
 
		m m m m s u m m m m  i 
 plus  que 
 ' d e fau teW 
 ^ m m e i  on  lè  ^pra^iHe^^lljëxifteaÆefQ^tQSSSS^ ^ ^ m ^   
 piles 7^ü ^ÆéimlsM ^ a© ^ .  ofé 
 Auctifis!;  ifus^ne  là   ^ M r a c ëÆ ^ ^ l^ ï ï^ l in l^ iuti'QyMnle ^   
 parlent ; ‘fie 
 3a plus d&cifive contr-e fon fyflême, en ©bfervant à la même  
 p a g e \ « ^ < ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ t^ ^ ^ ^ .c ie rm ê toM tJ q u e ‘£de^  
 »  petits  b o is ,  des 
 »  les Gallois ne ^commeneerent  à ibâtir  des ‘ Tèm|jjsffl|Jng 
 ftlfis  qui  n’ exiftoit [p,as^auroit£.  
 il  pii  donner le  nom  à une  Ville  quËufebe  fait plû&âjnjl  
 ^ ^ ^ ^ u ^ S ^ P ^ K ô tn e  Y  & ^ t ^ m e fp a y s ?M ê ^ o ^ ^   
 a 'd e ^ li^ ieEqanan a^Æ ^ TO ^ E ^ C T^ li^ S^ ^ I ^ ^ S w en^  
 ruppgjTant  -avec  l’Auteur ' des  E fja is   Hifloriqr  un  Temple  
 autre  à  Ifly.,  celui  de  
 rM a r s ^ ^ ^ m M ^ p i dé^Hercufe.,fu^ ^ ! tC T i t ? j ^ ^ ^ / ^ ^   
 ‘-.Saint: - E u fta che ,  çés  Templësju^fàn^wc-'-  
 qui wi’âuroierit  pu  être  bâtis qüe5^®u@a domination*  des 
 le  tempsp&ès Romains ^ iPa-ris  ëtqit'une' Ville  immenfe  & 
 de M .  ' 
 Paris  ne  s’ étendoit po in t  hors  ïïà^^^^ÊiSC, étojtjîrénfttïM i  
 ‘ dans.  là   Cité.  T e l l e ‘eft  la * 1'rîialadi‘è;cle  certains  E c riv ain s;■•;  
 ips  croient  qu en fu b ftitu ânt  de  l ’ efpiit  à  des  faits ,  &   à dek  
 preuves  h iflo r iq u ^ J  ils  peuvent  faerifier  la   v,érité  a j ^ p ^   
 iiion f  &  -'Mnftiuââon au defir de  p laire ,   parcq'que la   manie"  
 -du  fiecl'ë  .eft  de  courir .après  r e f p r ï t ,&   le   merveilleux 9  
 H jd^7#|jg fe-.|étte  avidité  de  l’eîprit  à  fe  repaître  g a B i f i 
 bleV^^ l u f i o n j^ ^ c ^ p l e t t ^ q u e ' pduifl^ f f i^ ^ m ^ d iu a   
 âg e 
 L A   F R A N C E - 
 n'y  ‘ o t B R '  : 
 ;deviqlM|ditUë’do£te‘ Valois j dans\Jl^ M MXc& des Gaules ,  
 pdg.  3%9'j  d’oùïîëS'Pari/Çe/^ & 'la Vi>llèl de” Zz^ece  tirent  
 lèùrjnom 
 familiariféi  jjjffi 
 i^ ^ s : 
 enim  àpuctpos j. veterum  Gallorum linguam  m tam   mme  
 hahet ?  Il  ne nous refte  certainement pas  affêz  de  m'onû^ 
 Jfle'dens , 
 B | ^ '  ceux^defe^^^' ' Aialll 
 ^ «  & 
 - que 
 ' t r o i ^ ^ ^ m ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ans.lequel^à^ail'd S d ^ ïïel| ;. 
 ques  racines  puifées  dans  le   Ba s-Breto n,  le   G a llo is,  ôcc. 
 reil<FH^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ |^ r^M ^ tr'éM ^ p ^ ^G e uX y> .q ü iii,  
 veiderit .’■faire-.- uhe,^vMn^^arlEeî^(^^03Mw^ è.-vais^ citer  
 |gfiriîndt&.>QijAJfe^ 
 ■ Marié brave y-Karloman. homme;brâfe;^,Quand les Celtesétoient’fur le point-dé  
 donnec^pailie j   ilss’encourageoient en'chantant Soe lQu^ïig^rae leurs  anciens  
 Braves,  qui njétojentfoeïtaiqement pas dès Héros; Grecs ou Egyptiens. Ges,.pre^  
 tendus Hercules..qui aDtmew^rê'donné'naiflanceaux autres^ étoient donc  leurs  
 propres Caries, leurs Taillants ancêtres,- comme l,indiq.ueiun palTage de Jornun*  
 dès, de Getü, Ch. IF  & V. 
