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I liS H ?i
dèlnes Öntr s d ^ ^ ^ ^ m ^ àd^de^»Gjecsi geg| ^ M^
§ du Breul 9 da%s/1|©nr Tthéâtre des A ntiquités d ë fPâris ,
pag. 3., obferve que le nom de L u te c e , appellée Leueo •
tiriez p a r Strabon & Ptolomée, eft purement Grec , ôc
'vifërït' de Leucotis .« Les. G-cees'-,
» scoùiia, des- H a b ita n s^M
Il 5 civz^^^Meu^su
l a V i l l e toca-
.Qarrieres ôc de
» l’autre les Plâtrieres , à quoi femble fe rapporter -ce
» diftique de Janus-Lafcaris :
Àv . r» Dixere ex etymo, Gallïca terra 5 tuo.
,' » De ce Tont dérivées les^di’Êbro^ Lecutice & Lueo~
0 tic e , desquelles la premiere fe trouve en G a g u in , pour
. faite
vfe|ri,r-3esiParifîè{î,s :6 0 e 'n o m |d M e l ^ ^ ^ ^ |^ u ^ ^ g p g
pafler par les Gaules pour aller combattre 4e T y ran G é -
r y on , emmena avec lu i une Colonie de Tarrhafieris,
. • dont^TO&^ ^ë|sMta'blipti;dans'tles,-Jfles ^ .
donna .fpia .pórn' -au.Peuplê\ôc a ■'la Ville par le ehadr:
U Auteur moderne des Cai\iqfité\ de P a r« , l’un de ce;S
va- au'ffi chercher roriginer^'d’^ ^ y ^ ^ E ^ ^ '^ Paris d'ans
ou liberté dje p a rh r ^ pqiiê^q^'<çétté qualité regne ordinairement
dans Il ejprit\des ‘ Papi/Tensf Mais 'ee. Compilateur
n’ajoute ^^©JiMsaeiiit' « m o t grec 3,auiflsr mal interprété
V i lle & d’un Peuple (2 ). L e Géographe Parifien , O u vrag
e du
termes , liv . II. « Les;B;Oj3î'â^ns pâiïant dans les Gaules/un
g .'^ ? eu p le^ o ap^ léV g ^ 8 ^ ^ i^ ^ »^@ d tB^ i ^ ^ t^ o ,çJifë>,,d ^
» Templ,e.d?ïi^ j^ ^ & f t ri ,Abbàf.éBâimt-Getmaad©sdès-PréS''î, ,
^ B ô cd*autres
»'ehe d’Ifis ) j lui donnèrent ‘le n@m de P a r is , quelle a
» confervé On n’a jamais 'séum tant
^ p t f ^ j f ^ j é ^ i la^ois •«,:&ëph:>’àùf oit
ëneÿcito i ^ x ^ ^ ]^ pla>ba g e ?,? & l e s - à ^ g p ^ ^ p ^ l^ n ^ d fa . \
PAuteur. Il faut du moms eiaaib^lfe les jFab'les , & leur: donner
un au de vraisemblance, cela étoit ft facile après^la defenpt'.
I E l i
W Ê .K
/ PnaiTOMtla^Mroit^'ce^eridantTwi' ^acKrdnifmë\dè pliïfieûrs liécles , pùilque
fiiivant le faux Manéthon , Paris fut Roi des Celtes l’an du monde iyjo ; & le
^ sn dfe-Efiamme .put venir dans les Gaules,que l’an du monde a 800, près décroîs
liécles après l’ancien Roi Celte du même nom. On ne doit pas exiger •tadg'i
d’exaâitude de l’Auteur d’un Roman en profe, qui pré (ente fon ouvrage comme
unrfimpfë ’âlàï ; fans avoirla prétention de^CToi^wtnr^mfiun^omnelfé'pique.
ï v^y^'^"d^iVftÿlè.^^^^^^p|^^rorxce ibw^ P*^-
A _« AlTea d’autres ont chanté les_galantes folies de ce Berger fameux, qui jugea '»
» trois JDéefTcs 6ns les mettre d’accord,, & les malheurs du^éon "Pnom y qui par
j'une coupable conifflaiKiice, fàcnfia 6 gloire S. ton Empire pour une Femme"
^^^padiie f qu\necTe: méritoit"pas;^l^flôngdonp cette Beauté Grecque ,'ces.fleiiVêg,,“
■ » en6nglantés:duXanthe & duSimOÏs^ ces vingtgrands/Rois,d'aripetif pm>ï,,qunu
» furent Jix ans à prendre une Ville, qui n eft devenue quelque chojè qu’à1 tra- .
