
 
		4 §   :  •  .  D   Æ k m Ê ' ÿ ’P   ? | J j p   $ 
 Nedcre & de TEibe,  que neuf de  leurs R@is'avoient  été  
 forcés  d’implorer fa  démence & de lui donner des  otages.  
 Il  fallait que  la Ligue  des Francs «ûf .pris dfe jproôigieaxIs  
 accroiffemens en Geimanie  daas  un  fi  court  efpace.  Zo- - 
 tioâ cou-rageufe s’êtQfif^ëljà muikipîiée en moins de  trente  
 ans  3  depuis  -fon  arrivée  '|u r J § ||^ |s |M ’dû^Rhin;  Les  
 Francs j  dic-if3 /z.  laat Remander  à Pnobus  quelq 
 »es  terres  dans  l’Empire pour  y  envoyer  une  partie des  
 leurs y  ce Prince  crut des  afioi'blr  en les  féparant, & leur  
 affigna  le Pont  en  A'fie ƒ 'mais  cette nouvelle-Colonie  de  
 Fiancs* ,ne  tarda  pas  à  regretter  fon  ancienne  demeure ;  t  
 ils  fe getterent  dans  qu’èlques  vaifieaux  ,  infefterent  les  
 côtes  de  l’Afie  £c  de la  Grece  qu ils  ravagèrent,  firent  
 ime defcente  ■ 
 aent  à feu & à farag. Ils  cotoyerent  enfuite l’Afrique  pour  
 Iw p ^ p ^ ^ a l t t h ag^ uUls  trouverentiën état  d i dMeifes  
 & s’étant rembarques 3  ils1 .palier ent  le Détroit , &  revin-  
 •rent par  l’Océan  dans leur  pays  natal',  fans  aucune jnau- '  
 : te r^ ^ ë td â jie r r eu r   
 4e leur  nom  &  du bruit de  leurs  exploits}  &  s’être  partagés  
 les  dépouilles  des mus  parties  du monde  ( 1).  Les  
 Francs  n en relièrent pas moins fideles  à Probus } auxquels  
 ils  livrèrent les" ’Tyrans  P  roeide  & Bonôfe, -qui s’étoient.  
 faits déclarer Empereurs  dans les Gaules.. 
 [  ’Sous  le   régné  de  'Ma£id\.  âc 
 znérien, -une ^guerre civile ^ furvenue parmi les Francs } les  
 de-lmffer .re^irer  rés  Gaules.  La mort  de  leur  pré-,  
 Aller  nom de Francus ,  paree  qu’il 
 Icommandoit  ancs, laiffa-fênÿèêptrë sùWenèbàudes , 
 que  l’on  croit  être  fon  fils  ;  mais  il  eut pour  concurrent  
 « n   autre  }" qui - le ; cfeafl^- dù- trône. 
 L’Orateur Mamertin rema'rquè'qùe cette guerre des Er*ançs  
 fut lo n g u e■ 6c  cruelle,  &  qu’ils  enfanglanterenf les  eaux-  
 de  FElbe :  Kuunt  in.fanguinem fu um  populi >  quâ %orri-  
 idiis  fe c a t  A lb is   Germaaiam.  AJ peine Dioclétien ,  à  qui  
 .un'eDruideffe des Gaules  avoir  prédit  l’Empire  lorfqu il 
 d  Ê -  È 0 
 s’à |ü d d n p !iM i^ l||p é   
 M ax imien - Hercule,  &  l’envoya1-dans  les  Gaules  ,oà  il  
 triompha  des Bagaudes,  comme  on  l’a vu  ci-devant. Les 
 sfjltani  n tó ;  ?  d o # 
 m e n i o n s >  inîfeÊoient le&niàtfs^dés  
 Gaules  &  dé  la  Belgique  ,  lorfque  Maximien  envoya  
 contre veuàf  f »  $3§c$jôf|;' 
 qu’il entra par  terre  dans  le  pays des  Francs qitm s’écolemfc  
 jettës^fîif  la Bat-avie;  il les  chaffa & força E fa te c k  3  Roi-  
 des  ^Frànd^l  partager  ’le  trône  avec  Génebaudes *  leur  
 i© i, légitime.,  comme  le  dit  expreffément  le  Panégyrifte  
 Mamertin : PeWÈ^WÊàÉmia/îè r regnum recepk Genebcm-  
 ^ k é ^^P jÿ ^Kt^è rpljriurntd^ dccëpit. L’ 
 ^ ^ ^ ^ ^^andLfiôrtëge Hes^fm'dTpau*^defÊÿ^idilj ,&-fçut  
 fi * bien  s’en faire qr-aindre  ou  eftimer, qù'ê0 1aximien n?ofa  
 le pouffer ni le faire defeendre  du  rang  quil  a voit  ufurpé. 
