
 
		figure ‘profternée-* avec  le mot  Francia. Il  fit  ensuite' af-  
 fembler  le ipremier' Co.aeïle d'Arles. en 3 14 ,  où  Ton' ©r-  
 'ei^nna  eatr’autres  chofes  que  la  célébration  de  la  Fête  
 de  Pâques.Te  feroit le même.-j.ou<r par  toute la  terre ,  &c.  
 La  religion-dn nouvel Empereur'n’adoucit  pas, ,fon carac-  
 : tere  cruel  & fanguinairç;  il  fit mourir  l’Empereur  L lc i-  
 m u s ,  fon Jaçau -ire^g-^ -qui’  avoit fiagêillv  ?Galere . ;  il  
 inonda  de fang’.fon  propre Palais , en  faifant  égorger  fon  
 . ^   éra'fià'i'Ee  étouffer  
 dans  u n • bain' chaud  l’Impératrice  fâ?fgpmê-.,; fon -neveu  
 Licinianus , &c. ce qui fit afficher aux  portes  du Palais un  
 dyfiique. qui annoncok  le  retour  du  
 venu  feul | ^ ffl.e^de^Eài|fite'-p^ ^la%mbE^M^mli^de%l^-  
 cinius-; il.jettadès .fondemens de la  nouvelle ville appellée ‘  
 de foivnom |  tdpnÉ S A  la ÿêâièàce. avec une magnaficênee  
 incroyable en.3 30 ;  il fupprima la  place  de Préfet du Prétoire^ 
   pour  en  établir  quatre "nouveaux}  en •Orient,-, .en  
 Xiïyrifi  Vfic >dânsUes IGâules.- 'L%4pe# ^ ^ ^ S a ir^ 
 Ambr.oifîé ; fut  Préfet :|ésf©â;gte'|ç  d;e l'E^agnp*  
 quatre Lieutenans; le premier.à Trêves pour la Belgique &  
 les  deux Germanies ;. le  deuxime .à Lyon pgmr  les  quatre  
 Provinces  Lyonnoifes *5- de  troifieme .à  Vienne fpour  la  
 Viennoife j  la Narbonn^iCe & TAquitaine'; & le quatrième  
 en Efpagne.- Une  guerre  furvenue  encre  les  Francs  rap-  
 pella  Confîantin.1 Colôgne où il favorifa le parti de Mel~.  
 lobaudes}  l’un “des--Rois Fr ânes  attachés aux Romains  (1).  
 IJ .repaiïa  enfuite  en Orient.oui il mourutd’an 337. 
 '5  L a  ;  méfintellig.ençe  "des  enfàns  de-Gonfiantin  .expofa.  
 bientôt .ies  Gaules  à-de,-nouveaux  troubles  &   l ’Empire  
 1 1tous  les  maux  qui  l ’ont l'enfin  détruit.  Son  fils  aîné  
 nommé  comme  lui  Conjlantiri  ,   -qui  avoit  les  Gaules  &   
 llÉrpagne  dans  -fpn  partagé,ÿçr^^^£^si^eres, plus;  avan^  
 t-agés,   .porta  la^ uèrr^i^ps,. les ’Etats .de^fd n l^ |e^^?o^/&g  
 tons  avoit  l ’Italie  >ê£r  l^friqûe^;^SÆikdéfàitM.prè"s-  
 d /A^aiJ^,-  dansi  u n . com b âtrC ^^ ^è^dji Iji y^n^ n^l^Oi  
 L e s   Francs  qu’il..avoit  dans  fon, armée  revinrent  dans  les  
 Gaules  o à  -ils  fe  joignirent .à  ceux  de  leur  na tion,   qui  
 avo ien t  profité de.ces  troubles.pour  s’ y  établir.;  ils  y   de?  
 zneurerent deux ans  majoré,IgS: efforts  de TEmpereur-f^z^  
 t a n s ,  qui  fut  forcé  d’en  acheter  la  paix.  Libanius  ,  ; au-? 
