ç R i t t i ó \ n -d e l a r ' F R A n c e .
îndides de leur origine ( i) : celle de Paris,
que -nous’xe^lf'0BS|coiHme la plûpâitdès^i/^éj Celtiques,
J'bieii^nt2r-ieU'r-e‘a lafondatien de -Rome., fe ,perd dans la
nuit-d'es temps. &-l'a profondeur -des fiecles. Mais Teiwie.de
{mli!f)le ,«a falc^magker pluiteuïs fyftêmes \ les-uns inventés "
•dès'f^lriôl^tés' -
Comme i l eft important de connoltre jufquà Ï’Hifioire
iaciées par une liaute“àndquité 5 ôcpàr les premiers Hifto-
■ La célébrité que les Ouvrages d’Hômëre ont donnée'
-aux Troyens j >afakb|fiRr à’tous'les ^Peuples de defcendre
mêmes ont eu cette foiblÇm cemme on le veit par le
-a été fuffifante*pour ■
£'^g|ÿer plupart ‘demos ^ncieh^ßhroniqueurs a
u ||i§ | | raÿiffeHÏ’d]:^ ^M ^ p ,a ’^ ^ 'fe
definition dê fa Patrie, éto'inyemi fètfder fous des àufpices
^p Imm eureux émpae;da^ ^ Ifles âe la'ïppiië/
! D’autres attribuent llO T ^ ^ ^W lä '^ ^ ä e ’iParys-k .un ®|||§
des le rn êm ^ om ^ & iq u e l | f j -cqngn'Ç
mîL^à vgroSs 'avec l||$|Jf dé;Priam. Ces^g^gu r ^ ffürgrjt^
v'iqire c e n’lp lf^ ln f P 4 t is i^ ^ ^ è!^mais'
ïaç .dte
les Gaül’es où il époiaf» la fille de Remus dernier Rpi fies*
Celtes,ide la Race d’Hercûle auquel il fuccéda.' Voyez le
faux Bérofe ££ 'ïës .Suppléments 'de ÆarzétJtii^0vec ,1e .
Commentaire ï ï A n n iu s deViterhe (3). Quelque parti que
l ’ôn prenne d’après ces Romanciers ., nous defcendrions
toujours des Tr-oyens : Sanguine ab Ihaco P opuh y mais'ce-^
que nos plus aiiefenis.
Hiftoriens fans exceptionnel^adopté' ce fendaient. • . '
liÇ'lfcne- B E k t o HEBs^
jM j is S p a S qui jg
'a n c ié n è ^ ï^ ^ ^ ^ ^ a rd â â ^ le s ^ ^w a u x tj  J ilfe S If tl
luióMêÉé j l Fr^lëpairëtle^GKolaïbm^^T O ^ ^ P ^ ^ ^ i « ^
Aimoin qui fleuriffoit dans le 1 oe fiecle ; Rigord, & Guil-^
laume-le'Breton, Hiftorien&dç''Philip,pe-Aiigufle 5 'Raoisilv
de Prelle , cet ' Ecrivain eftimé & ami dé fcîiMes'-'le-
S age/& une "infinité "dfautres qui ont fer vilement copié:
.les premiers , vont tous chercher l‘e 'berceau de notre
Nation jufques dans lös ruines "fumantes' à’Ihumj & fi
•^è^Çpirarge la’ ;\^ x ^ ^ lp o ie ^ ^H i^ ^ ig n fi^ d ^ ^ ^ ^ ^ ^
nous aurions, comme les Romains» un Poem'e national»
(puifé dans la même fource que celui des Rojnains» &
jÉi|pi¥ë-vfur les
vdeux peuples. Le Roman eftÜout fait dans nos premiers ■
graces & des charmes de la Poëfie,
i l
(r)Sans parler à'Athènes, les plus 'judicieux des .Hiftoriens Romains , con-
: viennent que tout ce qu’on publioit de. la-iiaijSnce Ae/Romulus.&^dedaƧdatiggjj|
: de Rome £ étbfof&ulèlpj& defthu^de^tedtê^taifismblanoe^'SCTvi^Vl un des
3'<plusXavaqs hommes? de l’anttquitféj, qui vrvôit fous le Grand Conftantin , traite
^fçsndSçs*d,En^êpar ^•RoisT^flià;^;
^ Cet'habileÇonimenfateur de Jfi^ile.-, a^^âvoir examiné fout ce qu’on àyoït
^epjitlfur ce fujet, çoncfâVainiîi':'ce Eh éiaminant^^cl^wlày.ec attention » .vous
» ne trouverez jamais deux^Ii^hriens d’accord 'mftlesiF on dateurs des Villes :
juf^^làyiq^g^né péutî^m?di‘re de certain de la ville niéme;de JRomg;>^j^-
^ àd-EnMi. - j
ÿ V ' ^ g j ^ i ^ ï n . ^ l a Eiiflènationv» Num^Æneas
unquam /nem-in-'iralid? M. Eelloutiër ÂrTorigine^dés Romains
Mm. de Berlm’i j j 1. Dj Martin, Auteui; du premier Volume de ï'Hifioire des
Gaules, dit dans fâ prémilr^Djl^afion , .que l’incertitude où étoient^les.
