
 
		m t I   P * J ~ nI   O   'A   ; 
 ^ w i Ë c m S ^ e V o m | M ï Ï « ^ f e B e r 3| ^ j ^ f e - a j j ^   I  
 a v o ir   des  établiffemens  dans  les  Gaules  ,  .&  jetterent  les  
 de Marfeille,  'i 
 G a u lo if e 'ü iJ f eW a   f   r i f l e  lu  < A u   C?,!lt.-Li1  ï   & J   
 TO s ie n t ,   ArH^Sl’ie sd e^ ^M iars-rHatgtans  de  nos£ 
 c^irdes,''c^mm'e^^e\fl,e?"qffirod™tt^;desi<Peuples  cfi^M  
 la  tenoient  de  -leurs  -an'eêtres  ,  Sc  -qui  -venoient  s'établir 
 'in è 'çÉ S ^ ^Æ Ç g  - j i a i p  ® W ^ é®s| y ^ ^ ll% tatÏciPs 
 s S ^ @ 8 m | 
 w g Q S / i i lm   f j   i   f  i j   * C m  K  J a   -mp n etir^alle  1  i -u   I  
 r a iM t .a u  J ,& fma gg r  1  *  ■ *  •  . 
 ;mlfinï||jp è   le’  I r   néts»  1  ■ t.nojêpt 
 nies  les  Africains ;  les E g yp tiens ,  des Phéniciens,  & s .ïe n   
 f e e «   antint  iL ^ e u S o ^ ^ c e ^ u i   l '. j j . . j 'i  ar  leatwfiMEflgS  
 ■..:  -  -trou  qûàî,  cens P eupi  i 
 paf  k -   m i l s  f'Ls-'.uljgfc-,   U;-Kidi  Jo  ^^yëgta'.v,.{  “■ ,  la-]  
 néme  forfi  Ie  u r m   ,  &   la même’  l   :  ]  ur  
 la  plupart.  Chacun  de c e s 'petits;peuples  étoiencigouver-  
 n &   par  1  :s  1  ik - ,  &   [  r .fó n S   nat 3 ou  par un Roi- é le& i f  
 qui  le va  t  être  primitivement  ch  lift  par  Ite^peuple ;  mais  
 les  Chevaliers  qui  formoient  le  corps  de  la  N o b le ffe ,  &   
 le s  Druides ,iou  le  C o llè g e   des P rêtres ,  quiràvoient l e   lé-  
 partement  de  la  Ju ftic e ,  de la R e lig ion ,   &   de  l ’éducation  
 nationale.,  ayant  rédiritjle peuple-en  e fc la v a g e ,   8ç  ufurpé  
 le   il  uve  a n p o u v o ir ,  fe le  djfpütqient alternariv.emei  1  ,f &.J  
 dsteentraînèrent ip-ar', le urs .querelle  la   ruine  entiefp^de^J  
 G a r lt   ^ l i   j.1   lam  R,rt  de  Wa o lit^ t,j( fiu j  rTim Sh5 ï  
 R o i s   de. chaque  peuple  ,   1  Nation  en.  corps  n  lit  ,pi  J   
 n  enieiit  .un  G h ef géii  1 ,  e   loifi  par  tous  les  peuples,  
 réunis .pour  le maintien  de  l’ordre  la  défenfe  commune. 
 C e  C h e f qui nlavpit  d’au to rité ,   au moins fur les  peuples'  
 qui  ne  IuLétoient  pas  immédiatement fournis,   qu’iîimni:  
 qU  1  s’ag ifioit  du bien çomn un ,  command lit   les  années , 
 iD |   / V   /..  A ^ F £ R y [ p \ \ 
 prenoi't îes-  a v is ,  faifoi-t que  tous'les.peuples  agiffoient  de  . 