 «■ des auresdations  craindre  les  bêtes  farouches,  &-^QUmAtbQ,tél'aréne,.  
 »  pour-en .éviterl’atteinte ; mais les Eraocs  les  affrontent,'  les  icritentSc  
 «  marquent en.mousapt de cette forte-qu’ils ne pourront jamais être dornp-  
 »  tés.^Péié^.^hjkad^'JîL «è ll épargna  cependant Quelques-uns  de.ces  
 peuples ,>Q^r5fè3Ç&htenta  de -tran*férer?dans^l*,.Iiëux‘  incultes,des Gaules,  
 Le'même  Panégyriftc  cité  expréflement les  Francs d’origine,  arracHes'de ■  
 leurs propres demeures pour-être transférés dans  les déferts  des' Gauîes.lLc  
 paflàge eft  curieux ;\QmdloqudrJévnàs^i^^ {N^ne^on'jdm.  db liïsiàeis  
 guce oUm Rmaid.invtderaiU i Jedm0 ^^is^^ginefuis feiibus,' atque db ultimis  
 Barbant, linor'üi'usavidfas ,\ut in dëjeriis Gcâlia Regionibus  çeüocatée  
 Conflantin en pat même plufieurs à fon  fervice ; JBbnitius,  fon fil's Silvja'n'u's’,  
 &  Magnence,  qui  envahirent  depuis l’Empire,' &  plufieurs  autres  Francs  
 diftingués, poffédoieht des emplois à l’armée 8c dans le Palais.  (Voyez Am-  
 mien-Marcellin,  li. XV,  Zofime, h. IlSr  I/Z).  ^ 
 ■ ■  (1)  'Suivant  eefiqui a été dit ci devant,  Mellobaudes  fe trouveroijJe  trpi-j  
 fiemey.Rofdee  Æs/dé' ce Génebaudes  , -que ^’Empereur : 
 Maximien  avait rétabli fur le trône,  en forçant Bfatech ,- fon Compétiteur,  
 de le reconnoître ; 8c depuis ce temps >  il  étoit toujours  relié attaché au parti  
 des Romains ,:  ce  qui  fut-cauïe ■des  guerres  inteftincs  qui  s’élevoient  de  
 tems à autre  parmi lesFrancs. Mellobaudes,  que  le Comte de Boulainvilliers  
 dans fon Hiftoire qui eft à la tête.dM^^&iflFrrtaçe-, nousdonne-po,ur premier  
 Moitiés Francsfuivit toujours comme fon pere 
 le v.erra occuper des(émplorsjda&'j les  armées Romaines^ èn’ qualité de  Txi-i  
 Iîuiï*  de Comte, &tc. en confer^aQt fon; titre de Roi.,  qu’il-ne regardoit- pas  
 comme  incompatible avec lés  dignités dela Cour  des.-Empereurs auxquels  ' 
 qiïl^ehdît’  lés 
 intolérable  aux Franesrqaae -le jou g'de la  fervitude.  ViÉtorin  
 é to k   alors  Evêque  d’e P a r is , il  affiila .en 3^^ auCs'H^ïle de  
 îÉ o lo g r i^  &  l’an n é e fu ^ n té   
 é to ientrdans\ces  tcmps-là  en  giand  crédit  à  k   
 Emperèiirs  (2 ) ,   ôii 
 Un  d’eux nommé Magnence , qui jo igno it  de.grandes  qua •  
 lités  à  de  plus  grands  v ic e s ,   fe  fit  reconnoître  Empereur  
 - dans  une partie  de  débauche  à  À u tu n ;  i l  envo ya des'.gens 
 .maffacré 
 Saxons-.  .  l ’Afrique 
 îv[épotien,   neveu  d ^ g j^ ^ 0 ^ o h% b tâ n ^   qui  ^éMith fe it  
 nommer  à Rome.  Confiance,   Empereur  de  Conftantino-  
