s D E S C 'JR. I , P T J o % * * /•» /* L A - J F ï R m X i X T : ;
un Æmpîfe,Æorîflftnt ..à -fon Ms N amnétes -qui ''fonda la
^ G o l^m â e s ijamriétes .ou Nahtois. ^ i s : . i ^ É p G ^ ÿ ■
cule des-^rêfcs'fe 'rendit femeux^par fes exploits ?i/& le s
Angonautes., au retour d e i’ expédition dè^Colchos, vinrent
par ^errè^dansrdes, Gaules^iio&4ls^fil^ i^ p M j^ ^ ^ p ^|[es-
Celtes 5& ^ e f ç < ^ k ‘^ . depuis ■ fà-foureè jufqu’ à
la \ > j
• R É m u s . vM s^ ^ ^ ^M ^ ^ c ^ f^ -v in g t - d euxieme‘ R ô i
dési ^ aM q ’is^* eft'-de-^ërnieifvde 'là||âg,e d^Mereule,; On
lu i • attribue la fondation de - la 'C<$l©jade des Rhémois,,
- qui prirent fon honneur- le --nom de Rhemi. Mané-
tlibn -ne - dit-rien de plus de> Rémus..5 linon1 que F ranc
i s -J% 'Ms diHefitor-fuccéda -à Rémüs dans TEmpitl^des,
». -Jamais fameux rir plus célébré quecelüi
de la Ville de Troyes, qui fait cfaidleurs âans lés annales
du monde une des piincipales Epoquès , où fe terminent
.les temps -fabuleux p©ur- -fair-e' -place - aux -tenîs - hiftor-iques.
Lesi'hommês &4es> Hér-os^nm fàît p'fendantîles 4i* années-
que -dur-a -ce -fiege-^des exploits dignes de l'a Divinité
même ; tandis que d’ün autre côtëy» bn y voit tous .les
-Dieux agités - par-les pallions -humaines , combattre' les
uns contre les autres , '& même quelquefois fuir devant
d eT im g J^ ^M g ^ ^ aiF orce, là Pjaidence ,4a R u fe ^ A r tifice,
le Courage, le Sort ,-la Fortune-, la Trahi fon, toutes
les palEôns y ’font perfonnifiées pour paroître fuccelfive-
ment fur la fcêne, & jouer un iô ’le avoué'par la nature
même,;;jufqu’aux élémcns & au-x chofes ihfenfiblcs-, -tout
r “P-ren^ e ip a rt^ ^ c â t ‘^ y d n e^ ^ n fe^ 5 ù^
^Europe g p ^ ^ P c h 'é u rte r'- contre TAffe *. :
la g u e r r e l ’ont allumée avec leurs flambeaux; Mars'ôc
Bellonne-l’ont éteinte dans Jlp fang} &-terminée parie,-fer
-& le fe,u même. Quel eft donc-le génie créateur qui, dans
des temps- fi - r e c u l é s ' / ^ m é r i t é le îëcït
de tant d’événemehs mémorables , dans un Paeme infpiré.,
qui a faitTâdmpaâo’n de tous
^ d n h ^ ; 'j^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ m td t ^ o u rS ;païu ■ épï-is^i- mer«
^ydilleux ?3 les chef,-'dîoeuyreà d’Homeré fuffîfent; f< polir
jüfüfier ce..goût.--ÔTèlê^êft^Kn.fluêhce d,i|i garnie , ilNdoiraine
fur tous les fiéql’esHiTùhj ligue les Nations.' ',
^^R^^^M^tdlf^omeréjonÉ, donné, naiffancp a^peênfeiùé
dlautr^/iur les'Æyenpur^dçs^3^afènsV«dchappés'au glaive
des Grecs, & à l’enTbrafement de leur Patrie. Plusieurs effains ■
,.dei ©iffpl mal-heureùfe 'Nation^ difperfée Ôc vagabonde ,
après avoir, erré long-temps, s'arrêtèrent eLafincn diverfes
contrées, où ils fondèrent les .plus pui flans Empires de la
i f^ p i^ ^ i l r i ^ es^p?v^lMniens- {^ ^ .^ itcm d ^ ^ c e lu i .des
Gaulois par- Francion ; celui des Belg es par Bavo ( 2)^
celui des Bretons par Brutus 'ouB iito; celui des luîtes
par ïu r c o tj celui de,s Sicambres & - d ^ F j ‘ancois^p^|?lfl
po'ftétité.feiyraneion^ &c. &c. Je ne m’arrêterai quà ce
"d& hfe rP ^ ^
A lb io n 'Homere , -le y-aillant -He&or xn’eut quu-n fils-s
y. fw ï
^|iV'©ià*ap'gblld ,en duel; :%hânës^e3 fon? amî’
d’HeQo r
■retenir -pal lâ préfencë. ôcyles: ëlreifës ^ ^^^ifaAft^aha«.
fon Ms unique, qui fera orphelin dit-elle,avant. d’a-voir
maque, qui eft un des plus'beaux endroits de l-iOiade, fe
troiive-au- fixiem'^Livre. Les pre-flentimens d’Àndromaque
s’étant vérifiés ^ & la-Wle deTrôyes^Sprè's la '^ ^ fjd e f° n !
