m t I P * J ~ nI O 'A ;
^ w i Ë c m S ^ e V o m | M ï Ï « ^ f e B e r 3| ^ j ^ f e - a j j ^ I
a v o ir des établiffemens dans les Gaules , .& jetterent les
de Marfeille, 'i
G a u lo if e 'ü iJ f eW a f r i f l e lu < A u C?,!lt.-Li1 ï & J
TO s ie n t , ArH^Sl’ie sd e^ ^M iars-rHatgtans de nos£
c^irdes,''c^mm'e^^e\fl,e?"qffirod™tt^;desi<Peuples cfi^M
la tenoient de -leurs -an'eêtres , Sc -qui -venoient s'établir
'in è 'çÉ S ^ ^Æ Ç g - j i a i p ® W ^ é®s| y ^ ^ ll% tatÏciPs
s S ^ @ 8 m |
w g Q S / i i lm f j i f i j * C m K J a -mp n etir^alle 1 i -u I
r a iM t .a u J ,& fma gg r 1 * ■ * • .
;mlfinï||jp è le’ I r néts» 1 ■ t.nojêpt
nies les Africains ; les E g yp tiens , des Phéniciens, & s .ïe n
f e e « antint iL ^ e u S o ^ ^ c e ^ u i l '. j j . . j 'i ar leatwfiMEflgS
■..: - -trou qûàî, cens P eupi i
paf k - m i l s f'Ls-'.uljgfc-, U;-Kidi Jo ^^yëgta'.v,.{ “■ , la-]
néme forfi Ie u r m , & la même’ l : ] ur
la plupart. Chacun de c e s 'petits;peuples étoiencigouver-
n & par 1 :s 1 ik - , & [ r .fó n S nat 3 ou par un Roi- é le& i f
qui le va t être primitivement ch lift par Ite^peuple ; mais
les Chevaliers qui formoient le corps de la N o b le ffe , &
le s Druides ,iou le C o llè g e des P rêtres , quiràvoient l e lé-
partement de la Ju ftic e , de la R e lig ion , & de l ’éducation
nationale., ayant rédiritjle peuple-en e fc la v a g e , 8ç ufurpé
le il uve a n p o u v o ir , fe le djfpütqient alternariv.emei 1 ,f &.J
dsteentraînèrent ip-ar', le urs .querelle la ruine entiefp^de^J
G a r lt ^ l i j.1 lam R,rt de Wa o lit^ t,j( fiu j rTim Sh5 ï
R o i s de. chaque peuple , 1 Nation en. corps n lit ,pi J
n enieiit .un G h ef géii 1 , e loifi par tous les peuples,
réunis .pour le maintien de l’ordre la défenfe commune.
C e C h e f qui nlavpit d’au to rité , au moins fur les peuples'
qui ne IuLétoient pas immédiatement fournis, qu’iîimni:
qU 1 s’ag ifioit du bien çomn un , command lit les années ,
iD | / V /.. A ^ F £ R y [ p \ \
prenoi't îes- a v is , faifoi-t que tous'les.peuples agiffoient de .
L vuC , qq / 1' V - rù } j. •
ériie t ; en u n .mot .3. I.u ils obfervoient les L o k d’une
é tro ite co i fcd énti 1 1 . d >nt les M. g fl ats ou-Gou» irneùrs
Monarques éle ifs qui ont i commàndbr, m- e lîe f ^ h v »®
feulement-, & à des époques fo rt éloignées l ’une d e fa i i -
I tret-Le^pretpi^4 raui^Rpo.^iljtev^iu^iufr’^a ^ f ^ j^?idey iJ
ma g ène, Hiftorien des Gaules 8c ami d’Angufte |cité par
I j.1 .}, 1 J j * ^ R _ j s ï
prirent 1 m nom'pa-: reconnoifl n g ; & q,ü l’Her il ■ Ej I n , 6 o u i O i p £ dans les. G aules fous, to n
ré g n é , époufa 1 fille Galat lié e , & lui fuccéda I p f f i
lation av ait tellement augmenté dans l ’efpace de quatre
K r a . m
t ? ? J J ^ ’ i u ' ^ r s ^ S S ® ' n U 1 4* II?
