5th Province, or Central Groupe of the Caroline Islands.
This division of the archipelago is of great extent % it
reaches; through 14 degrees of longitude. It comprises the
largest and most important islands of the whole region, as the
Isle of Ualan, the Isles of Brown, tlrose denominated Arecifes,
Cesbobas, Tegou, Be la Passion,-San Augustin, and BàSse-
Triste, the isles of Lugulos and Monte-Verde, Rouk, Torres,
Hogoleu, and others,*
The island of Ualan was seen by earlier navigators, hut was
first visited by Duperrey in 1824, and was carefully explored
by Lütké. It is one of the elevated islands like Yâp, Hogoleu,
and Pouynipet, and differs in many respects from the
low and flat islands. The people of Ualan are much, advanced
in civilisation-and are distinguished for their modesty,
reserve, and chastity. * They have towns and villages surrounded
by walls and built in regular streets, and in many
respects are-more similar to the European nations than most
of the Polynesians. But they are almost entirely naked. A
curious trait is that they are all phthirophagi, and expressed
the greatest astonishment at the disgust which this habit excited
in the prejudiced Russians. Their moral character is
very favourably described by Lütké. “ Us ne connaissent
point les grands mouvements de l’âme ; ils de déchirent pas
leur peau avec des dents de requin pour manifester un chagrin
qui l’instant après est oublié ; mais un visage sombre et les
yeux baissés montrent l’état de leur âme. Dans la joie ils
ne vont pas jusqu’aux transports ; mais ils le manifestent
par des embrassements et des éclats de rire. Us ne viennent
point à la rencontre d’un inconnu avec des branches dé
palmier ou tout autre signe de paix, parce qu’ils ne connaissent
pas d’autre état que l’état de paix. Dès le premier instant
ils préviennent en leur faveur par une gaieté franche, et par
une confiance enfantine et inaltérable.”
The following smaller clusters may perhaps be comprised
* M. de Rienzi identifies Rouk with Hogoleu,
iti this section of the Caroline Archipelago:—the islands of
Macaskill, viz. three small low woody islands ; Pelilap, Toa-
gouloa, and Takal; the islands of Duperrey; the isles of
Namoulouk discovered by LiitkéV the isles of Mourileu dis-
èovérëdbby Hall; 'the islêsvof Faieott, Onoôüp ; the idles
of Lougounor c?r Mbrtlock, the Lougoullos of Don Luis de
Tërrei. P*
The natives of Lougounor are particularly described by
Lütkél It would’ appear-that they are of'1 the--same race “as
the UEttives of Ufelàn, since1 there "'is' a nèar affinity in their
langusEgis. * The Allowing are the chief particulars in the
description' given of them hy Captaih Lütké. > ?
u> La taille 'fifes* jf Lougoun'orieus* pair ut au savants natu-
raltdteè‘ âh^®feniavine généralement' au-dessus de la md*1
_ yenrië, - leur 1 s structure forte et bien prii||C;! la couleur * dè
leur corps’cldkaine. Ils ont le visàgfe piety le ;hfez<: aplati par
lé haut et relevé par le bout, les lèvres'épafesès, les‘dents
umes 'êt ’saines, lesÿeux grands; ridhfe, saillants, qÜelqtfëfëïS
animés, mais la plupart sans expressiofrï.- "La ' barbe-:ehe2
qti'êlqüfes-üns est passablement longée, mais rare; ' lëurs
cheveux rroirs, longs èhfepais, Un petf cifepudf sônthassèrâblés
quelque foi s* Cri paquets sür la nuquefet*' attaèbês aVe’ë'ïâ fifehdé?
Ils enfoncent dans ce chignon un êfêé|j|ÉStfe
haut duquel flottent deux ou trois plumes ;de la1 'quéfee du
phaeton ': d’autres fois la cheVelüre •rëdié éparsfe1 ét5ifferrhe urie
énorme frisure, cOtnme cheza les •J habitants de- dâ rlfêüvèlle
Guinée. Leur ceiütüréy qu’on appellfe 'to/ Êdmûïe- à ^Ualân,
est un mdreeaù” dé tissé d’envifon ^shc pouces deuiéi*gè|
passant de derrière ' par devant entre les feüissesy:':êt qui
* If appears probable* from a comparison of the 'latïgùaffe' of -Lougounor
with that of Ualan, that the people m these two s'malîer' oeistérs* are alu&T.
Lütké givèkthe Mldvfihl1 àhèSWti '
u La langue*des Lougourioriens est béàuct>üpv'l>lüs! difficile àlpïhriMteët?
que l’Ualanaise, et ri’est pas aussi .agréable à.l’orejÿje. ; .
'< ** Malgré la peine que prirent^ jl^s.. officiers dyj. &éhiav.inç,_sil$rie, .purent rer*
cueiller que peiude mots, et ^ans ce o^twnombre ils se „trouvant jusqu’à
vingt expressions rélafives1 aux 'lue es pu?' aux cndsës; res plus oraifîaiiës; qui
sept ou absolument* les thèmes ou'pour le moins tfhs ressemblantes chez les
deux peuples, et prouvent une même origine.’’•