“0 M ‘ L A F R A N C F.
ü • d m m m m i p
|£â#rës ;1t 'c es Dieux,, le fupp'ofé
.fans preuves. Quant au Temple de la DèeJJe ÏJis , q,ue
.Sauvai & fes Editeurs peu .judicieux, placent à Saint- Ger-
râain-des-Prés , fur leTémoignage du P. D.ubreùl , qu’i'lsf
-ôfen't cependant traiter de Bonhomme, .fai fait voir dans
^I/nroSnMipn, pag. 1 3 J ïdvante s, que tous ces. Tenà-
■jples 'd’I-fis à.Saint-Germain-des-Prës, à Iffy &c. n’ont 'été _
imaginés j)ar ces fabuleux Hifloriens, que pour favorifèr
t e u r é s > ^ i s , Vara-ÏJîs p que le
Temple de Mercure ou Pluton, ( qui félon M. de Saint-
F o ix font la même Divinité ) , élevé fur la,Montagne de
-Sainte-Génevieve, ( Mons Lucotitius ) , & celui'de Cy-
-bèle près Sant Euftache , font des chimères inventées'
ÿ a r l’Autgur des EJJais Eifiori^ues K pour donner du relie
f à fa petite Ville de Lutéce quoiqu’il' dife en même-
stèmps -que ce n’ëtoit qu’un amas de cabanes de Pêcheurs
dans une Me de .la Sèine:, êçç.
1 II n’en eft .pas 'de §Lf|iae des Momimens .qui font véritablement
POiuvragq des Romains , & dont oni trouve pref-
que toujours <de fuperbes reftes^ qui ont réfihé à Tinjure
■des temps, '& aux »fecles-.'db barbarie. Vers le même-
Jteaaps deTAutel de, Jupiter , paroît avoir été' conftruit
XAqùéduc £ A r cu e il, pour conduire^ Paris'les eaux dé
*-Rongis.., dë Cachant & d’autres eaux voifines ; lefquelles
jiârce què cet Aqueduc a été négligé dans la fuite, ont
coule dans la Rivière de Bievre. Du moins un fçavant
!Açadêmiçien -( M. Bonâmy , Mémoires, de. i ’Académie
àoTtu X .W y pag. 2^8 ) , croit que PAquëduc , dont les
- Arcades ont donné le nom au. village d’Arctieil., éft plus
-ancien que ‘ Parrivéé; >de Julien vrAp0!ftat, auquel' on en
-attribue ia conftrudtion. On,;découvrit en i y ^ 3 félon
.plaires manufctits ,de--Frédégaire portent Mons Mercoris, Mons Gofi:>. ,<Su.
Mons Mercomire, ao.lieu,de Mercum; qu’il feroit fort tenté de croire- que
*I«ÈV4'âi :riom ;3je? ïa;< Colline de Montmartre étoit Mons Marris, comme l’ap^g
.pelle Abbon ,dans, fon Poeme du Siège de Paris par les Normands ; que
le nom de Mercuxe n’eft-là pour rien, 8c qu’il faut conferver dans Fré-
■ degaire la leçon de Mons Cari, exprelüon populaire qui fignifieroit
.ment que c’eft de ce côté-là que fouffloit le vent du Nord-Oueft; qu’Abbon
a employé le mût Corus dans le meme fens. -Le doété Adrien de! Valois ,
fuppûfe à la vérité que'du temps de Saint Denis, Apôtre des Parifiens, on
VÔ,yoit à Montmartre les Statues de Mars & de Mercure, ( Vgef.-jde Bàfil
J{eg. , C. VIII. Voyez auffi. le frontifpice de ma Dejcription des Monumens de
' Paçis', publiée en 177P ) ; mais, Va:lûis.fii|^fe|eH même-tçpEs que S. Denis-
fut maîyriféà Montmartre, & on verra plus bas qu’il n’eu eft rien. * ' -
Je ne repéterai point tout ce que j’ai dit dans VlutroduSion des prétendus
Temples à’IJis, de Pluton 8c de Cybèle. On,parle auffi dlun Temple.drfî/ètdâpe,
Dieu de la Médecine, dans la Cité, dont la Statue étoit'à Rentrée du Parvis
Notre-Dame, en face de l’Jlôtel-Dieu. 'RodolpheBoterée ou Raoul Boterais,
Avocarç&Auteur duPoëme ^dn',itoitùl^]^^rw_,J,mprigfé à Paris eü0 i>r;,.