 L   vuC  ,   qq / 1'  V   - rù }  j.  • 
 ériie  t ;   en  u n  .mot .3. I.u ils  obfervoient  les  L o k   d’une  
 é tro ite  co i  fcd énti  1 1 .   d >nt les  M. g  fl  ats  ou-Gou» irneùrs 
 Monarques  éle  ifs qui  ont  i  commàndbr,  m- e lîe f  ^ h v »® 
 feulement-,  &   à  des  époques  fo rt  éloignées  l ’une  d e fa i i -   
 I tret-Le^pretpi^4 raui^Rpo.^iljtev^iu^iufr’^a ^ f ^ j^?idey iJ 
 ma g ène, Hiftorien  des  Gaules  8c  ami  d’Angufte  |cité  par 
 I  j.1 .},  1 J j *   ^ R _ j s ï 
 prirent 1 m nom'pa-:  reconnoifl  n g  ; &  q,ü  l’Her  il   ■ Ej  I  n , 6   o u i   O i  p £   dans les. G aules fous, to n   
 ré g n é ,  époufa  1  fille  Galat lié e ,  &   lui  fuccéda  I  p f f i 
 lation  av ait  tellement  augmenté  dans  l ’efpace  de  quatre 
 K r a .   m 
 t ? ?  J J ^ ’ i u ' ^ r s ^ S S ® ' n  U 1  4*  II? 
 ^ ^ ^ ^ jù i 'a ÿ J j ’ tÿ3™ ^ . K 
 2,.o  * ’’J k n e  v î J e r l i a i   ^  
 l ’antiquité - no  s  envié  .Ôpq qûe i,  ■ &  lés  1  ‘   ” 
 I l   s’agilfo it  de  donner  un  ch e f a .toutes  les  Gaules ;  les.  
 différentes Cités  calraicrent à cette, tc ca lio n ,« c l.:s .p eu p le s   
 1  pli  p.u-ilï  1  s  armèrent pour .donner un R o i  ti  de leur 
 [■ f M i a ^ ^ ï-’" » " 'Ù ' ï - » 2 e*  u v ^ î ^ - ! , 
 I  é to i t . prêt  à  couler ^ ..lo rfip e   les  femmes.de s., princ ip ù^j 
 Gaulois  fe  jetterent  entre  les  deux  armées,  6c  parvinrent 
 i ^ i f a   J C ,  &4Î = î f i Ï 3 K   t " u i r q jT ^ m r a î j l l   1  d 
 I  Fî  r  te s ,   -qui  av  ie p ré v   nu  j  ar  1  u  prudènee.  &  1  ur  
 I  le  une  guerre  fatale  à  la N   io X j« i f r -V   •  ’ ! 
 ' A:. Femme  —■  1 "■   v o it  décider de l'a  |  icrr,e &   de l'a  -paix,  
 &   termi ner le s ,  d-ifféreiasiqui-'foù'W qiepjAryenû : eritr  jj 
 les Gaules,  fans en donner les preuves,  pa  e qn’on Ce .réfervt J'en traiter  us ■'  
 au long dans la Defccipcion particulière des pays occupés par ces anciens Peuples..  
 'Ce que  j'ai die  fuc  la République  des  Eiums,  & fur celle des Atoiwgis S deC  
 leurs Clients, dans les  Dcfcnpùons de Bourgogne &• de Dauphiné, rom. I  & II- de- -.  
 cét Ouvrage, prouve  le  foin que j’apporte à faire conuoirrc par détail l’àncicnue '  
 Géographie de  Gaules.  Il  y a long- temps qu on a dit  quel» Chronologie ,  St  
 la Géographie font les deux yeux de  l’Hiftoire.  -  
 -  juftin 5 la,. XL III, Ch. IV, aflureque c'efi des Phocéens de Marfeille, que 
 - les- Gaulois  apprirent Tare  de? bâtir  des  Villes murées ;  mais  cet  Hiftorien  fe  
 trompe affurément. Les Gaulois n’auroient pasattendu.fi  tard pour  former descorporations  
 politiques, qui  fuppofent l’exiftence des Villes & des Cités.  D ailleurs  
 les étrangers  qui vinrent  s’établir parmi eux, comme  les  Egyptiens ,  les ,  
 Bébryces'à  /Vürionne,  les Phéniciens en-Aquitaine ,  les Cretois  à Vienne,  les  
 Rhodiens à  l’embouçhpré du-Rhône, leur apprirent fins doute à  cotiiruirc des..  
