i i ' v ;( : ' B E S C p 7 a L A§ |B§ A'ÿN0 sM
-p4s Sgaittfcirâ f S
B; CtMroMj^Qftt -cru que des braves Synonois ^ *®
rendirent maîtres de Rome'-, "fit qui firent -pendant -plus
fieol'e uneigüerre fi'longue "&Ti ©piniâîre'à cerce fiere
R ép u b liqu e , veaoientimnïédiaceraem-t des Gaule s; mais41
fuifît-à là gl©ire/d'er^ S Mation -que ,ces vainqueurs en
foient orig inaires,pu-ifqu on -a marqué .plus -haut la date
de-‘leu r ’tr a nfmigration ; & -Diodore de-'Sicile-les fait venir
de la Japyg-ie-, p artie de 4a F o u ille ‘dont 41s s’ étoient
\^ p a rf^ ,.’< ï-'
„ M a corps d e trente m ille'd'/^zo/^ois•conduitSvparjBr<^Æ/zz«•
leur 'G éné ral, defcem'dit de l’Apennin j & vint mettre 1©;:
jQgge devant Ja Vildë de Chifium y Vza 352 .de,-Ronie';J l | | i
ans ayant 1-Ere vulgaire. L e s R om ain s, Auxquels les Clu -
Æ n ié^ ^ vm e& t^ p u t^Æ n y o v e r en t les Fabius pour cen-
d liê r les partis , & engager les ‘Q aulois à fe contenter de
la^mpi'ÿé des terres des Clufiniens ; -mais la -hauteur des
JFabitos^Ftorîipie la cpnférence. Ayan t demandé aux Sé-
^©ngif^dé^^S^- ^ d xo^ ^s '^Qu lQ ^ t ^ f qrÆer les^Àllioer^e
ter re s^ ST jp o^ dk én t c^ lW R jan^ S ijs
deur étôtentgin^dnnus^q^ ^ llim d Eq^t^étoit à . la '3 o in^ ^ 'è j
Lies devo'ient céder aux foçts. Après une>réponfe-fi^fi^^^{
Fabius rentient.dari^^fu^^^CGo;mmàndéntfünerXqxtier. Sè
-chargent les Gaulois. Brennus ayan^ rê ^ d fitL les Fabius
dans -Ja mêlée, .fàit.Tÿnl^. la -retraite','& il êiîVioie à Rome
demander qu’on lui livre des Ambafladeurs, qui violoient
fû ouvertement le-’droit-des Gens. Sur le refus,' il niaréhe
|p|||l à^Rqme \ fésÿSâbxùs. a la j tê t^ ^ ^ y a g fte '^ i llé< i^ (o -|
; mains, l ’arrêtent f ü r ^ bordé | ;e :M|l|ï^ SdU T y% e | mais
’|J j| 5.. MÉ les^a^qupürs^aii lieM
-de; -Sïapiufer ||
>^^^dés»JfuvatdsV.:Us.J^ferdj^ ^ e n f ^ ls ÿ ^ ^ |uglë*av^
■autant d e^ ^ lité^ ejBs • dêrla Ville, fiple,iojrtf,deséétteÿ^
■ :(,) 4©naNaé)àobfervé} que quand on parloit des Sénonùis, il falloit y com-
^prendreles Panfiens leurs alliés , avec lefquels ils né-formoifent de tout temps
"q#ùne;-fi:mè& même Cité Yèlon Céfar i'Parifii confines Senonibus ; ctvitatenique
pacrum memoriâ conjunxerjnt. Bel. Gall..liv. VI. Ainfilesuns &j1çslautres doi-
vent partager la gloire des mêmes exploits.
