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W m à Ü O a S » ƒ v n i — w H ^ J . ' - é -4 « ? £■
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vues'amiicieures,'des Romains, & d’avoir forgé ïes fers
dont Céfar avoit affervi’les. Gaules': vains
d’AMfe ; & après'avoir examiné fa'fituatiêifr/iilLe difpofa à
Renfermer par
lÉ S i f I f e - 'La
dé^ ^ glieug j,
de tour ; tous leurs quartiers étoient placés dans de's lieux
avantageux, & il y avoit vingt-trois forts où l’on fàifoit la
1 garde "jour&'Viuit j Céfar fongea-en même^femips à'fe garantir
des' attaques du dehors , ôc fît faire des travaux des deux
^A ^ ,. /p v^fe
:par^mpl?gfY^]»^er^g^t6ri^^^^^^^ésXv,uësU^ètliât'a
^d^nvbvéf-te/duMu^ ^ ^ t ^^GavaleMèà-tQUslés^^iiples’
Gaulois j-avec'ordre de1 rjnnener dans trente jours, ternie
-ifote - jv ?ggnsi
a ^ e s , !en;reprëlènéant q u e ;
<fê moment décififde faire-un dernier effort s’ils Vôuloiectt
le fauver , avec?du|fre-yingt-mille hommes délite, armés.,
•pour la àéfenfe commune,..&'enfermés par les lignes ' des
ne*les diftribuer qu’avec mefure, -& fe dilgolà à'troubler
'j^ ^ u v ^M fdoe ra flî’égeàntlf iG ë f ^ î^ ^ ^ ^ o të fit
ramas^e^mesJda1p"^mtGal^p,, & pbmfi& lestouvrages dtr
dedans & du*dèKors>avec tant de
-les trente jours fuffenrèxpirés ^fon1 armées toit' en'état de
• ^rfêf^di^pixHêKe par iVerGingét^iàcÿni.par^Çé*
T ,es a(E!égé& eurent bieh-tôt%0nfdmîdéj?Foüt ce-'qu’il ÿ
%voit- de\%^^«dàns' ^ l ^ ^ & 'lis 'tëtbië’n t^efàW^düi^^^,
-là'Faim aux dernières extr^'mitës;âvànt l’arrivée dù-fecours-:
-iis s’étoient affemblés pour fç-avoir 'fi onffe*jeodroîtfe|^fi
roh-iefdf^t!Îi^^âiè^iMîMe;d'è.vdefefp0ir.^ri<o^^zsf?iu^^i
humaine juïqu’à 1 arrivée'^mife^ùls qui forceroit bien-t-ôt
^ ^ ^R 'om :a in s> a :le y e r< le ^ ^ ^ ^ ^ ^® c )^ ^ |)pÔ rt^ ^ 5
-leurs , {D e jcn p tio n de la F ra nce , tom. I 3 pag. 29') une
- partie defon difcours qui“ efj’un des plus beaux endroits
’ fpttir d’Alife le s«w ^ ^
lards, les femmes, les en-fans,, & toutes ies.^ouehes» inutiles.