 ■■. Au fùrplus fijquerque' paysM|fla^rance'pouToitcfc'flatter d’avoir reçu le culte  
 ■ d’Ilîs  des mains mêmes  d’Hercule  ,  ce  fêroit  fans  contredit  la  Bourgogne;  
 puifque ce Héros vint ^ ,étabfic*, -àc y fonda la Ville A'Æifej. fi on s’en  rapporte:  
 au témoignage de Diodore de Sicile cité plus haut. J’ai parlé'de  cette  fondation  
 dans la Description de Bourgogne : voici.ce q^u’en dit l’AvScat Ladone, dans  fon*  
 beau Poemeu^tin des antiquités d’Autun. 
 -  -  Scruxerat Alcides  quant Coefar Julius Urbèm  
 '  Dcjlruxit; Gallis fuie hic -obbtque. tyrannus -;. ■ 
 ïnfandos; ajl ille fiigat toeo prie tyrannos .  . . . .   . ^ ’K  
 .  .  .  •  . .  Hà-mlitmii füùm dabixit -Alêxia nrnén , 
 ■ S,.  • Æduaco jùnâaia fplo Juftr arim'Tnoüûs  
 ,  (hdmwa.amwciGayonis fpolüfque fap'rlus, 
 GÆcum ab Hefperiâ primum tfi adveclus in orbem , 
 Optaynq^ loann^np TyrwHits?Heroi  . . . . . . . 
 Z -’  AW^â/iBd  quàm robur dénotât  ;  uniè , 
 _ •  Alaiu olim diflus forcijjimui Héros. 
 ‘  «m  mm* téifa 
 ^Arêit, -AUxiacx ctgnomenjreebuit utbi............’ 
 Ladone ajoute que c’efl l’Hercule Lyhien fils d’Ofiris, qiii porta dans les'Gaules  
 le  culte d/Ifis & d’Oïÿris  fon.pere adoré en Egypte ,  lpuS la,;form'e d'un 'Bâuf;  
 Sc^que c’efl par la mem'e Miloh;'qu’é les hab^MS^Æîî^|('Sflinrr*Re//ie én ,BQürV  
 gagne)i  avoient confervé  jufqu’à ce jour le nom de Bureaux, de Bous-Tfoîo’si'qü-  
 Beùf-dieu, & que la Riviefe qui pafle au bas de Sainte-Reine a confervé  le nom  
 i ’Oferi ou OJêrain, de celui  d?Ofÿris.  ^r| 
 .. C^fettribué  encor||â|HqrculeJa  fondation  de  i^pé 
 parle de ces fables que pour faire voirque la Bourgogne feroit lespays^privilégic  
 qui auroit  reçu la première  le  culte'dMfis, introduit par  fon Bis Hbiur fous  le  
 nom  à’Hercule ;  fi  ces vieilles  traditions  pouvoient  avoir  la moindre  autorité ,  
 quoique  rapportées par un Auteur contemporain d’Augufle. 
 -  .  (x) 'Seloncet-.Auteur,  aLutécei* ien Latim üiittct/n’jr'enp 'Celtique iLult-rtoue^,  
 /fignifie Habitation au milieu de la Rivicre & des Marais ; Lu/t, Marais, Riviere; 
 - ^u^,pàrmî|^^™^^^^^.vHâbitatidn;\'^^^b?^TWM^OTRi^ér^liD^.Qif'Fèc.-^ 
 feyiî^je.jvparcç'qu'e  mot  de 
 Paris 5viëBt: &S-âbùte. de .'la^^SmgTO^vré^E^i/FenrrhaBitans les -deujfr^rfls j  
 de  la Seine fefëient un.  grand  commercé! par -eay  ; Par,  efpece  de ®aÿir,é> ;.  