■ Comme j’afdéjjà eu ocçafion'de raconter les mêm es évenemens dans-le grèmièr/
tome de la Définippon de la France, Hljloire de Bourgogne pag. îo, &*c. au fu jeÇ
des Boïens & des Lingons, ,Ç ceux de Lang res ) , qui' s’unirent; aux Sénonois-,
Maîtres de Rome ; j’ai relevé’ l’erreur de ^ut^ul-^bnt venlf ces Peuples immédiatement
des Gaules ; &. l’Hiftoire i ’tArunsJe Thyrrémn^fâféjMtttën&fn
oeuvre’lgmyiier les faits , foqme dans leur-réçit un anarkromfme de deux fiertés,
puifque cet Aruns étoit le conduôeur de la Colonie de Bellovefe , l’an 600 avant
Jefus- Chrift, & que le Sac de Rome dont il eû ici quejTionn’eJl arrivé que jff i ans
avant
(1) Tne-Live raconte qu& CamiJJ^fiïrvinr'à cet inllânt pour empêcher la
conclufion du traité; & qu’ayant ralîemblc des troupes! la hâte, il ayôit\gaîfé
tous les Gaulois.au fil de l’épée, fàns-quîil eh-fbit réchappé un feulmais
Êoljhe, Hiflorien plus véridique Sfrplus ancien , dit expreflTément lé contraire.
Son; témoignage ett fbutenu de celui dc'Varron, de Jujlin, de Suetoni -, de Silius-
Italicus, dont j’aî rappSrté les paiïages & les preuves dans le tom. I, de là Defcrip.
de la France, pag. i i : on peut y. recourir p’o.ur fiippléer à^^^pt^manqtfg'îcü,;
Çffi Géfar , auquel on doit la coniîoiflïnce dé A'Efât des.Gaules, avant Ieur
1 conquête par les Romains, était un de ces hommes rares, qui femblênt naître
dans l’ordre de la Providence pour li|^mpîiflemen't-de fis décrets', ■ lorÇqu^JJ®
veut changer la face de l’Univers > & dilpofer un nouvel ordre.de chofes. Caîus-
^-'J^miù-Céfar , premier Empereur Çântaim, & le premier Capitaine du monde-,
^\s^èîL&ita-Céfar tid’Aurèlii,'?naquf^àîRome 98 ans zv%ni -3diffeChriK^Qn
ht dans l’Encyolopedie au mot Céfarienne, .qu’il fut îppellé Céfar, à caufe de
^opération qui lui donna naifTance, à Cæfo matris utero : ce qui cft démenti par
' ti^è-Lb(e^Uv.Xyjl, C. 21, qui dit-que le furnom de Céfar étoit commun
à toute la famille Julia, dès le temps de lâTecond'ç_guerrc Pûnique.,Quoi qu’il
en foit, Ce/âr préténdoit;''defeendrç i*Enée par .fou pere,. & d’Ancus-Martius ,
^éüfe^Répùbiiquè fp? I
^én^d^f&v'deS'Rmfiehs.'',Brennus. n’arrrva à Rome- queÿ
de lendemain de la b a ta ille , ce qui lai>ffad!e't‘emps,à la jeu^
neffe Romaine de fe retirer d’ans le Ca pito le , & de s’y fo r tifier.
L e s -vainqueurs',, 'qjait reûerent p i t r e s
'leurs fetours ;,, n’^ÿantÿpji^^ber le .'•^pito^g preffés'
par la d i f e e de xivre^ ^ feo^ptèent' enfin à la «paix, à
condiüora que les Romains donneroient d'eux, malle livnes
céderoient une paièie de leù-r têmc'oire à ceux
eu x une porte de Rome oùyér^eAÆ|^îÈputÿ|éînps , & qit3on
.des !#vîiés aux. autrês pour-v,§^|^MMrh6pi T'ari^;;
dis qu 011 pe'f©Î£ .ror-deftiné à det
iv e , Biennus'décachan't fo iï baudrier, le mit avec fa pt>
fante épée' fu r lës; pdids^en d-ifant ce mot fi‘ célébré & (ï
gm ^ ^ ^ ^ b l^ K u x^ 0 re î | le^ â^ ^ R C rh fainS'.
' Poiybe%i'j; que les Gaulois , après a w i r jki-.
