20 EASTERN BRANCH OF THE
serted for the, purpose of indicating what we term grammatical
relations,
3. None of these words undergo variations in form or coin-
position. >
4. Neither (lo these words coalesce or amalgamate themselves
with those words' of which they point out the relations.
The preceding characters are all common to the Eastern
Polynesian languages with the Chinese. The words’ of this
language might be denoted by Chinese characters. It hàs
been observed that there are more numerous monosyllables
in the Polynesian than in the Malayan. The principal'differences
of structure between the Polynesian apd the Chinese
consist in the mode of using particles; or the words of relation
which supply the place of inflection. In the use of
these particles Humboldt observes that the Polynesian languages
bear a striking analogy to several Ameficah langüâgës,
but that these languages differ from the Polynesian in the
amalgamations and coalitions which such particles ündèrgo
with the leading words, amounting to a real' âggluùnàtiôn,
as he terms it, or a production of aggregate or eollipound
words.
On the whole, it seems' that few classes of human ldioins
bear so much analogy in the leading peculiarities of structure
as do the Çhinese and the Polynesian, and none ate mdre
strongly contrasted than the Polynesian arid thé Sanskrit and
its correlatives.*
The French Journal Asiatique contains, in the number for
June, 1844, some remarks on the Polynesian lahguagéè by
M. Dulaurier, who is known to have devoted much study,
and with remarkable success, to the acquisition o r a Pro_
found knowledge of these idioms. In his general description
of their essential character he coincides with M. de Humboldt,
but as he expresses himself somewhat differently,
and is to be regarded as an independent authority, I shall,
in concluding this topic, cite his remarks. ' ■
“ Les mots de cette langue sont très simples ; les syllabes
* Though (he Polynesian and the Sanskrit are so strongly contrasted in
structure, some writers, as we shall have occasion in a future section to observe,
regard them as very nearly allied in elementary roois and vocabulary.
se composent, ou d’une seule voyelle, ou d’une consonne
suivie- d’une voyelle ; jamais un mot n’est ’terminé par une
consonne, Tous les upots ; sept invariables, et le même mot
sert de nom, d’adjectif, de yerbe, et de particules Les diF-
férents rapports des parties de discours que nous exprimons
par la déclinaison, la conjugaison, et les prépositions, se
rendent pas des mots qu’on pourrait, dans cp cas, appeler
particules, bien qu’ils soient de véritables mots qui, dans tous
les autres cas, sont substantifs, -adjectifs, et verbes. C’est
. ài.l’mde de ces mçts-p articules qu’on exprimé, lés différents
rapports des parties de dipcôurs, avec une précision' et une
yivgeitjé dont les languestplus cultivées ne sont pas capables,
parc’eque leurs terminaisons leurs, participes’: ne* sont,
ff’qrdinaire|!?^ue, de signes n’ayant d’antre valeur qù© celle
d’indiquer les rapports des mots. La mahfère d’exprimer les
rapports;‘ grammaticaux par des mots-particules se trouve
dans ;|tq|i^ les rameaux des idiomes océanieris^ et> sur" cette
copsid,ératiori seule; l’illustre G. de Humbolat se aécidâ a
(déclarer l’identité de tous, pendant que, par la coïhpâr'aison
lexique, iil a cru pouvoir les ranger- èn cinq tranches^ savoir :
îe|Malay et le Javanais, la langue- de Cel*èb:ès, ~eéflé' de Madagascar,
celle des Philippirites,; et enfin d’Océani©'
,orientale. .Ces "mots-particules sont très multiplies dans lès
phrases ~t)céaniennes, et v û , l’impçssibiïité. «ou il -serait de
pouvoir les rendre tous d’une manière exacte dans -une anfre'
langue, un grammairien superficiel en déclarerait,"' âs’sureA
mept, une grande partie oisifs ou tout au moins /explétifs,
on l’a fait pour les particules si répétées des poésies
Homériques.
“ L’absence de toute flexion et des particules proprement
dites prouve évidemment que la langue océanienne est dans
unjsétpt jde pure pâture, et que, par, conséquent, la signification
de chaque mot a été conservée et - est ■ en pleine
vigueur. C’est donc unç langue vraiment vivante, puisqu’elle
subsiste de toutes ses parties. Nos langues cultivées né sont
vis-à-vis d’elle, que de vieux arbres à branches desséchées :
leurs terminaisons, et leurs particules son! mortes, puisque
riôüs rie connaissons plus leur signification.’’': i
The principal foundatiori ôf M. deHuïnbbîdt%irifierettceS and