PLANCHE QUATRIÈME.
UN AUHHIR,
OU MARCHAND DE LAIT/ET DR BEUBRE.
D k»S riMosfcan,?onfait''coagà'ler le lait aVed-des acides!*«ég.§tàüxr
après Tavoir fait bouillir-^ Aussi :le petit laib,Te lait caillé,|pfa beurre,
diflererit-ils beaucoup des mêmes articles en Europe, pour le'«gtfat;;et
la consistance. Les natürels en font irès-grandcas, surtout du'dernier
de ces ‘articles ; ils les croient aussi ^aolîrissants qüe rafraîchissants.
Les soldats Européens, n’àiment pâs moins le beurfe que tes nSt-üftefe'
dupays/ët comme eux ils èn-mangent avéc leur :rizl)B^il^pLa figure
qui'fest représentée -dans cette pjpnxiheï porte ‘ees articles -dans -d,es
vases de térre attachés et®uSpendtls à un ÿlet-âeeerdérde -la même
maniéré Tçjue Ion poite Iteau -après-l^Sftoir (Sceu(lu p u its , ’dle.^est
représentée:allant au marché,-où-tous cespftieles sè vendent au'détail
à lombré d’une feuille de palmier. Quelquefois ces 'marchands déliait
et de beurre -s'asseoient au -bord de la route, pour, vendre-aux voyageurs.
L’homme -représenté dans celte planche est un Indou. 0 n
peut observer ici que les Mahoméfans fie s’adonnent gueres à d’autres
professions qu’à celles de soldats, de couteliers^! ulleuisf-^ cordonniers,
et à l’état de'domestiques? Le-commerce et I i.nfiihii ... ci
tout ce qui y a rapport, sont abandontiés -aux Indous.