^% u în e r é ^ g 'lp ^ ^ f ^ è n ^ ^ a |^ S ’d 0 ;a 'é '^ p ^ ^ 4 d ^ b ;i^
rin qu’ils avoient fait dans Rome pendant fept mois entiers
'quhts l ’aymefiTE'.oeeupée.': F-
, '1- Depuis.'«se, ternes , la terreur du 'mpkr- .G^zh/o/j fut -fi
grande parmi les Romains, que dans les guerres contre
'r q d o 'u t - a b i y ^ h ^ i f t ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ v % | g 3|p fM ^ Ï “ e f e
Gaulois firent aux Romains pendant plufieurs Jie cl’es ; celle
ils fondèrent d epuiflans Empires, & c . appartiennent plut©&
> aux Anriatèsmm^^^tM^SC Romaines qu^à cet A tr è g i
puifqu’i l n3y - eft
- 'f&^tranfportèr--tQUt-drè^fuit^-au3^ ^ ,p^d^
quatrième Roi de Rome, par la mere. Eivré dès là .j.euu.dïé à toutes fortes de
d'ébauchesv&^^^Wrafft^jwîtfeiOÜteûir;cqntrë‘les poürfuites de fes créanciers,
il brigua le fouverain Pontificat, & l’obtint par les intrigues. Que pouvoir-oir'
p en fer de fon miniftere,j & de là conduite à l’égard des Veftales > que le.Spjiv.e- r
rain Pontïïe avok le droit de-faire dépoujller toutes nues, &de punir du fouet '
’ pour les moindres fautes î Cé/àr proferit par1 îymplac^bld SyZZa, obtint fa gi'aoe^
par l’entremiliides Veflales'-auxquelles lési plus-puiflàns n’ofoient rien refufer;
mais Sylla, par une efpccejde preffentiment, ou plutôt par la connoiflànce quîil
avoit des hommes, prédit que dans la perfonne de Céfar, il s’élévoit plufieurs.-
Marius pour la ruine des Romains. Cé/àr ^llJ^eftfüite- ftire fà première campagne
en Àlîe, fous le. Préteuf TAe/mur, qui l’envoya à la Cour de Nicomedes
Dé\rètour ' à Rome/, il acculâ'Molabella àe péculat, ce qui lui fit beaucoup
d’ennemis, & l’obligea de fe retirer à R'hodes , où il fè livra à l’étude ïb.us
Molon & fous Apollonius. Rappelle à Rome par lès amis y, il parvint aux Char-,
ges , & au fortir de la Préture il obtint le gouvernement- d’E(pagne.vP/ur«rgue
raconte qu’enBgaflbn^p;ôütJs|y rendre, dans unepetite>^lle;dei‘^lp'ei', il dit à lès
amis Jxfp’jlkqinterdit mieux y être le premier , que le fécond à Rome. Le même
: Auteur rapporte que Céfar s’étant mis à pleurer en lifanc la vie d’Alexandre,^
il répondit à ceux qui lui en demandoient la raifbn j n'ejl-il pas bien trifie pour'
moi 'qu’Alexandre, d mon âge:é&t déjà conquis*, tint de Royaumes,, &• qqe -mohje' nlaie
■ mofe'Jf0 . aucun exploit éclatant ? Il fut enfuhelConfulV &' appuyé du- Grand
Pqïnpééifpn^gendre, vil(obtint’lc .Gouvernement de lu GàilfyGifîdpjne^QÙjiqlfqus
&dc la Narbonnoifes. ce quUtÿiftciüta'Ies.moyons^defiibjugucr ÿans le cours de
huit à neuf campagnes le relié des Gaulais > dont il fe fervit enfuite pour fou{|
mettre la patrie , &c*
J’ai cru devoir faire connoître par ces traits de caraftere,■ laïGônquirant &f
VHiftorien'des Gaules, Il étoit doue des plus grands talens ; il avoit» l’tfprit*
grand, vif & pénétrant ; intrépide dans les dangers ; libéral ôc généreux ami ;
facile à pardonner i fts.ehnemisi;,doux, agréable, éloquent : .mais tant de belles
qualités furent1 obfcurcies ,par’fes débauches , qui le firent app.elîet,(ê mari de
toutesJes'femmes, G la femme de tous les maris.'^oiû^bition mit toute, fa. patrie
_ ,dan| ^QÇ^ible i ■ £.occalîoant Jk jnott de trois millions d’hommes péris ,par le