^ ^ ^ ^ jù i 'a ÿ J j ’ tÿ3™ ^ . K
2,.o * ’’J k n e v î J e r l i a i ^
l ’antiquité - no s envié .Ôpq qûe i, ■ & lés 1 ‘ ”
I l s’agilfo it de donner un ch e f a .toutes les Gaules ; les.
différentes Cités calraicrent à cette, tc ca lio n ,« c l.:s .p eu p le s
1 pli p.u-ilï 1 s armèrent pour .donner un R o i ti de leur
[■ f M i a ^ ^ ï-’" » " 'Ù ' ï - » 2 e* u v ^ î ^ - ! ,
I é to i t . prêt à couler ^ ..lo rfip e les femmes.de s., princ ip ù^j
Gaulois fe jetterent entre les deux armées, 6c parvinrent
i ^ i f a J C , &4Î = î f i Ï 3 K t " u i r q jT ^ m r a î j l l 1 d
I Fî r te s , -qui av ie p ré v nu j ar 1 u prudènee. & 1 ur
I le une guerre fatale à la N io X j« i f r -V • ’ !
' A:. Femme —■ 1 "■ v o it décider de l'a | icrr,e & de l'a -paix,
& termi ner le s , d-ifféreiasiqui-'foù'W qiepjAryenû : eritr jj
les Gaules, fans en donner les preuves, pa e qn’on Ce .réfervt J'en traiter us ■'
au long dans la Defccipcion particulière des pays occupés par ces anciens Peuples..
'Ce que j'ai die fuc la République des Eiums, & fur celle des Atoiwgis S deC
leurs Clients, dans les Dcfcnpùons de Bourgogne &• de Dauphiné, rom. I & II- de- -.
cét Ouvrage, prouve le foin que j’apporte à faire conuoirrc par détail l’àncicnue '
Géographie de Gaules. Il y a long- temps qu on a dit quel» Chronologie , St
la Géographie font les deux yeux de l’Hiftoire. -
- juftin 5 la,. XL III, Ch. IV, aflureque c'efi des Phocéens de Marfeille, que
- les- Gaulois apprirent Tare de? bâtir des Villes murées ; mais cet Hiftorien fe
trompe affurément. Les Gaulois n’auroient pasattendu.fi tard pour former descorporations
politiques, qui fuppofent l’exiftence des Villes & des Cités. D ailleurs
les étrangers qui vinrent s’établir parmi eux, comme les Egyptiens , les ,
Bébryces'à /Vürionne, les Phéniciens en-Aquitaine , les Cretois à Vienne, les
Rhodiens à l’embouçhpré du-Rhône, leur apprirent fins doute à cotiiruirc des..
nW M l & Strabon .nous .apiireiînenc, que plus de deux cens ans avant
' l’arrivée des Phocéens.'de Marfeille,iles Rhodiens avoient bâti à l’embouchure
du Rhône la Ville de Rhodes, qui leur fervoit de comptoir & d'entrepôt pour
tout le commerce qu’ils faifoient dans les Gaule?, en Efpagne ,'^c^^ttefV»yie
ctoit immanquablement murée & fortifiée, & devoit fervir de modèle pour 4a
bâtiflè aux Gaulois, bien avant le temps dont parle'Juftin. D’ailleurs cefAuteur
par]e de la Ville de Toùloufe comme .d’une Ville Gauloife , liv.. XXXII,
Ch. III. Les Gaulois n’avoient pas,ib'efoin de l’exemple des étrangers pour^b^ti^
, des Villes éhex eux, puifque chaque périt' pe,upîe, chaque câBtori' ay^oit/lâ'. Cité■ '
- Toutes les Villes Gauloife dont on attribue la fondation à l’Hercule Gaulois ,
& aux anciens Rois Celtes, offrent une 'nquvéll&;preuvc:,'On fçait bien que, la
• plupart de ces Rois font fabuleux, ainfi que leurs fondations, & que Paris ni
qtfelqVautre^Prirtceâ'royen-,-, ne (bn'rp^v^qljbâtiftresi$m0 fcçTfoyQ & |e;'
Paris ; mais aUfmpins ces febles prouvent toujoursl’antiquité de ces Villes ,• bien
avant l’Epoque crtée par J,uftin. > <
(a). On voit dans ce'que nous apprehrient 'Diodqre’sd^rSmilei^&IAmraien
^^^lltntndia Roi-Ce/tér, de fa ûllTGala'hée, & de l'Hei cille Gau'ois ,fo'rf>^genV
dre, le fondement .de toute l’Hifloire fabul’eufc des Gaules, doift j'ai:-donne|'
l’extrait Efpagnè & en