 . ^it pàroîi  J?w - 
 ;  I fe è n p é i^  A p i ê 
 qu’adroite  & engageante 5  il fit  paffer  tous  fes Francs  en  
 ' revue  devant 
 majefté  qui  brilloit dans  toute  fa  perfonne, &  d’apprendre  
 le  refpeôt & l’obéiflance  dus à  un Empereur  Romain 
 Zflrz/5/^  «&T intueri diu jû ffit  SC objèquia difeere ,  cùm  
 ~  ù b i ipji fe iv ir e t., Mamert. Panég. 
 v'd||êçrmné'4^‘d^uX^ vE^p.ereuï^ (è tn o ^ ^ ^ e q e g re  •! ,d^uX  
 ^ ;'C é faK ^ c fiM q ^ te |^ ^ ^Ê ,; éè^^^;l|]ttr!S 
 'IJ  1 eMGamêslÉ^ Ë ^ ^ § - gélërié&Tqui 
 .%fpeti|:er dans^lâLgra^è-Bïèâr 
 (1)  Cette expédition maritime,  prefquc incroyable dans  un fem’pS'OîrJ’on  
 <jfoit  à  peine  abandonner  la  vue  des  c,6fes.,  fe  rapporte  - àéJJsi 
 Jefiu-Ckrift. Béft Brcas de fSppÔrtèr'ré texte même  dés H$<mens' 
 •porains, afin de forçérf’ôuï âirâiïdire la répugnance dés Le.££eurs à y ajouter  
 {foi malgré eux. Cùrn.Franci ai Imperaiorem'i  ( Probum ) accejfijfent, & abreofedes_ 
 ■ ■ obtinuijfent, pars  eorum quoedam defeâlionem molita, magnamque navium copiam na£la:  
 notant Graciant conturbavit, tfc. Zozim, Zi. I.X’Orateur Eumene dit à ce Jujet,  
 qu’aucun pays où l’on peut'abôrderjaveê des vailTeaux n’eft à l’abri de la  har-  
 •dielTe’8c de là vàlëiir |ès Pira’tësi Évenm temeritdns oflenderunt nihilejfe claufum Pi-  
 ■ raticoe defperationi, quô navigiis pateret accejfus. L’Hiftorien Vopifcus dit que l’excès  
 •de leur hardieffe en"parcourànt'iflerr^&ies::mers, tandis qùè'Prôbus  étoit  
 . <Sï:cûpdà d’autres guerres ÿporta"Ia‘glbirë'dé\ leùrdans dâ’tpaÿs où -iga  
 ^V'^ieç’Cencfor^fOTâS.-’^aïü, Occupato hêllis Tyrannicis Probo, per totum pent  
 èrban pcëbùs'(y navigandû vagati Jarit , :&ç. 