Ces malheureux, habitans vinrent ijufqiuaux lignes
‘demander dii pain , &' offrir 'l'eur -liberté pour en obtenir ;
jp f j | p S ^ d e tr^fôï -‘Eb|%ioû^s |
• attendu rave^ta^adëmb^edeé. partit le -lendemain fur les
:®aUiÉêûé%! Les •
bre de vingt mièlte hommes , & toutes les autres Cités des
'^ W ^ P 'lvètent' . «
d e c e ^ d jP ^ g ^ ^ S |^ |io ïr^ eM ^ f tfa f f-
'terie & de dfeux-xens quarante mille de Cavalerie. Vercingétorix
qui commandoit dans Alife , rangea fes troupes
ren bataille pour foiceriès retranchemens , tandis que les
^lifôs^fè^.ient la mémëtc^a^ ^m r%esdignesæxcéri6Ûrès^|foiW *
•atlaquér C ë fâ fe^ t^ ^ ^o ô tés^ ^m ais ^'c^Mnéd^ptsab'llii •
Généralfeut placer Tesjtrôïup,ës' dentelle-'forte*,. .& les *fou^
tenir fi à propo's, quelles réfifterent à tousyîes^gfForts des
• Gaulois. On fe ‘battit avec'acharnemènt pendant ' trois
'jours: Le broïïi&hffè jour , le camp fut forcé par-un eiîdroit
foib le^f ê ëM ^a^^pM^^é^u^a^bitJ^dbnné fa&fa, " Gâya^v
M p j i^ f l^ ^ i^ ^ ^ rong'détoul:, pour prendre les Gaulois
par- dêrrièié ^aà J o ^ | fe'GÔrnMt J ;& dfcékdulit: ;iui%ôéikb '
;une:^E^ÿ#ÿp||tf: lâiix 'rëWàncîxe^^i-î|p^^M fdï'l^de
la mêlde, les Germains auxiliaires qui comîpofoient toute
la Cavalerie de Céfar , tombèrent fi à propos fur lés
^GâuLQWjqu^lsgles^iflitmt^énjbéroüté^lt^ëh^pHMm^car^
^§ ^ âi§ ieu x /-^ r^ ^ /& ^ /z r^ leur Général fut pris_& amend
à Céfar, & le petit '"nombre de-fu-yards édlàap.pé'tiù' glaive
p b ïta d ’-ëpouvante au'ïpa'mp- •de'sjAlj^^^ 'qui feivîfô'MterTû-
“tous en défor(|fe']p©#:fe retirer chacun dans leurs Cités,
*M e '^ p ^ ^ i^ ^ d in g é to ^ ^ ^ |^ ;a u f r ê ^ ^ h e ^ e n f ë |m ^
' dans Alife 5 vinrent -le fendre^WrfbC^syd^Cèiar. ^&'mt
il fongeoit dès-lors à l’Empire du monde il fçavoit
'quilme's’en réndroit maître qiue>,pàr elle. Il èmipfoya'en-
core deux ^campagnes à'Ibùmettredes'iSe/Zé^âi:'^ 3 ceux
de Beauvais, dont il tua le Roi Correus dans un combat
& à dompter les unes apres'-les autres 'toutes les Cités qui
■ a u to ]? ^ îil|:
• ÿ S ^ i ^ ^ p 1 p Ê e :f ^ . p >^e
' Tancîenne !A.hfe, nunc 5egei e/ï u6i^™a^it ' |Oiga,tro^rc dans fes environs des
• fers de lances ,‘ dès fpagmens de*toutes.,fortes d’armes , des médailles, des ari-
iieaux 'd’or, un Terpent .^airain que lion,croit;être l’étendard, militaire, de ces
-‘corps que Végéce appelle Draconarii, parce que ces ’enfeignes fe nommoient
*Dracoj£ti^
,(i) Il fàlloit que la fcicncc de la TaSliqtie 8c.des*Fortifications fut poufTée bien
'loin fous les-Romains, pour avoir formé, en R peu,‘de‘t>mps des Jignes-defci^
convallation de trois lieues d’étendue, & les avoir a fiez fortifiées pour ne] pas
craindre d’y-être fotcés p^r une armée de quatre-vingt mUle torn’mèÀiMi'dÉ^lahs,
& de trois cens foixante mille hommes au-dehors. La defeription des retrancher
“^eris'^des^ôuvra’gès’qüi fervoient-àiles défendre^ferpit aflez ^difficile’ à rendre/
\dans .notre Lan'gûe, fans figurèspropres à e®fepiüter l’intelligence. L exemple
.•de Céfar, dorn le Livre devroit être 'le Manuel des Guerriers, feryira:du; moins
'éàvconvainet® 'qûé-le?çqiiMgeJ& l^v^u^n^feq'c-pas les feuls mnjçens de fixer
conflamment la viéfoire dans fon parti, & qu’on ne,peut être afferé du fucccs
fans la connoiflance de tous les détails de l’ArtjMiluaife^^ r
faitdai l’énumération des Q'tétJ^dw0ô^ è -de -Troupes que chacune
d’elles avoîent envoyées au fecours d’Alifepourla délivrance des Gaulés .Les huit
1 Cités Armoriques -avoient fourni quatre-vingt-feize mille hommes ; les Eduens
irente-cinqjnnjlra|les Auvergnats autant; les Carnutes douze mille-; les Sénonois
même nombre ; les Paiijiens huit mille hommes, &Ci çc qui portoit l’armée de
-^fecours à trois cens foixantè^millé ilionjmes.