 p le ,  étant -venu, reclamer  la  fuccefiion  de  fon  frere ,  défit  
 le , tyran;  Murfe en 
 fécondé par  la-^défe^^t^d)^^^^ ^ ^ ^ I ^ ^ M | é ^ it>auflït  
 '.Franc  de  il  ^abandonna  Ievpart| dQ ^ a g fié r ic^, 
 t*ÿoÀ i  a‘brès*r^ ^ ^B ^!Éeé:êgne 
 • y d M p j fmpereur'^ônffâng^^@^ ^ 
 ^éclârerÆfepereur dans^les  paître,^eda*' 
 itance, avoiEe'ffvô^é$^ ^ ^ M'ffuccéder.lÆyugrand Knombre'  
 e 'd e ^ ^ ^Q'^ ^ p i feétQient-r.ay ^ G ^ m de^Emp^^  
 que  fe s i^ ^ ^ g s^ ^ oM S ^ o p e t ,  Lu ttqn ,v Marcellien y >6c  
 plufieurs  autres  amis  de  Sylvanus  ,   furent  facrifiés  aux 
 ^SIMâfi?^p t ^ l a . puiflance ^Rbmainei; -deS^All'eMaris -~^ies  
 Saxpns. &  les.  . 
 ifë .i  -apiès-- 
 •-leur M jM t ^ ^ÆoritinuQienl: dlprsÿ,ray^^7dahs,~J.es  P ro -   
 ils  occuterrés,*' 
 vo^^^idu Æ^Hfn^iclepuis^fâ^^^m^^pufig  
 qu’ à  la mer.  Dans  le  même-temps, une  partie des  Françs-  
 Sja^iens.,  t füjpts^u~ jR ô i: JJÆellQbaudM^ j■ fm^^^raMir-|lés  
 armes  à  la  main  dans  la  Toxandrie  ,   au  voifinage  des 
 il fut  toujours -gdèle^^^ 
 (z) Les Francs, tant ceux quiavoient été tranfporte's dans  les Gaules ,&  qui  
 étoient cenfés fujets de l’Empire,  comme poffifdant ’desTerres Loetiques,  que  
 «cetfx ^i^av«jën%^core.léùr'demêt^eta^^àMuiRhin^|^^é^ieM£yolon^  
 tâijementjattàchés  i a  ipafti  des  Romains  comme MreM’obaudes^ Roi  des  
 Francs, jouiïïbient du plus grand crédit auprès de l’Empereur Conftans : Twn  
 hiPaiatio  FrcmcorummukitMo Jlorebéify$&p> kmmhn. li. 
 Iement multipliés à la Cour de fon frere Confiance, Empereur de  Conftanti-  
 nople,  auquel  ils s’attachèrent  plutôt qu’au tyran Magnence, quoique celui-,  
 ci fut de'leuWNatïon^^Ëe/demrer 'étoit du nornbré?d^ces LOErç^,sëtabJisfdâns;  
 les Gaules j ’8c que Zofimè a pris pour une Natiori^Gaulbife,58e(lontèGQnf-5  
 tans voulut avoir-en otage à fa Cour quantitéde leurs enfans les fnieux* faits,’  
 &  les plus qualifiés ,  qui furent  trop >bièn;a3ptès dé'lui^pobr.Tà  réputation.  
 Magnence étoit grandide corp’s & robufte ÿ.Q?â^B^^|^âünànt'le8-Lçttres  
 "éloquent^  parlant purement la langue des Romains, arrogant 8c fier dansvlè  
 difcours , maislâche 8c timide dans le péril ; mais/fàdiant -cacher fes défautsV  
 'couver?,  fîffîmuféij  ayant profelfé  la  Religion  Chrétienne,  comme  on  le  
 f^>î^ar'leilMédaiHesrqui-:nous refient de 'lui;,-mais donnant dans les fuperfli-  
 tions &  la-magie ;  Sylvanus qui étoit de la même Nation, ^abandonna dans  
 la bataille qu’il perdit contrerConfiance.  Ce Sylvanus, fils de Bonitius >  avoit  
 toutes  les jbonhes  qualités  de fon ami, Magnencé, .fans aucun de  fes  vices.  
