
 
		“0 M   ‘ L   A   F R A N C   F. 
 ü   •  d   m m m m   i   p 
 |£â#rës ;1t 'c es  Dieux,,  le  fupp'ofé 
 .fans  preuves.  Quant  au  Temple  de  la  DèeJJe  ÏJis  ,  q,ue  
 .Sauvai & fes Editeurs peu .judicieux, placent à Saint- Ger-  
 râain-des-Prés  ,  fur  leTémoignage  du P.  D.ubreùl ,  qu’i'lsf  
 -ôfen't  cependant  traiter de Bonhomme, .fai fait  voir  dans  
 ^I/nroSnMipn, pag.  1 3  J ïdvante s,  que  tous  ces. Tenà-  
 ■jples 'd’I-fis  à.Saint-Germain-des-Prës, à  Iffy  &c. n’ont 'été _  
 imaginés j)ar ces  fabuleux Hifloriens,  que  pour favorifèr  
 t e u r é s > ^ i s  ,  Vara-ÏJîs  p   que  le  
 Temple  de Mercure ou Pluton,  ( qui  félon M.  de Saint-  
 F o ix  font la même Divinité ) ,  élevé  fur  la,Montagne  de  
 -Sainte-Génevieve,  ( Mons  Lucotitius ) ,   &  celui'de  Cy-  
 -bèle  près  Sant  Euftache  ,  font  des  chimères  inventées'  
 ÿ a r  l’Autgur  des  EJJais  Eifiori^ues K pour  donner  du  relie 
 f à fa petite Ville de  Lutéce  quoiqu’il' dife  en  même-  
 stèmps -que  ce  n’ëtoit  qu’un amas  de  cabanes  de Pêcheurs  
 dans  une Me de .la Sèine:,  êçç. 
 1  II n’en eft .pas  'de §Lf|iae des Momimens .qui  font véritablement  
 POiuvragq des Romains , & dont oni trouve  pref-  
 que toujours <de fuperbes  reftes^  qui ont réfihé  à  Tinjure  
 ■des  temps,  '&  aux  »fecles-.'db  barbarie.  Vers  le même-  
 Jteaaps  deTAutel  de, Jupiter ,  paroît  avoir  été'  conftruit  
 XAqùéduc  £ A r cu e il,   pour  conduire^  Paris'les  eaux  dé  
 *-Rongis..,  dë Cachant & d’autres  eaux voifines ;  lefquelles  
 jiârce què cet  Aqueduc a  été  négligé  dans  la fuite,  ont  
 coule  dans  la Rivière  de  Bievre.  Du  moins  un  fçavant  
 !Açadêmiçien  -( M.  Bonâmy ,  Mémoires, de. i ’Académie  
 àoTtu  X .W y  pag.  2^8 ) ,  croit  que  PAquëduc ,  dont  les  
 - Arcades ont  donné le nom  au. village  d’Arctieil.,  éft plus  
 -ancien  que ‘ Parrivéé; >de  Julien vrAp0!ftat,   auquel'  on  en  
 -attribue  ia   conftrudtion.  On,;découvrit  en  i y ^  3  félon 
 .plaires  manufctits ,de--Frédégaire  portent Mons Mercoris,  Mons  Gofi:>.  ,<Su.  
 Mons Mercomire,  ao.lieu,de Mercum;  qu’il  feroit fort  tenté  de  croire- que 
 *I«ÈV4'âi :riom ;3je? ïa;< Colline de Montmartre  étoit Mons Marris,  comme  l’ap^g  
 .pelle Abbon ,dans, fon  Poeme  du Siège de  Paris par  les Normands  ;  que  
 le  nom de Mercuxe  n’eft-là  pour  rien,  8c  qu’il  faut  conferver dans  Fré-  
 ■ degaire  la  leçon  de Mons Cari,  exprelüon  populaire  qui fignifieroit  
 .ment que c’eft de  ce côté-là que fouffloit le vent du Nord-Oueft;  qu’Abbon  
 a employé  le mût Corus  dans  le meme fens. -Le  doété  Adrien  de! Valois ,  
 fuppûfe à la vérité que'du  temps de  Saint  Denis, Apôtre des  Parifiens,  on  
 VÔ,yoit à Montmartre  les Statues  de Mars &  de Mercure,  ( Vgef.-jde Bàfil  
 J{eg. ,  C.  VIII.  Voyez auffi. le  frontifpice  de ma Dejcription des Monumens de  
 ' Paçis', publiée en  177P ) ; mais, Va:lûis.fii|^fe|eH même-tçpEs que S. Denis-  
 fut maîyriféà Montmartre, &  on verra plus bas qu’il n’eu eft rien. *  ' -   
 Je ne  repéterai  point tout  ce que  j’ai  dit dans VlutroduSion des prétendus  
 Temples à’IJis,  de Pluton 8c de Cybèle.  On,parle auffi dlun Temple.drfî/ètdâpe,  
 Dieu  de la Médecine, dans la Cité,  dont la Statue étoit'à Rentrée  du  Parvis  
 Notre-Dame, en face de l’Jlôtel-Dieu. 'RodolpheBoterée ou Raoul Boterais,  
 Avocarç&Auteur duPoëme ^dn',itoitùl^]^^rw_,J,mprigfé à Paris eü0 i>r;,.  