 Gwis, en compôfition ; Yi, Hommes : fîar^r:ffghifie Hommes de vaifleaux. La\  
 Seine en Latin Sequana, Sicana, Sienna, vient du Celtique; Quan ou Sçuan, qui  
 .veut, dire Torfûeu»,, ^cauf^ ^ ^^oficé^de ce Fleuve  depuis  Paris à  fbn  em-  
 'tbouchure.  J’ajouterai pour  confirmer ces étymologies Celtiques, que lé;nom.,dè  
 ' BSdtùue  qu’on donne, aux Pariflens^rféflïpqWfëun. *fpbfiqiuèt.'ihjurieux,  6c qu’il 
 né fignifie pas un Sot, un Stupide , comme d'n-l’a oru jufqu’ici.; mais^qulill marque  
 l ’application dé c’e!îpeiiple à  la navigation ; Badawr, Matelots, Bateliers. Dislion. 
 • G ek i^ i^ y  \ 
 M.1 de Saint-Foix, pag.  1 1 propofè'une  autre étymol'ogie ’Celtique  du mot  
 de Lutéce, Lucetia., Luc fignifie Corbeau, & Etia Tfle 9 1*//Ze nu» Cirienu«, parce  
 qu’avant qu’elleïîtfç'hâbitéfe/elle  en  étoit ordinairement couverte, ©n’cn^âiffl  
 autant' de la Yiüè.'de Lyon,  Lucdunum, Montagne aux Corbeaux-;;,vmàis;.qn me;  
 -trouve pas plus le mot Luc en ce fens que'celui d’Ætia, pour)fîgnifiér.une'iIifle, dans  
 les débris de la Langue Cel tique'?iniïdansHla Langue,Grecîliùévque M. de Saint-  
 Foix affure fans fondement être la même  que 
 •auroit-il  donc pris fâdecouverte  de l’ I^le aux Corbeaux ? Dans  lesconijeflures/dè  
 "l’Abbé le Beuf, Recueil de .pièces, tom.Ili pag. 'iyy.  -, 
 •~ p n ? a pu voir  ci-devant ce iquc j’ai dit des autres  é'tymologips de Lutéce & de  
 Pans ; mais  j’ai omis 'les  plus vraifemblables.  Lest fqavans  Bollandiftcs ,  ( Jul.  
 tom.V,p. 4111  -Wor- C. ) ,   femblent 'savoir  touché  'le >bût'entdérivant  le mpt  
 Parifii, d’(ff«^a^efl'«ippmJpropfe,ât ancjende là Riyiete%‘d!0 (/êV pâjr'oè  qu’en 
 ? | H p 
 u> m.^ÊmÊmns d jy. r  h  r? és^ 
 • f i e   ; 
 Hébares  à  la lueur  trompeufe'pWe iKanhe  rëHeinblafice  dèj 
 teufe ,   on  rifque  de prendre  l’ombre pour-  la  réa lité ,   6c de 
 j^ m f é ÿ f îa n c e   es  ôe. 
 fans  fondemens  ,  telles  que  celles  qui  ont  été  difeutées  
 Jufqu ici.  I l   vaut mieux c©nvenir 
 puifqu Èufe'bè  la  fait jp/«j  rz/zei^/z/ze  que  celle  de ia  Ville  ,  
 i'B’ë^^^r/E ilë fëmprùntëB^ ^nua 'g e^mêE^^ quilf^.GQ u^,  
 vrent5  un  caraftere d’antiquité  qui  lü-rfait  peut-êcr^mSsffl  
 d'Hqnneur  que  rHiftqi^e^m ^ ^ d ^ ^ a^ fo n ^ ^ ^ T O n l n a p i   
 ^©it^l^honni^itre. vCe n’efl  que  parmi  'le petit  
 monumens 3  ôc  d’écrits  anciens  qui  nous  relient  fur  les-| 
 Parifiens,  dont  la  défaite acheva  d’aiïiirer  la  conquête des  
 Romains j  ôc  l ’entiere  foumiiïi on  des  Gaules. 