Italie, par Ogînius ou l'Hercule Gâ^îois-;{i^8o ans^antJeTus Chrift, on peuc>,
eo'nfultcr les fçavantes Dijfeçtaüons de D. Martin ; il prouve que le conduftcur
des Bandes Gauloifes en ayant fixé une pâme fur'les-bor’dsqde l’Ebre (i Iberus) ,
l’Efpagne antérieure en pritâc nom de Celtiberie, & la partie ultérieure ne fut
diftinguée que-.par le nom de Celtique, q'u’il ne faut pas confondre âvepja^'
Ceîiique-Gauloife, quivétoit la mere-patrie. L’Hercule Gaulois pénétra jufqu’aux
fameufes colonnes qui portent Ton nom, & qui ne font autre choTe que deux
petites Mes, qui bornent l’Europe de ce côté. Les Phéniciens qui’ y formèrent
‘ dans la fuite leur établifTemcnt de Gades,, s’y fortifièrent pour fe garantir des v
a fiirprifes des
ne peût'd’buthf de cette ancienne émigration de Peuples
Gaulois, qui s’y établirent les,premiers, & qui donnèrent leurs noms aux
cantons de Sahe\où ils fe fixèrent, i°. Lestirifiibiies, dont Mcidlan ( Mediolanum)
aujourd’hui Mâlain, village ‘à quatre lieues de; Dijon , étoic la Capitale, don-
, ^nerent leur «nom à l’Jnfubrie. z°. Les-'LigurienscGaulois, qui -occupoient une
partie de la Provence, donnerent.leur nom,à la Ligiuie-Icaüque.,30. Les Vinetesy
peuple Armoricain, qui occupoient l’extrémité des Gaules fur les bords de
• l’Océan , gagnèrent ïés.Làgunes de la Mer Adriatique& donnèrent leur nom ,.à
la Vénétie dont Venifc eft la Capitale. 40. Les Ombricicns, peuple des environs'
de Nîmes, s’iétabliçenc dans l’Ombric, Seules montagnes de l’Apennin. 50. Les
-,Aborigènes, l'une des premières Branches d'es’Gaulois, au rapport de l’Hifloricn
• TXmagènes i s’établirent dans ld chnion-oi'i Rome fut bâtie& les Romains Cs di-
foient eux-mêmes defeendus des Aborigènes. 6°. Les Volces, peuple, du Lan-,
guedoc, furent placés fur les bords du Liris ioibils ont cbn/crvé leur nom & [leurs
poflêlîions, &c. .'('.V;oyéziéle* Di[[ercaiiorüjdé~,0. Marnui, qui placé cètfé^pri-
miere énjigration dés Gaules à l’an du monde »473 iy8h ans. avant Jefus-
_'Gl?ri% 5 S
I B
i — I w m m m ÿ m m j i m m m
ÿç^Gore" ^orfqu*Aiini^àl^ÿint
( V o y e z Plutarque de J^irt. mul. SC P o lia n . liv . F 'IÎ .')
C ’eflf le
entamées y Sx. fe. fo n t ,au^Q ^ ^ fMfoütenues^/avfec^ réclat ;
mais les D r u id e s , qui ' jufques là a voie nt é cé dépo fitaires '
l 3e toute Tautorité y ne .gur.entj des
^ p y e s ' (fa ^Etaaem^^^avec pa^inrerît par- '
dëgrés à rendre, ce ^ ^ k^ l/ in u tÜ e^ \ %
L e f e c o n ® S o ^ à rO T ^ W r | | S ^ â t ^ lM ^ u î e s | d onè
faitmenti'on, iBioi .de..:Bourges, qui
regno it environ fix cens ans avant Jefus-Chrift., C e n’eft
'qu’ à u’fà'n?,.régné que l ’Hiftoire ancienne des G au le s , vjiuf-
qu’ic i enveloppée d’épaifles' ténèbres , ■ & o’bfcur-cie -par
les fables 1 commence à. 'cer>
t aines, & devient intérelTante par des événemens liés à
l 'Hiftoire g énérale. 'Pour en’1 faciliter l ’in tellig ence, il fau-
droit donner l ’Etat des Gaules à cette E poque ; mais nJâyant
à parler/dans, cet A b ré g é que de c e -q u i -concerne les
Parifîens & les Sè.norzois, leurs alliés , on1 fe contentera de-
^(fei^ n !: - f e , -^ ^ fe^ lS lie s étoient
alors 'divi-fées en trois parties principales. i° . ‘L a Belgique,
au N o rd , depuis le cours du R h in jufqu’à celui de la
".'S'è'ine^jlqui comprenoit quarante-cinq à cinquante Peuples.