 parle  ainli  figVitS" 
 BarÙigtmm ), librb0fiï$Ç$3j coirynmic Anguts,  , 
 &&  Tes gêminos , quales Niïv praiannir inl ühdis ,  . 
 ;  ■ ' .Talis/eraéffculpBislprifcis Epidaurius annis, 
 <En qaoi ilia été fuivi parDubrëuil, Mallingre &  tous ceux qui ont traité d‘e-,  
 .puis des antiquités de-Paris. Mais. Ghildebert'ayant ordonné en  j 54,  par un  
 ÆdifapfÔl^igel^J’entiere  deftruâion de  t^^^qui;.iel^>l^de'.'3leil{plûs., de  
 -Statues, !d’AuréIs!|& autres marques  du Paganifme>.:il  n’eft  pas  à  préfumer  
 qu’on eût  laiffé fubfifter fi long-temps > en  face  de  l’Hôtel-Dieu  ,  la Statue  
 du Dieu de la Médeci ne, & la Divinité tutélaire des malades. M. de'MautoUr  
 .penfe que c’éioit ,un Monument élevé en Khonneur d’Archambauld, Maire dii  
 Palais, &c. Le mâme-Auteur a  auffi'vérifié par lui-même, que la .prétendue  
 f-Statue»déCérès placée au hautJdirprgnqn de l’Eglife des Carmélites du Faux-  
 bc/urg  Saint-JacqjdA où  1Sjrpiit  que  cette Déefle  avoit un Temple,  n’eft  
 autre chbfe qu’uE^mnt Michel qui pèfe les'amcs dans une balance;  ’  .. 
 fa s t ÈOiA|»ta*®t}iîe.  Sa>»&.Jao4 î r f e ^ ^ S   
 de  cet  Aquédiie,.  6c-fes  eaux  devaient ' être  amenées  ou   à 
 q a k au e *P a la% 5 
 duijc^fd-di  ®a" 
 Aïs1'’ 
 c e   cô té   là   du temps des  R om a in s ,  .teâgsssaOJafti^Sïoas  
 ,,que  c e s ^ ^ ^ R A t f e s * a u ^ i c a ! |c   au * 4   de fa n s. 
 H A h r è s ^ & ,ê S 3 | ^ 6s .pr-emïeï«  Céfars 
 ■'  ooidaji®^  à. 
 Jïtisl^ies^Ear le S d n a t ^ S Ô ^ e s 
 d " - r '  ‘é^s^n'e^GOl^:  
 vreScent-leur  tran^umtë  ^^raüpWÆSPÀ'slEN,  au  rtu-  
 lieu de ces’ oÇâges  que la jm S « e \ d é   lJdîW-ang4!l^^t;d lippet 
 - .àafev (5*.  c p f l« é e s% s ^ ^ ÿ  du ^ a n lf c ie . 'La  de  :  
 ;  •fiypat& fflf f iü e s a u U e s f f it e^ Ç fc% '^® n t a g e   d e w b ^ o f i 
 dau-  Icu rlïé? !  d '\   ÎH?j t l s   A'Âi,)a "oliiuLs-/-li0 1'Us’  dë 
 •  t r n   1  s  f t î u  u  wJ F kS ’  •  ^   L u   
 î t i s f   P L i f   i f'   *   p  "   i l   l e u  a 
 I l  t-c. j  t j i lbJîlqu  l»!1  . 11. eUi  AT  A urele  
 &Æl t ‘ \e 
 1 5 e  dj. o  é  , a./'-Sa  i r . f a l j   d r .ù v L B   
 lef.piémïfî 
 -  |îâ'g_aèi,'.  ,&cS â î ' 3 & â   u n e f . S . f '^ v e î i t 'd e   au  ueu->.  
