
 
		3 4 R  i’ p   7\  id o  '<x 
 Ipai-gr-il's j  -.repiëfeiîte  üeux  Divinkés*-Romaines  &  deux  
 Geltiq-ues.  La  premiere  la c e   o-Ære  l’image' 'de  FuLcdin,,  
 |p l  i^ e i ï d 
 aux  genoux..,  la  tête  couverte  dunll^oranet,1 tenant  à  la  
 .main  droite,  un  maiteau  levé  'de'  la  gauche  des  tenailles  
 pendantes.  L’infcrlption^porte VOLCANUS.  One 
 monument  Gaulois ÿ fld ié  à  Jupiter  par  les  Navigateurs  
 de la .Seine ? A  cela M.  Eccard1 -répofid' -que  les  Orfévres  
 ./V  0îiy,rip.rs en métaux  de  la  premiere  pier-rë,'  o n t lM a l   
 ^aire^Wôn^éûà'à4eur 
 ^ d e ^ R b i^ n ^ ’PErnpifeur T d b ^ wë‘nnemi-v  
 • des  Druides. 1&  des  fuperftirfQns< G^^Jres":  mais -'ll' oela  
 'étoit  ,  verroit^jgnfïur  les  mêmes'.pierres  les  Dieux Gaulo 
 is  qùi-Vy  trouvant l   A  J ’^ x ip ^ ^ c £H ç  2aJecQàde pierre,  
 »on  voit '.Jupite r  vêtu  de  la*5 toge’. 3  ayant  le  bras  &  la  
 ^ ain4ÿoi|^ f(a ^ u y is ^ ^V ^ e J1^ ^ ç h o f é   e$  difficÿlë'  
 de  fpécifier,  fo'it  une  partie  de Ton tæônç,  foivune chute  
 He  draperie j  fitc.  ayant  la »tête-nue,  quoique  repgréfentée  
 # 3gee ? u n d e t - l a u r i e r .  daQ^Jjaftampe  de .M.  dé .  
 MtiûtOuK ' Le -bÆ^wgât^n^êii^levé.j^^ilS'màrn.  u’n ^   
 .^ f p é c e jle |f ^ ^ p |^ J c ^ ^ ) t) ù r " ê tr e  -une. lanée^^rnmë  
 le  croient,  quelques, Antiquaires. On  lit  î^djffus^vT o  vis ;  
 'menais  f< î® ^ la .-p àK i^ ^ p ^ ieu 5^ n ' 
 ril  y ïàuilirVTOYl£ (i)«jj§igff a.çè 
 -l’autel  eft  dédié j ,par~les Nautesr-ParifiênsûT~ - 
 - -  L e  oerpifèegig'îas 
 [§® 
 droite  &: le  bras  nuds^  le  genou gauche  appuyé' contre  
 à  ïen j^L a 
 poigne une  branche feu illu e , & la  droite  élevée &   armée  
 d’une,  eip'éee  de  doloire^Üerable .fondre  avec  effort  de  
 ^QUtàde^coçps  - p If*  J  a  p^ace7- 
 nom'^e RSll 
 ié ’IÉiti 
 ■ GŸL  Y^Arès  à é .s ^ i^ J - p L V E r ic h 
 Iv d a toit 'Efich  \d |n |  la Celtique,  par le changement _com.-  
 Mul^iîi.|Ç?eS£ ^fJVÿ^Qcard  fon ^ommenfafeur^^p^éteü^ 
 f )   F  R w m fflm M 
 ^ùë^|$!^sfrèfe£.n:e ‘repr.^ent^p^îk- le, Dieu  
 '  uni PrêtreUd^Efus fou   un feunés^E^uid'e^v v l tu   :©i;e 
 c.  s>S  ) )  la  plante  facrée  du  gui-de-çhêne , 'que l'es Gaulois  
 regardoiont comrae-un îem'éde univeifel1, &  quelles D ruides 
 dans ieui^l^nguer^^-  owjlesh., 
 | iquiweut  d k e jîm te ', guérifon ,' d’où l ’on-a formé ,   avec  l ’in- 
 Celtique E f u s ,   dont  le   gui-de-chêne  eft? le  fym b o le ,  ôcc.  