Romains eux-mêmes du temps de Denis d’Halicarnaflè & de Feftus fur^^ g ^ J
table Fondateur de cette Ville , le jerfuadent que c’eû une Nation Gauloife qui
I e n a je 11 é les pr emiers fon de mens, & c.
(2) Lorfque je publiai en 1^79.'la Defcription Hijlgriquë~de Paris fyde'fes plus
.' beaux -Afonianenr'i’gravésentailledoueeVpar F. N. Martinet, je mis à la têté du
.premier Volume, w-40. dédié au Roi, un Djjcours préliminaire fur ï'Hifioire de'
:^0 ^ir-^- dè‘!la : le q u e l- jle ^ a in in e 'd é ji les divers fentimens des Auteurs
ïùr la fondation de Paris ; mais c’eft ici la véritable place de cett^ifcudidivytqyi
y eft‘plus développée & plus approfondie^ avec d’autant plus de^raiibh i que
A'HiJloÎTe dé Paris'& dé la France,^dévoit-fiiifi£ ce^premier Volume de'ma
Defcnption' de la Capitàl'e du Royaume, & que lfe Plagiaire qui^ commue, frron-
tfavail,, étoit hors'd’état de donner la partie Hiftorique.
(j) On trouve dans le faux B^r^,'^n:Pu{û Rpi des ^/f^S^^|ipiJSLffqipS j
qu’on accu fe d’avoir fait le Texte & le Commentaire, ajoute qu’onne peut
douter que Parjs^ejpit le’ Fondateur, :des Parijiens , puifque.îeur Métropole; s’appelle
encore de jon nom.
. Bérofe , Prêtre d>^^pj^^TOl^^^abvîdnfe''^du-fcmps de Ftetemêe^PÊimi:
' delphe, écrivit VHiJloire de Chaldée, que les anciens ont fouvent citée, & dont
Jofêph nous a conïèrvé des fragmens précieux. Les -Athéniens, au rappprt de
Plibé j firent placer fâ Statue avec une langue dorée dans leur Gymnalè. -
iWanétion, fameu^Pr|trei 'Egyptien, natif d’Héliopolis, vivoit aulfi du temps
de Ptolomée Philadelphe, vers l’an 304 avant Jejus-Ghrift ; il c^^olâ en1grec
'JYH^oirt^Epypfe ^Ou^^bflébre , HonrRu^ ^ ^ : George -;^ynM|e^its
» rapporté des paffages curieux. - '
- ^Arrnius dé, Viterbe, dont le véritable nom eRJean Nanni, fameux Jacobin , élevé
à la charge de Maître du fâcré Palais en 1499, & omet le 1 y Novembrd ijo z , à
foixante -’di-x ans ».publia’à Rome ën 1498 iiineiéditioh de plu fieu rs Auteurs fo rt C
' anciens, dont des Ouvrages plfibient pour perdus, & parmi lefquels on trouve
Çes deux ci. Berofi Babylonici, de antiquitatibus Italite ac totius orbis, lib.V. Manie-
thottis Jùplementa ad Bero/unt, Z;ir J. Tous les Savans ont regarde Annius comme
un impofttur, & ces pièces commet jfiippofees. Voyez Baïle , imis ces Fables
font bien plus anciennes qu’Annius, qui n’a fait que les commenter.