33. vetsjieiMiemfcopixêMoihere, povî^ûï^c.Pàris'dans unèicamere-moinssconnue. ■
35.MaIheureux-f,par un amour illégitime, c’eft l’Hymen qui va lui rendre une
; ».^époulej un, fils &, 6 gloire, fur les bords de la tranquille Seine, &c. ^.,,
- Tâfis fe JaicPe de Troye avec Frivolidès, Intendant des menus de la Cour de Friant;
Amajius , DireSeur.des modes ; décuples, Garde de la cajfette d'Hélène ; Hippo- -.
menis,. faux Philofophe , .&• Médecin des Belles, qu'Rétine doTfchjfgfiériJJàit les
vapeurs avoir mis d la mode , Êrc^’ w^'ÎDÎaprès cette- première fiftion ~. tl eft . ifc^
, df’apprccler le r e f t e ^ d r ^ feit Contemporains, avec Paris.&,Ërancus
les Rois Sâmothès, "M^gus & -Sat ron, .voifins du Déluge; Celtes, Longho &"
Albion paroifiênt en même-temps fur la Scène, &c.
J’aimerois prefqu’autaht citer ijes fixions de l’Auteur du pecit'Pbëmt'en-profà' •
intitulé.: Vljle de France ou la nouveUeCoünie-def^in^i^^^^^pSt^^e ces pays
, - furent^dpffîpmmpsjlîàKtés/par des-Nyînphes cliavnantes^f^ui^n fuyant- Iè coi^
mèreé des gr.ofSers"3îabitans-étoient parvenues au-point de s’en faire adoréir-'
comme des elpeces -de Divinités ; lorfque Venus chargea l’Amour de Choifir
parmi la Nation Aerienne des 5 j»ZpAer, plufieurs fujets|proprcs à perpétuer cette
Colonie, &ç, &c. ;.On ne pouvoir- au jnoins employer upe allégorie plus ingé-
nieufe pour peindre l’origine d'un Peuple léger & frivole, entièrement coniàcré
an culte de la Mere des Amours & de la Déefle des Plailirs. |
(r) 7enn-Bflptz> /fetu-m, a en effet mis ce Conte en vers dans fa we dé ‘
I Sam'Dênis VAréopagiie ,t k l’endroit où il ‘d’éîîgne au-Saint Ap'ôtre le chemin
flu’il 'doit tenir, pour arriver à Paris. • - 1
' (z) Le Compilateur des .Gümfî&Slde'Pat.ii, veut 6ns doute faire allufîon à un
'ipaflàge du Chantre d’e Ph'ilippêAugufte, où il racclifè^qùîu’n Prince S iç^ v fç f'
nommé Ibor,ou lbios-, vi-nt-avecA^.b'ob'homnrfes s’eta'blir fifrles'boxds-de la Seine;
q u’il y bâtit dans un endroit marécageux une Ville qui en pris le nom dp Lutece à ,
fi/10, «|||||| appella fon Peuple Parj^e/, d un mot qui figmfîe Audace, pour
Mâiqi;é&qyçïiJ| é^Miffement "étoitjt^pxii^fle |^^^^RSç^@Sà'éjàfcité .tout
ce beauîgàfTagé de la E/ii/ippjde dans le §. ’I , pag. .$>, en-rappellanr1 la Généalogie
Troyenne dèsSicn/nirej & des Francs-,.c[ui;ne formoient qu’unt'fëûl('&'même'
«Peuplent: l?]:
^|^^OnL%imagjüé , Hit Gefmazn-Br,ice j-quë'l^ nom dë'P<njj,pburroit avoir été
formé du Grec n«*^, qui fignifie-îPi ac/te, & du nonude la Dée/Te, J/Zr, qui avott v
un Temple dans l’endroit où -eft à préfent l’Eglife de Saint-Germain-des-Prés.