 nW M l  &  Strabon .nous .apiireiînenc,  que  plus de  deux cens  ans avant 
 ' l’arrivée  des Phocéens.'de Marfeille,iles Rhodiens avoient  bâti  à l’embouchure  
 du Rhône la  Ville de Rhodes,  qui leur  fervoit  de comptoir & d'entrepôt  pour  
 tout le commerce qu’ils  faifoient dans  les Gaule?, en Efpagne ,'^c^^ttefV»yie  
 ctoit immanquablement murée & fortifiée,  & devoit fervir  de modèle pour 4a  
 bâtiflè aux Gaulois, bien avant le temps dont parle'Juftin. D’ailleurs cefAuteur  
 par]e  de  la  Ville  de Toùloufe  comme  .d’une  Ville  Gauloife ,  liv.. XXXII,  
 Ch. III.  Les Gaulois n’avoient pas,ib'efoin de l’exemple des étrangers pour^b^ti^  
 , des Villes éhex eux, puifque chaque périt' pe,upîe, chaque câBtori' ay^oit/lâ'. Cité■ ' 
 -  Toutes  les Villes Gauloife dont on  attribue la  fondation à l’Hercule Gaulois ,  
 & aux anciens Rois Celtes, offrent  une 'nquvéll&;preuvc:,'On  fçait  bien que, la 
 •  plupart  de  ces Rois  font  fabuleux,  ainfi que  leurs  fondations,  & que Paris  ni  
 qtfelqVautre^Prirtceâ'royen-,-, ne (bn'rp^v^qljbâtiftresi$m0 fcçTfoyQ & |e;'  
 Paris ; mais aUfmpins ces  febles prouvent toujoursl’antiquité  de ces Villes ,• bien  
 avant  l’Epoque  crtée par J,uftin.  > < 
 (a).  On voit  dans  ce'que  nous  apprehrient 'Diodqre’sd^rSmilei^&IAmraien 
 ^^^lltntndia Roi-Ce/tér, de fa ûllTGala'hée, & de  l'Hei cille Gau'ois ,fo'rf>^genV  
 dre,  le fondement .de  toute  l’Hifloire  fabul’eufc  des  Gaules,  doift  j'ai:-donne|'  
 l’extrait  Efpagnè &  en 
 Italie, par Ogînius ou l'Hercule Gâ^îois-;{i^8o ans^antJeTus Chrift, on peuc>,  
 eo'nfultcr  les  fçavantes Dijfeçtaüons de D. Martin ;  il prouve  que le  conduftcur  
 des Bandes Gauloifes en ayant fixé  une pâme  fur'les-bor’dsqde l’Ebre  (i Iberus) ,  
 l’Efpagne  antérieure  en pritâc  nom de Celtiberie, &  la partie ultérieure ne fut  
 diftinguée  que-.par  le  nom  de  Celtique,  q'u’il ne faut  pas  confondre  âvepja^'  
 Ceîiique-Gauloife, quivétoit la mere-patrie. L’Hercule Gaulois pénétra jufqu’aux  
 fameufes colonnes qui portent  Ton  nom,  & qui ne  font  autre  choTe  que  deux  
 petites Mes,  qui bornent l’Europe de ce côté.  Les Phéniciens qui’ y formèrent  
 ‘  dans  la  fuite leur  établifTemcnt de Gades,, s’y  fortifièrent pour  fe garantir des v  
 a fiirprifes des 
 ne  peût'd’buthf de cette ancienne émigration de Peuples  
 Gaulois,  qui s’y établirent  les,premiers, &  qui donnèrent leurs noms  aux  
 cantons de Sahe\où ils fe fixèrent,  i°. Lestirifiibiies, dont Mcidlan ( Mediolanum)  
 aujourd’hui Mâlain,  village ‘à quatre  lieues de; Dijon ,  étoic la Capitale,  don-  
 , ^nerent leur «nom à  l’Jnfubrie.  z°.  Les-'LigurienscGaulois,  qui -occupoient une  
 partie de la Provence, donnerent.leur nom,à la Ligiuie-Icaüque.,30. Les Vinetesy  
 peuple Armoricain,  qui  occupoient  l’extrémité  des  Gaules  fur  les  bords  de 
 •  l’Océan , gagnèrent ïés.Làgunes de la Mer Adriatique& donnèrent leur nom ,.à  
 la Vénétie  dont Venifc  eft la Capitale.  40. Les Ombricicns,  peuple des environs'  
 de Nîmes,  s’iétabliçenc dans l’Ombric,  Seules montagnes de  l’Apennin.  50. Les 
 -,Aborigènes,  l'une des premières Branches d'es’Gaulois, au rapport de l’Hifloricn 
 •  TXmagènes i s’établirent dans ld chnion-oi'i Rome fut bâtie& les Romains Cs di-  
 foient eux-mêmes defeendus des  Aborigènes.  6°. Les  Volces,  peuple, du  Lan-,  
 guedoc, furent placés fur les bords du Liris ioibils ont cbn/crvé leur nom & [leurs  
 poflêlîions, &c. .'('.V;oyéziéle* Di[[ercaiiorüjdé~,0. Marnui,  qui placé  cètfé^pri-  
 miere  énjigration  dés  Gaules  à l’an  du monde  »473  iy8h  ans. avant Jefus- 
 _'Gl?ri% 5  S 
 I B 
 i — I w m m m ÿ m m j i   m m m 
 ÿç^Gore" ^orfqu*Aiini^àl^ÿint  
 ( V o y e z   Plutarque  de  J^irt.  mul.  SC  P o lia n .  liv .  F 'IÎ .')  
