus fine et relevée. Dans les Crotalaria, la partie inférieure du style est dressée au-dessus de
l’ovaire, fort courte, aussi fine que la supérieure qui est penchée. Les fleurs Aes Chrysocalyx sont toujours disposées
en épis ou en capitules terminaux ; elles sont accompagnées de bractées, dont une grande sur le pédoncule, et
deux latérales soudées au calice, en forme d’ailes. Nous ne doutons pas que la cinquième section des Crotalaires à
feuilles simples de M. De Candolle, qui le regardait comme devant constituer un genre nouveau, et dont le C.
anlhylloides est le type, ne doive faire partie de notre nouveau genre. Nous y plaçons aussi le C. Perrotlelii D C ..
qui offre tous les caractères génériques exposés ci-dessus, et qui, ainsi que M. De Candolle l’a indiqué, a de l’affinité
avec son genre Heylandia. Une de nos espèces nouvelles a un port si analogue à celui des Ebenus que nous
avions d’abord pensé qu’elle lui appartenait; mais l’analyse de la fleur nous a présenté une organisation très-différente
de celle de ce dernier genre.
Le nom de Chrysocalyx est dérivé de Kjuoo;, a u ra is, et Ka>.u*} calyx, à cause des calices couverts de poils dorés
qu’offrent les principales espèces.