PLANCHE TRENTE-SIXIÈME.
- FEMME DE DISTINCTION.
O ù and une femme de distintïion est mariée, elle ne peut plus décemment
porter de souliers,.ni fumer le Houka.
On accorde certainement, aux femmes de' distinction, i parmi les
Indous, beaucoup plus d’indulgence avant lë mariage qu’ après, et l’on,
dit pour raison qu’elles ne sont que des enfants lorsqu’elles entrent dans
ce nouvel état ; mais après quelles sont mariées, on-ies^tr'aitèavee
tout le respect possible, autant au moins què les castes ,de»leur pa’ÿs c t
leurs institutions religieuses le permettent. Cependant elles n’onf.qu’uû
sentiment très-borné du bonheur- de converser av®^ leurs maris,
car les hommes regardent de semblables communications comme'dérogatoires
à leur dignité.
L’attirail représenté sur la planche consiste en nombre dë bdïteS
d’or, qui contiennent la feuille, le fruit du Paun, et les 'épices-que
mâchent les naturels du pays.