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 •qui  Sonnent  Pharamofi’d p o u r ,  le  premier  'de  jaos  R o i s ,  
 ai*Me.çà 
 &   au-delà  du  R h in ,’  &   auquel  on  attribue4- la  première ;  
 promulgation 4 e  la  L o i  Srillqite, •‘îrempla'ce" avanragèufe-  
 • ment  le  lilence' du pere de  notre' Hifloire.  Q uoiqu’il   y  ait  
 eu  plufîeurs - R o is   des  Francs  avant-  Pharamond ;   &   que  
 nous  'fcachions  peu  de  chofe  du  régné  de  ce  P r in c e ,  ce  
 n a-pas  été  néanmoins  par  pure  ignorance  que  notre H i s toire  
 du  moyen  âge  le  regarde  comme'-le  Fondateur .de'  
 la   Monarchie;  puifqu’il  fut  le   premier,  de  tous  les  Ro is   
 F ranc s,de   delà  le  Rhin  qui  s’ établit  dans  les G a u le s ,  -&   
 ijui  réunit  Fous  -une  m - êm e ;^ |m ^   
 même  origine  , - que  la  politique Romaine'  avoit  Séparés-,  
 ''âq'nt'.r,ud ^tbit à ffu jet t i, tandis que  l ’-autre a v c^ p ^ ife à fé *   
 Fa  liberté. 
 •  Pharamond  -réunit  encore  les  peuples  ’du  Brabant  ou  
 Arb o richs   qui  s’étoient  joints  aux Saliens,   &-les  Station-  
 maires  p ii  Soldats  v étérans,   &   les  Loctes  qui  gardoient  
 le s   rivages  du  R fiin  &   de  :la  M e u fe , "d’ où. 'ils  prirent  l'e  
 de Êipïiaires. ‘Procope  remarque  KII^  de 
 Mel.  Goth.-,  que--cette  -Milice ^Romaine  ne  pouvant  retourner  
 en -Italie;* ni  -défendre i e s   p dites  ,  &   ne  voulant  
 pas  d’ailleurs  Se  mettre  fous  la  p ro te âion  des  A rr ien s ,  
 tels  que’  les  Bourguignons  &   les  Goehs  3  . préféra • de  
 (e   ranger ^bus-la- do mi-nation  -'dêsr- Francs. | -JEifeSôrté^ que  
 Pharamond..,  qui v étoit  également  R o i   des  Francs-Germains  
 Se  v it   tout-à-coup maître d’un  grand  pays  ,  tant au-  
 idedans. qn’au-dehors* des  Gaules  jjêLjdMqûmdtéM^Bo n ^ ^ 
 avoue que les Francs  étoient conduits par un Roi lorrqu-ik-s’emparerent de  
 '^|p^iJe?'dei.<!KèresV &  H  fait remarquer  que- Sülpice-Alexandre,  dont il  a  
 tiré fes^memoltes a "omis le inomidé;çe’Roi ^qüi  pourroit  êTre-Théodemer ,  
 fçoninîV^p:r,a vu  dans  la■ ^ôtëtprécédeme-. MrisleTùppjice  de-ce.R'oiréorf^'  
 damné à rhôrt avec  fa mere Afcile vers: 414 ,  par  lès ‘Rpmaife  
 rapporre-Ie mente Grégoire de Toursd’après les'faites confulaires, ne permet  
 pas déle confondre  avec eëlutque Tiro-Profper nomme  Pharamond, élu  en  
 418,  qu’on  fait pere de Clodion.  En accordant même  que  la  chronique  
 de .Profper ;foit altérée j . on ne peut.nier que cèt qnvragë;ne;lbit'frès-rà'ncien,  
 &  ne m/fmttont^créanoefur  des chofes audi indifférentes que le nom  d’un  
 Roi ;  fur-tont  quand  on  voit  les  meilleurs  Hifloriens  des  liecles  fuivans,  
 comme  Roricon,  l’auteur .des  Geftes,  Adon, Ai moin ;/  Sigebert,  Se&Kquiit  
 ^voient  lu Grégoire-dei.Tojirs & les chroniques du temps, donner d’u^gëgf '  
 .i^ntêinënt  unanime  le nom  de  Pharamond  au  premier  de  nos  Rois »  qui  
 régna en même- temps fur les Francs-Germains au- delà du  Rhin, 8c fui les*  
 •:Salièûs/3e ia   Toxandrie.  L’Auteur-des Gefles 3it.même';>qu'è~ce,:fbt par  le’^  
 conféil de fon pere Marco mer que les SâÜényë:ça^|îreft®p^M l’éleverffur lé  
 - vFavois. Petierunt conJPU^^yMmèfiànro ut  Regem unum  haberent flcut &- c cetera  
 genres.  At illededit ehsconfilium, Trêlegerunt Fhafamundum,  .filiuniigfîiix Marco-  
 miri,& Icvaverwit  eum fuperje regem Crimtum.  GéJlÿFwK^'il .pa’rpîfr'à'u dur-  
 .plus que ce mot Crinimm chevelu,, employé pour défignet Pharamond,,' âûïfii  
 bien que Clodion fon £ls,  femble avoir été  la matque^& lÿprélriîerSpl^'r.'  