2°, L ’Aquitanique à l ’Occident méridionnal , depuis la
Garonne aux Pyrénées ,
taine de Peuples. 30. L a Celtique, qui comprenoit tout le
| ! ,^ f fe |d ^ m u lë s f foe p u i^ ^ d ^M ^W ^ îu fq u ’à'
ll^GarOnné,-‘' & : ' f o u r G e s rdw
^^mp ô ê les .Alp es |^Jraù?i‘ FQcéaiC Ç^É^^^^Kdàns^cetteT
partie , beaucoup plus conffdérable que les deux autres , en-
‘viron trois cens Peuples', dont plufieurs nous 'font aujourd’hui
inconnus'. On fubdivifoit la Celtique trop éten-
'due en trois autres parties ; les Armoriqîiès, 'ou Peuples
maritimes, à l’Occident fur îes côtes-de l’Océan; La Celtique
proprement d ite , au centre ; & les Montagnards
' In~Alpins G Sub-Alpins^ 3 qui occupoient le 'contour des
Alpes jufqu?aü Rhône dans 'tput fon cours ( 1). Ainfi lés
Gaules étoient non - feulement divifées dans les cinq
Département circonferits par les côtes /- les fleuves
monta'ff^ ^ i ÜpfeAoa'Viëri^’dG parler^ "} niais ^éilest’-é.toient
' e ^ ^ 5®^feagéesyen autant *de petits;, c a n t o n s p a y s
dëfg j ^ ^ g mpit un^petiFEtat-jait ungouVeyaipeté fépar-ée?
Le norriÈ^^^esdifférens;,P<euples de'toutes les Qaules ria<
jamais été bien, connu. Appien , Bel. Civ. y lib. J J , 'le
gorte à quitr^eens au temps-d(^^ëfa^||^é,tQfc,nept-ôttB-
encore plus confi'dérable. Ces Peuples n’étoient fou vent,
que d e s^p^Ëe ss ^M ^ jle s unès^idM^ ay^res^XlSc des fa-
.m^Ues1|V0ü ^ |^ 'é e& f''^ leurs\ tigês^voiqnt formé .un petit
Etot-à part ; aiiffi îièurs terres étoi'éi^eïïe^épi|tigiies^'OU
même enclavées les unes dans les autres. Quëlquefois, le
;^p|^|feu'''djdn. ?^p% j§f^ ^ ^^ feLixeYK^s^pe,titblàtftabceJ
^m^n^f|Mïeti' ^(^unV autré*/j 'd^!
ç ^ p ie s m m ibbi
fur ^pied , &
'foikafitël^mdfëpiôpEnesM^^llefmt^^^a^^pqpuktinn
Pour ne parler que de la Celtique.propre 5 elfe .renfe
GijeMs\i;’Parmi
A rmoriqu.es , qui occupoient la Bretagne, Sx. les côt,esj
■àc ^leu^
& \&s Sznonois -leurs; aSi||ÿ;J,e«:• EAuens, ceux d^Autun
les Aryèçnes , eeux de, l’Auvergne ; les ^ofçésCFeê.o/ages
l( SC Arécomiques, qui peuploient le, haut Sx bas,^Langue-
|^àn^ làiPrq vence yjfes>Mllè$
èmgé^^J^A&ns l^Ëauj^iinéi^G^^^oAe j ÿ ^ ^ ^ éqpan o is ^
' ën^fàh'cnë -''Gomrej|^Ij ‘ Ê e lv é tien t y d^vles^Gànlrqn^j
|<nù|Éi'ehfei ôc^l^^fômnafm^Mes ,TGaulës ,
i^a&MalJJ.ance Jàltptnâtiy-e des foible's avq^les forts^lfi^
fervoit la balance Politique.