(4)1 Cette opinion*e'ff bien plus ancienne encore, comme je l’ai fjûc voir dans i
la Defcription de la France, torn. I , pag. 16 & dans le .DiÆojirs préliminaire de
^lâ;Pe/CTi|îionjïïp^ijue de Pnrir , in-+°. 1779, tôm^ï.ipag. -1.4 » puifqu’elle eft .
rapportée’dans Ammiëh 'M’arceMin,j^iy.tX'^f;fiir- Pautorité deTiuiagpnts H'iP-
-toriem des- dans les
iGaules^conftlter les'Druidcs , pour e’^écrire RHiftoirèv ft' fej
Ovide parle d’un vieillaTdf'Rl^ygien, qui vint s’établir dansles Gaules avec
; une nombrejïfc d ë : i P i p n W ' ^ . iWl
à Phrypum d) « M
On pourroit peut-être même s’appuyer/d'ei’autorité^d^^irgile, qui'parle du_
-Prince ^Anténor",’échappé aufla'cjd.e:'3irp.y.e^ -&,qugf^ndâ' un'R'ojjaume dans la
^Pançonie ,Jd’où nos Romanciers >font venir les Tro^cns^qui Rétablirent dans les
Gaules. & d’où Grégoire de Tours faxt’lbritirles ano3 s Francs. -
Amén mapfiu.
'IUjricQS 'penetrarefimu,
L’autorité dt^PoMe'.LiiqalhVeft ’encore plus exprefle da'ns le premicriLivre de
jPI P,hqftele«';' | p. ".
’ : Antndqut aqjllÿuiofe àfctçifratrtf^ '.j,
Pmqï^ouB les Auvergnats d’aujoùrdJhui‘Ignorent une. fi belle 'origine, & ne
le doutent pas que leurs ancêtres fd vantoient d’être aufii nobles .qpé.Géj|ç^mai
. eut’tant de peine à les foumettre j" & fc difoient comme lui iffiis'du làng Troyen
• & frères des Romains. Le fameux,'SidoinevApollinairè ’{Tavelle aufii'‘aans Cps
Lettrescette origineTroyenne des Auvergnats, qui ont le ticrc loiplusÆUthcn-
_ tique ,wpui£qu?iï lubjfiftoit du temps ^SP.^r^Hféitie| aü' lieu quet tes PqrifîpnS »
leç Troyens-Ghampenois ,.&c. ne fi^fond«i^que^ ^ ^ ^ >raditionï fabuleufes,
des étymologies, des conformités de noms pour prouver la même deftendanèie.
r ê
Mais-comme les Gaules ëtoie'nt déjà|euplies 5 & avoient
dev puiflants Monarques long -$emps. av^ivç 'l^ ^ e ten d u e
varriy4e des Troyens fugitifs, on n’a pas manqué iâ|yfa|re; ^
[ remonter jufq^mla|lüg&v J4 Md^ajciiielies
Gaulois. A près la derftruclion de l’Empire Romain, & lors que '
’ l ’ignorance è c la -oar^arië, eurent c o u ^ r t l ’Europe des pliis'
^ à if l'é è .tën'ébi;e;s:^ p u ^ qüi 4e’ ^lêlqienr ÿ é Ç r i 'r^ ’îîif to i r e
étant en peine fur ' l ’origitîë i.’ufle N a tio n o u le jlom
, ilsTe tiroiént prdjnâireméût dWftire t en s
^ t o o f a n t ^ ^ ^ ^ ^ B w c i i è înème Éioni S ^ ù i 4|ay’o it^
tranfmis à fes lujéts* Us us^av.dî¥*aCTir^^S
fon nom au x Pannoniens , Dardanus aux Dardaniens ,
|Celtus âu x C è fâ^ ^ I llQ è iü x^ G a fu lô iS j Fraiïcus^owF ia n ^ a
Êçio|| aux Rrançoi^ T e l fu t^ ç jf'd ô u te le p r e ^ ^ ^ r jo t i f
deàÿ n'oms 'de B ïroM
mm
£c 4e '.ipftzij^tkon j ^éb^^tegue fuite de Rors^^èràulois
î||||Éfej|^^pàrlè-i--dàhs :ce-tte. Intrôduition,
convenir à 'fa juftifieatipn , .-qu’il y a une |nultit^çl^:^>
-%aics 'Â^,^®iftoire Ôc,J idanîst'les ^^Uteurs. ^ ’èièrib.{les
plus accrédités , ( qui rappellent ces fables ; & que le
Rçmâ&.' p i Mé y que les : plü^^^it^lpitrouve? ''
; tollht à , réfuter toutes lesf,'.preuves
d’authemici^espparfeS danöle Maife, Bengier ^^Upïisix j
^upi!ptèïlferf loïfi^ett^Sn^M^qn'.cqnfa-
crée à faire connoître les Fables qui ont eu ta.gt- de
vogue che2i nos bons i ayeux § en les donnant pour ce-
^^ ^ ^ ^ onb;^ferâjparta^é'élÆ^dëüM^ar'a^|)'hesJirZp.':prfl~
i i e n f e ÎÜifàoirè âibitdet# de liur®p:e le. il|
€|cqnd ^ - l’examen 'del^di^ers fyftêmes fur l’origine & lat
§ . I. H iß o i r e fa b u le u f e de s G a u lo is SC d e s F ra n c s . 1 #
' Les' Auteur®^gè;c'? Latins j en' parlant d’es Peuples
dont ils ignoroient l’origine & la filiation j les appelloient
/ÿzt/i^&y , ^ ^«/or7o/aej- c’eft-à-dire, nés dans
lé pays qu’ils lïabitoient ^ ôt ilsleb regardoient comme les en-
fans de la terre même. Lès njo'dërnes '©nt confidéré ces
^^^Mè^^MigçÉeS^co^m^de^mesMifibns » les hommes
en effet ne nai-flent^pasidé 'la terre comme des plantes & des
;i|M^||g^Âs;;»:>& il sm * q u e l l i häbitän^
d’une Cônôée éloignée de cçlle’ où l^É^ÿe1imiidp^^r-i&^
eau. Les Livres dtes Juifs., répandus par-tout après la
’ 'Gê; .