On'efCétonné que les Parifiensaprès leur Cité détruite, &Ieur entière défaite
'par Labienus, aient été fi promptement en état d’env,o,yer un'corps de huit
'mille hommes contre Céfar ; ce qui fait préfumer avec .raifon , qu^& P'èupîe
■ puilTant n’étoit pas réduira une feulé Cité.,,idans une perite Ifle deïa Seine'
comme l/’affurë^aYep ’fi peu de ’vmifemblance l’Auteur des E0âïj iîi/îor/çufi *'
fur Paris.
(?]).C’eft à ce caraftere ardent & opiniâtre à mettre toutes felïffiîïêpriiem*v
.’Æn> (luc Ce/àr dut tous'fes^iicccs , comme le reconnoîtle Po cte‘ Lucain dans cèa,
beaux Verst
1 ■ " ' ’ fPt’oAUm.'rtpiwu, fi^gSSffifectffét agtndum, hfc,
te promptitude, là vi|Uance , & eetfe.àrdeqr qUi^ne pernfet pas qü^n'fe' relâclîe
tant qu’il, re'fie quelque chofe à faire, étoient en qualités innées tout--
à-fiiit propres à -maîtrifer les événcmbns. P/ori/r en patlant'ïdiunV-dei'fesiviéloirès.
; ( à l’occafion de laquelle il n’écrivieq[iîeïéè8^dis‘îri^^iuri<amî,1 veni ' vidi vici f
*« rampare. I la foudre.^u; frappa an même inflant qu’elle paraît -Vftilc Ct/OT
«Speÿis otlrim . more fulminis .quai mo atdmquc' mmem votit , poaijjit,
.a6jîç^t.' Jamais pcrlbnne' n'avait mieux' compris que lui' combien' il importe
■ Mira dilijcni. Combien dçifoïs a-t-il ité redevable de ■ ■ , t jis'a Vas
promptes nrar^ngs^'fll/ne'dpnnoit pas le, temps â reBVennemlsidc fe "reconnoître
& d« fe pcécautionner. ilj: n’apprenoient qu’en ‘le fentant fondre fur eux qu’il
æ M \ s * é ' i - k ' È -
cru» donnèf a la
pas àeïaëvé'lu'i-mêFHe.' |
! • 303’®OEriÉ^U!iS’ :^ai©âM^ Sè. : :G)a^ês:ÿ
Céfar'en^fornaa une Province fépaiée de la Naibo'nnoife.
de CoWi^tio/z ,'pour Tentretien des, troiapes deflinées à :
1 en maintenir la fureté & la tranquillité. Il ne voulut pas'1
même; que toutes-les ViMes alliées des Romains?iu ,q,ux
s’étoient montrées favorables à fes deffeins y fiifient fu-
jéttcs ; ce'quii forma^par^ lar Pêupjfe®
|llbïe^S^Iés| üriby t^iîiés.
Drliidëstavoietftvufurpé-, le' fouyerafe pouvoir
féndit. au x ^ ^ p ïe^ fân t^ ^M ^e ^ le^ ^ ’:
J ’é/ffl/j-j'qùi étoient'êlia;rgiés fous la diredlion*Uir Magif-
trat Rqma:in, ^^^tagTOl^^dMa^jÉ^^^^wfécduvrëBw
diftriMfp
C è s ^ S é h a ^ ;^ d i^ ^ ^ # ^ ^ ^ em ^ ^ d e ^ ^m g ls
I^M M ^ ^ ^S^» ^ a flfem b jlé|sid p p ^ ^ ë§ ÿÆ ÿ d .e^ c hw ^
Ù M P A R I $■. V 2 9 .