parle ainli figVitS"
BarÙigtmm ), librb0fiï$Ç$3j coirynmic Anguts, ,
&& Tes gêminos , quales Niïv praiannir inl ühdis , .
; ■ ' .Talis/eraéffculpBislprifcis Epidaurius annis,
<En qaoi ilia été fuivi parDubrëuil, Mallingre & tous ceux qui ont traité d‘e-,
.puis des antiquités de-Paris. Mais. Ghildebert'ayant ordonné en j 54, par un
ÆdifapfÔl^igel^J’entiere deftruâion de t^^^qui;.iel^>l^de'.'3leil{plûs., de
-Statues, !d’AuréIs!|& autres marques du Paganifme>.:il n’eft pas à préfumer
qu’on eût laiffé fubfifter fi long-temps > en face de l’Hôtel-Dieu , la Statue
du Dieu de la Médeci ne, & la Divinité tutélaire des malades. M. de'MautoUr
.penfe que c’éioit ,un Monument élevé en Khonneur d’Archambauld, Maire dii
Palais, &c. Le mâme-Auteur a auffi'vérifié par lui-même, que la .prétendue
f-Statue»déCérès placée au hautJdirprgnqn de l’Eglife des Carmélites du Faux-
bc/urg Saint-JacqjdA où 1Sjrpiit que cette Déefle avoit un Temple, n’eft
autre chbfe qu’uE^mnt Michel qui pèfe les'amcs dans une balance; ’ ..
fa s t ÈOiA|»ta*®t}iîe. Sa>»&.Jao4 î r f e ^ ^ S
de cet Aquédiie,. 6c-fes eaux devaient ' être amenées ou à
q a k au e *P a la% 5
duijc^fd-di ®a"
Aïs1'’
c e cô té là du temps des R om a in s , .teâgsssaOJafti^Sïoas
,,que c e s ^ ^ ^ R A t f e s * a u ^ i c a ! |c au * 4 de fa n s.
H A h r è s ^ & ,ê S 3 | ^ 6s .pr-emïeï« Céfars
■' ooidaji®^ à.
Jïtisl^ies^Ear le S d n a t ^ S Ô ^ e s
d " - r ' ‘é^s^n'e^GOl^:
vreScent-leur tran^umtë ^^raüpWÆSPÀ'slEN, au rtu-
lieu de ces’ oÇâges que la jm S « e \ d é lJdîW-ang4!l^^t;d lippet
- .àafev (5*. c p f l« é e s% s ^ ^ ÿ du ^ a n lf c ie . 'La de :
; •fiypat& fflf f iü e s a u U e s f f it e^ Ç fc% '^® n t a g e d e w b ^ o f i
dau- Icu rlïé? ! d '\ ÎH?j t l s A'Âi,)a "oliiuLs-/-li0 1'Us’ dë
• t r n 1 s f t î u u wJ F kS ’ • ^ L u
î t i s f P L i f i f' * p " i l l e u a
I l t-c. j t j i lbJîlqu l»!1 . 11. eUi AT A urele
&Æl t ‘ \e
1 5 e dj. o é , a./'-Sa i r . f a l j d r .ù v L B
lef.piémïfî
- |îâ'g_aèi,'. ,&cS â î ' 3 & â u n e f . S . f '^ v e î i t 'd e au ueu->.
