Paragraph 3.—Religious Ideas and Customs, of the
.^Xarian Islanders, r ;,
The notions, entertained by the iMarian islanders in ’relation,
to^the state of the ,dead, oj of,souls,andp^hheitivisiihle'a^®nts,!
aind. -Ifeqtvçs dhan tho^,,o€ifthn®#tiany
other nation in the| Oceanic. ca>untri^^ and we * are almost
inclined to suspect that they have been erroneously sported- '
The following, however, is M. de Freycinet’S'account. ,
gjs There is po word in the Marian languagerwhjçfi isci used ;
to designate the Deity. This would lead us to suspect that
the people had no idea of a Supreme Being ; and he Gobien
thoughthe^ould venture..'to asseribthis fact positively,
Æ Yoici néanmoins, selon le. P. Miéville Velarèleçfet Doel.
Luis de Torres, quelles étoient, leurs idées sur l’origine du x
monde. Pontan, disent ils, homme très ingénieux, vécut un
grand nombre d’années. .dans. les • espaces imaginaires qui.’
existoient avant la création. A sa mort il chargeasses .scenes , .
de faire, avec sa poitrine et ses-bpauiesle ciel e t la ténie^ de
ses yeux le soleil et la lune, et des ses sourcils Farc-en-ciel.
“ Ils reconnoissent l’immortalité de l’âme, et selon eux
l’homme qui mourrait tranquillement et^ sans; aucun edouleur
allait en paradis,« jet jouissoit des arbres-et des -fruits^qui y
sont en abondance ; tandis que,celui dont les derniers moments
étoient, violens et »agités alloit en enfer, qu’ils appell oient- ,
Sassalagohau. Le diable portoit chez .eux le nom de Kaïfi
ou Aniti—^-mauvais esprit.- Ils croyoient que si quelqu’un
traversait le pilier d’une maison, l’âme des,»celui qui l’avoit
construite ne manquerait, pas de venir invisiblement tirer
vengeance d’une telle action. Selon eux encore le diable se
tenoit parmi les vivans et ne s’y occupoit qu’à faire du mal.
Les âmes de leurs ancêtres, aux contraire, s’y opposoient, et
venoient même à leur secours dans le danger.
“ Il y a voient des âmes plus fortes que le démon, d’autres
qui l’étoient moins. Les premières étoient celles des hommes
vaillans et intrépides. les» autres .celles des paresseux, et des
lâches. ( Les femmes,.avoient aussi leurs âmes; mais on n.’est
pas sur qu’on en accordât aux Mangatchangs. L’âme féminine
étoit regardée comme moins fort© et moins puissante que
celle des hommes.
“ La puissance qu’ils âttrihuéiëÉt'mîx Antls était considérable.
Ils leur Supposoient la faculté de changer l’ordre de la
nature, d’empêcher la tefréde praduîri| et la trier de donner
des ‘poissons. Des maux horribles éë’ repfandoïerit à leur gté
pàrmi les hommes; mais il leur étoit ^â-dilë de faire maître
l'abondance et d’élMgner les maladies.” Le Gobién éays
u D’est par la même raison qu’ris gardênt une profonde
dans leurs pêches, et qu’ils font des longues jeunes, pour que
les Antis ne les maltraitent et ne leur font des terreurs dans
leurs songe».’’
Their coêtoms regarding- the dead were very remarkâble.
De Freycinet says r—** Quand quelqu’un meurt ; on met «ne
petite cOrbeiHe près de sa tête pour reeueiller son esprit, et ©a
le conjure; puisqu’il quitte son corps, de vouloir bien se placer
dans cette corbeille your y faire dorénavant sa demeure, ou
du moins pour s’y reposer quand il se donnera là peine de
venir les voir.
“ Us font quelque repas autour du tombeau du defunct ;
car on élève toujours les tombeaux sur le lieu ©tf le eorps ést
enterré, ou du moins à coté. On le charge de fleurs, de
branches de palmiers, de coquillages. ;-:
% A la persuasion de leurs Mahahnas les Mariannais gar-
doient respectueusement chez eux, dans dès pàniérs; îëi Os et
les crânes de leurs ancêtres, ainsi que leurs figurés;"gtbsmêfë-
meèt gravées sur des écorces ou dea morceaux de bois.
Quelques Uns préféraient de déposer bes ossemehs dans des
cavernes voisines de leurs démeures, et nommoiêrit cès sortes
de charniers, goma alomsig, ‘ maisons des morts.’ ”
Paragraph 4.—Physical Characters of the Marian
Islanders.
The original race of the Marian islanders is every day becoming
more and more intermixed with foreign blood, and it
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