 i D e  tfërhiafya,s-relief àv cet-te même Pierre  eft encore p lus  
 •  e-x.tràOrdikairè'i  il  repréfente  uïr:tau>reau,   paffant  au  milieu  
 d’une  fo r ê t,  chargé  de  trois  g rues,  dont  l ’une  fur'Pà tête*  
 l ’autre'- fur  l’e Bos||fc ô&  'lav;troiftémè^’enf^pu^ pe Jj^t0urnée  
 *vers  la  queue, du  taureau.'L’infcription-gravée fu<r la^ban'de  
 !g |^ R ^ ^ ^ ^ ^ o^^pp|ejid;'\lie^^feleL<35z«rga«, auâx-troffi  
 igruesj  T A R F O S  T R IG A R A N M 7 S   (-3.)  L e   P-.-*de M on t-  
 ; : f à l i g l l p f î e z   d ^ S ^ ^ ^ à n ^ ?v: fes  
 deux  mots  ,ne -font  qu’une,  légère  corruption  du  g r e c \  
 '  ■ Tauros  trigeraizos y  ;qui  - fign i^   l a   même  cliofe.  T o u te   
 «Ü^ru^itipn  d e s^ A n tiq ü à n p ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ t^ ^ e^ ^ îiï^ p 'l^ ^   
 m è t tr e - leÆ w g g^  ~ aÊ^^îzoïs^fréèsiWL piangi i l s ,   
 g r a n d sD ie u x ,a v e c J u p i t e r ? S e r o i t - c e u n e d e c e sm é t a -   
 ^---morpkpjes 'lî- fréquenfeès.'d^^l|s  ramours des ;©ieux.^  pour  
 >3|duijevqe^fîMpés^or-telles ? N ’éu fo fep '^ â^ g a s^ ^ ^ d ^ an " '  
 " .ftagl'î a 
 ^  L a   troisieme'.Pje p Ie^Ou " ^ 2 ^ 5-  d ont'.if'n e  -refte'que  
 -ÿa  -'i ^ P ÿ ^m ^ B i^ r é ^ r ÿ ^ fê n ^ T d e sK d e in ^ -D ie u x   «pris  
 d ansl|5i^y^Q‘fôg4^®|^|âüe^k|i<^elt^üe/{|m^rigé'}p 'o l^   
 tique  qu^on  a  déjà  remarqué  fur  l’autel  précédent ).  A   la  
 .; ^gOT^>g.,'^^^ïp !af(^f^Unl^alfaMer^a^^1td lg ^ ^m fà !W r>  
 avec  fon  manteau  ou  chlamyde  Iqueftre  par-deflus,   qui  
 ^ppjïirpHa'fm a i n ^ ^ i t ^ ^ M | ^ ^ 4 ^un|^cheVaI-À&^)orteI 
 ^q^mqu^l^ m ^ ^ ^ ^ i^ o W d M e f e ^ ^^e ffi^'id ent'-.quU l.  
 y   a v o i t P O L L V X .   Ces  deux'illuftres  Gémeaux.,  freres 
 (4,), 
 N  à y ig f t e ù r s ^ e q r n ^ é ^ f ë s j f e ^ ^ l y ^ ^ ^ ^ ^ ^ i^ ^ M t '  
 l ’au te l,   il  ne  faut  pas  demander  par  quel  mo tif  ces  derniers  
 ont  fait  graver,  fur  leur  monument,  l ’image  des  
 ^Patrons "fècourables  qu’i|s^implioa:bie|it .dans  les  voyages 
 ;(^lfei^t^<^r-S^p^^p’OTpt,-^isîla. poMjïI^pMti^e 'jupiter^àit  
 fD.- Lobnveaa;, maisppar îe-n0minati£-.mênie, comme dans Joyüji&ei^aiJoiris.  