'k k n e ^ e S & a t l f a 'i ia d n /A B b é d j& m o® em s en F ra ite ej
^ n * K ’ ' v l j i"- (1*^1 < c V r e o S K ’ ' ^ ' ï v ll.W jn fa n c ? d u
g ' à t^B j*«Ê£auQqy émim
(i) l’/J>béiHiLduin eft.intitgléide0 0 usgeftis atfftjriplp Sanâp
Dj/onifû • in-Z°. ColonitR 1567. D. Jean-Baptifte Liron a difcuté 'cettb matière .
dans unc\lon(gue Differtation C Sic^Zflrir«'Hi/ior., tom.YTV,jag. 48 '
fait tous, fes efforts pouribattrê en ^^eJ5op^n(.duVDoa«ür d^Launoy"j fondée
fur le texte de Grcgojre de Toqrs,%qui ne place la fameufe Million des
fept Evêquets des Gaules~7 parmi Jefquels il -nomme tSam^CT^de Par^,
qu’à l’an 250'. Il foutient que lef^lifes .des^Ga^ÇS ont été fondées par des
Hommes Àpoftpliques^d& le prerc^r-fiecle ; que des Je-fecondjdles étoieut
en grand nombie.8c floriftantes,’; qu’au commencement du ,tioiiieme, la foi
étoit répandue dans, tou tes les Provinces-Gauloifes & Celtiques ; .qu’enfin au
commencement du quatueme fîecle, les Chrétiens y ctoient très-puilfants. Et
pour ce qui eft de r£gZ//è.de Parir'en particulier, il prétend que Saint Denis,'
fon premier Evêque, avoit'reçu fa Miflion irpr^édiaternent^duip^pe-Saint
(Clément. CJeJÏ,,dit-il,,ce^ue,portentZsra^cierfs , mais comme-il n’erie:
cite aucun , les 'Auteurs»d’u 'G<JZ|[z/Gfcafïanfl > qui'.pcnçhent pour fon opinion
, rapportent un Diplôme du Roi Thierry IV de l’an 713 , qui indépendamment
de ce.qulilînîeft pas irréprochable fui-vant. l’Abbé le 3||u||| 'D/^ert.
\tonu-I, pag. 51 ) , ine(B^A'êtr^n.gaçant.^M-Ær^^iig^^^|re;à
‘dp premier-liecle & quëIé|^^Mpis>dans fon,.'®]^..;i?s. 'Saris t
coin. I , pag. 57a , afflire n’avnir été .fabriqué.que pour s’élever au-delTus .des
autres Eglifcs, par le vain honneur^’unc faufle antiquité. ^lLcjtertt( e^ncoçe
une Vie interpolée de ’&aint'e'Ge&viêve, uàc une [Hymne prétendue de ■Format *
qui ne fe trouve- pqinf -dâns - fes ^uvres.^p^^^ lùffire pour
prouver feulement qué^l'Abbc» Hildùin n’eft pas le preinier qui ait renvoyé
au tempsldu'Paoe^aîpt^Glémentla Miftion de’Saint Denis ne'T^ris‘; mais
'cela eft-il fuffifaiit.pour détriaiie-Ic témoignage pofitifdçprégpire^e-Tours,
; 'qui- donné à cètte-'WR^ôn ;la date de l'ànrayôlj^àiquel temps faudroit-il
'fS&nfc fixer le martyre.dc Saint'Dëriis, s’ibétoit vrai .qu’il eût reçu fa^MlEoh
du Pape Saint Clément f ;î||M%^^tO'it'l<êtieique .lors>fte là première perfé-
cution fous M. Aurele l’an 177 , puifque fuivarvt Sulpice Çcvere jufqu’A cette
. .apnée, ilri’y avoit po1int eu de Martyrs dâpsJ(js,GaijJ1eS': Tijmjpimùm intra
Gallias Martyria vifa, Sacr. Hijl. , U. II. Saint Denis auroit fouffort le martyre
en 177 au plutôt, c’eftiàrdirc,, après quatre-;vingt-ans ôîgip’iù? d'Epifço-
- pat; fuppofttion outréô ^ ^ à laquelle, il eft impoiüble de fouferire, quand
. même on'pourroit détruire le témoignage du Pcre de notre Hifto'ire. ;
V y o n i/ iis ) } où il fou tient, ,d>aPrès le témoignage de Gré-
• goire -de T ours „ a l ’exeeption de l ’E g life .d^ L y o n ,
& de c,elle de yienne-qui étoient déjà en grande réputation
au -fécond fiçcle i ii n’y ' en
■ G aules jg fq u à .fa h ' •ceàe^année là fmg^
lierement '.qu’il faut rapporter la MilFion de J'ni/zi Grzr
tien de Tozirs } de vfai/zi Dc/zij çè Przrij; 5 & d’autres E v ê - '
affigne a ' l ’an d,eux .c,ent cinquante 3 fous le G o n f lâ t de ^
M é g i& & -d'e;g r % s '^ j ç c .