h m m m ' R ^ ^ a j
, <vk ' d'aras ’PHîftoire'cîes Al'lb'lbir^ge^, «0-7^. ƒƒ rjfe /æ
/zo/z t/e que les^Romains ,xfo,ws prétexte de fe-
-,m iitk cette parcieyjlfeJà ■;Geki'qiié qu ils, réduiifreac- en Brcfi
^ in c e fous p l Rom de 'i^Æ/^eiVzÆe'i^ &: q,uâ con5),prenoiü
rénées. A peine Céfar eutddi été nommé à ce gouvernement
■'OTjp©Étant, l’an de R-oràe , &'cinquan-ce-i^euf ans .avant
('BEre
^ toutes' l'es Républqiues, Gauloifes pour les foumettre
3ës unes apres.'les autres , & les unes par les -autres : telle
fut toujours 'la politique des Romains. On ne répétera
^ ^ ^ ^ ^ ^ ëv én e fn en s. déjàïM^^^^ç^flesM^îxiiDÉen!^^^
Volumes déi^Gec ouvrage, pour en venir tout de fuite au
•' pendant que Céfar, avide'de toute efpece de,g|©ire, étoit
diar^^p
déploroient la perte de leur liberté. L e s plus hardis fe révoltèrent;
mais le défaut de concert dans-les-démarches yïRîdit.
ÆÔu^urs'diimtiilés.l'esjefe de ces Peuples. L e s
( ceux d&Cbartxes ) avoient tué que C éfar leur avoit'
'dbhriëÇp'oüt'R&i ; ÔC-1 lè suSfen&7^ ^ j f eiccicés
des principaux 2 avoient qlîaffë' ^ a p ar in u s .^ r^
de C é fa r , ^ ^ ^ i nimanaoiM^islêurfGitét L e s iT;wi7-zWty-,
( .èeu® > de- Tr-èves )•, & les Ëbüron-s, (B io c è fe d e L ie g e ) v
s’étoient également révoltés. & -avoient -égorgé
^^éqx/âfavec
doieht'''dans dèur paylJ. -CéfaLVde retour des Iiles Britanniques
,, convoqua une -Aflembléè générale, des. Gaules à
Lutice £ 1 y^Gapi^le^deis^Pài'ifîeps ;q àtp ^ ^É!Ér^ s Wù lâ
^ghbre^danlMe^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ le u r sM jj^ f e ^ ilto à ^ ha^cont^
'A ceôh'i'd'o'ritR' eut bientôt diffipéles troupes ràflemblées
l î ;n# ï " a u x f t Ê i ^ a x d r ^ i ^ '
le, gfâcê' par Pen*
^ jq A 'u fu q )r, ^ mais il
en' (ÿo^ Ë l aVtêe^v.a%bj^ifiAceon>ffîmuVfiit^onHamri^^^ft
füpplic^^.pqur fa patrie/
Après 'Gè^^^l©it^’^^ ^ pM m i7 o p ;d ’e'tRome, 'cinquâtlt&?l
'fr o ik àna | avarie Q ^ r^ ^ ^ f^m d ^ ^ É ièn u s f Q tx Lieu*
t è n a n t^ ^ ^ ^ ^ f e ^ W i e ^ i^ q u i & il mai> I
'exterminé 'entière* I
m en t '^ fi^ |^ ^ ^ ^m - | [e s i^umis^naRce^ex-einBl^tebribla I 11H
3S©^Gaul^ain^paci|iées',en^pparéiicé^y'Gelar, 'qur ap* I
^ B S ^ 'â e^ i^ 'iS é h à ^
^ ^m^æTOgp^féJqûéhce%0a'ftit/pouE^sAp.rfolimù^j-.i n ftrfrf&fpèfH
de fes ennemis. L e bruit en co u ru t incontinent par toutes
les G au le s, & i/aii'fence de Céfar-fulHc aux Gaulois , qui I
fecrete , les Car mues promirent de faire les. premiers ; 1
' è feÉ ts .y& de s^expofe
* Les Pari/fo/zy &; tous les autres firent avec eux ferment. *
■ ôé^dé.'n^
. ^ à s^ ^ ro e r ^l^larmes^u^'près j^ o® ^ e e u t é
■~ 0 Æ a B um ^ ^ ^ f Orléans''^^^ ^ ^ ^ ^ ent^ous les^RomainsV
^ liv r e n t ^^|<^iens%u,:(pîLl,a géï * L à ^ q ^ e llè^ S 'h ^ r é p a ^ ^ +
aulfi|^^^^feï5Ep.ut,è‘'. ;'drM.iP^u \
gîte «c'eC lfét ' ^^.rbinge^
?^^^^jeunédipfnmp ;deigrande<ëfpéfân^,f;&^filsj'ad.‘C ^ ,/
'M ffî^ !l|éà;ëmplë^dëÿ. Çàrnutès f| ,16c. ’ ^ *T' R qÎ^I ^ -
glaive,^'Ctaid^ ^ rXvffjtÿti^îlle.haute', leteîrtt blanc* lés yeux.vifs, la tête
'ibieli; fèüntêé"5 il devint-(chauve fur le devant de la. -tête , ce qui. l’oliligeoit- de
-porter toujours une couronne de laurier. Lorfqu’il fut déclaré Dictateur perpé-.