'.qiii'etPeutple ; ce qu.i,a fait perdre peu à-peu à ces Villes leur .
nom primitif, pour prendre celui du Peuple que portoîc l'ilfl
lé'1 ^uM:Ainfi ’Êgiéce fut a p p b lm ^ ^ ’
Céfar , qui avoit fes vues;, •
rtraita ^ *$^''‘'0
cevoit leurs'députés avec, u'râe affabilité qui lui gagna tous
les coeurs : les Chefs des Cités furenc, comblés de fesï '' ;
bienfaits'. La Gaule fatiguée de^tl^t.iae pertes & de mal;-
heurs, g;èûta enin' la\dp,uieeur du nouveau Gouvernement
; 'a-uqueielle fut toujours fideie. Les principaux Seigneurs 1 \
s’attachèrent | | eu qualité de volontaires , à la fortune de
>¥on^M^|m^mSn^m™^e^^p‘egitions". -fai croyant- moins
aflîujettis par fes aïkies qu aflociés à fes conquCtes : il leè '
^mbn^'d,e^Æqir|s e nM ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ o ip â ffe rv i pât 1 fl
fa patrie & Tunivers^ il les combla de bienfaits. Iiavoit même
formé une Légion entière de Gaulois qu’il affeélionnoit
éè'â (i), après quil
eut tiiomphé des Gaules & des autres parties du monde. •
§• I I- ®v^ 7e772^ z j y p a i1 Z^i .Ro^zazVzj , Z’zmz^ézo« ^ aPz'tz/za.
La îéfiftance opiniâtre des Parifièn’s^rjèjui s’étoient toujours
montrés contraires aux'Romadns 3~ne dut ,pàs contrir,
i iu e r ; à . ^furent jŸp'rc^^cl®
ma ,ffi^aV^c leréfté vain-
qoieurs. Leur Cité fut comprimé dans’la ^e/zo^ze , & on affranchit
leurs Clients ; ceux du Diocèfe de Meaux & d裑
la Brie, ( , furent déclarés libres. Cependant
WMFeUè‘ie/z. , Auteur ’d e là ■ grande Hijloire de
P a r is , affure, tom. I y pag. 13 , d’après l’Auteur du Traité
tant à 'fa feurcè. « L’affiette de cette Ville ^ dit ler 'Cbm--'
» miffâire Lamarre j, 'écant^trora^Hellp /
,» r e b â t i r ^ r é b . ’v ^ ^m peu, d'é'/iémpk. 1
f fu ^ p p ^ p g '^ é è s ^ u e : ' ‘
'»»smode'pour favorifei la jon£bion de^ées deux Provinces
» en cas de' révolte. C’eft dans .ee id’efiei© qu’il la fit en- .
eruef- n J ’
R ô m'am^^®ï |'^v’
avoit fait marcher fés-.troupes ; il les preffoit fur-fout pendant ces momens
'^récfeiâ^ou-la ferlfiherjlui^ifo|t' bon/vifage-: -
ùjj0 ?$piun jornwafô&tPî’jium^ cotijLic-omnia ■ 'tef^r>-LÜçdit^ '
jamais de-bataille ; fans fc rendre maîfcrë\du camp
ennemi tout’auifi.^rofr’ Il ne 'fe cônt^oit'bas'de 'gagner des^iétôires, il en
G^dl^|mxquelsa^ènûit d’iV- -, ; , * ; .
fuIter>par^mjriomphe, où l’infoitune Vercinge'tonx ^c d’autres Rois Gaufois
‘ furent conduits charge's de chaînes, Sr^n'fuiH,'immoles,'fclori le barbare / "
\.ufà^q^sRQ^ins^^re^xoçli^^fl
%■ fon qui nous a cte' confcrvée par Suétone;
tiroxt tout Ieîpgfit^qui pouvoit s’en recueillir, 8c c’eft ce 'qinic diïlingùe ’dé, |
tant d’autres P-rinces guerriers, qui,fçavenf vaincre i mais non ,pàs profiter de
leur viaô i^ Cette incroyabie'aétiyife^d^Cefar n’étoit pas un- feu qui epùisât'
bientôt fes forces'; èn^pra'rt iaccompagnce d’ùne''àpplicaf^^^^mpmtè,, 8c
d*gn--g(én^'^pfy^ ^^i'flb it'fc ^pgmifife Mtilfitude 'd’o£»|^^fQs lcs-rcon-
fondie. Pline'nousappiend, Ziw. P7I , cq». 14, que cet homme'e'tonnant
^ ? '‘tl'°^,^fr‘v0^ ’ c° pp™J à plufieuçs 'perfonnes en ■ même-temps ; & que
quand il ne faifoit rien, il 'pouvoit.diiaer fur des- objets diffgrensi à fept per-
KS^es àlla'fôis. Il falloit fans doute un'tel homme, pour domptetfles Gauloil;
la'Peine â ne'pas l’avoir ei^horreur', quand'Ô^^^MjÉ'tùerié
vde quinze censmnlle hommes égorges dans1 cette- conquête', fans compter
ceux qui périrent par la fuite d,ans, Ie^güerrès- civiles. Pline q^iïfôitice^cal^
^uMaISqü?iIt donna-,plus dc^cihquàntc' batailles rangées, qû’il fit périr tfois ,
Æillto'iïs^hohimes pour fa qüçrelley Sec.