tout l’Empire la véritable origine' des Nations ; ce fut alors ’
|gue^lSmflp^^^^^|enfansMë^N.q^^u^québ^uefcl%s^rès y
le DÆutgé, devint leA jo in t de ralliement , ‘lefeeiftre* .de
réunion j où tous,les Peuples modernes.foiaf âïfés cherclier
leurs ancêtres. A défaut de monumens hiftbr-iqiies propres
à conflater cette defcendance éireûe 5 on s’eil plu à forger
des générations fuppofées & pour le^r/donner^plu^^'AU-
- th e h c it^ o n J é s a interp^^ ^M ahj^^Ë ^ ^ a'^sMés anciens
D ’autres
tentés. de\duelqkes»phr:^^.éqfiM d .q û ^ ^ ^m )M ^!qXogies
qu’augmenter ’le Pyrrhonifme hiftorique. Il vaudroit peut-
«cfeJnûeiix’ imi||r(iX^^KâiMe|peMp<ÿeM^e|i|lai/ran^ le
d’^ iÄ ß e r^ .o u ' .a?|Quisiles ^Cjjples
dont la première .é^ligra^o^.. gib inconnue..
^ E u |o ^ y ie s | .|^ plus haute antiquité '% DetfpdbienpSjPE^. v;
èc l e s | ^ ^ a ^ p l e s ! aiènV c o n n u t I I y
Suivant la première, qu£ e'ft celle du P. P-ezron (2.) ôt de
d e /on
J’aurois pu citer encore d’autres autorités; ,maisceltes-Iâtfuffitent|p^UT>pV0Ù,ver
que. des-fables fi anciennes ne font pas à^éutâtèr.' M:^î!:Âbbé :ijûbp^., auquel"
iGùÿtage" fu t Yétabli^ùeiit-. des Français dons laÆedes »•
croi c que g’ é to ient les Romains eux-mêmes qui avoient don né cours à cette opinion
, pour cimenter leur union .avec les Gaulois du temps d'Ammiel^^ w llin ;
mais ce dernier Hiftorien a grand foin d’avertir qu’il ne parle que d’après
Timagénes l’ami d’Augufie , qui le tenoit des Druides : Quidam alunt, dit:
■ Timagcnes, paucos poft .excidiùin^rojp fugitQBtes Gnecosy. ubiqut dijperfos loca heee
goccupajfe tune vaeùa. C’étqlltdôâ^te ftntiment ‘des|G,ayIois, 4’e?ïte:: t:eçîps même
^ù|ilsÿ,défendoiènt leur, liberté ^cpntre les Romains.