défênfeur étatit furprife & -faccagée , -1 es Grecs ne purent
pardonner au fils d’lde£io'r^||^hfut précipité du hautld’ün£
T ro a d e , dit que l ’enfant fe précipita de lui-même: Spontc
iri m edia-Priami régna. La^plûp^&^^Êl^ns'
5q u r ÿ ^ ^ ^ ^ û d i e ^ ^ ! ^ ^ ^ ^ ^^ flnèh^ P o int^H ’àù,a
^ e â ‘i;ènfàn^'aM^£ldf^u’A f t ^
gàb.ifortes-^i^^ ^ ^ g n a^ v
3 ;plüs5^cie ^ d e ^ ^ B e j :e .3 ^ ^ ^ ^
, (j) Êi poji, Francus Celtis imperat, ex 'He&dris film. C’efi 'iëi où ’ finit le
Manéihon publié par Annius ; & il â fallu puifer dans"d’autres fourees pour
-;çôntmùêr-ïê ;Rpïnaù. Le Moine Hunibaldus , qui .écrivit l’Hifloire 'des-anciens
■ francs finis Clovis ptemier xn^fourni;J.é fujet. L’Abbé Tritheme , qui -a le
premier ,publié'& abrégé cette Hifloire, commence la lignée des anciens Rois
François, par Ffiuicus ou Francionj fiis d’Heftor, .qui fe (auva des ruines de •
Troye 'en Pannonie', ^où-iHbâtiç-lii Ville de Siçamijne^ 'en l’honneur de fà tante
Sicambria, feur 3e Priam ; de-là il vint dans les Gaules où il épouia la fille de
Rémus, & devint par ce mïfiàge' 'Sô^érafn:•âi^l.Gaüies: il donne, la fiiite ^e
tous les fiicci-fTeuts de Francus jufqd’à Clovis. Grégoire de Tours fe cOniènte^'d?
dire que les François font fortis *d’e la Pannonie ; mais Frédegaire ^ICbn 'abbrévia-
teurreprend l’Hiftoire de F-ranciofl /fondateur 3e l’EmpireTrançois. ÏLçfi: fuivra
par tous les Chroniqueurs qui fe trouvent dans la .CQlIeéfioW^d’^iwé'P'uc^me^
&;par les Hiftoriejis des âges, füivians ,-fels que (Saguin jtPauI Emile /&c.&c. 'Ôn
peut auffi confulter le docte Wolfangus-Lazius, Médecin & fliflorien de l'Empereur
Ferdinand I , qui fait Tortir de Trancus où Francion tous les Princes de
BEurope; ''Ce^^ius;efl.: un des Âüteûrs les plus féconds, &‘léS pluŸ4âMrîeux;ÿüi
aient jamais été; mais cétolt en même-temps l,e ^tîsi.mau^ais^Critigué 'de -Ion
lîecle': jl mouru t à Vienne là patrie, en 1565.
. ’;(i) On peut -confulter fu^^^i' B ^ cbu'lîn-genHaih de Priam , & fondateur,
de_Bavais,capitale, des Belges, Jean le Maire, dans fes Illuftratms dis
Gaul&’&jinfpüàrpis fo ljroye. Il fit bâtir dans fe Ville des Belges fept- Temples,
ï% Rues & fept Portes, .aboutiflànt fur autant 'de grands chemins pavés , qui
conduifoiem .par toutes les terres de fiinÆra^e;^C6s routés%yagt'’é^àclfeyée:s,
par un de fes fucceflêurs nommé BrunMauc., furent nomnîée^^Jêpf ’Ghaujpiès
Srunckaur, Oc. ©n n’a pas manqué de donner la lifte 'd’tt fuccefieurs de -c'e pre-
mici Roi des Belges > & l’Htftoire dé leurs guerres avec1esRois.de Rome , &
prïnci^léqiÈnc jtyec- TuUus-HoflUius|qui b%“’
Tournay, appelIée-Æfo/Zi/ia, &c. 6-c. On a-fur-ceTujetun ancien Poëmê-en-vers
'RtxJminMenfus gtfonim;qui.itorriihe.dilhii '
t - - ’injct fcr miferot Mlusipusjue ficifndos,. •
II dit ailleurs en parlant des fept ChaulTéés Brutiebàùt t
Rexjfiptém càllés, immenjbs régna pectines,
* .Cî ) - Ronfard lui-même, qui 'n’a pour .fondement de feiFrart/iîadey\que-ile!• fèiu ■
.Fra'ffcûs fils d^eàor, avoue dès le, .cotmnence'ment de fon tfoem'e q.û’i-1 éfi, fils
.^iqud^i^iir^lF^'^eidrrcVs^rd'âdvAndrômâqu^;. ' •. s
Mais par/une invention' permife en Poëfiej, il lûppofe que ce ne fut pas
Afiiànax qühfùt'précipité,:au hauc de laî.çpur ; mais ün^phânféme'Fotmé par
Jupiter lui-même, qui raconte ainff cet événement dans le premifer Livre de là
Frknciàde^ï
» Du preux Heûor, Antliomaclic;la femme,
\ ; » Qui déplorant pour néant fon deOln,
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8 p j \i * -1>„VâZ\11 ,
K ; - 1 X
11 r , >i
enfanSj Vftyanaxfu nom. ni *'Scamandre, & Laodamas; que
I r 1 ’I • * f ' 1 *'' ^' ‘V' 1 i
. tente d’A ch ille pour obtenir le cadavre d’H e&or. Anaxi-
cratc da A ' 1 3ufTi deux enfans lé g itimes
à H
E S ï V - ’ i '■ ' J- +
deux fils furent fauv es , & que l ’a în é , appelle Scama/idre,
B u l'ûrv^lj;
r « ! a i n '-11 ^nfi
ij ïfTu? Tf wwi‘ 1 s Par S
lu , e 1
uiaÉiage il fonda une «o«t'u//e :îïu>-j;""eiii Ghauipag
qu’enfuite il bâtit & embellit la V i ll
& lu? donna le
nom 1 le V . \ & à fes.Éêuples le nom dé i ’i r ÿ î e t, ,
; l j 'C rir J o iÆ ' >
I f- '- 1 !