 C ’eflf le 
 entamées  y  Sx.  fe. fo n t ,au^Q ^ ^ fMfoütenues^/avfec^ réclat ;  
 mais  les  D r u id e s ,  qui ' jufques  là  a voie nt  é cé  dépo fitaires '  
 l 3e  toute Tautorité  y  ne .gur.entj  des 
 ^ p y e s '  (fa  ^Etaaem^^^avec  pa^inrerît  par- ' 
 dëgrés  à rendre, ce  ^ ^ k^ l/ in u tÜ e^ \  % 
 L e   f e c o n ® S o ^ à rO T ^ W r | | S ^ â t ^ lM ^ u î e s |  d onè 
 faitmenti'on,   iBioi  .de..:Bourges,  qui 
 regno it  environ  fix   cens  ans  avant  Jefus-Chrift., C e   n’eft  
 'qu’ à u’fà'n?,.régné  que  l ’Hiftoire  ancienne  des  G au le s , vjiuf-  
 qu’ic i  enveloppée  d’épaifles'  ténèbres  , ■  &   o’bfcur-cie -par  
 les  fables 1  commence  à.  'cer> 
 t aines,  &   devient  intérelTante  par  des  événemens  liés  à  
 l 'Hiftoire g énérale.  'Pour en’1 faciliter  l ’in tellig ence,  il fau-  
 droit  donner l ’Etat des Gaules à cette E poque ; mais nJâyant  
 à  parler/dans,  cet  A b ré g é   que  de  c e -q u i  -concerne  les  
 Parifîens  &  les Sè.norzois, leurs alliés  ,  on1  fe   contentera  de-  
 ^(fei^ n !: - f e , -^ ^ fe^ lS lie s   étoient  
 alors  'divi-fées  en  trois  parties  principales.  i° . ‘L a  Belgique,  
 au  N o rd   ,  depuis  le   cours  du  R h in  jufqu’à  celui  de  la  
 ".'S'è'ine^jlqui  comprenoit  quarante-cinq à  cinquante  Peuples.  
 2°,  L ’Aquitanique  à  l ’Occident  méridionnal  ,   depuis  la  
 Garonne  aux  Pyrénées  , 
 taine  de  Peuples.  30. L a   Celtique,  qui comprenoit  tout  le  
 | ! ,^ f fe |d ^ m u lë s f foe p u i^ ^   d ^M ^W ^ îu fq u ’à' 
 ll^GarOnné,-‘' & : ' f o u r G e s   rdw   
 ^^mp ô ê les .Alp es  |^Jraù?i‘  FQcéaiC Ç^É^^^^Kdàns^cetteT  
 partie , beaucoup plus conffdérable que les deux autres , en-  
 ‘viron  trois  cens  Peuples',  dont  plufieurs  nous 'font  aujourd’hui  
 inconnus'.  On  fubdivifoit la Celtique trop  éten-  
 'due  en  trois  autres  parties ;  les  Armoriqîiès, 'ou  Peuples  
 maritimes,   à l’Occident fur îes  côtes-de l’Océan; La Celtique  
 proprement  d ite ,  au  centre  ;  &  les  Montagnards  
 ' In~Alpins G   Sub-Alpins^ 3  qui  occupoient le  'contour des  
 Alpes jufqu?aü  Rhône  dans 'tput fon  cours  ( 1).  Ainfi lés  
 Gaules  étoient  non - feulement  divifées  dans  les  cinq  
 Département  circonferits par  les côtes /- les fleuves 
 monta'ff^ ^ i ÜpfeAoa'Viëri^’dG parler^ "}  niais ^éilest’-é.toient  
 ' e ^ ^ 5®^feagéesyen  autant *de  petits;, c a n t o n s p a y s 
 dëfg j ^ ^ g mpit un^petiFEtat-jait ungouVeyaipeté fépar-ée?  