. Bien lqin qiu| la ¥ i l e ,d^ Paris eût 'déjà -un Evêque & .uae
E g life flori^ance lors du v o syage de M . A urele dans les Gau- .
ie.Sj m y trouye.au G©,ntf>a«ire de nouvelles, traces d ePa ga -
nifme 5 à la m ême époque. O n a en effet cçDje,£luré,,.d’après11
.que |ijès ■deJ P^ ^ ^ dans .^ .Bois.^qul1 ;p;q.ç|©;.
aqjpyrd’h f i l '& ^ m ' de P^inpeAjiçs 3
ii 8 o 5 .un C o llè g e dij Q îe ü Sy lv a in ; c ’ èfl-à-direj une-pfp.é'qg i
-dfe G ommunauté? Gô^àCTfeètiàWce fajuL^ç Dléu' , ]#quej|q,'j^]s
réta;|iie p u ternife -âir ,pied par un nommé Rilarus 3 aii- -
franchi de l’Empereur Ma-rc-Aurele. (.-Pojk-ê^le P. Mont-
fajîc.qp 9 Ips, Mém. rfg
pag .,M-p.i)... J i
& de quelques autres V ille s yoifin.es 4 étoient alors florif-
fantes par les prédications de Saint Irenée j ^fucce^^r jd|^
§ajint. W p it ,été
, Gouvérneuir d é D y i te 5 il y eut une feçontfe-^erfé^Mqn èn
M ^ 2 ^M ;il^ é^ t^ h ,,p p y p U ,^ ff^ ÿ r s^m M s :.n y ^ y^ )p d ^ l|
ë ’EglMes Idans JéjëfLeVdes 'Gàuj.ésî- le Paquarantaine
d’annéps après } que le Chriftianifme fe tro uvant
pre^^.e.-é teint ’MaE-la perfdoutaoh de S^feeire i l .fallut
|e - ojsjpàpF' ?4,a Wv$£des îfp s if paillé
0 d$&êP]fM de T o jjrs 3ÿêè ^qji’il pl^ce à l ’a n ^ i^ ^ | ! i | c in - .
quante de JefustChri-ft ; ces
tien .de T o u rs ^ ’Saint Trophinle d’A r le s , S^int Paùl de
^a rbofiîie 3 Saint Saturnin de T o u lo u fe , 'Syaiiii Mëtiês de
d’A u ver gne ou de C le rmon t, &
. §giqtvf$a£tial ,^e •.LinjQg.es.
: ; y^ p J^ ^ -^ 5)R^s^|^^^%bn^div^rSflieux
fh r fa ro u te , s’ ar-rêta „epfin ‘à Paris * vers Pan' deu x cëjit
cinquante5 fo.us l’Empire de D egi{üs . I l ne faut,pas fe per-
| i | ' •• w
fuidei^q^Jlpxilu^gMm cette Villetoüs^fes Ha-
^ aç s^ ^p ^Ébxcep.tâëhx^ fuffent plông^darls fe?j têÊ.ébj£&
de ridqMtPre. 'Pf,y’a^pit^l^‘àldes; (^^Ëens fans doute
[ r o e^^Même \en^gÆa^dm^breP^nfais qui
p^int^ ^ PM a e k j). è/i^ppi.t M’(ti^e les ||n ^ ip n à';Il foç'
aidé dàff^^^ol^QriSÿ ^u^@^a^DagJe-i Prêtre J^ufliqÿp.
