PLANCHE PREMIERE.
!|t|J N OURIA OU BRAMIÿE, D’ORISSA,
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L orsque les' ’Bramines-.répç|^ÿ>Jes 'm untras^p^l!e4,versets dé leurs
livres sacrés, sur leurs nhapelèits, ils exécutent^fttvenç^miè .cerejaonie
les mains sous rieurs ^»habits, eOquelquefols là>3rgâin et.Ie.chapÈkt«
dans un sa&, ,(les Indous é tAntf1 extifémeme~U'fe guCHôs - dans toutes les
matieres.rejigieu.ses. On sait généralement que les Bramin^feont'fles
prêtres dess Indous, et que, suivant les dogmes de.lêur religion, ce sont
eux qui sont chargés de; lire êt d’ensdgner leurs livres sacrés, d§
sacrifier et d’aider les autres à sacrifier, de dunnci des aumônes, s’ils
sontjriches, et^de.recevoir des don^$s’il|î?sSnt„ pauîpes.àéll leur est
défendu de commercer, de servir, ,et de remplir aruàïn emplà|f|pvile]
Ils sont ordinairement nommés pur les provinces ou par -Rs sectcsv
auxquelles-ils’appartiennent,'.et ils sont tenus ensÊgrand respect et
vénération par les Indous de ‘toutes les parties de lTnde ; mep'^idânt'
lés Bramines d’un pays ne mangeraient rien qui leur serait présenté
par un Bramine d’unehutr^contrées -
Il est à remarquer que, malgré qu’il soit’défendu-'aux Bramines défaire
aucun commerce, ni d’engager leur peisonne au soi vice de q ip
que ce soit, cependant on sait fort bien qu’il y en- a plusieurs qui se:
livrent au commerce, et qu’il y en a encore un plus grand nombrâïqiH
entrent au seivice des Européens ou des Mahométans fisîutout les
Bramines des Marattes-, qui se sont introduits dans-les divers départe-'
m.ênts-de' tous les gouvernements de l’Inde, et dans les bureaux de tous-
les agents et-négocjaiits de quelque conséquence dans cette partie du
mondé. Ce sont eux qui sont chargés de la comptabili té des uns et des
autres, et il en résùlte un fait assez curieux, c’est que les états Marattes
ont aiffii’ le moyen de connaître avec la plus grande précision, le?
revenu de chaque gouvernement,- et la fortune privée dé, chaque
individu.