 -cuflos.  Il a Je mêmé nom, dans-le fameux^M^tw/dW douze grands Dieux.  - 
 - Jùiu, Vefia, "Cerej, M'merva, Diana,-Vernis, Mars .  -  
 .  ''  :Mercuriusi Jovis, Nepcmus^tiulc^nus;- Afollo. 
 l e s  petifs.Grammàiriens ne trouvant pas la mefiire dans le fécond-vers,  cher- __  
 chenr envain a,y apporter le fecours  de  leurs correfiïions * parce qu’ils jîgnc|r  
 «rent. «ïue.I’S 8c l’M ne  fervoient chez*les anciens latins-•flu’àJ'dQpper un cer-.  
 tain  voyelles  précédant ces  confonnes ;  quïalors  on  ne  prononçoit 
 i ainfî ces fylIabes*ntroient dans la  compofi-  
 ' tion des brèves du Daftyle, comme  s’il n’y ayoit point eu d!S.  t  ,, f ■ .*,■   v.' ,  
 (a) D. Lobineau ‘reprôcne très-aigrement à Léibnitz 8c au^&htiquairçs de  
 s’appuyer fù^m^çiTes'autoritésy pour décider que l’Esos  dgfcaulois efl;  le  
 y;inêm^cm^@îiferi’jdesRofnains;^ueIe'pa£^e^e»laUcain^Phars.r ^Gau-  
 icnfque feris altarièus Hefus,  8c  celui  de Laélance,  liv. I -,  Ch. XXL  'Hefum  
 .  otque Theutatem kumano  cruore plaçant,  ne le  difent point nommément.  Céfar  
 ,'dit^bidn?qtîe les  gaulois adoroient Mars; mais  il ne parle point d’ife/ùr,  8c  
 d ailleurs il aw^®a’ùx' ipemes Gaulois, le culte de tous les  autres Dieùübdes  
 Romains  en omettant  leurs noms Gaulois; peut-être parce que  jugeant  un  
 •£peu  lêgerefnent^de leurs atttibuts 8c par analogie,  il ne leur a donné que  les  
 », noms connus des Romains  pour qui  il' écrXvoit  Sanç ftousrcmÈàçqucr dans  
 -'■ tgutêsjgë^flîfBRteSj nous renvoyons à la fin  des Annales Celtiques & RomàifUS,  
 à  traifêi.'dè:^ôut^etqui à-rapport à la Religion des.anciens Gaulois.  ^ 
 _^jjJiLa'tîanfpo§,tion dé rv*f 3àriï-Iè-m'& t ^A^y&V^àü!,l^i^eïai»,o^,;ne^md,i  
 rite  pas qu’on sjy  arrête, d^^^^pnn'éau  elle montre-Sfeuiémenfr^U’e dans  
 la  pronondation  de ce  temps-là,  l’V devant unetidônïbniïê^hqmcie comme  
 R  avoit  auffi  le  fon  d’une confonne,  8c qu’on' difoit  Tavros,  &  non  pas-  
 !P«urw,  ce qui aura donnëlieuRa*la tranfpofition.  Quant  au m ot Tr i g ar a n*  
 Mûs.;\,e’çft'un A au liéu d’un^E; qüi'éîÇrimerqiPTrçera/ioro eft-à-dite  trois  
 îjrup^8cc!^^| 
 |  i g i^ î  Ch^^^éà(é^Mipiune;0 in de la Mer;8c les-TMarides,&ls de  
 Jupiter changé  en  Cygne 8c de Léda mere  d’Hélene,  c'toierit  les protecteurs  
 de  la Navi^ation. 'Hbrace  l e   manque  pas. dé 'leur' iccomïnànder- rIe'‘  
 -vaifleau-qui  porte fon  ami Virgile. JI parle ainfi -de ces demi -Dieux  8c de  
 leur conftellatîon. 
 Dicam 6- AlcÈtn putitfque Ltda ; 
 .  'Xmcïqw itlumjhperart.pugnis,  '  ‘ 
 Noùilansquonmjmul alba nautU; 
 lM 
 •iMluxc Saris ajpunu humor,  ; 
 'i  Concidmc venà Jupumque nubes,  . 