 M '£I l  faut  fans  dT$âte  acheter  par  rexa£ticude5  par  le  zele i   ‘ 
 WiïjM&Ê 
 ■ M ais 
 quand  on  v©it  tant  d’eiïbrts  i&îtillêsi'de  la  part  de  ceux 
 Romans  fur Torigine ôc la fondation  de  cette  Capitale  de  
 1 Empiie François; on feroit prefque tent^ de parodier'ce 
 1 W& MBS 
 ;  Tant* molis  er^aufuMm  condere  Gentem ! . •' 
 dey ■ 
 qui  rebutent  le,Le£leur  fans  lui  rien  apprendre.  Cec  eflai  ;  
 fera  difpofé  fous  une  forme  plus  méthodique,  plus  commode  
 ,   ôc en  même-temps  plus  u t i le ,   ôc  plus  inftru&ive  
 que  la1  grande^  &   laborieufe  -S^Zoir^.afe  Przrzj^przr  
 P P . jFe7i3ie/i  <&T  io^i/zetzzt.  Il-\ne  fera  point  vohimâneux ,  
 parce  q u o n   s’eft  borné  à  ce  qu’il  y  a  plus  curieux y ôc 
 •iÆivpluæ^ërëirant'  : 4%aûgp les?, failMoue  des 
 É poqiîjcs. nature]les  &  faciles  à retenir  au  nombre  de7^/»^ > 
 ^  &'  v e r^ ^ à ||re 
 ^ ^ ^ ùnMf^ y ë l   uii^^®h|eUë\ régiïl’à t^ ^ ^ 
 ||mèi aù i ^ ^ m e ^ d e lg ^ ^ ^ ^m e h t0 d ’autres- m’oeur'S y i0 d&'‘. 
 -F^dcmp'er-la  narration ,   on  renvoie  les  
 écl aif,ci^ ^ ^^pM-i'i,]^M^ ^ p iiQ^^  ‘ et^Bro’^esi^i. V'oicÜ  fe?  
 Tab leau  -racourci  de  ces  É poques,   afin  qu’on  puiffe  en  
 faifir  la  fuite  ôc  l ’enfemble  dès  TlntroduÊtion. 
 f   et 
 ( d ê v^ o ^ ' des 
 Parl/îens  en  p articulier,  ôc  il  n’ y  eft  fait  mention  de 
 la-foule de  c eu x  qui  habicoient  les  Gaules  au  nombre  de  
 5  à  4,00  cens  ( 1 ) .   On  fçaic  feulement  qu’ ils  n’ont  jamais  
 été  fournis  avant  Jules  Céfar  ôc  qu’ils  étoient  originairement  
 un  des  Peuples  en  c h e f,  ou  l’une  des  Cités  qui 
 O n  fe  contentera  donc  de  rafiemb 1er  dans  les  Anciens  , 
 petit  canton  tel  que  le   P arifis,   qu’on  pourroit  vo ir  l ’ordre  
 ôc  la  liaifon  des  faits  propres  à  former  l ’Hiftoire  g é nérale  
 des  G au le s ,   qui  doit  précéder  celle  de  la  Monarchie  
 Françoife. 
 I I e.  ÉPOQUE.  P aru '  ^   ^^dri-w^iÈN^ 
 et ,les  Di7  jufqp’aii1 Sacre  de  Pépin  lé',’ 
 ’ In ^MTOeM'èrë'paiitie vdéfpetté^ Ep'oçjjàg M 
 ^^mM^nét&'ft^^^l&Ro^aà^é^fpiiyènt, p aixagé^A^éùrii^  
 'M â i^ ^ ^ g l^ t^ S  çe^pàrt^ges 
 des 
 ' comprend  l ’ufurpation  des  Maires  du  P a la is  ÿ  leurs  querelles  
 fanglantes;  la France  délivrée du Mufulmanirme par  '  
 k  v aleur 
 avilis^  ôc  confinés  dans unplfdî>tr<e,^  ôcc.  ôcc.  | 
 effet  le canton des Parifîens s’étendoit jufque  fur la rive gauche de cette Riviere.  
 A  l’égard  du mot  Lutécia ,  quî <èft également Celtique,  Gambden,  .(Britann;,,  
 pog. i>41 ) ^ obfo^ë'qp^fofl^n^^é’de'délS^iyllabes LüTirc.1 EompSmus-Mela }-  
 dit ce fçàvint' Ecrivain , appelle Tunis /lugujli le Lugo-Augujli  d’Antonin ;  donc  
 '.conclut-:il, Lug, Luc ou Lu fignifie une Tour, & le mot entier,>Jjuteciflvveut dire  
 Wnle ' Tour 'jjcar  le  mot  Tec  veu't ^ire'^aju.  ( Voyez  le  Di£F. Bas-Breton  de  
 ^^^Lw^FeZ/etièr^ L' Auteur iès lfôuvelles' Annaks de Paris,  prétend'qu’au lieu  
 'd'e  'belle tour, il  Faut interpréter Lutécia ou Lucetia,  par b elle j) ierre'vbu' b.ell’e,'  
 carrière à cau^des  ^rierek inépuifablcs,' tant de Montmartre pour  le'plâtre,  
 que de la Montagne Sainte-Gcnevieve pour la pierre àsbâ’tjùf^®j|^^, 
 Je. devrois faire  des exeufes  aux LefteurS de nos  jours,  qui  fe  foupient  peu  
 de  l’érudition, de- le?- avoir  entretenus dans  cette  introduiftion de  ces Portes  de  
 conjeÔùres, que Bonfons appelle des Devinailles' on- Sornettes feieniifiques ; mais'lej  
 plan  qüq.je mefuis,propofé me forçqit- de pafier en  revue toutes'les opinions Ta'-,  
 buleufes ou chimériques fur  les origines  de Paris ^tm’oe n’^^ l-rfevenir daris-  
 le cours^î^ftoire. 