êc le Di' ^ WÈleùth'ere, ; pqmiriè ppüs
authenUqpi^ ^ ^ ^ ^ ^ sM| ^ ÉiK^^àH^ peut rîen^
^affîrerlp^^^^æèsi'^e Spus \e.§^^egiiés;
,de çe.ux d.e Ja ^rrap7
nie, de la foibleffe & des révoltes, un déluge de maux
^^ÆpsïÆçSi AHetnanSi,$E ^ u tf^
^âpb.ares. rava.--:
^gpr; mais &
I ^ fut,i;ëcq^'-g'
.P^pere.drlpaj^mitesfl'es Gaules■, dont il fdt'^j’mbMmé lp
' Rejiaurateur & l ’Hercule j il fépara fon Empire de celui ;
de Rome , ôc il régna glorieufement jufqu’à l’an 267. Sa
■ ^ o !f^ û ^ it? l^ v^ampstaf^p.u^|^|m4p^ que fm^g#a^é e,
qui
fè, faif ^ g ^fepMiër^Mere' 'fflate-r Cqfri\
*tron$mÊÊêMlkt' ei^yaid lulx.dpwer d^f}|cJ^MA-|(|
rent to,US a tués , & PA’rrz/lzVe ipdrAcuLipr £è!sl^âM^^ éleyd
J à ^ ^M ^ |h e ^ » iÿ e ii-'la ' '.p erfqnne- Ô _
5 ^ a.ns fon '
Gaules <gp A urelien, Prince fuperftitieux, attaché au -Pa-
garüljiip, iconfi^ta^une^D/^iaë^ \ ( ^w W p ^
. û’ l ’Enapire pàlferoit à fa famille ^^&^q|i’àl| 'fit reb âtir la
Ville FGIléans^qhi^imt^CQi^Pih^ ^ ^ ^ ^ g (Scriabuv? ,
^'©ur^®jçendre i sieft. formé Vle.v
nom moderne. La perfécution fe ralluma dans les Gaules
'^’attira,
. peffoiprUna. b u
(luta/zt yprff,
^toçMartyxes de^Saint^iP|êleriiï^
en A^ôceffcpis y^fêl!® M ^ p om ^M ^ ^ p !^^ain4îAReveautres..
ay^ntƧc^ç[fmçréià
mort par.lè- Préfet Fyqenni^is!.'
‘‘ ' (1) On lit dans les Mémoires de VAcadémie des Infcriptions, rom. III, p. 12.6,
que des^l’an 252,, ce Prélat ayoit fait .cçüftruire une,Egm ;dans. Mj^i^H
F^if^^u’i^Le^lgit^entipn dans les aétes defon Martyre, & dans- ia ;vipi
de Saint Marcel ; &.,que tcette Eglife enfin eft appellée dans une^dpnati.ôn‘ du
|Rpi'^2hil^é^ert I ^ ^Mater g'çggfirt Parijiaca, titre qu’elle portoit déjà fans
doute à caufe de fon ancienqeté,& de fa^féeminence. M.J^bbé 4e Vertot,
auquel on doit cette obferyation, alfure qu.e c’cft fous I’enceintp même; des
fours de cette Eglife, que SaintîDenis avoit .fait jet ter dans les fondations
les ‘débris de TAuteljdédiéjRar jlas Nautes-Parifiens, en l’iiôniiçur de Jupiter,,
.;ayfic'Je!j^'.^i^.-iflid».OPt,.été décoy,yer^'|au,xçpine-t éhdfûit.éii^îyï i. Il :eft
difficile de croire, qu’au préjudice du Paganifme, qui étoit ’alors.la Relfr
gipn. dominante de.l’Etiipire, l’Evêque de Paris ait eu afiez.d’pgtoritë ppur