 'k k n e ^ e S & a t l f a 'i ia d n  /A B b é  d j& m o® em s  en F ra ite ej 
 ^ n * K ’ ' v l j   i"-  (1*^1  <  c V r e o S K ’   ' ^ ' ï  v ll.W jn fa n c ? d u   
 g '  à  t^B  j*«Ê£auQqy  émim 
 (i)  l’/J>béiHiLduin eft.intitgléide0 0 usgeftis atfftjriplp Sanâp 
 Dj/onifû • in-Z°. ColonitR  1567. D. Jean-Baptifte Liron a difcuté 'cettb matière  .  
 dans  unc\lon(gue Differtation C Sic^Zflrir«'Hi/ior.,  tom.YTV,jag.  48  ' 
 fait tous, fes efforts pouribattrê en ^^eJ5op^n(.duVDoa«ür d^Launoy"j fondée  
 fur  le texte  de Grcgojre  de Toqrs,%qui ne place  la  fameufe Million des  
 fept  Evêquets  des  Gaules~7 parmi Jefquels  il -nomme tSam^CT^de  Par^,  
 qu’à l’an 250'.  Il foutient que  lef^lifes .des^Ga^ÇS ont été fondées  par des  
 Hommes Àpoftpliques^d&  le prerc^r-fiecle ;  que des Je-fecondjdles  étoieut  
 en  grand nombie.8c floriftantes,’;  qu’au commencement du ,tioiiieme,  la foi  
 étoit répandue dans, tou tes les Provinces-Gauloifes &  Celtiques ; .qu’enfin au  
 commencement du quatueme fîecle, les Chrétiens y  ctoient très-puilfants.  Et  
 pour ce  qui  eft de  r£gZ//è.de Parir'en particulier, il prétend que Saint Denis,'  
 fon  premier  Evêque, avoit'reçu  fa Miflion  irpr^édiaternent^duip^pe-Saint  
 (Clément. CJeJÏ,,dit-il,,ce^ue,portentZsra^cierfs  , mais comme-il n’erie: 
 cite  aucun  ,  les  'Auteurs»d’u 'G<JZ|[z/Gfcafïanfl >  qui'.pcnçhent  pour  fon  opinion  
 , rapportent un Diplôme  du Roi Thierry IV de  l’an 713  ,  qui indépendamment  
 de  ce.qulilînîeft pas irréprochable fui-vant. l’Abbé le 3||u||| 'D/^ert.  
 \tonu-I, pag. 51 ) ,  ine(B^A'êtr^n.gaçant.^M-Ær^^iig^^^|re;à  
 ‘dp premier-liecle  & quëIé|^^Mpis>dans  fon,.'®]^..;i?s. 'Saris t  
 coin. I , pag.  57a ,  afflire  n’avnir  été .fabriqué.que pour s’élever  au-delTus .des  
 autres  Eglifcs, par le vain honneur^’unc faufle  antiquité. ^lLcjtertt( e^ncoçe  
 une Vie interpolée de ’&aint'e'Ge&viêve, uàc une [Hymne prétendue  de ■Format *  
 qui ne  fe  trouve- pqinf -dâns - fes ^uvres.^p^^^  lùffire pour 
 prouver  feulement  qué^l'Abbc» Hildùin n’eft pas le  preinier  qui  ait renvoyé  
 au  tempsldu'Paoe^aîpt^Glémentla Miftion de’Saint Denis ne'T^ris‘; mais  
 'cela eft-il fuffifaiit.pour détriaiie-Ic témoignage pofitifdçprégpire^e-Tours, 
 ; 'qui- donné à cètte-'WR^ôn ;la date  de l'ànrayôlj^àiquel  temps faudroit-il  
 'fS&nfc fixer le martyre.dc Saint'Dëriis,  s’ibétoit vrai .qu’il eût  reçu fa^MlEoh  
 du Pape Saint Clément f ;î||M%^^tO'it'l<êtieique .lors>fte là première  perfé-  
 cution fous M. Aurele l’an  177 , puifque fuivarvt Sulpice  Çcvere  jufqu’A cette  
 . .apnée, ilri’y avoit po1int eu de Martyrs dâpsJ(js,GaijJ1eS':  Tijmjpimùm  intra  
 Gallias Martyria vifa, Sacr. Hijl. , U.  II. Saint Denis  auroit  fouffort  le martyre  
 en  177 au plutôt, c’eftiàrdirc,,  après quatre-;vingt-ans ôîgip’iù? d'Epifço-  
 -  pat;  fuppofttion  outréô ^ ^  à laquelle, il  eft impoiüble de  fouferire,  quand  
 . même on'pourroit détruire le  témoignage du Pcre de notre Hifto'ire.  ; 
 V y o n i/ iis ) }  où  il  fou tient, ,d>aPrès  le  témoignage  de Gré-  
 • goire  -de  T  ours „   a  l ’exeeption  de  l ’E g life   .d^  L y o n , 
 &  de  c,elle de yienne-qui  étoient déjà en  grande réputation  
 au  -fécond  fiçcle  i  ii   n’y '  en 
 ■ G aules  jg fq u à .fa h '  •ceàe^année  là  fmg^ 
 lierement  '.qu’il   faut  rapporter  la  MilFion  de  J'ni/zi  Grzr  
 tien de  Tozirs }  de  vfai/zi Dc/zij  çè Przrij; 5  &   d’autres  E v ê -  ' 
 affigne  a ' l ’an  d,eux  .c,ent  cinquante 3  fous  le  G o n f lâ t   de ^  
 M é g i&   &  -d'e;g r % s '^ j ç c . 