 Le  norriÈ^^^esdifférens;,P<euples de'toutes  les Qaules ria<  
 jamais  été  bien,  connu.  Appien  ,  Bel.  Civ. y  lib.  J J ,  'le  
 gorte à  quitr^eens  au  temps-d(^^ëfa^||^é,tQfc,nept-ôttB-  
 encore  plus  confi'dérable.  Ces  Peuples  n’étoient  fou vent,  
 que  d e s^p^Ëe ss ^M ^ jle s   unès^idM^ ay^res^XlSc  des  fa-  
 .m^Ues1|V0ü ^ |^ 'é e& f''^  leurs\ tigês^voiqnt formé .un petit  
 Etot-à part ;  aiiffi  îièurs terres  étoi'éi^eïïe^épi|tigiies^'OU  
 même  enclavées  les unes  dans  les  autres.  Quëlquefois,  le  
 ;^p|^|feu'''djdn. ?^p% j§f^ ^ ^^ feLixeYK^s^pe,titblàtftabceJ  
 ^m^n^f|Mïeti' ^(^unV autré*/j  'd^! 
 ç ^ p ie s m m  ibbi 
 fur ^pied  ,  & 
 'foikafitël^mdfëpiôpEnesM^^llefmt^^^a^^pqpuktinn  
 Pour ne parler  que  de  la  Celtique.propre 5  elfe .renfe 
 GijeMs\i;’Parmi 
 A rmoriqu.es ,   qui  occupoient  la  Bretagne,  Sx.  les  côt,esj  
 ■àc ^leu^ 
 &  \&s  Sznonois -leurs; aSi||ÿ;J,e«:• EAuens,  ceux d^Autun  
 les Aryèçnes , eeux de, l’Auvergne ;  les  ^ofçésCFeê.o/ages  
 l( SC Arécomiques,  qui  peuploient  le, haut Sx  bas,^Langue-  
 |^àn^ làiPrq  vence yjfes>Mllè$  
 èmgé^^J^A&ns  l^Ëauj^iinéi^G^^^oAe j ÿ ^ ^ ^ éqpan o is ^   
 ' ën^fàh'cnë -''Gomrej|^Ij ‘ Ê e lv é tien t y d^vles^Gànlrqn^j 
 |<nù|Éi'ehfei ôc^l^^fômnafm^Mes ,TGaulës ,  
 i^a&MalJJ.ance Jàltptnâtiy-e  des  foible's  avq^les  forts^lfi^  
 fervoit  la  balance Politique. 
 M l   ^ a r j ^ ÿ  y ;dont le iP^W^i^jrenoib 
 ( 1)  Il (eroit difficile fans doute d’avoir une idée jufte de la pofi^Mrefpeâîyêii'’  
 les uns. à  l?egacd/des  autres, de tan&AesdifférénhiPtoples.  fans conférer  fur  des  
 Cartes comparées^ la-Gaule  ancienne avec la France Üiodern^àns toutes leurs  
 fubdivîftôqs';f^pnst^^Mjune Notice  féparée de chacun  do éës  Peuplesde  
 l'éurs Cités & de leurs  Villes fortes. C’éft-ce  travail long & r.ebùtant,  -mÉsÉlJiôÿ  
 & indilpenlable, que j’ai ofé  entreprendre en fàîlant la Defmpdtm'^ppègragkique  
 lll^Gaute jVqeftinp^à^ie^miiftâ-là^teté ^ -  Annales •Celtiques &• Romaines,  qui, 
 . ifëfiÿeçhMhe’ht': à  l’établiffeihent ^d^là^MÔiiarchie  Françoifè.^ ©étoit par  cette’  
 partie igénéralt de  rôuvrage qu’ir'auroit feliji. commencer  h  Defcription de la  
 France,  pour  fùivré un  plan méthodîquè^|^^neï^arche'''ré^^^re^|jhais ,cesf  
 'fOTtes .d’entreprifes Gmt  tfofeébûteurestrop. au-dçïRts. des' moyens;  d-unt fimple  
 i^ÿpÊiéùlier j fur^oüt  lorfqu’il n’eft  point encouragé par le: Gouwennemcnt, qui 
 eellç iqucje’rai annoncée dans -les  PrpfpeÈus, & dans les  deux Volumes 'in-Jblio  
 qui  ont  déjà  paru.  On a pu remarquer  combien  la Géograp'hie' ancienne corn-  