 Ingenio blandijjimus  quanquam b'arbdro  pâtre geriitus, inftitutione Romand cultus  6*  
 ipatutfs.  Adret.  Jun. ^Mellobaudes , ’zRdr des  Francs, qui éfôit^à la  Gbuç  do  
 -Gonflant-ino,plc,  lui fit  quitter  le parti  de  Magnence J Sylvanus  fe fit  lui-,  
 xnême^àclàmér Empereur ^  Sce. 
 Arborichi 
 1 1WÊËÊOEÊÊÊÈ  oeÈ H K Ë Ê   r  K 
 ^Mmo/içAs' '( i ) 1 .o û ^ rh b a n ç 'ô^ î, ;çâ^s |l^^TOW r  MîjTüite'  
 ^  eux  p% l\ l'feeouer  entièrement  ie   jo u g   dles  R©mains.  
 *Taiît' detfm^hëürs  ‘ 
 l ’Empereur  Cb/z/^ayzÊ-e  ‘qui - avoit  établi  fa  réfidence  à  
 M ia c i \  ■ 
 I l   jetta  les  y eu x  fur  fon-  coufin  .T/i/z’e/zQ  étant  i f  a vait  fait  
 mourir  t©,uÈe  la  famille.  I l   devoit  être  arrêté  dans  fon  
 1  c h o ix ,  par  la  crainte11 ehi  reffentiment  qu’en  auroit  Julien  
 s il  lu i  eonfioit quelque  autorité i  mais  il  ne cmfr'pas^,u’i»   
 jeune  h^mii^e  ,de  vingt-quatie  aUs  ,   qui  avoit  toujours  
 v écu   éloigné  de  ia  'Cour entre  les  mains  des  Pédagogues  
 &   des  P hilo fop he s ,  dont  il  afFeâoit  l’extérieisi'r  négligé  
 &   l ’indiSérekee  ,   fongeât  jamais  a  rien  emi-epréndre.  
 ■ Daiileurs  ce jeune P rince  feutfe   déguifer avec  tant d’arc  &   
 d’é tu d e ,  qu’il diffipà  fous fes  foupçons  de-la- Cour.  Après  
 qu’ il  fut  c iéé   s’ étoient 
 . ©ës iipëiUE;. v êf^ ë r  ■.  : fu fem   fe |p | |» B | 
 1  dans  les  Gaulgst e a   3 y y 3  &   pàffa - l ’h-iver-  à  Vienne.  L o r f-   
 qu i l   eut  raffemblé  fes î troupes  il   marcha  contre  les "1  
 F ranc s ,   maîcres  de  Çolbgrfe.  L a   veille  du  com b at,  lo if-  
 qu’il  rangeoit  fes  troupes  en  b ataille,  Saint  Martin 3  qui  
 jputtien:,  demanda  âlier  îervir  J 
 Ja^euÿ^ " i 
 le Saint  s’offrit  de  fe  présenter  fans  armes  devant  les  b a-  I  
 taillons  ênnemis j  mais  l'e“ lendemain,  les  Francs  de’piàn^ 
 n  | 
 • ayant  obtenu fon  congé 3 fe  retira  auprès  de Saine Hilaire  
 Evêque  de  Poitiers. 