 .  Bien lqin qiu| la  ¥ i l e  ,d^ Paris eût 'déjà -un  Evêque &  .uae  
 E g life   flori^ance lors du v o syage  de M . A urele dans les Gau-  .  
 ie.Sj m   y   trouye.au G©,ntf>a«ire de nouvelles,  traces  d ePa ga -  
 nifme 5 à la m ême époque. O n a  en effet cçDje,£luré,,.d’après11  
 .que  |ijès ■deJ P^ ^ ^ dans .^ .Bois.^qul1 ;p;q.ç|©;.  
 aqjpyrd’h f i l '& ^ m ' de P^inpeAjiçs 3 
 ii 8 o 5 .un C o llè g e   dij Q îe ü  Sy lv a in  ;  c ’ èfl-à-direj  une-pfp.é'qg i   
 -dfe G ommunauté? Gô^àCTfeètiàWce  fajuL^ç  Dléu' ,   ]#quej|q,'j^]s  
 réta;|iie  p u   ternife  -âir  ,pied  par  un  nommé  Rilarus  3  aii-  -  
 franchi  de  l’Empereur Ma-rc-Aurele.  (.-Pojk-ê^le  P.  Mont-  
 fajîc.qp 9  Ips, Mém. rfg 
 pag .,M-p.i)... J i 
 &   de  quelques  autres V ille s   yoifin.es 4 étoient  alors  florif-  
 fantes  par  les  prédications  de  Saint Irenée j ^fucce^^r jd|^  
 §ajint.  W p it  ,été 
 , Gouvérneuir d é  D y i te  5  il y   eut une  feçontfe-^erfé^Mqn  èn  
 M ^ 2 ^M ;il^ é^ t^ h ,,p p y p U ,^ ff^ ÿ r s^m M s :.n y ^ y^ )p d ^ l|   
 ë ’EglMes  Idans JéjëfLeVdes 'Gàuj.ésî- le  Paquarantaine  
 d’annéps  après }  que  le  Chriftianifme  fe  tro uvant  
 pre^^.e.-é teint ’MaE-la perfdoutaoh  de  S^feeire  i l  .fallut  
 |e - ojsjpàpF'  ?4,a  Wv$£des  îfp s if  paillé 
 0 d$&êP]fM de  T o jjrs  3ÿêè ^qji’il   pl^ce  à  l ’a n ^ i^ ^ | ! i |   c in - .  
 quante  de  JefustChri-ft ;  ces 
 tien  .de  T o u rs   ^  ’Saint  Trophinle  d’A r le s ,   S^int  Paùl  de  
 ^a rbofiîie 3  Saint  Saturnin  de T o u lo u fe ,   'Syaiiii Mëtiês  de  
 d’A u  ver gne ou de C le rmon t,  & 
 . §giqtvf$a£tial ,^e •.LinjQg.es. 