tuel &> Empereur j-dignité quLav^it iàit juTqu&lors îEo'Êjet^dejlônijamlSition, il
.donna.tous fes'1 foins au gouvernement de l’Empire; il réforma le Calendrier en'
fixant l’anneeïà trois cens foixante-cinq jours. Il fit faire'le déno’mbfémèht 'dè-
tous les Citoyens, il publia des- Éoix pour favonfer les Mariages , pour abolir.
I^P«g|B|î ^ gla«tOBtavee ùhe; prudence admirable,f il avoit deflèin de»réHuir©
,1e Droit en abrégé, & défaire un Code général pour toutes les Nations ; d’établir
des Bibliothèques publiques ; de fécher les Marais ; de combler les Lacs, d’ouvfit
des grands Chemins par tout l’Empi re ; de cou per les Détroits de Corinthe & do
Suez 5„pour faciliter lejCpnunerçe des Mers , &c. Il avoit prisi!AleXandre -pour
modèle ; mais la mort .arrêta' tous, ces projets a l’âge de cmquànte-fix^ans&.Uihfut
^afiâffinc en plein Sénat de vingt-trois coups de poignard, & en fuite déifié, quarante
trois ans avant Jsfji?ÿÇ©i^|;^pçes aÿoir été le plus grân'd’ff^a'u dâ l*’hu^4
^manité , il en^d^înt' f^Kenrai^^^^^jàn^ssÈ^«eur fte iriêri'ta' mieuM
ffifgothéofè & les hohneurs divins. Il flous refie degmSdês Commentaires fur lès
guerres des Gaules &^(ù^làfguer^ciyi{^^Ctoy^gés admirabl^^^^îpfôuyeilfc
les grandes diftofîtion^qù'il -avoit poux les! Iciences, 6c que s’il avb%êfé moins
djccupé’, il feroît peut-être devenu le plu,s éloquent & le plus fçàyànf homme
du,plu^ièaui :fiptëlpi|éla Êictèraçuçeï On-lit aiiïiffléS^Mtfni, défÂéaèi yj>àg, ijo*
tom, Kl, qu’il étudioic la pureté du langage jüfques dans fa tente & au milieu
du bruit des armés., Il avoit;fiiit''un Traité de l'Analogie, dédi’l#Êïcéron, dont
‘1 refte quelque's fragmens. On a aÿfit ges fragment de'fè*
JÔIU, q,üi'' étoient en grand nombre v & dont on ne fçauroif,;tr6p regretter la
ipertc: Macrobe, Satura, liv. I , lui attribue .un Traité d’^fonètniëiï &rîe'nibu^
vement des' /Slfres. Suetone le fait Auteur de plusieurs Poeyîer & dJunc -Tragédie
idKEdipe, dont%ugufte'.défen‘dit H:repréfentation.
1 (0 P falîoitÆtutéce f^J%he\Vril'é/l^^tfi^ér^^ pouf q^efeefâ^^!