 (i)  Jamdiî^^Ëiflônens nfedqivént psrdre de: vue cette immenfëTq^itité 'de  
 Peuples quî-.Baoitoiqnt les Gaulés, ^^ÎMMaront; toujours  l'Hijloire de France  
 {iedtdht G/bviJ, impolfibte à traiter; à moins de donner auparavant une Defcnption  
 typographique des Gaules, propre à faire connoitre là  pofition  relpcéÜYcjde  tous  
 ces difFérens Peuples”, ISt^eleurs Cités.  Sans  cette Notice préliminaire,  l’Hif-  
 ^oire  de France  fera  toujours imparfaite & tronquée-:, ce  qui devroit  dég'dflreH  
 pour toujours les Compilaftùrt i, de nous donner des, Hiftoires de France'1, & dés;,'  
 Hÿ.^OlJ^ERr/EMENT  DE 
 iVÂb.E.cgésV,qui.'çafFent avant leurs Auteurs.  Quelefl-célui  d’entr’eux  qui  a  feule^ 
 « ment  lu  la  Norice dés Gaulés, 'du 'doâe Adrien  de Valois?  Elle  eft écrite  dans;  
 une Langue?q^p^^m^r#igndrM^^^n&eoimoil^nt^pâs inême  les  fçavans  
 , Ouvrages  de  1VI.  Danville, ni  le précieux Recueil de l’Académie des  In fciÆp-  
 ^^^^mrE^t^ottrroiém-ils donc^q^^ùipiHiflbitfcd’un' pays dont ils^igno,-.  
 renr lanGéogir^pliie 1  II  ne leurrefloit qu’unq rtfllouroe ; c’çtoit  de  commencer  
 l’Hiftoire à  Clovis, & de  nous donner la1 faire'dgs Rois &de'iéurs Généraux,  
 leurs  viâoires,  leurs Généalogies,  &c.  comme une galerie'de portraits  déta-  
 .rtcïicsî'ÎLes modernes n’y onc pas'mnrfuéy^ffÆr^^UX, n’a cru que VHiJloire  
 • dcS Gimles fut"néceflàirc à fçavoir. Au moins, les A-nciens nous donnoiènt-ils des 
 ^ailp^oæ.reîhpHt c’eV^M^j^W^ekO'à‘i?â|^ ^ îs ’PfntroduÆfionfra^KHiTO^e 
 fubuleufè des  Gaules.* PI  éto'iç 'fans doute un  parti mitoyen ;  celui  d’écarter la  
 ,ifiâiô'n,-& de  faire connoîtrejit&^fePétaCÎd^^auleSJxldn^KsîJîahitans^lSl^hhÿ“'  
 véûtables ancêtres ;  celui  de décrire  tous  les évenemens <qifM§nt  arrivés  dans 
 ^ms>cô,nvtréês'jwra^ï?Mu^^m^ -B arbàrés>da‘fts'lfetcmqu'iemé,’fîèll^^l^rÀ  
 iv^eviée^ 'ôdutv£àfiffidè rechercher l’origine de^ nos Peres.ÿ de nos Loix,  dè^nos  
 Moeurs  , de  notre  Religion,  de  la Langue même,que n^us,ipaflpnsV<&c.  dans  
 Mes^fiècles bien antérieurs à: l^tablillèment de la Monarchie Françoife.  C’eft ce  
 -qiue j’ai? ;tâclié d’exécu t e  j p fqu! à’ pr élent dans' 1^ Ljejffipttoifiderltt  France ^  enT  
 niëttant  à  la tête de chaque Province, la Géographie & l’Hiftoire ancienne1 du  '  
 pays que j’avois à décrire, comme on a pu le remarquer dans les, deux-. Volumes1-  
 âji^nt’ déjà pamf@^^mgogn& 8e le^DaÙpHiiîélt ( Voyez aufti le  Difcours  
 ‘préliminaire d e ma Defcription de Paus, în~ 40. dédiée au Roi en  177? ). 
 H B M i