 Adit;; ailleursi, ’Od. 1 ^ /.  Z/V;^î^o 11  
 ^i'<^fiC0Tm TyhilàriàiB jîdus‘al>. infirnh; 
 ■ •  «ua/fli cripiunc gptoribui-Wtt.  ■ 
 > i K m » T i w £  M â - 
 de  long  cours.  Le  culte  de  Caftor  &  Pollux  étoit  reçu 
 ^eft/par-îé du  retour  des Argonautes  par la Celtique, I©ng-  
 ^ i p p ’ a™t' |a   • MBaarfëS  y ;q u f ^ ü - 
 • roit pas manqué d'ailleurs  d'y  àpp©iter le  culte 4es Dieux. 
 Sui la r7oj/?<?W Trzce de cette Piene  om voit S  h’Vmite  
 barbu ^  à  larges  épaules,  à  fr©nt  rcliaave  & 'fourcils  îa- ‘  
 'battus / 
 dëfquel-lës  fortentvdeux ' tornes  de  cerf^^a- 'font paftls-  
 deux  anneaux ©u  petkel  couronnes.  Ce DiéiijÆ'c^en eft  
 un’j, porte  fon^^nî gravé  dans la  plate-bande fupérieure 5,  
 où ©i&l  le  mot  (i).  'Sein  Léibnitz, 
 'Kerèr$ixÆ:£rri fignifie, en Celtique comme en Hébreu, des  
 Co;/zcj^ & défignelenom di^Dieu ^rzcc/iKj, que les anciens  
 repréfentoient‘quelquefois  avec  des'cornes  & une baibe ,  
 &  comme on  peut  le  voir  dans  VA n tiq u ité   du  P. Mont-  
 faucon.  M.  Baudelot  admet l’étymologie de  Cermirmos,  
 ■des1 cornes  de  ce  demi-Di'pUj ;  mais  il" pré tend  que  c’eft  
 un Faune ' où u-n  que  les  Parifiens, ont  voulu  re- 
 P ^ fêm e r )^ ^ ^ p ^ P a ^ ^ ^ ^ tÊ p ,lw m d Ita g ï^ |^ id ic u le .3 
 tient  ferme r ^ ^ i\^ B â c ^ h ü s ^ aM o& s  ,  qui  prend  fon  
 ^a'@ni'de A!er/z?  cornes, &  de  ^é^-z4  çè’Èvoife' ou bierre,  
 iboiffon  des  Gautois ;  ce  qui a  donné  lieu .à: la  raillerie .de  
 l’Empereuc Jufièù, (dans1 fEpigtam'mè' qu’il  a faite  contre  
 le  Basccbus  des' Celtes  :  <c ^ û i   es-tu ?  dit-il ;  IM||;ïlëfïat 
 Toi j  Bacchus ?  cela  ne  peut-êère:  Je “né^tcô'nno'is-^qu'e  
 »  le  fils-de' Jupiter.,  qiûi fen tle  neélar}  'tu' 
 »  pus  le bout  : auflîeft-c‘e faute'de raillas, que tes Celtes  
 »-•;tÿnt’_tiTé  des;-|piics  de  bled  &  d’âvôinfe. ;i^ ift‘-',pôu.r-  
 »  quoi,-au  lieu  de  te<donnei  le' nonï de  qui 
 »  t’appel'lêr Demeirtos^ 
 y. 
 de ‘T ^ b ^ ^ ^É ^W eV ^ ôm ë s . '. ^ ^ p ^ ^H t^ e ffem b lè r^ ^   
 l’animal  que les  Celtes  apjà|lilent  ^o«c y  ce  qui  fait même  
 un  ieÙ 'ld ^ n i^ ^ ^M ^ B a c è ft ig g   ' 
 M^E.èèâfd  fr 'tse  .n’eft  point  a  eaùfe 'd'e’  la' conformiez  
 ^des^ rîoms  de  Bcmè '|ôGM^^ecnùs^^^or^pCTffi(5rc^^-V 
 \D :  V M y   t R - f t v   m 
 ^ l a ^ g a g y y jê )   feâïîfe A u teu r   o r o ^ e   ‘deux 
 ‘ ''fenfitn^BBiCTilrs*  dauji^oWâM'liîün.  ,v\ ' 
 ^ u e :^ ^ ^ p ^ tn e ro% ^ p i& > -yGù>vôîè*ySi^ 
 J’u o w ^ p iW e U x ,   H r W '^ Ç  j f l é t e u ;   & - fc s   épâullsl  
 ®nfolà Jmaih  artute Æ&lpïasJ^c-  
 Stjfâjü uii!'fe rsr !! 