 3Lés 'Saxons devenus  fi fameux patlaTôtféj  commencèrent adji'fmreîs  
 ■ conrioître  alors.  II eft vrai que Ptolome'e  les place au-delà de l’Elbe dans  le  
 Holftein.- Si  cela eft,  ils y  font  demeurés  obfcurs  pendant  long-temps ", 8c  
 ' _Taci^§n’«J p ang f as  dans  fon  Ouvrage  fur^lés Géfmains.  lis  entrèrent  
 g dans  la  Ligue  dfes  Francs  pour  exercer  le  métier  de  Pirates  ;  - ay.écj; 
 leurs petits vaifljÉâux,  ils dewfôierïf, la 'grande-Bretagne  8c  toutes les  côtes  
 /Vââ^ Gïüttff'8c^dë la ,B,eIgiqùe>. lorfque Mâxfmien  envoya contre  eux  ifné  
 paillante  flotte commandée parCaraufe.  Cumapud Bononiam per tra&ftm Bel-  
 gîcie , _ &  Âf^odcct 'pacMiùm. -'niare  accepijfet,  quoi  FtimciJf Saxpnès  infejla-  
 lant,  &*c.  Eutrop., •ïi.  VIII,  Quelques  Auteurs  prétendent  avec allez  de  
 Vraisemblance »^ qué  cè'Çdnt-Ies' Ahgrivariens ou Aàpjivaiièns, qui furent d’a-  
 bord  confondu«  avec' les Franés,  dont  ilsïpôrtqient le  nôm ,  paççe  qu’ils  
 ëtoient entrés dans  la Ligue /So’qui'prirent, au rapport -de Grégoire de Tours,  
 celui de Saxons, à caufe de leurs longues c'pées 'âppejllées S«Ar ôn leur langue. 
 Qu'o'ïjqu’il en foit,  le nom de Savons  leur  demeura 8c s’étendit in’ême à  plu-  
 fieurs autres peuples, entre leRhin 8c l’Elbe, lorfque les Fm/zcj  eurent quitté  
 cèTtë'a^enfne deméutc, 8c palfé l^ ^ S pour  s’établir dans la Bflfavte/&  la  
 Belgique : 8c  ceci montre évidemment qu’ri ,y a  eu un peuplepamcuüer;'qui  
 .-nom  dè;Liguè,feul,ement  
 ,-puifque celui de Sajron qiii'Iui âifuccédc e'toit pareillement un nom de 
 (î).On  ne doit pas nous  reprocher iduune.répc'tition verbeufe, fous prétexte  
 que ces  faits  ont déjà-.éte'  racontés  à  la  finde  la  fécondé  partie  de  
 cette  ÈpoqueVÎOtf .peut|les-  çirconftan- 
 'ces bieh,‘dijérentes.  Jerne rappelfe' iei la'fûite, des.Empefe^^qu^lralative-  
 ment à l’origine 8c à l’ffi/Zoire des Fra/jcr ;  dont le fil efl.  tellement  lié  à  celle  
 des Gaules,  qn’Üf eft  împoffible de  les  traiter  fc'pare'ment  ;  c’eft'peut-être  
 cette  difficulté qui a^d’éterrninc nos Hiftoriens  François  ’^abandonner  un  
 tilfu  trop compliqué, qu’ils'ne,Tc fentoient pas la force de ddbrouilci, 8c i   
 ' CQmménçer^’Hiftoire des Ftàgîçs 
 Le Céfar Conflance-Glilore, donnai déjà  parle,  ce  vainqueur des Francs;  
 ;  étoit  d.e  ràçeï.Im^étiale%;là« m,brë^  ( Voyez 
 Eutrop. li.  IX.) H s,’étoit  a'çquis. tant de réputation paf lk'valeur >  8c'par  fes  
 vertus, que Garus éuWaëfein^Mfefaire Empereur en place dé foil;fil$ Càrihns.  