effet qû’il'y avoit dans le territoire de cette Vil'le pluiîeurs Temples
dédiés..a_.-J/7j. 5]jo/i très-habil'e Antiquaire, a-avancé ..dans^fë^réclilrGhi^^
que ln yiillage^d’^ h pre.s Vau girard, en> a confervé le noni,-parce fq,uc cette
Déeffè y av-oit un Temple fameux avec un Collegeide P^tres.d*Selon le même
Auteur, on y voyoit encore il y a plus d’un fîecle les vertiges de ce Temple. On
rapporte meme quelques chartes des Rois de la premiere race, datées du Palîif
^-•05' i d’°ù l’on pourroit inférer que ce Temple ctoit célébré long-temps apres
^a,4*^|!u^°hM^a^d(ftèçr^E^ce.Cii^^^&^J3o^/o/û/da^leurs Fajles; le
E. Dubreul dân^fonZ'héâtre ; Saurai dans fes'RecAfjjcAer, pretendent qu’on*a vu
l’ong-temps la flatuc d’Ifîs adoflee dans un des murs' de l’Abbaye’Saint-Gei mam-
des-Prés, & que le Cardinal Briçonnet_la^fit,.eiiJever1 &|lîriîcr->, parc^^^^ff |
donnoit lieu à des fuperiluions. Suivant le P. du la Déeffe Ifis avoir
, u>ni^“trc Temple aux environs dé Saint-Eufiache ; il fonde jSron'opinioii,|fiïr>Ai^l
ibufle en bronze, reprélentant la tête d’une femme qu’il croit être Ifis, trouvé
dans les démolitions de la maifbn de Louis tBerricr, connu par'6 prodigieufè
fortune. Moreau de Mtiurour‘‘1 jalïil'e- Antiquaire, a combattu avec fuccès ces divers
fentimens ,& a prouvé dans une fqavante Differtation, que l’exiftence de'
tous ces prétendus' Temples^ d’Ifis iccoit chimérique , éffiîM^gül^de -cette
^éelTe ne fut,jamais admis dans les Gaules, ni avant-ni^Ss)!^^^ des’Rû'j
' Diflertatioji’ ’de^p^^^^àutoür-spp'y r
faire çevivred’ancienne opinion ; mais il n’y ajoute aucunes preuves nouvelles, il
îê 'c o i^ ^ ^ ^ ^ ^M (§ cu l^ a v e c cé^ô/^d|pjg|^h|, ahl||fiViqu^^ii:;
leur déliott avec l’épée les noeuds qifd^fe pouvoit défaire. Je rapporterai plus
bas les raifops des uns •& dès autres.
■mm
|g p t t e p h r a ii',
M. de Sain t -F o ix , qui femble adopter l ’é tymolog ie de
èaiiftï.éii» _%@ïiIÉag|i.ri :!un
Patijpns
Egyptien félon Plutarque ; & on n’ auroit pas réuni deux
M©li^ ^.^ïdiomes dâffërens ( P g m - ^ ) v É 'b '^ ^ p R ^ p n ^ ^
connues. Q.uoi qn?en
n’e^ r^en' m°ins prouvé qu Ifis ait eu d 'e s .T ^ ^ ^ Jp ^ s
de'iP^ris
admis dans les Gaules.
qui prétendent que'le nom de Paris, Pgr-^rc ^ vient par
5/ pag .
d’^oj- ou 5 pu-ffque Céfar l’appelle ; ac
porte que la Perfe écoit div#éèipar C a/z^V^o n c Tun fe
fon nom à la Germanie ; & comme la Langue Celtique &
d t o i ê r i i è Â
dès j^lfègy P
E l ^ans
; “Lanr
' &■ iu®
fpi.e^dPfa'^Fahlft eók*
^ ^dbpuii^g g^^^QiMi't lm ^ i^ ^ ^ l^ rjiM de Y^æ§htp\ le
p a s® ® È t
a ae.fi;atÆràÿ ^ | lû r - t o ù | § lu f ,
, p are|E e,reÉ Âs^^ Prè ' dähs. l e s 1;
rsr, Paris d b ^
fa fondation, fon nom & celui de fes Peuples au voifinage
ié; I f a i î e l e
piftes , on y comptoit jufqu’à trois ou quatre Temples
d’Ifis ; un j au[ lieu oii'eft l ’Àb'baye S.ainic-Germ ai nWn autre ÿ
(1) C’étoit le fentimerit du Moine yîiéon, dan|tifn^Poeme fur le fiege de
; , ,î ,^ic deo Lutetia fummo . . . . ,
, '.' qüafiÜPAJirmenito pgjlèc:àblçonfors, :bç.,' '
“ iSi l’on veut':’:avoir ûh éxëfiïplfe fîngulier des vilîons chiniérlqtfés j auxquels
peuvent fe livrer ceux qui cherchent l’origine & l’ctymologie des noms Gaulois '
de «os Villes, on peut lire Rou27/flrd dans fon Hiftoire de iVJe/un, où il dit, que'
'ce?^^|^|c^2ppellée> en Latin Milodununiou Mïlidunum , parce qu’elle a été
bâtie- mille & un an devant Paris ; que le- nom d'IJia , donné enfùice à Meluri1, '
Vient d'un T.ëm^le d’Ifîs, de pelui de Paris Pûr-7j?ffi, de fa rèfTemblanee avec '
Melun. En effet, la rivière de Seine.forme également une îfleâVÀlelun, M S !:
üa^Ville en trois parties ; l’nnc du^côté de ^ ^ e lÉ ieff^a Ville';. celle de l’ifle
. q,ui eff iavGitc ; & celle du côté'au-lGitinpjs.v.Ôri y voit dans la Cité un aUeicn
'Ibâci-menrdqnt il ne reffe,plus que des ruines, & qu’une feuffe tradition regardé
■ içomme les veftiges d’un Temple confacrc à-la Déefle Ifis, d’oii la ;^ ‘é'dc Melun
(z) Il faut cependant convenir que le fçavant Pel/outier, Auteur-de, ÈHijtoirè
des Celtes, .donc leifentiment eft de quelque p ^ dans ces jmatieres , fait auffi
defeendre des Perjèr., les Celtes ou Gou/oir. H dit qu’ils palferentcn Europe p i
W ct» P ^ ^ e r^ PontlE“S l % P vééet-
Ijlnt..ce faux fyfléme, qui fuppofe que les Celtes originaire^ ! Per/ër étoienfc
dercendus par le Nord pour peupler l’Europe emicie, on ne pourroit pas en
conclure qu’une petite Tribu telle que celle des Pnri/tenr, dont le canton n’a- ;
É P * ? 16 S?î** d^tendüc» ^roi-de-là fon nom &'fon> origine.