 'gariye  delà maifon  royale;'fans  doute  parce que la  coutume s’établit -alors  
 pour le refie de la nation, de porter les ch«veux courts,{comme le dit Sidoine ■< 
 yÂ^ppinai^fJ'CflrDG - V. 
 ‘  (i)1'îl.y a pjeu de fujet de douter que Pharamond ne foit l’auteur delà Loi  
 Salique :  outre que l’ancien  auteur  duGd^à^epimtFffdpiitfxi^^lt dit  expreffé-  
 etmfnïéjXfcroirencore facile de le conjecturer, tant par la.n°éceffié^[^il--:é'tit  
 3e  Ie’feîrejpour mettrê Fordre &jilaipài^prpi fes nouveaux  fu-jets ,  8c  les  
 . Sétaeberjentigrein^it des Romains , que-pat la grande commodité ‘que lui en*  
 donna  la tranquillité deïon régné.  Comme’  il,avoit des peuples  fort diffé-  
 rens  de:moeurs, de coutumes 8c de langage';  îl:fe'trouv^tpBÏϧ^^ürjcon"  
 ferver la.p.a'iK ’c^ir^ux, & obvier  aux deTordres  qui  dévoient  naître -d’une  
 maniéré de vie fi  contraire, de fonger à faire des loix8c des rcglemens, cômf|  
 tnuns  à tous fês fumets, & propres à les-unir enfemble encore’ plus fortement  
 'qu’ils n’éffl^ent parleur rébellion contreles Romains:, familles  peuples  qui  
 loi é tô ie h t îfo ^ r e^ ^ ^ ^ ^ ^ L e s  Francs de delà le R & ,  /dont -il étoit  
 Roi pâç.naiflance après là mb>tdeî^Mre;Màr'comer^  ils ayoientvêcü jüf-  
 qtfalors  fansUoix, •& fans  autre, occupation  que 'la dliaîTe ; 'la  guerre &   la  
 •fwateiie} ils 4 voicnrleur  langue  particulier»,'&&  z°. Les-Froncs-Solient- 
 D   É  >U~3 r-F   P  4   \   c   F 
 R h ia   ;  nous  trouvons  néanmoins  dans la Suite  de l ’Hiftoite  
 : que  Co lo  g n e ,  May ence,   T r ê v e s ,   &   qu elques  autres  des 
 Romains.  Son  fé.jour  étoit  vraisemblablement  le  même  
 que  celui  de  fon  fils C lo d io n ,   qui  habitoic  le  Château  de  
 ï)i/£>arc  dans  la  Toxandrie  ou  TeJSandrie,  ^ è syi.^ T eS -  
 fander-Loo  &   de  Tongres.  L e s   affaires  des>  Romains  
 ëtoierit  .trop^’ embrouilléês^b.o^ ^ ^ i l^ ^ m ^ ^ a f lpi^ |d:es  
 moyens '  de  tro,u!bl'er  l'es' mouveiliks  Monarchies  qui  sléca'«  