 : ;  y^ p J^ ^ -^ 5)R^s^|^^^%bn^div^rSflieux 
 fh r  fa  ro u te ,   s’ ar-rêta „epfin  ‘à  Paris *    vers  Pan' deu x  cëjit  
 cinquante5  fo.us  l’Empire de  D egi{üs .  I l  ne  faut,pas  fe  per- 
 |   i   |   '  ••  w 
 fuidei^q^Jlpxilu^gMm  cette  Villetoüs^fes Ha-  
 ^ aç s^ ^p ^Ébxcep.tâëhx^ fuffent  plông^darls fe?j têÊ.ébj£&  
 de  ridqMtPre.  'Pf,y’a^pit^l^‘àldes; (^^Ëens fans  doute  
 [ r o  e^^Même \en^gÆa^dm^breP^nfais  qui  
 p^int^ ^ PM a e k j). è/i^ppi.t M’(ti^e  les  ||n ^ ip n à';Il  foç'  
 aidé dàff^^^ol^QriSÿ ^u^@^a^DagJe-i Prêtre J^ufliqÿp.  
 êc le Di' ^ WÈleùth'ere, ; pqmiriè ppüs  
 authenUqpi^ ^ ^ ^ ^ ^ sM| ^ ÉiK^^àH^  peut  rîen^ 
 ^affîrerlp^^^^æèsi'^e  Spus \e.§^^egiiés; 
 ,de  çe.ux d.e Ja ^rrap7 
 nie,  de la  foibleffe  & des  révoltes,  un  déluge  de  maux  
 ^^ÆpsïÆçSi AHetnanSi,$E ^ u tf^   
 ^âpb.ares.  rava.--: 
 ^gpr; mais  & 
 I  ^  fut,i;ëcq^'-g' 
 .P^pere.drlpaj^mitesfl'es  Gaules■,  dont il fdt'^j’mbMmé  lp  
 ' Rejiaurateur  & l ’Hercule j   il  fépara fon Empire  de  celui ;  
 de Rome ,  ôc  il régna  glorieufement  jufqu’à l’an  267.  Sa  
 ■ ^ o !f^ û ^ it? l^  v^ampstaf^p.u^|^|m4p^ que  fm^g#a^é e, 
 qui 
 fè, faif ^ g ^fepMiër^Mere'  'fflate-r Cqfri\ 
 *tron$mÊÊêMlkt'  ei^yaid  lulx.dpwer d^f}|cJ^MA-|(| 
 rent  to,US a tués  ,  &  PA’rrz/lzVe ipdrAcuLipr £è!sl^âM^^ éleyd 
 J à ^ ^M ^ |h e ^ » iÿ e ii-'la ' '.p erfqnne-  Ô  _ 
 5  ^ a.ns fon  ' 
 Gaules <gp A urelien,  Prince  fuperftitieux,  attaché au  -Pa-  
 garüljiip,  iconfi^ta^une^D/^iaë^ \ ( ^w W p ^ 
 . û’  l ’Enapire  pàlferoit  à  fa  famille ^^&^q|i’àl| 'fit  reb âtir  la  
 Ville FGIléans^qhi^imt^CQi^Pih^ ^ ^ ^ ^ g  (Scriabuv? ,   
 ^'©ur^®jçendre  i sieft. formé Vle.v 
 nom moderne.  La  perfécution fe ralluma dans  les Gaules  
 '^’attira, 
 . peffoiprUna. b u 
 (luta/zt  yprff, 
 ^toçMartyxes  de^Saint^iP|êleriiï^  
 en A^ôceffcpis y^fêl!® M ^ p om ^M ^ ^ p !^^ain4îAReveautres.. 
 ay^ntƧc^ç[fmçréià  
 mort  par.lè- Préfet  Fyqenni^is!.' 