 •  pai* qjie^ Julien,asvoit  accordée  aux Francs ,  n’étoit  I  
 que  pour  lui  procurer  les  moyens  d’attaquer  avec  plus  
 d’avantage les Allemand,  qu’il défît ^entièrement  dans  un  
 fangîaaat-combat près  de Strasbourg;  il entra  enfuite  dans  
 la  Germanie  où  il  reçut  les- foumiflions  des  Rois  Alle-  
 ràans ^ .ôt  au  retour de c§tte  expédition-  gl'orieufe 3  il vint’  I 
 m m , 
 Vc  i’1  1  | B ë |  ■ 1  / ?   1  J 
 .coup  plus  ancien  que  Ju lien , puifqu-il vint  l ’habiter à  fon  
 a:  '  1  - 1  ' ’  - - 1  j B   U  ii 
 c  ird’hui. les  rues  Saint-Jacques-ôt  ie  la  H :  j . f y j 
 I  ’ l1' P°>n &  des Jacobins.  ( ) i  en  admire encoi  -  df  ■ uines 1 
 : “ ' T‘ ,  -  e . 
 r j i i   ,   j , ^ y »   L*  i  i-  i 
 p   V . K   ^  ' j   i 
 .-i*.  r T * u   , f 
 WMml  ’ y  .  -.-i 
 1  r i *-1 j t i i ' ' ' ^ y ' r' <■ 
 r  - ;7 w &   *  y 
 I/; dlXï/lÇiï--.  î 
 - .y ~:î r r y?)1-  ^ J 
 B^r-üS'i£v11'K a tV i . 1’’ t o : 1,1  ' »  I  
 r  • Î J n ' i 
 V .- .’  V - ' J ® ?   'r l “ '.'  * '>   "I 
 “1   i  v '   » i ‘ ,* W î 
 ^ '1 *  ’  i  ;*Ùîî.  ' 
 *iî  Ü’. i 1  ' i  * j . f  * i r z y S K r lTOr.‘!.'!i  i , 
 i , . .  - 5 1, 
 Toxan'dres éfeiènt un .peuple de  la Belgique  fùbdivifés’.  
 |» lS f îe ü r s  branches,Qui avôient des  noms particuliers.  Ils occupoient une  
 :  partie  du Brabant, près  d'efTon^es^fur.lésçorifips.diïAaiMuU&ï^Éa^  
 de Liege, entr'ela Sambre & le ,pa^s de Liege.  Le village’de Tejfender-Loo,  
 qui  eonferve  les  veftiges du  nom de  ces peuples,  étoit  1 ancienne Toxan-  
 'driê;;ddrit\'^mMM^î^^-l^XVII.T>jDM(f Toxandriam • lociûn^iébles Francs-  
 Safei,v qhi s’eu emparerent, y làifferent auffi des marques de leur demeure:  
 on  ytrpuVe  erioare le village de  -SelcA,  le  bourg  de Sa/Aeim,  mots  qui  fi-  
 gnifient' ïrabititiôn des Saliens. Tous IesHiftoriens conviennent que c’eft de  
 ■  Ia  T’oxandn,e  V e  font fottis les  Francs-Saliens,  cônqùérâùs^^Gabïès,  &  
 j:  fondateurs delà Monarchie Françoife. 
 Les AAoric/w,  dont  il "eft-parlé^au même endroit, ne  font .à'utres que  1^   
 Braianfonj,  dont la Toxandric  faifoit partie ; on  croit qu’ils furent appelles  
 É0 r6ôrici par I^RffflainHjlarcé’qije’ leur pays étoit rempli de-bois & de'forêts.  
 Suivant  les  étym'olôgiftes  Arbrlchbaniii^^tj^n^oMonfBrachlant  veut  
 dire tcrrc desÆioric/ts, d’où l’on a formé  le mot BraJaai  par une prononciation  
 adoucie.  Tout ceci fert à expliquer le paflàge peu- entendu deProcope,.  
 oQ il dit  s’aflbeierent à eux  • 
 3 ’» t « ^ « ages ’ ce4^b‘ ^s tendit un peuple tiès-puiflknt. Moi  
 ad .focieeaceml!& ■ 'afflnitates -jùngeftdas Untarmt quibus Arborichi  Libenter  àjfenji '  
 i/â«ç^,jSïc. £li^i^^^oçivy  Jël, inutile::de%n'? 