 ” m W   TOu‘o l™ t t r o a t e ‘ lui.  M'i 
 j   1  i - f ■ 1  î 
 j j   i  w f i p ^   - ' n ’  M i l H   * s j . 
 à i ’HercnfesbJIldiif..,  
 Mais  M.  de  Mautour  lifant  comme  il  eft  e£Fe£tivemenc  
 g ,™  i.;jl u  j   iRfJ  oe £oe m  P i t f   ij 
 . tweé  dans  ce  bas-relief là toaniere  dont les  fupetfticicux  
 Drui  es  furprek.  ent  les  et  fs  .<  ’  i»  <  r  ,■  dderite  H   
 L  -',  ' l î^î r '■  if-a ti'  1 
 -  1  v h .   î*  *\k  r   y.>  »  1 IV  i ,  ■  t j 
 ^ E H H s   a  H  ' ' * 7 4 '  11  v r * 
 criptioa  ddl  g   le  1  . e o s f e 'd ’un  1  :tf  t»   icc.  D .  
 lu  I  e‘   1  )  ,1 i t ï   |  v V  ^  V  r l*H L \   i *ï* 
 ^ V ' 1  ^U lo r   1 
 s  o,  i  i l   s  u ' > ,  r t l   1  15  ,i  ,  \ 5 Î ‘î 
 f '   «ST1,V|  V u f   te- 
 ® n ï   fe S ^ a^ e ÿ lpÉ   • 
 le  SO  :ié  1  '   i  u r e ,   i  E e   au  i  inferif  ion  ,   r . 
 à . y  f e a-T B y S -.i l- tS V r   I f- it -   ^   Ij(>  î ’   ” ï   u  C<_ 
 I I   y   a  à  chaquè  un  homme  &   une  femme.  Sur  /a  
 premie.  ,   eft  un  homme  ce il jfl  ,  y ^ V ,‘,‘‘i  m.a;i  ’ 
 taire j  1^   tête  *J  i t   *  t  i   fque  à  longu  ci  i  
 ^ ^ n M ,bit&''appuyde.ifû\.- l|n ^ |v a o t î %   i j 
 l " f   vmÎ*1 ^   ,V 'i i   } j | p   j-X*'1’  "U  1  , 
 Romaines,   ayant  le   bras  droit nud  fiç  ornd  d’un  bracelet.  
 A   Inféconde  f a c e  eft  une.femme m ie ,  aflife,  tenant.de  la  
 i  un 'droite  1  >  habite  qui  font  d  -  ie  .éll  ,   &   l  c è té 
 (i) M. deMàutoar interprète le mot Cernunsos par la yiMàji Maître ou le  
 Maître‘de'la Ville; ille\fire,dc Ker, qui en Celtique veut dire Fïüe, &  de Non-  
 7itrr  , nom  deàmgnilé :  nfais^ôtn^n^  voit pas  où conduiroit  cette>étymoIogie  
 quànd'e^êVle^irvëfilàblë.'Èéibnitz-eflgtigànt ce nom dei^er/i';des©0rnes,aioute  
 quecenom dulBrtcc/iuj-GaûZou,'eft crafirme par celui de Hornungfmie lesAHe-  
 mans donnent au mois de Février , ^aufênès Baccêanalfî qui arrivent dànï'ce'  
 mois( F   leSqav^ntKcÙ&r'd^^mpofâlombusfacris;É> defpure'ihb'üs m Februm w ),  
 j^MÎl1- dit qjiè'dans le Nord', on fe fer^oit des cornesspourboire,  8c que c’eft -1  
 fM^fâ’és-: ëô'rÙM a: Dorr^ffî^q^ai^dii-Dieù'Bac^^^qiie lesiAU'e-  
 m^svdOTn^me^m'de'' Mois - dês^Ço^^^mM-àe Fêyrien'||prèfte Ies<corJ'  
 nés du^Raoçgu^'GAaulo^ppuiioienc  bien' êtfeslc  fymbole  dès  forces ,8c du  
 courage  que doiîiîeiit  le,vin 8c  les  autres"boÜTons fêrrh'entées.'i’^wace,  Od. 