 Lorlque F)ïocti't$il, 8c Maximien-Hercùle fentirent  la nécelfité deVa'flbcler des  
 collègues,  pour fdii^enit iéi' fardeau  de l’Empire attaqué deVtp^utes  partis ,  la  
 ■ vertu feulc/dc Conflancc-Chjbüç^inlluafur le choix qu’ils firent de lui."IIs le  
 forcèrent de répudier  fa femme pourépoufer 3?héodbra, belle-fille de Maxi-  
 roreri^'Cette mültitude!'dei Géfars 8c d’Empércurs, capable de déchirer l’Em-  
 (pir'e, 8c de mettre tout en  confufion,  eut  des'C^età .tÔW cdntràirei  fàr la  
 ’ fupérioritc dufgeni’c dominant ‘de Dioclétien, qui  le rendoit maître par-tout,  
 lors même qu’il faifoit dès égaux. iJr  , 
 W M jE fflfflÈ B Ê Sm 
 gne  ja,„enfifitèq£ans  \ 
 toient  em,parés,  &  les  força  de  repafîer  le'Rhin  dl' -en  
 tranfporta  un  grand  nombre  de  famiLies  aux  environs  oie ’  
 Treves  &  de  Tournay  ,  où  on  leur  a (ligna  des  te r re s ,  
 comme le die l’Orateur Manïercin dans  Fendroic d'éjà  cité :  
 A r a l  ergo  nunc  mihi  Chaucus  ; 
 WftèdqtQr ,   âCc.  Caraufe  retiré  dans  la  grande-Brecagae:,  
 fèMiteiM  par  les Francs,  infefioit  par fes  flottes  toutes  
 les  côt.es  de  l'Empire,  &  faifoit  trembler  à.la  fois  I§s  
 Gaules, FElpagne & Tltafie,  par  la  tefieuc que les  pÎTai  
 teries des Franes  jettoient  fur toutes  les  côtes.  Après fept  
 ans  de  ré g n é ,*il  fut  tué  par  A lle ô lu s ,  un  de  fes généraux, 
 ;Con|fè. lequel- lé  ^Qé^ar^Confta^à^ellKb ÿk y  o jiv lîâ eu tën ^ ^   
 '^ slép iod o té^ ■ ^^ p fgim'uné'tiàn glantel viâô iB’edoÈè fo tiît^ ii  
 'Alleôtus.  Les  Francs qui formoient les trois quarts  de' fdi$  
 ■armée  furent  tai-Iés en .pièces j^ l e p ^ 'p ^ ^ ^ é r s  ' furëâ ÿl  
 envoyés  dans  lés’ .Gàules ife. du-Jon^leu^affî^naMlfes ; tp.fralal  
 aux. .environs:  J e   Beauvais, 
 ^Ges^érfés^GQn^|âJ^Me^m ^mo ferm ^æ ^  leurs 
 cultivateurs  en  prenoient  le   nom  de  Lcet.es,  qu’on  a  pris  
 ^ ^ ^ ^ ]M q pM 'èM .r^ r fïjp ei|m e^ Bm i|^ ^ eÿM J ji,gu e  F fân -  
 çoife  ( i) .  Le  Céfar ^Confiance  fit, encore  plufieiirs  autres 
 ^ ^ je r e n à l e s   fur no 
 reins vaca-ns  notamment dans la Bataviè  fi e'éda u|ïë>  
 .partie à 
 Nous  touclions  au temps  de  la  grande révolution} ,opé- •  
 i,ée par le Grand  C onstantin,  fils dé Confiance-Chlore, ^  
 /qui fie mo^i^avee  lui  la Religion chrétienne fur le  trône  
 des  C é  far s  j   &   qui  en  divifant  l ’E  mpir e ,   en  pr ép a r a  lia  
 châte & la d'iffolution.  Pendant que  devenu  
 Empereur  par  Fabdicâtion  de  .Dioclétien  &  de ^ 
 B h 4 nniqu.es  j 
 où  fon  fils  Confiant in  l ’étoit venu  joindre  fur  la  nouvelle  
 de  fa- maladie^ .4 / ^ / 7' ^   «Ss  ,  Rois  des Francs 5 
 firent .une Amp'tïpn’Jans.les  Gaiites .!ou  ils  firent  un butin  
 immenfe  ,  &  répandirent  partout  la  terreur.  
 après  la'mort  de fonpere^  arrivéè  en '50^ , fut-.proclamé  
 pair  ^rrnfée *f. mais  i |; ^ ;  fftÿè É | 
 .  f a 
 a^ è E m p e - 
 r eu r s4 IQ ||a ff4 d an i(  files,   &^fiirprit  les  a e ^ M p i l   
 'd e s |F lf^ ^ ^ d ó n t   i l« m ^ M jâ i r e   A ’.^tèjnple  terfime.,  
 j ^ m M É ^ y ê s 'îp è g p je s . ||j&ia,nts;.’il   promena  
 fes. t  lès  montrer'- a iS ^ e ^ p ïe s 
 effuye^ ^ r o ? y t£ à g è s . 6t  ililesjfiü im M e i , dâijs, l’amplfif-. 
 plagies?Mees  f&ô^.'  