 bliffoient alors dans  les  Gaules :  ainfi  Pharamond eut  allez  
 de  repos vêc  de  tranquillité,  tant  pour  cianenter Son  pouvo 
 ir  ,  que  pour  établir  l ’ordre  parmi  tous  l'es  peuples  qui  
 Se donnoient  à  lui.  O n  ne p ouvoit  les  entretenir  .dans  une  
 bonne  intelligence  que  par des lo ix   qui  fuflenc  comme  la  
 'Idaifon  de  tjnentbÈés ilî  différ<ens, & , qui ma-intinflFent l;a''e@'ir-  
 tMitds,Jles -pardesi. aù  nouyeau^ B^yaumej- 
 .  rn®s-  'c’ë tô É 'Â e “ 
 ;lës  p'èuples  £e  trouvant'pèü^câpbbl^dë^r|gleméns .parmi  
 le  tumulte  des  armes,  &   les  violences  de  la  guerre.  T o u t   
 d eïïèiri,   & 
 . affez  Pharamond  pour  lui  d onn ér'le  temps  de'ConSolâd'er  
 l ’ouvrage  i  l’état  de  l ’Empire  embarrafTé*  de  guerres  &   
 ’d?intrigues.-durant  les  dix  années  de  Son  fe g n ^ ç^ d ^ u is   
 418  -à  4-28’.).$  Jà-1 
 a d r o i t e d o n t i l s ’y p r i t p o u r l a r é d a f t i o n d e l a l o i c o m - 
 I l   fie  élire  par  les  peupl es  quatr e  p er So n nag es  les  p 1 us 
 Çàlliecuis  y  qui.'habitoient  Ja.- Toxawér-ie depuis  le  temps  de  l’Empereur  
 Julien  ,  &  qui  s’étoient  déjà  accoutumés  à  la  langue  &  à  la police  des  
 Romains. -j°. Les Afborichs', foeuple^Belgfqüe di^^p^^^^maa^ftffltcqre  
 fes  coutumes  par-t-iGuIierês.1 fM| Enfin -les Loeceï  &  Ies-^oZéafj Sracion/raireî ,  
 'commis-à  la garde  des  rivages-du Rhin  & de  la Mcufc, commeie dit ex-  
 'prefrément-.'Pï^éÇlé:, li.. I ,  C. Xll ^lii^erô mi/iies qui  étant in extremâ'GalM  
 Stamnami. > . „ i  Svijifiictimfifignis >  ù’  regionem quant Romamis  antea fervabant  
 JArboricHhar<&irmanispermiferunt.  Cès  Soldats, qui prirent dfe  Së 
 -nom 'de  Ripuaires  ,^^rÿ'efen'tl|ricor&^lgng;rêi^% ii|^ ^^framond  leurs' 
 été  promulguée q,ûe  fous les Rois chrétiens,  comnieon  le yoit par les  articles  
 de cette  loi, qui parlent des Eccléfiafiiques & des Evêques,  à  la différence  
 de la Loi Salique  où il n’en  eft fait aucune -mention. 