. Amfî vainement voudr.oit-on fe fervir de l’autorité & des recherches de ce ’
gavant homme, pour r e g ^ d À - ^ s ancêtres des
Fatifiens.
v ^ L’élégant Ecrivain, auquel on doit le joli Roman dùflérceffll delà France,
fuppofe qu il tranfej^^^noires fauvé? de l’incendie des Ptolomées'. 'On mè
ipaFd'onnera de ^i':e' C9n n d î^ ; 4pCU,de mois cétte produétion-charmante qui J
■ 'Gouvernement d e P aris, ‘l/ i
parut â.la Haye én 1744, îï^rfibmeux Sjïjbpis;r qiià: efié'mérité lé
nom dV,Gi^^ ^ R>‘gûyf^fe3^^te't lui^^me^avoip’fai't enlever la femnie
■ 'd’un Seigneîïf ,,>Eg}jp,tien, nomme Ramqffès, 8i avoir exdé'fon mari dans les
Gaules, pays alors barbare 8ç inconnu. Les fâuvages qui l’habilpS^ifviVoifent'C
yfaifoieÜt fbci^^^r^8raWoiêht^e^&^^^ j
’cefix^l^vdwnt’î^ q î^ e ^ ’^ ^ m ^ ^ ^ â ”
^rot^^^mteîq'ue pa^t-ejnp^^ej^^^^R^^h|f(ui4i lés/fauvages à‘ cette
pft^p\d& fehaffe, devin t.poflèfl«ÿr|d?unéjjèune„fiüe5^u!il accoutuitlaï'vivf^dlns
fa câbane, & dont il ?%w^âs‘i^'mé|^q|^èj^^^^^^^^^:fiï^aveÛ'fôin^'
W. ’ eÉ^-fcieftc>des P f i f f ^^|H)y'élénü^an(fi^fen1lt‘
de^pjr^ù^ fd?un fauyage^l’oÙrgé^é^rÿaTecf elle, & cie traverfecd’im^
mentes défèrts. Il s’arrêta fur les bords Heuris de la Seine avec fi jeuftë compagne,
, à laquelle il avoir donné le nom d’MPs-iTqdit croit celui de In principale Divinité
des Egyptiens. Il (eut gagner l’amitié des ffmvages de ce canton, quil.regàif
doient1es;fèn^^èqmmédes eIpece§;d^D^^^ux^üejfes,,ils retodbientttiSw^*
• en cominuh.,
H jèttajles^premiers ßmdemens de 1 !ƒ» J des motï Egyplïiens,:.
Para demeure nom dS^^gîttmè^qui détendit- à tout lé
pays & à fes Habïtans. Il av^if donné au fleuve lé nom de Seine, de SeimV, mot
^gl'P^611 ffui flg"lfie -^roour, ( Fleuve d'Ahioür, ) Ôc. Dans l'intervalle une nou-
.•vrçlle Colonie d’Egyptiens étoit venue jetter les fondemens'de Lyon &de Ma(-
ÿ p l J 1 recrouye'.Çon pere KamaJ/er, & fen frere'ZcAmé/j/r, Grc. ; {
L’Auteur a fçu enphâÇe’c,^èSWdabs ce foible tiffu, l’origine de iios Lek:,’
Moeurs, Coutumes &''P’fagcs. Il" ferait^àô^Sl^imn^u’e/cet élégant Ecrivain eûp
^jimü-peu plus rcfpcflé la pudeur. Ses tableaux, trop lafeifs, font petdie fe fruit ,dâ -
^Éfld’i.l y a de plus inftruâif,. & de plus agtéa'ble dans cette ingénieufe production
, dont l’Auteur de la Panjé/de 'a>profité fans la citer, peut-être parce qu’il
n’a pas fçu en tirer parti. \Qùoi qu’il én loit, on trouvera dans le Berceau de la
France le germe d’un Popme'national* lorfque des mains habiles voudront cul-
tiver cei: terre^h’wuw^i ,kK
m