 ^ '.;|ill\p |ffa   enfuite  fy it^ jF ^ iu le r e s 3 
 ’F d é s  J^rahcs! dons  îtMlajîoient  
 ..emmena 
 Æ n ^ ^ m f p ^ ^ - .^ ^ M i e r s ,  q p | i^ p ,,qfö! fur/le^ampliir-  
 leur  feojt»  
 ^uteurs  ont 
 c^ j'iu p le |K [q t tó p |a S   là 
 piort  à   la I^ ^ É u q^ j^ q^ d 'o q næ ^ û r^  Vers-.’ çe.item'si-là -aii  
 mot  F ra n c ,  pour  fignifier  un  homme  libre  &   incapable  
 de  fujettion. 
 S g ^ ^ ^ g ^ ^ ^ S ^ ÿ ^ B î o c t é t î e r t  ÔCyd&jl^aamien,   qe  
 dernier; r.e g ^ t r o ^ ^ lW fn p ir fe jq S K ja v o in  quâtté^que! frna|? 
 Èm^êl'elïE 
 à ■ G  q nm  rièi|fr fa^ fiî|.ef Faüf^^®quï^4 ^ 6iïd é^ ë }ÉSi/^ ^ 
 ï8s 
 ^ a r c h a ^ q M iM â x e q t e  ^p^'^b^Su#frè'r^^(|üi  1 après  là  
 qui  .aiffura<i 
 Gôn#an^in>ériï  ^ rfeVj q iév^tMqîefaiii 
 ]|jo|nains,;^ ^ ^ ^ m s B | '^ ;^ f i r é h e n s^ ^ E ïtMakbnQy<® m f ' 
 svértu  duque|  la  c ro ix   ;fut mifàv^ns^,  ^etönd | ït  ^Impérial. 
 a u x  F fa n c s^ fK m ijÿ ^ p 'iè n t   |e^Rhin'4 
 ^ ^ e ^ ^ | ^ J i ’t^,des < e^ u ^m '.~ ^ ^ lk^yffl^p^èrquet 
 t$ ü k 
 l i é 
 il V a eu  froritiètes dés Gaul 
 &   lë,bas-Rhin(î ^ f^ | ïe s |^ fq | t® ^ ^   de Loues, ( Lati ) ; >& da  
 ,les  armées Romaines plufieurs corps de troupes de même  nom,  auxquels c  
 ajoutoit dans I’ufagc une  déflation particulière.de’îà Nation qui les  ave  
 frumis :  ainfi  on difoit LÆri-B„£lW/, L^i-Fm«ci,  IÆti-S«ew, pour  défign  
 SoldatsBataves, Francs, Suives, 8ccV.Cbiùme ces Corps étoient form  
 «3’une jeuneffe, dont le  fervice ctoit volontaire, quelques-uns ont penfé  
 Ie  terme de Loetei yenoit du L à tin'J^i^p^r .fignifie^unè Bande joy^u/è  
 - % ^ l e   tirent des Langues d u » d |  8c  prétendent, qu’j l  lignifie Tro«  
 auxiliaire. La^oti^edes Gaules fait mention de douze Corps i* Lattes, dont  
 7; cn  »'Voit huit Fiançois. «On  diflingun alors  les Lates iUiliwirej,  dont  c  
 vient de parler, & les Lestes Nanonnaux, qui iorraoien^^orps^dè^peup  
 auquel on  cédoit des  terreins  vacants pour, les cultiver!) foit, que .ces- Lott  
 Nanonnaux fulfeiit  formés des prifonniers ou des petits peuples  qu’on  vol  
 loir; tranfplantcr,  comme cela eut  fouvent  lieu  fous les Empereurs; foit qU  
 ce fulTent dcs^;SoIdatsjétrangers, cnrollés dans les armées Romaines, dont 0 
 - H W -  f* rJ e ferfe%Pà^ « W ^ cs Teiyex L«i9u « . t | » 4 
 >,ps qnt même .pepféguqces Terres furent appellées lati^er,  parce^ûÆ  
 nouvellement dcTrichéesJ>clIes commençoient à devenir plus fécondes, c’eff-s  
 f ^ireplus gaies&.plui; agréables, fi,fën .V;eut.fe  rapprocher du fens m%aphèr1  
 que  de. 1 ekpÉéffîotiçLoefzçwej. 