 parée,  que  j’ai mile à la tête de la Bourgogne & du Dauphinérépand d’eÿjour  
 de lumière -fur l'Hiftoire, & la Delcription de cesdeux Provinces^  je fuiyrai-ccc  
 ordre dans les autres jProyinces qui me reftènt,à décrif^.'^^^ 
 .  (i)  Quoique  fertiles  que  fufient  les terres  de  cet heureux Pays ,  les Femmes 
 Maûloifes étoient encore plùs  fécondes,  au rapport  de Strabon ,  liv.  II?,  & de  
 Paufanias ,  hVijJ., Gommé .'elles mehbièné.'tme[^l&j^|l^St. laborieufe,  qu’elles  
 ifefpirbienc l’air (àin des campagnes, & qu'elles ne >iè làilfbient point  oorrompre  
 ■ parla'mordTe,  leurs couches étoientheureufe's&,fans accidens; elles donnoient  
 “tons'les ans à  leurs  eppp3j§ des enfàns vigoureuxqu'eliës; nouxriflbient  elles^“ 
 G ouvernement  de  P aris. 
 meme s >“&iq u jbllés' h e perdoiënt jamais’, dèLvue jjenda^t-tóó^teSemps de leur-bas ■  
 âge. Elles les élevoienra?lla'fafi^M& à la frugalité, & clleslg^ÿénptélî^pâr-là les '  
 maladies qui ont  coutume de moiffonner les jeunes  gens dans  le  printemps  de '  
 leur vie.  Gn verra dans les Annales Celtiques O1 Romaines que nous  annonçons,'  
 à l’article des Moeurs &■  UJages, les exercices de  la Jeunefle Gauloife,  
 doient tous à  en  faire une Nation robufte & guerriere. 
 Meldcs ,  ceux) du  iBiqcèlè de Meaux, :  ils  é|qiprft Gliens'i& Sujets  d,es.  
 Parijiensmais  après la^conquéte  dpjçRqmainfth  ils  furent  déclarés  libres  8ç   
 indépendans, boâi.punir.lesParifîet»dei^^pmi|tr^défeh& contre les  armes,  
 -de}Gé.âr.^Jutinum, Meaux, qqîfétpit là Capitale des; Meldtis.^ pritdans.  
 le- nom^d&f  peupjq^ \a<l’exç^j^^ de Lutéçe,  & desiaqtf^^tïsjd^ ^ùlefc' ■ 
 ^<^P|léjà^niDafquéqu’i|aferoio^fidi(mlei4’^,er^erôhè^M'nsyK Latin ou dans  
 |K&ecl’^tymologie des iwnwjdecgs .peuples t& de leurs Villes ;  & que  ,ce n’eft  
 jÆ^OTms-le'f',débris'épàj^rr&dla'Lâh^^fCëltiqu,e 'qu*oji>iigàui^oliwlà,.tfbàwf/>  
 |£’A^ïàusydu«Difl/en.  Çe^cw.  di^  que Meld  lignifie jHàfdisii, PafiJjVyeüt‘ dire'  
 Hommes de vaifleaux, Gens habiles dans  l^Mj.ig^^^^OE^M'es' tirent ce hôm.  
 ÿdtfivôifinïge' de la Rivière, d’Oilè,  la Defcripiion  Tbpographique  
 qu’on  joindra à-la .notice  'dotous  lest 
 Peuples,, Cités,  Villes & Bourgs compris dans  les cinq grapdèiDépartemens des 1  
 ^MiÜe^vjvlw^tymb^^^^Splus',naturelles de tous, ces  nqms»|2èltiques;' Wëcl  
 'jtes  récherches  fuy cette ^Langue,  dont  le; Galloiy^&Ue Bas-Breton  font\'dà'  
 -Dialeôes encore  lùbûl^MW.  v 
 On  fent bien qu’il me feroit facile de doiiner beaucoup d’étendue aux recherches  
 fur  les  diiférens  lieux  d’origine  Gauloife , qui faifoient  partie  du canton 
 H H