^convoquât les Députés de cent Nations , qûi coropofoienc rAflemblee générale
des Gaules. L’c' CommifTaire Laiiiàrre, Auteur du grand Traité de la Policé' qu’il
pBBpM imparfait, cft le .premier qui ait fait’ des recherches fur l’état ancien
&'moderne de Paris j & fut#S .âttroifTeiflefls1 fdccelîîfti îeVette 'Ç ip its â lr^ ^
mênie îoIn^ lB j^ mcriëpPmTopggriP^^^l^PF6^ donnée,.^hûiéfGar^;,
,frès|bièn gravées/6^^voK^auci|ttoeB5^#^«e^tempR desTGîulois ; ce
’-que1,lés Romains y, ajoutèrent après la conquête ; fes^acqtpijrq^
fts^difiKrentes'clôturâ'^la grandeur & la ^gnffi«nc^ü|«î,f^#|^eft par^
venue dans le beau îîecle de Louis XrV, &c.* On reproche beaucoup d’ihéx
tous ces' Plans * qui|(op|méme ÏÏn^&efTo^dt^cil^.«s Coâ
pùvragej^nais" conimë^fes W ^aminërâr
dans les épàqùës’
'.^iS^uirelPlan de Lutéce * fqus.les’ Gaulois* cette . Vilie-. étoit renrerméc:.Wi«f
'ufle'dès'Iflés dedà'Ç'ëin’è'^ qur étoient au nombre de dnq à lîx. Le c'été-du Nord
■ |^^^^^^red’un^marais &idSKipl^^^eiutrdu'n!®dç,-partie en prés, & Ifi
, ■ 'reftè^en marais'çu'Unftôis^^RII^^^ teVre^à^^(GooeltÈsîaTOTne;i^&
cpû^^ enè/a^aujourd’hui. On eptroit dans la ville.parWexm^nïs ^bois(iv
placés où font au jourd’hui leme^Pon"t&^le Pont ajsiïmwgë. Sës malfons étoient
de forme ronde , bâcies de^bois ,&;de- terré -j&o^^®^fe^>ro(èaux; ou de jdaffîèy?
; fans. - chemine w;*I&Ci M.' 3feSaint-Foix a fàm^dôutç^opt'é leTIafl de cette fii*
perbe .Cité, tel que le, ddM^le Æommîfiairé'Eam^i^v''loHqüî;^g^^^-Euïéce^
.ïï’étpM qu’un amas de quelques cabanes de Pêcheurs : ce qui ne l’tmpcche, pas d’ÿ;
'placer.quatre oüMifîqÆempIes magnifiques p&Ç'. CotIradïâjqnf V'sff
d'éjà-obferVe d&BS^^^^^I^^ia.Dè'/crzptibn de lit Froncé, pagl ioy
■ ^ueteenÜïSm^ la • fècortdî&Ÿille des Carnutes\ Sc'l^^^wce'$armês efl^ijc'onî-
tefiablement Orléans, & non pas Gîèn /im.LoiVe Wim^OT^ffl^efeni^l^^h'it
Lebeuf. On pêut âjbui^^mx»àùtoriWs’qu&j^ai..citée^*Je (ent ime nt de D1 Martin *
qui obfetve avec raifon que Gien a toujours été du Diocèfè d’Auxei re, &' dès-l:à
■ dahs/ie territoire' & lavd'épcndancé 'dfcs Sénonois ; que1 les Carnutes n’auroient paâ
^^ffîpoutvfàire leut.Place d’armes ,yüne. V^^Æélpignêe du Chef-Lieu de leuï
'Cité, & enclavée didsje t'erritoir&dlun aut-rePeupiey kei -,
Le Mafiàcre des Romains à'Orléans fût Cçu le même jour par touteâ les Gaules,"
au moyen des C r i x c e s Peuplés, que dès
i<Ju’il'arrivoit quelque événement qui p0ùvo'it.intcreflèc' toute la Nacion, ils s’à-
jptëKifwiérit' par dès'eris d’unilieu à l’autre.'Tous lès Romains qui h-étoientiplj
cantonnés & fous les^înést^ fübirèilt lë même fort dans les Citésvrévoltées,. ■ , ,
■■■ M