 changer au texte de-Procèpe, qui ne veut/point parler ides \#ér.^rràorijuej,  
 •tropî^loi^^^s -^kncs i' 8c, qué.l^Braiàfft & ’ la Tox-anda^.f^^^ peuple  
 viftotieux dont' paile Procope, & le Berceau dê.’h&'t^ Monarchie.,  ' 
 Voici% oharmante’DeJcripYién ie Paris faite par Julien lui même, dansfon  
 ■ Myfopogon :  « Je paflài  l’hiver, dit-il,  dkrîs ma  chere Ville de Lwece, (car  
 »  ceftlenom qbe-^^MpS'db'rirîènV^^^011 ©’'dëi'Pàrifi'ëÉV^^e  eftfi-  
 *   tüëe dans une petite Iflc ou l’on n’entre que par deux-ponts*de bois, conf-'  
 »  ^  deU^^Af^o^fés:. ^  fleùve- qû^^^nne'îde  toutes  parts/’  
 =»  ell prclque  toujouis au même e'tat,  fans  enfler ni  diminuer. L’eau en. eft. 
 »  très-pure & trèsràgreablc àvboire, ce qui eft d’un gra'nd  fecouts aux habià 
 à W ^ f a s i   \ 
 » .‘^'caufe ÿdMo^ÿde<’ 1È  
 »  proximité deJ’Q ê ^ ^ g p ^ é f à ^ lC o ^ ^ ^ ^ ^ ^ c l^ f t â d e s ,  y   
 ”/'rél^Q^P^^p:^qubf^ephb^^dbucèl^ae^^ ^ ^ P 1rÿr:î,^M|^'fi^ 
 ‘raybhJoàu^Iqu?autre'- qui m|eft inconnüé,!  i f  eft  certaw Quer  
 ây^âiMi?S&Au^réfeil 
 "   des  Figuiprsyde* 
 \  :gj. 
 d'huUPari’s. Ia première Ville du1 monde.’^  1 
 * ^ 0UV®  à Paris‘‘Pendant un  hiver plus  
 rigpnreux  qu’a  l’ordmaire,  il avoit vu  la Seine  couverte  de  gros  glaçons ;  
 que  pour-s’accoutumer  à  fupporter  la  rigueur  du  froid,  ifavoit'-d’àlor^ 
 î  qu©'ceperft^ei;M^^^^^4 1 ^Vr|a^Io^!âe1  jouF-'eA’ 
 ^  allumés  Bàns 'fâ 
 (  ^ambré^^u?ehféc^^^^|Me^^^üaè'i^‘ràais'que^lt'VàÉeurïdu''’cËar— 
 ^b‘Ôhvle faîfit telleme’nt /qM f e l lit, étouffer,  c^oe ^ ^ ÿ e '^M é à e c ïnM   
 ^.the r  prampfément,dëÆ^i0î|i;e| v o m i r ,   rejnedèqui eut  
 2'fout l’effet qu’ori-pouvoit defirer, puifqù’ilfe trouva dès le lendemain en état  
 de. s’appliquer  aux affais^ ^ e c - ^ ev^ :.  
 être dîâüf?n^glu§i^»aia &oidi  des climats 
 plus chauds.  ( D. Félibicn,. H//?.' dè Paris, pag. ié ); 
 (3) C’eft ce pairage qui a induit à erreur la plupart des Hiftoriens, qui en,  
 !ont coâclumal-à-proposj qite Paris ne s’ëffl^mals Vtëiidu  hors de  l’Ifle  de-  
 || Ciré, & que  les deux parties qu on nomme  la  F7//e  8c l’Univerfité,  n’ont  
 .étéformées que fous les Rois'dc I^oiftemê^e, puifque Pans éfbif encore  
 enferme'  ^^ofman^|!^>88jî-  o / fè  ^révaul ÿuflf ^ 
 ■ dte tèm:bigh?ge  d’Æmmien , Zi. XF,  qui  traite Raris ■ de^lirnpîe  château fort  
 ' Cajiett«/« ; majsAeft|^I'endroit 011  il ufe du mot Cajie/la/n, pour défigner 
 É ■