^ tô u te# le à^ àM e s^ |^
H ’’ Puis de tdn'-nop, Fr-ancuSj-a-yanc mémoire ; *
» Le nom de é?t7a/e en France changera, . ..
D ’autres affûtent que Francus trouvant de Ja difficulté
tJÆ r t £r 4 ,JïT } £ H
donna le gouverr ■ ■ Tn|^rft. jî g j S w n M J1 îu S& n «. K -
tourna dans 11 V i lle iJe Sicamt i e qu’il j >it t.âcie fur les:
. y * [rie;j. où fa pofi éricé re a long-te ip ji Iqu’ à ce
■ i J ^ C r f a M S , . ^ v f c n P v u H J j B ’
RieiTr^rcrelf r j u 'TH
I - 1 î T i i i T T ^ ^ 1
fi • 'rf y irV A T i l i i i 1 '-l
nibauld, &
une route bien plus longre sS
' tH n Wt E
. i t n ” ; 1 jJ
EÎJ| <" I f y j V ÿüîÊ-lv."" ll' )j donc
B m r f ' f l b les troupes au fecours de Priam ,
&
».i 1 ‘z ' ' T î ï r J v t ’
1 £ B ’ J i
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i l 1 l j S K s S S ^ ^ W i ^ M S d S - l « 4i J ^ £ £ J ? S 1
i ’ 1 « u
’T ’i n f m w
- i f , e1 : f i.j
p e . tA iV ' K -;S
^ £ *Vu ’'ifl.rf-î'y 1 & après avo
pafld le R h in , il \ int s’établir fu i les bc
’e c u À à L ‘ o ,$
° " c ftrapcnt-Strc t» fiche d'avoir ccs échantillons du dylc ,1c Eonfari.
C' “x I«' f= piquciu d'tntciidro tous les myfleres de la Francïaà’i , alTorent que
ce phantôme qui' fut précipild étoit un bâtard d’HcaorjSr par conféquent le
vrai fîmulacrc de l'enrant légitime AH,u,'„?s, qn; f„, 6uvf p,r j „ p|Icr
fini Ce aomdcFiviiiair ou Frandon, ainC que le air Ronfard.
' ' * 1 H m k / ‘ r!
S à î M
l~ià ÿ • 7 ;V- , - -p ' T . i . J T .
*' ( " C“ n " - Wte 'ons le nom de Sic ni,« Jt -»
celui de Fi enpoü, qu’il, prirent de leur Roi Francus II, du leinpsd'AuguUe, &c
(i) Voici le quatrième Fondateur de Paris : on en verra encore d/auffes pàr I
fultc* i f e ^ ^ 1M®e^ ' !élon > fui dansfe &. I , ■ atrrilbueTori'
■g*ne'de?aris&des Pariüens au P r i n c e a g r é a
PoJljuamJudicid Pndmeïa regm/Laccnn ‘
im Dei .Grârconun trarfirfir rgni ; '- ;
'Qui per peccant« iénwpeccantih&iridk'f4 .
Francio, PnaniidafaiùsEc6làre, pÊrtfepulto,
GranlefupcrciliwiïG&ctmcTris Moirins, ' 1 5
■' Quçrere, difpofuit patriam fibi commodicrem,
' Çfàdm flbi fata dàrêïic acmvcçeyom vtl arms. ;
,Ôd>-fiUaa.j^m jifrcniim conjuiurie, uteyw.;7’ .
Exilii comices ^è^yfcS^Léons, ,
Ue di£h F&aÎïci-, quibus ejfec Francio Rtclor. -V
Qui cum lùgiyiio racibus vix mbilejlumtn ,
Danubii tranfnïint,. & hon proaillcjiis al amne
j,ür^ï;â> tit'WZ:$fimdaia Sicamlrtafimdé, -,
C