 1 * . “l’Abbé'^^çdèm^^Hi^ûtre’-de^ France ,  Jiué  la  Loi 
 de  cette  loi fait bien .mention  d’un  lieu  riômmé Salehim  oùfe  tinrent -les  
 conférences jamais  il  efi  plus  vraifemblable  qu’elle  fut'iîo''mmée  Saligue,  
 jjjgweë qu’elle fut -faite dans  le ^ Y f àésF'rânc^Smens^Ss^^^^^^mmcibir-  
 Jement.  L’Aut'eur des Gefles des Roir^rapporte -qu’elle fut faite- dans la  Ger-  
 -manie, -in villabns Genm.intÆ-; ve qui doit s’entendre de cette partie  de la Bcl-  
 .pértoif'feynom-de  Âcofldg.'Gërwa/iiei^^^^^m^M^^pwOT&  
 ctoiont les principales villes^- felomAmmien  Zi. X f ', & qui  comprenoit  la 
 lîoxandne,  habitée:)par*leâiSaliêli%iQnty;ojt'en éffet„par  le tëxte,'mê^-^  
 cette  Loi  qu’cjle .a .dt^Faitäjtians,,la -'Germanie; inférieure-eh-dçça. du Rhin^  
 Le  prologue porte que quatre ,perfonnages nommés IPi/ôga/l, BodogafijfëSalo-  
 gafi G* Windogafl, furent?çho'ifis entre tous,  pour ce grand  ouvrage*;■ qu’ils  
 tinrent  leurs^conférervees à  iSalèkim , Bodohairn 8c Windohaim.  Le  rapport des  
 noms dedieüx  avec^^ùS^desRédaéleurs,  annonce-qu!irs  en  étoient-Sei-  
 gnëurs ou Gouverneurs.  Toüsicewlieui^font' dans-la Toxandrie^bü-J’ojWe1-  
 trouve  encore aujourd’hui Seelhelm, Bodenheim ßc Wintersheini dans le « canton  
 de Kempen,  près  la^vjUêyb^DiéR,,.qui-èftl*ancién«)e^bxandriéia\KTOifi-:  
 nagé de Tongres ;  il y eft parlé'd'es Mallebergcs  ou  affemble'es .tenues à-Lru-  
 dard 8c Trochuvido aujourd'hui Lieder ou Lier, 8c Trocliuvider, petites villes  
 du, Brabant.  II..y eft parlé -<ß;'la riviérè'L^^fx-V‘^S^^aîwi'màl^propôs  
 pour la Loire ornais qui eft-le Lirais ou  la  Jarre, qui palTc par -Tongres y 8c  
 fe déchàrge-danslla'iMeufe àMaeftricht.'-LaForêtcharbônnierè -y-efPicitdo  
 comme  limite,;  il  y eft,parlé des  -Gàuloié  êc-des  Rormains  triButairös qui  
 étoient fous la domination des Francs.- La.langue latine même dans laquelle  
 l l t f  f p p & E i t l qu$4 qBcelIe des  SaIiéns,-?ujet^-désRofliâiÿs.de-  
 pRis;-iôn,g-temps^^rouye^qu’elle'a' été faite dans les-Gaules, 6c‘non  d'uns  la 
 ^ S | ; g e s , 
 6 1 
 fages  i  &   le s   pljiSi ie?:pérîmentés  q ^ (fu f f e ^ 4parmï  eux ,   
 |>,our  choifir  entre  tomes  leu rs ?b (^ ^ r^ s g c e |l^ ^ b ;p ^ 
 .  loi-  commune.  Ils  furent  chargés  de  faire  des  alTemblées  
 m  .envers.liéi^fet^tVd ^ i- qüe, delà  ,  - &   d’e j t o u lp 
 .fer-ver  les  arrêtés.  Ces affemblées  ou  efpeces  de ,pa>rlemens  
 .slappellôient  |   t e ^ ^ s 'r am | g ^ ^ r ï l ' 
 conférences É &   le   mot  B e rg ,   monta gné,   femble  annonc 
 e r   «que  ces  alfembléès  fe  faifoient  dans  l e s . principaux  
 ©h&teaux  du  pik^pfai^sirement  les;  îeontagnesi 
 ^Blulîeurs  -dé:  yyJMfâlbefges  foht§n|rqués dans la 'lo i 
 ^ 0 U r .o .e ^ | |^W ^ a p ^ jM ^ p R r r c^ |J e J ^   
 origine.  T o u s   ces»‘arrêtés ■ &   to iis } l%  .a r c iè lî^ la^ ^ lo i  fer  
 li  que  ayant  é té  ramaffés  &   examinés : avec  beaucoup  de  
 f o in ,   on  en  fit  leêhire  e®.trois  différentes  alTemblées,  
 .ebW®®  .furent’rédig és^|i 
 duÉd^ ^ m t- de  la  L o i 
 Salique :  Fû/ic/c  da!ns  .une  alfemblée LgénÆfà 
 raie idé^ üa-.m â^on^»-^ y jfe 
 avec  affez  de  vraifemblance  {V q y e^   la N o te  )ÿqu’ elle  fut 
 publiée  dans  ce tte   partie  de  la To xandrie  &   du  Brabant, 
 M oe ^à-diré1;, .^oÿ.àunie  .d ^ .F ^ y ^ c s^ ^ ^ M ^ ^ p .^ â îoe à u j  
 Difpargum  ,   féjour  de  Pharamond  &   de  fon  fils.  L a   lo i  
 e ft é crite en la t in ,  pa>réeique c ’ét-oiC’l-a langue des d eux Ger-  
 manies  fupérieure  &  inférieure ,  -qui  'faifoient partie  de  la  
 j teflpqjnê; ,oà  f e  R o fà um f 
 ^   â v i i |   des  F r an c s ,  &   d’au- 
 *tïfis  .f^ermajins  s’ë-xprimâk  daimim^. 