 <^1101 !S§ f e ^ t , IevCéfar Conftance-Clilore pafle pour le premier qui  f  
 ,yCCs fortes de conceffîons'a^xf è^|^qu;il jpge^_ à propt^ de  tranfportèrjji 
 des  diverfes  irruptiofts; qu’il fit* dans  le pays des'Francs  8c dés Germains; 
 . pour < affoiblir^pacceftq- d îfte ^om ’èfpëçFdej com^ràtion1 que  ces‘ barbares  
 '''4^°- peuplé',1G à^ îqi^û,il,,  
 •.nomme  Læte:. Cùm migraJJèt~ai'Xoetos qué Gallicà,Natioejl,  li. ll^théh^'à^  
 J^es^Qêfar,^uf^^4%n^erà,^ùçüüigéographe-ne parlent1 de ce’peuplé  
 ' Gà'ulàièJIl^fe^'èüt- faire néanmoins  quëîquel.q'ueipeuplecde  la Ligue  des  
 JkFânCs,  auquel  on donna des Terres Loetiques dans  les Gaules,  en prirent'le  
 OTom|de Ltftes;}} 8&;qu’ils bâtirént uhç^Ifë^MEioetie';  dont  iPcüXaicjriieîttf}  
 ^  Sa*nte Ri^™ées L’Ofafèür|Mamertin,  tant de  foisrçîtéÿf  
 parle auffi  des Lottes 8c,des.Fra«cr-,^commè'qèi‘dépxvpëuples particuliers, éta-  
 I^M^MeyCo'nfentëmenfed^ltexiniien('àux ënvirop^*d[ë Treves4 & de-TdùrJ   
 nai:  Ira poftepjuo^Mmèi^j^e^uguJle,  nui^^^m>ipruni,& Treviroruni àrva ja.~  
 j centia Ljsj:uà'^pjiÛmpiip/r^^^^^(^tecéptùs inlegü^^^c^'reeolüit^' J?àBraï  
 ÿpkKl^üiteocoafipn dëf^.^MidgiCe's^^érrefjLfl!îijufj,  qui'.quittërèn't^éfelf^iir  
 cien_nom  pour prendre ceux de Ripuaires 8c de Saliques.  
 jgj«|a^ Çesj’guerres deslFrincs ,  aflez? femblables- à  celles  des ^a'ùyâgès^ fe  
 waTemblent prefqucytoutes,  8c jetlënt dan&l^mWe'unë',ùniformité<fafli-  
 ‘ dieufe.„Le  Philofoghev’elLi,cependant  étonné  de  la  promptitude  avec  la-“  
 jôuelleîlçes peuplesfè#relëventvde^?mu|ëràndêsf'ertes,  fans  jamais  fe  lafièX  
 ïmhperdré de yue leur  grand.(pbjetTd|;s’établir dans- lesÿGaulès,  8c que  les  
 cruautés de Conft^ntîn'nefaifbi'ent'qii’aigr.ir ë'W/Ail veritus Gehtis’-ittjÙf 'ojifal&t  
 itnexpiabiles zr<2£ i ^ i ||e ^ P ^   U e n ;è ti,^ ’ofêX*Iapiûs ' 
 ■grand^nombre dans les^àmph'ithéâi'res.,- ^lea^lfifierlens' ctnf, Cru  reléver Tar  
 iM p i ,  en  faifant  |èmar.qtfCTfl*e^:ès- découragé'-’que -les. Francs tymoi—' 
 , g^oièntJ dans ces  trilles  occauo’oSï-' j» 0 n^vôiK,.difent-iIs ,..les  prifonniers