M l ^ a r j ^ ÿ y ;dont le iP^W^i^jrenoib
( 1) Il (eroit difficile fans doute d’avoir une idée jufte de la pofi^Mrefpeâîyêii'’
les uns. à l?egacd/des autres, de tan&AesdifférénhiPtoples. fans conférer fur des
Cartes comparées^ la-Gaule ancienne avec la France Üiodern^àns toutes leurs
fubdivîftôqs';f^pnst^^Mjune Notice féparée de chacun do éës Peuplesde
l'éurs Cités & de leurs Villes fortes. C’éft-ce travail long & r.ebùtant, -mÉsÉlJiôÿ
& indilpenlable, que j’ai ofé entreprendre en fàîlant la Defmpdtm'^ppègragkique
lll^Gaute jVqeftinp^à^ie^miiftâ-là^teté ^ - Annales •Celtiques &• Romaines, qui,
. ifëfiÿeçhMhe’ht': à l’établiffeihent ^d^là^MÔiiarchie Françoifè.^ ©étoit par cette’
partie igénéralt de rôuvrage qu’ir'auroit feliji. commencer h Defcription de la
France, pour fùivré un plan méthodîquè^|^^neï^arche'''ré^^^re^|jhais ,cesf
'fOTtes .d’entreprifes Gmt tfofeébûteurestrop. au-dçïRts. des' moyens; d-unt fimple
i^ÿpÊiéùlier j fur^oüt lorfqu’il n’eft point encouragé par le: Gouwennemcnt, qui
eellç iqucje’rai annoncée dans -les PrpfpeÈus, & dans les deux Volumes 'in-Jblio
qui ont déjà paru. On a pu remarquer combien la Géograp'hie' ancienne corn-
parée, que j’ai mile à la tête de la Bourgogne & du Dauphinérépand d’eÿjour
de lumière -fur l'Hiftoire, & la Delcription de cesdeux Provinces^ je fuiyrai-ccc
ordre dans les autres jProyinces qui me reftènt,à décrif^.'^^^
. (i) Quoique fertiles que fufient les terres de cet heureux Pays , les Femmes
Maûloifes étoient encore plùs fécondes, au rapport de Strabon , liv. II?, & de
Paufanias , hVijJ., Gommé .'elles mehbièné.'tme[^l&j^|l^St. laborieufe, qu’elles
ifefpirbienc l’air (àin des campagnes, & qu'elles ne >iè làilfbient point oorrompre
■ parla'mordTe, leurs couches étoientheureufe's&,fans accidens; elles donnoient
“tons'les ans à leurs eppp3j§ des enfàns vigoureuxqu'eliës; nouxriflbient elles^“
G ouvernement de P aris.
meme s >“&iq u jbllés' h e perdoiënt jamais’, dèLvue jjenda^t-tóó^teSemps de leur-bas ■
âge. Elles les élevoienra?lla'fafi^M& à la frugalité, & clleslg^ÿénptélî^pâr-là les '
maladies qui ont coutume de moiffonner les jeunes gens dans le printemps de '
leur vie. Gn verra dans les Annales Celtiques O1 Romaines que nous annonçons,'
à l’article des Moeurs &■ UJages, les exercices de la Jeunefle Gauloife,
doient tous à en faire une Nation robufte & guerriere.
Meldcs , ceux) du iBiqcèlè de Meaux, : ils é|qiprft Gliens'i& Sujets d,es.
Parijiensmais après la^conquéte dpjçRqmainfth ils furent déclarés libres 8ç
indépendans, boâi.punir.lesParifîet»dei^^pmi|tr^défeh& contre les armes,
-de}Gé.âr.^Jutinum, Meaux, qqîfétpit là Capitale des; Meldtis.^ pritdans.
le- nom^d&f peupjq^ \a<l’exç^j^^ de Lutéçe, & desiaqtf^^tïsjd^ ^ùlefc' ■
^<^P|léjà^niDafquéqu’i|aferoio^fidi(mlei4’^,er^erôhè^M'nsyK Latin ou dans
|K&ecl’^tymologie des iwnwjdecgs .peuples t& de leurs Villes ; & que ,ce n’eft
jÆ^OTms-le'f',débris'épàj^rr&dla'Lâh^^fCëltiqu,e 'qu*oji>iigàui^oliwlà,.tfbàwf/>
|£’A^ïàusydu«Difl/en. Çe^cw. di^ que Meld lignifie jHàfdisii, PafiJjVyeüt‘ dire'
Hommes de vaifleaux, Gens habiles dans l^Mj.ig^^^^OE^M'es' tirent ce hôm.
ÿdtfivôifinïge' de la Rivière, d’Oilè, la Defcripiion Tbpographique
qu’on joindra à-la .notice 'dotous lest
Peuples,, Cités, Villes & Bourgs compris dans les cinq grapdèiDépartemens des 1
^MiÜe^vjvlw^tymb^^^^Splus',naturelles de tous, ces nqms»|2èltiques;' Wëcl
'jtes récherches fuy cette ^Langue, dont le; Galloiy^&Ue Bas-Breton font\'dà'
-Dialeôes encore lùbûl^MW. v
On fent bien qu’il me feroit facile de doiiner beaucoup d’étendue aux recherches
fur les diiférens lieux d’origine Gauloife , qui faifoient partie du canton
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