(1) Jean le Maire, furnommé do Belges, parce qu’il étoit ne à Bavay dans le
Haynauc en 1473 , eft fameux par fes Illußrations_ des Gaulés &* Jcï fwgularités
ÿè.Tr^j^dont tes Romanciers ont beaucoup tiré. C’étoit un beau génie & un
pfllflbbn Poetè pour le temps» Gomiriç on pn pèut'juger par le Poem^fetï ingénieux
rfe Za Goncorde des diux langalges François* &' Ttifeqn, & par fes ttois'Conrcr, :
de Cupido & AtropoS, ou l’on remarque une imagination enjouée f’^'l^efprit, de
la facilité,; mais point de goûtni dft déUcatelte. 'Il étoit Hiftofiograghe :du bon
1 Ro'iTfq^^I^‘& mourut én 45 2^; |
Mcoiflf Bergier, Profcfleur dans l’Uniiijerfiic de Rheïms (à patrie,~8c|fflfluté',
^vocat' dift'ingué, s’attacha à IVLÏe Prlfîdè^^fepte'y^l» cliez lequel ii'.niojitut/,
lé 15 SeptembrèV 1.023. Le plus eftimé de fes Ouvrages eft YHißoire ides grandi
'{Chemins de PEiàpire-'jjdpnt ôfÊa^ ÿplûmM^^/^Il^;,'
auflî. publié fon deßn de VHifioife de Rheims; av'ec ^verfes curieufes Èéînarques
touchant rHiftoire’dcs Peuples O la fondation'des Villes de France, d RheùnS^fo^}^
in-4q., orné de belles gravures. C’eft dans ce dernier Ouvrage qu’il donne la
filite, des anciens Rois Gaulois d’après 1e faux Bérofe.' *
• ScipionDupleix, Hiftorïogmph'e de France, né à Comdom en » mort en
^ quatre-vingt-douze ans. Oji’a de cet Auteur crédule & mauvais critique ’
u'm grand nombre d’©ùiYragcs pëi^exaéls & peu eftimés. Ses Mémoires des'Gaulés
deFuis^leiDduprfûfyu’i Yétahlijjement de la Montàêhic Frahça>M , ïonS^^krdéS’
• comm^^$mmlleu'r/Oùvrage«v
Si ,aux preuves rafiemblées par ces Auteurs modernes, oh jôîjt'làffpnlë fe.hos
. Hi fl 0 riens j depuis-ffe Moine Hunibau d lous Clovis, jufq u’au- fiecle’de LouisXIV
& là multitude des Auteurs qui ont traité de .l’origine qUj
s’accordent tous fuf'fancienqe ^oa^nië-’^fRoif Q/fer & Z'origi/ie Troyenne iier
^p^GÆ^onlfera.! bien intimement éonvainçu que le faux Bérofe &pis^|Jlémeh's
de^fl'lanéc-hon / publiés par Annius dé1 VitëÈbê ^neforit p:pînt Bou^rag.ê d’un
-, Moine'du ‘quînztemçvfiecte'ÿ qui n’ï fàitîqi^le’s'eomniéficer^ ( Voje% l'avint-
derhiéreNote), ' '
Puui Pefron', célébré Religieüx de l’Ordre de Cîteaux & lavant Doéteur
dè’ Sorboqne , né à mort le' 10 0®^^;
1706, a publié un favant Traité de l’antija«^ iiéi tempstfétablie, w-4“:. , dans
lequel il entreprend de rétabli^'IaÿCBrpMlqgie“'aëy Septante contreV^ëli'e' du
,Texte Hébreu » SC donne au Monde plus d’ancienneté qu’aucun Chronologifte
_ avant luïÿSShTrqfté dëfantiquité delà Nation ô* de'la,Langue desiCèlcës eft fort
curieux ; gtfoique rempli de chimères & de vifions. I l les fait defcendre de
fjomer&’éYAfcënez/'l’fi&'fi^ôcP^uttëfetièfîIs'de JaphetV &leur donnele nom
,.dc GôinerKer. La plupart deS',D>iei«^detlaTabl'e,‘*co^^^Éu?hc'> fJupiter,
'Pluton, Neptune, n’étoiènt teloB tePiPëzroh:, .^ùed^Trinc'és CëltesffiJc. Ce
Romah fut une des principales .câufes qui ont déterminé les Savans de ce fiecle à
approfondir ce qui concerne les Celtes ou Gaulois., dont oh adonne(deuicf.volïi-
^mneufes Hifloires, toutes deux incomplettes, avec- un- DiÜionnàire- Celtique, ,én
3: Volumes fn-/»/. M. Court de Gebelin, Auteur du Monde primitif, dnaljfé O
comparé Ou Monde moderne, apavail!c fur ce riche fonds'ï d^ricSé-J^iM; l’Ab'bé
Bullct Académicien de Befànçon , pourfécablir lés-Vconformités 'de. la Langue
!^elaq^p[uitrajtle fond delanâtrè, avec la Langue primitive. '
• L’ingénieux Auteur de • l’iîi/îozre de l'Afronomie ancienne moderne ;
' ( M. f trouvant chez roui.lés Peupler Affàtiqugslês tÉ>rfs-d'une aftronomie