en dctruiie les I^gnumens, ^ lpoqr1éleyér-furîJ,eurs débris,un Temple au vrai
Dieu ^nsjl|Cité foêrrçe. D>.:Fçlibieh, qui apporté dans Ses prqivgs lest 0 ès
du Martyre de'Èaiiit 'Benis:y dit dans fon H/^oire png. 15, qu’ils ng-font point
apth.entjgucs, Scqu’ainfi il.nc pcpt.rien dire des progresse fa Miflion. Il eft
donc plusv-naturel de\croire que-Ies bas-reliefs dont il s’agit, nom'été mis là
•■ „que Saint ^qiis^^&G. , '
W k é Selon M. de Tillemont ( Hiflï'^ccU(iafl.\^^ m ^ èm 44^’jie-jijge
qui condamna Saint Denis & fes Compagnons s’appelloit Sifinnius-Fefcen-
• pinus, & ilcfl qualifié de Prtç/èdluj dans le Martyrologe .Romain, piétoit.cn
• ï f f 1?.1 ;un Trtte p\préfpt ‘Militaire ; cprntnandpit. fous l’autorité dù @p%‘
ÿ^rpeur de la Province au» tioppcs Romaines reparties dans le canton de
?'PaHs;-& ces^Tribqris.ou préfets n’étoient ppint ^ppjljés Tifil?uns ou ‘.P^éfgis
deltell^iî^n^is'^ iJîUtïf^ëS^^^^'op » S?" • Ainli
F^fce^ninus^3plMd^|tre^g^^éyj:ommevfe premier Magiftrat dàp.irh'p,
ni même" comme un Officier Gaulois. Le droit de condamner à mort n’étoit
q?er<é aue-DàrTQffiGjer.Kqmai^ & KeXGlufîûn^cfa'fembfa des -Magiftrats. a§'
la Nation foumife. ïgÂ^gÆdÇ^^wijsUes Annales de Pari^0 fé^^^-èi, fujet,
que les Princes des.IJiêtreWqui’ ét^ûre^t J^Magiftrats
qu^fl^en >.éfoit de même
.'danSile^GaMé^Icomme on^e^a^ ^ P ^ Jë^^es?des )
raps{i77.;L,es Chrëtigns àrrê'tés,da^cm^®l^furent mis^n prifonspame 1.
Tribun , >& par les Mapiflratsx .jfifqu|ÿ^ M vé^dù- Prépdéhp^tq’e ft -^ ire du '
Gopvefoeur d^' lp Prpyinc^Wn^p&;|Miu Jfeüj jugeâmes Martyrs.
ÆfcAGka marqué au p Oé|obreJevJoilr de la r^rt^É^M^jis's, c’eft JaGuiqii toute
üP^glïfe|honoy.e mémoire. pouri|eTqui» eftVd^Mnn%Afinen.de yalois,
& D/ Remy Cellier dans;fq*ff)j^jï.,des' Auteurs Eccléf. , tom. IV, pag. pj , la
’placept eil 2.7Wfous ^Ia;per^cutlon d’Auréjién ;,‘màis M. .dfeffFiîl^mgnt t
ÇHiJl.^&cljlf. t iom^dV g pag. >44éi|^pf) pgnçhe' p o(ur Tàn^iSv^fdîi^Ja '
^ rfécptionl,4e@|l^^^^ypa?^é%^[la;;P'àqj,e.’E^,enne, qûi.ffi lenterreE*1
les Saints Maitys, vncùf'aflez^lphg-tems pour leur faire élever un maufoléc
après f^çèffaüeiiM GbnftanceiChlore ; mais sien n'em-
1 pcchc qu’elle n’ait ^fsiire cpnflruirc cet Oratoire dans l’intervalle de la '
perfécution d’Aure'lien à celle de Dioclétien.
M