 ia n g ù e^ c^ l^ ^ ü ^M p ^ ^ ^feiËuHere^alqiid quss-uns  feulem 
 en t , mais  uni v e r fe lle ,   &  con nue  de  tdüà?céu»*qu’ ëll'e  
 ^ téM ffe r^   gm ^ ^ ^ ^ la t in TO tS ir^m ra  vl ^ ^ g u e > f   
 •vulgaire  de,s G vau<les.  L e s   expreffrons  -barbares  qui  s’y   fonpr  
 gliffées  annoncent le  mélange des nations  germaniques qui 
 que 
 celles  des Bourguignons études-Wifigoths, en  font  encore  
 une preuve  parce  que les F rancs d 'au-delà  le  R h in  avoient  
 confervé leur liberté dans les forêts. Lesjdiftinftiôns qu’on y   
 remarque  au défayantage des R omains,  viennent de  ce  que  
 lés,  Francs-Saliens  s’ étotfent  révoltés  &   établilfoient  leur  
 débrisv.  é É  diff^^ ^ ^ p a lp a - 7' 
 h le   entre  'les  Bourguignons  &   les W ifig o ts   qui. .s’établirent  
 dans  les  provinces  méridionales  ,   du  confentement  
 des  Romains  en  qud|£ë‘ d’H ô te s   &   de  Confédérés.  On  
 v o it   que  tout  s’ explique  naturellement &   facilement  dans  
 le   fyftême  que nous  ayons  embraffé.. 
 ©ans  cette  première  lo i falique  (  on  dit y?77?/7z/*re,  parce  '  
 .qu-on-y  fit  depuis  divers  chang’emens,   &   on  y   ajouta di-  : 
 y/erpv- îc a ^ j ile s | i j| { 'É ;^   nul yqlHge de   reJigtQfl.,, n f   
 9 ^   ^ucune^iAnÊioa  
 | e | r ie n ^ K û è^ a y om : q ù ^ ^   rapp^ ^ i^culte  kune'^di-  
 Y in | tO ^ ^ - j? e n f é  :îcUe.yRharamondpn,t ufa  de  là   ïo ttg^à 
 deffein,   tant  pour  ne  rebuter  aucun  de  fes  fuj.ets;,  quelque  
 ' q f » ^  fà c^ ite g e s 
 ÇQPqb« B MEMH[[™   les G a f ^ à W  $   tro uye- 
 ^?^ ^ d i ^ m o i n s ^ q u e   les>pe^p^  feroient  
 moins  inquiétés  pour  leur ^ relig ion.  Q u e   telle   fut  oii/  
 ;Æ’on  -la.pôHtiqû^y^ ^ É m W .-  :i^^iÉçer%ih u<méjGeüte ,ini  
 1  da^||e&.c|;  leynos jp^emiers R o is   p  
 lig io n ,  contribua  -beaucoup  à  leu rs ffe p è â  ^ liàfqfe. au’M e   
 qüg f i t  ^chanceler  
 &  des^ î i  f i J  
 : eÇî ^ e^ r^ tÆ êpX   ”* 4es 
 Evêques  alors  tout-pu-iffants»  O n  verra  en^ effet «que  fes 
 roient  gagner  à  leur  p a r ti,  &   s’en  faire  des  protefteurs 
 F ran- 
 Vellé' 
 .^ h s j . , f e  g |u le s l  cette 
 de ce t te  rùême 
 quiiPbJte  ,1a. 
