PLANCHE SOIXANTIÈME.
.SURMU NG LA,
I nstrument fait de roseaux et dont on joue avec la main ^ cet instrù.
mentj ainsi que le flageolet, le tambourin, le tambour, et lès autres instruments
demusique sont employés à allécher lés serpents a sortir de leurs
trous; lorsqu ifejroiiesf, qn les pince àtrecdeux morceaux de bambou
que l’on a étendus préalablement à cet effet aux deux côtés du trou.; Les
Indiens prétendent posséder un spédique coiltEe la morsure de tous
les reptiles venimeux. Il y en a même qui mettent leur main dans suù
Mc't^|fi»dé«apepts'i&'Eeçe»ia plus venimeuse, et y en prennent
«n.qu’ils font se lever et se mouvoir au son de leur musique, Ce qu’ils
prétendent faire au moyen de certains enchantements ; le fait est, qu’ils
provoquent ces reptiles, en leur particulier, par toute sorfèd’irritations',
de maniéré que lorsque le-serpent est hors du sac, il devient fuïiâux
contre celui qui l’a tourmenté. Les serpents dont on se sert pour .ces
sortes d’exhibitions ont été préalablement dépouillés de leurs dards, .et
ceux que l’on a fait sortir de leurs trous par les charmes de là musique,
sont si étourdis du son des instruments, qu’ils se laissent mettre dans
un sac.
Dé l’Imprimerie de W. Bulx
Cleveland-row, St. Jam