(1) Cette Légion Gauloifi fat furnqmmée'1 dës^tl&^^^ànie^^l’è'Mece dfe
panache que les foldats portoient ffiËlelï^câfques; f Vàye^ dé1 % ü e - d î t
dans le tom. I deJaBjfcrigdon dé Id-Franct^ pag: j'o^Ndte ). A l’égaïd du droit
de @ià; CcTar le communiqua a tous le’s qui' avoient fiuvi fa fortune'
Pour cn jouir auffi pleinement que^dUÿ les- citoyens de Rome., c:è%S;-akë
avec t0l,s fulTragcs-ponr nommef I^gi^Sie^Rqidaifls, faifant cn cela ûne: .
Srandc diiFcrcri-ceientrc les peuples de la Gaule, 8c ceux 'des aiitres'èrovincès J
^uæmpire'âint(^^^çh’t f^ tito i|p ,qh®^ l®|^r iominâti^ p^ ^;;
de1» difpofcc par teftament - ni\ ,pluficurs aaties privilèges , tel qucX celui-'‘‘de
# tc® j»g^ f ô f f l e ’p t o k w è Enfin il reçues Gàuloxs dans le Séna'tV-
8c Icui donna tant de part aux‘honneurs, que les Romains eu4 -mèmes eû
îhréhf jaloux ; ils trôù^oierifut^jfette dé^oïi'trffdiâioivdans l^èonduitè^?
Ornement':d è ^Faris.
.,• y.' li'iaB
- mêmes Gaplois^ qu'il a traînés
y.’:
' .(4 remarqué dans foùrce
des Erreurs de l’A-ureur du .îraïte de Za Police, dans l’exe'cution des Eians^'de .
Paris.qu’il a fait graver, vî(én't de ce qu’il a penfé que la féultè 8c unique Cité | |
'.y'^^iP^P^Vômbreuxr^ mt renfermée la
^Seine'fêrmo^enîcet'^^^^^^^^^Parifî^^y^];n>éifefenV'(|u’uneé:(^^|M
pe de Pécheurs, y ayant mis le feu aux approches de Labiénus, Céfar a'voit
'fait rebâtit cette Ville dans la place même qu’elle occupon auparavant. II efl: - r | f
à préfumer au contraire, que l’ancienne Cite' renfermée dans l’Ifle ne fat îffl
point, détruite, 8c que .les Panfiens ne mirent le feu qu’aux' maifons des
fauxbourgs qui s’étendoient fui les deux nvcs dè^la Seine, pour ôter toute- . r; ^
^ ^ ^ t n u n i c a t i o f f l eshat^ùes dJsTRomains
apres que les pqnts furent 'rompus. Voyez Mém. de l’Acaâ. des Tnfcrip , tom. 11 * \ ‘
Pâijune conféqueph^ftéceiraire, G^SttVpu faire rebâtiréne^ Ctté qui
^Wfiftôitîij.il’ h*4|fe^ ^ .^ ^ e^ u ^ fe |fe aggrandiirement 8c affès'fpréfira-
tions ; mais il n’y a aucune preuve que ce foit Céfar lui-même, à qui les Pa-
Onfièns’ en eùrerifr l’qbhgahbnf5 '
. Quant à l’àùtorit^^^^qfe.c'e-. Sénateur Romain, dont Lamarre rapporte
les termes pour appuyer fon opinion : Lutetiam Ccefar
\'-<à^'i^tan^^s^^pm^Sui-cbue^'mJX^^,®mS&ast^iviTàs vocaretur, on
né;trpüye rien de feiiiblable dans «|Æij)OÛs refte de Boece; c’eft Vincent, de 1
Béàùyâts' qui lui’àtttibüe l’Ouvrage où cft le paflage cité ; 8c Duboulay, '
h . : : | S