 XXi  ■ J&ÈÊ&t- i d e s   ■ 
 paùvrcs mortèlSjiqîi’îl gratifie de fes  dons. 
 '  Vircjqut b" addis cornua pauptri, 
 R^uiïafrçes  arma ; 
 R  Properre, li^Sï'^fait mention des cornes de Bacchità 
 ^  -Mais  comme' lés  cpr-nesl M’ûn'.Dieù'nepdoivcnt j>as être  auffi méprifables;'  
 que  celles  des  plus ^Us^ammaux ,  H t o a j j g à j m ^ X l X dés;.,  
 cornes d’or à Bacchüs. 
 'i ^   & îjcedpti, 
 M VoJ&ce >  Ié^%^ft^f^ë^B^VcIîû^ÿ;8î^^di^^^BàcÿïiarfàIeiv 
 dans mon Tralté“  des VinsMmmmi^a-DjTon^^en^irvô^aMy 
 'vurtitre.  d’OEnpli^ie,. 8c  dans*mes,^^^^tatibW,' fuf  la  Fête  Ectiifiajttque''desfi  
 ^^ia;yàgTif§^fSü0 ^me^Ê^W^iêlofédje&>c.  . 
 S R H N  ‘9 0 0 : ^  Je^s°Æ$é§, 
 ^^^mrt^m^feconfi^-^^Magifir^fSj. &snn^éîûSStHlr divinif^^tt’xKj  
 m^feres,  des^iSwrawnupfala ux , 8 o i .  
 ^^^pî^^fieurs. inf«!pfions  f o ^ ^ ^ ^ ^ ^ u r !Imnfet‘':dïvers exemples  
 ÆaeVces'diftèrentés' fortes de  Sevirst- Aïàis^ ^ mÿ.de'^çeV'Séyîr^Vnë.pduvaht  
 *»con.VMir\ÿTin^POTii^Sj^K&  R I   arrange  les  lèttres 
 ^a^^.conM^aiK?^^en|^ uteÆPou^ &)tm6i^^mr^Bjparios\  ce'qui nîar^î^,  
 ÿdft-ü«'uniCoHege  de(fîx'Magiftrats,<diarges>Jdti 
 ‘ rivages 5c, de la»- Payiè^.1i°Æ^ <g ^4e-.^^^rature  propre à dohnennatp, 
 ■ '^nce à.cefùi de-  prétend^^Fiio^ïml5 referé^'t 
 ,'Hem'é da)is'êé bas-relie/^txem-lnôimme malTue 'ni une arme offenfive ÿ mail'?'  
 ''une  form/^forir e!xtrémîté de^feuilles dèVglaÿeüx'(qu’ilj 
 garnit graver  à part 1 8c  qui àura^fervi, ’Jî'Von  veut,  à  faire" aiperfion' d’eaù  •  
 lujirale  fur raflembléei qui{«Èidrefle  l’autel  à  Jupiter,  ’&  dont la  Iuftrafiorê  
 peut avoir été comini^^^mm dp^Swirr 'de la riviere. Le' fèrpenz repréfenté à  
 >*gâuché de la figure^ peuf'marquerapKlw  veut,  l'es détours;de  la rmèrë-lfe.;1.  
 Seine »’-’qùi'-'fcrpente  beaucoup aux  environs  de  Paris,  8ce. 
 J’âi cité cette explication, pour'fairc^voir fur quels  fondemens  la plupart  
 des Antiquaires édifient,  lonqu’ils font jaloux de paraître tout favoir. 
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