 '^ te h d u e^ y a c i^ n ^ ^ ^ ^M ^ ^ ^ ^ ^ l^ flïS ^ lI lfjiF ^ - !  
 / éro^êv^doïit^lè’pérpétue.^a :duFéé. ^en*emplêtlTi'a rff  >]a, 
 ^ t^ a n g e ^ e s .^ ^ ^ ^ p ê ^ & ^ ^ s ^ ^ t -P h à | à i^ ^ { ^  a p pM l  
 ipar. kn|Éuèeur4é^Kùma ^%^IF^à^fcê^,yre^dit.par  la  fuite  
 ^'cônqû^tesdes F rancs.^lu s ^ ^ ^ ^ ê ^ îM u Smàf^ûë^feS que  
 par  le   paffé;  ce   ne  fiirent  plus  des  courfes 
 n rp' 
 ■ chié  'dans  les  ’G a u le s^ ,Z ^ d è ^ ^ i^ in b p 1.»^-p^  connues 
 au jourd’h u i  par ce  qu elle s   font  tombées  en  défuétu de  ; 
 M’influer Tur f'laMé^|S|ÿon<Mes 
 i ^ ^ ^ K é r s  428;', laiffaèiTf  . 
 maisv *aucun|au@e^jLiteuri ji% fe it - f^ â® h ^  de  c e   
 (*  ÇlédiQjiy  ftlmommé  h  Chevelu,  • 
 preqves'-^éüniesTe tprctènt aflèz de  
 force ,pour,-rie laiffer aucun.doutefiv le régné,  fe-.feiiips, le I-ieu  où  la  Loi  
 ^Salique a .été promulguééi 
 •  ( 1)  Jïai- déjà.parlé'dc cette Loi »pag. 47'& ÿé, c’étoit une fuite delà nature  
 tfits’JFerres  Latiques j jconcédées ^ar 'les'^Qmains ^uic  fo'ldats  vétérans  ou  
 •--ftationnaircs, ou  à des. p.euples .tranfplantés. dans  les Gaules, ,& çharifeV'dë^.  
 jleédéfendre co,nm®l|çruBjîon des.barbares.  liés .motifs de?césfortesaefcori4.  
 “ ffions  en excluoient >nécelTairement les femelles.  Les Francs-Saliens auxquels  
 l’e Gefar Julien a.v'oitf^ç|dé la Toxandrie,  étoient da;ns,Ie memè:4 as  
 quê'lcs.Loetes, Scia Terre S$que,kv# it’pris lésâmes qdàlificatiok; 'cWuîS  
 Æc admettre cette’ difpofition dans  lalotSalique,  qui exclut les femelles  delà  
 Terre Salique, parce,quelles ne pouyoient avoir,part aux travaux guerriers  
 ■  '  ' .‘GoüTERHiSMEr/r'  bÈ 
 ^opres à acquérir ou cqhèrvër des terres &  des polfeffions. Mais  on fëcon-  
 ^nut  bientôt que oe qui ^lôit avantageux, refetivei^nt dmdrô/ippblicV'îifSie  
 gnuifîble''aux familles  a>ôit Vtie^s'^m--:. 
 éllës  fe trouvoiën*privées par l^-cpllatéraux de l’héritage paternel.  Auffi  
 fut-il pprmis dé déroger à cette difpofition de la Loi  SaHcfée,.qùi eft  traitée  
 à'Impie  dans  les formuies dé Marculphe. Elle rie  s’eft cdnfefV^^u'é dans\  
 (fuGGeffion' au trône,  regardé.comméTerre Sn/iji/e,  &   dont par  cette  ràtfon  
 .les 'femmes ont toujours été  exclues,  quoique  également  capables, dëhiïn  
 .'manier le feeptrel,« comme  on lé vérra' par feempïe  de plufieurs Régentes.  
 Je: donnerai  l'analyfc des  ^qixîSâli’ques. 8c Bourguignonés ■  en  traitant  du  
 .droit publjc Sc frive Ablkrticle des^moeurs, coutumes 8c ufagesl ^  . ' 
 ' ,   9