 ‘‘ '  (1) On lit dans les Mémoires de VAcadémie des Infcriptions, rom. III, p. 12.6,  
 que  des^l’an  252,,  ce  Prélat  ayoit  fait .cçüftruire  une,Egm ;dans. Mj^i^H  
 F^if^^u’i^Le^lgit^entipn dans les aétes defon Martyre, &  dans- ia ;vipi  
 de Saint Marcel ; &.,que tcette Eglife enfin eft appellée dans une^dpnati.ôn‘ du  
 |Rpi'^2hil^é^ert I ^ ^Mater g'çggfirt Parijiaca,  titre  qu’elle portoit  déjà  fans  
 doute à caufe de fon ancienqeté,& de fa^féeminence. M.J^bbé 4e Vertot,  
 auquel on  doit cette  obferyation, alfure  qu.e  c’cft  fous I’enceintp même; des  
 fours de  cette Eglife,  que  SaintîDenis  avoit .fait jet ter dans les  fondations  
 les ‘débris de TAuteljdédiéjRar jlas Nautes-Parifiens,  en  l’iiôniiçur de Jupiter,,  
 .;ayfic'Je!j^'.^i^.-iflid».OPt,.été décoy,yer^'|au,xçpine-t éhdfûit.éii^îyï i.  Il :eft  
 difficile  de  croire,  qu’au  préjudice du Paganifme, qui étoit ’alors.la Relfr  
 gipn. dominante  de.l’Etiipire,  l’Evêque de Paris  ait eu  afiez.d’pgtoritë ppur  
 en dctruiie les I^gnumens, ^ lpoqr1éleyér-furîJ,eurs débris,un  Temple au vrai  
 Dieu ^nsjl|Cité foêrrçe. D>.:Fçlibieh, qui apporté dans Ses prqivgs lest 0 ès  
 du Martyre de'Èaiiit 'Benis:y dit dans fon H/^oire png.  15,  qu’ils ng-font point  
 apth.entjgucs, Scqu’ainfi il.nc pcpt.rien dire des progresse fa Miflion.  Il  eft  
 donc plusv-naturel de\croire que-Ies bas-reliefs dont il s’agit, nom'été mis là  
 •■ „que  Saint ^qiis^^&G.  ,  ' 
 W k é  Selon M. de Tillemont ( Hiflï'^ccU(iafl.\^^ m ^ èm  44^’jie-jijge  
 qui condamna Saint Denis  &   fes Compagnons  s’appelloit  Sifinnius-Fefcen-  
 • pinus,  & ilcfl qualifié  de Prtç/èdluj dans le Martyrologe .Romain,  piétoit.cn  
 • ï f f 1?.1 ;un Trtte p\préfpt ‘Militaire ;  cprntnandpit. fous l’autorité dù @p%‘  
 ÿ^rpeur  de  la Province  au» tioppcs Romaines  reparties  dans  le canton de 
 ?'PaHs;-& ces^Tribqris.ou préfets n’étoient ppint ^ppjljés  Tifil?uns ou ‘.P^éfgis  
 deltell^iî^n^is'^ iJîUtïf^ëS^^^^'op »  S?"  •  Ainli 
 F^fce^ninus^3plMd^|tre^g^^éyj:ommevfe premier Magiftrat dàp.irh'p,  
 ni même" comme un Officier Gaulois.  Le droit de condamner à mort  n’étoit 
 q?er<é aue-DàrTQffiGjer.Kqmai^ & KeXGlufîûn^cfa'fembfa des -Magiftrats. a§'  
 la Nation foumife.  ïgÂ^gÆdÇ^^wijsUes Annales de Pari^0 fé^^^-èi, fujet,  
 que  les Princes des.IJiêtreWqui’ ét^ûre^t J^Magiftrats 
 qu^fl^en >.éfoit de même 
 .'danSile^GaMé^Icomme  on^e^a^ ^ P ^ Jë^^es?des  ) 
 raps{i77.;L,es Chrëtigns àrrê'tés,da^cm^®l^furent mis^n prifonspame 1.  
 Tribun , >& par  les Mapiflratsx .jfifqu|ÿ^ M vé^dù- Prépdéhp^tq’e ft -^ ire du  '  
 Gopvefoeur d^' lp Prpyinc^Wn^p&;|Miu Jfeüj jugeâmes Martyrs. 
 ÆfcAGka marqué au p Oé|obreJevJoilr de la r^rt^É^M^jis's, c’eft JaGuiqii toute  
 üP^glïfe|honoy.e  mémoire. pouri|eTqui» eftVd^Mnn%Afinen.de yalois, 
 &  D/ Remy  Cellier dans;fq*ff)j^jï.,des' Auteurs Eccléf. , tom.  IV, pag. pj ,  la  
 ’placept  eil  2.7Wfous ^Ia;per^cutlon d’Auréjién ;,‘màis M. .dfeffFiîl^mgnt t  
 ÇHiJl.^&cljlf. t  iom^dV g pag. >44éi|^pf)  pgnçhe' p o(ur Tàn^iSv^fdîi^Ja '  
 ^ rfécptionl,4e@|l^^^^ypa?^é%^[la;;P'àqj,e.’E^,enne,  qûi.ffi lenterreE*1  
 les Saints Maitys,  vncùf'aflez^lphg-tems  pour  leur faire élever un maufoléc  
 après f^çèffaüeiiM  GbnftanceiChlore ; mais sien  n'em- 
 1 pcchc  qu’elle n’ait ^fsiire cpnflruirc  cet  Oratoire  dans l’intervalle de  la  '  
 perfécution d’Aure'lien  à  celle de Dioclétien. 
 M