
 
		i i   '  v ;( :  '  B   E   S C p 7 a L A§ |B§ A'ÿN0 sM 
 -p4s  Sgaittfcirâ  f S 
 B;  CtMroMj^Qftt -cru  que des  braves  Synonois  ^   *®  
 rendirent  maîtres  de  Rome'-,  "fit  qui  firent -pendant  -plus  
 fieol'e uneigüerre  fi'longue "&Ti  ©piniâîre'à  cerce  fiere  
 R ép u b liqu e , veaoientimnïédiaceraem-t des Gaule s;  mais41  
 fuifît-à  là  gl©ire/d'er^ S   Mation -que  ,ces  vainqueurs  en  
 foient  orig inaires,pu-ifqu on  -a marqué .plus  -haut  la   date  
 de-‘leu r ’tr a nfmigration  ;  &   -Diodore  de-'Sicile-les  fait venir  
 de  la  Japyg-ie-, p artie  de 4a  F o u ille   ‘dont  41s  s’ étoient  
 \^ p a rf^ ,.’< ï-' 
 „  M a   corps d e   trente m ille'd'/^zo/^ois•conduitSvparjBr<^Æ/zz«• 
 leur 'G éné ral,   defcem'dit  de  l’Apennin j  &   vint  mettre  1©;:  
 jQgge devant Ja Vildë  de Chifium y Vza  352 .de,-Ronie';J  l | | i   
 ans  ayant 1-Ere  vulgaire.  L e s  R om ain s,  Auxquels les  Clu -  
 Æ n ié^ ^ vm e& t^ p u t^Æ n y o v e r en t   les  Fabius  pour  cen-  
 d liê r   les  partis ,  &   engager  les ‘Q aulois  à  fe contenter  de  
 la^mpi'ÿé  des  terres  des  Clufiniens ; -mais  la -hauteur  des  
 JFabitos^Ftorîipie  la  cpnférence.  Ayan t  demandé  aux  Sé-  
 ^©ngif^dé^^S^- ^ d xo^ ^s '^Qu lQ ^ t ^ f qrÆer  les^Àllioer^e  
 ter re s^ ST jp o^ dk én t  c^ lW R jan^ S ijs   
 deur  étôtentgin^dnnus^q^ ^ llim d Eq^t^étoit  à . la '3 o in^ ^ 'è j 
 Lies devo'ient céder aux  foçts. Après une>réponfe-fi^fi^^^{  
 Fabius  rentient.dari^^fu^^^CGo;mmàndéntfünerXqxtier. Sè  
 -chargent  les  Gaulois.  Brennus  ayan^ rê ^ d fitL les  Fabius  
 dans -Ja mêlée,  .fàit.Tÿnl^. la -retraite','&  il êiîVioie  à  Rome   
 demander  qu’on  lui livre  des Ambafladeurs, qui  violoient  
 fû  ouvertement  le-’droit-des  Gens.  Sur  le  refus,'  il  niaréhe  
 |p|||l à^Rqme \ fésÿSâbxùs. a  la j tê t^ ^ ^ y a g fte '^ i llé< i^ (o -|   
 ; mains,  l ’arrêtent f ü r ^  bordé | ;e :M|l|ï^ SdU  T  y% e  |  mais  
 ’|J j|  5.. MÉ les^a^qupürs^aii lieM 
 -de; -Sïapiufer || 
 >^^^dés»JfuvatdsV.:Us.J^ferdj^ ^ e n f ^ ls ÿ ^ ^ |uglë*av^   
 ■autant d e^ ^ lité^ ejBs • dêrla Ville,  fiple,iojrtf,deséétteÿ^ 
 ■ :(,) 4©naNaé)àobfervé} que quand on parloit des Sénonùis,  il falloit y  com-  
 ^prendreles Panfiens  leurs alliés , avec lefquels ils né-formoifent de  tout  temps  
 "q#ùne;-fi:mè& même Cité Yèlon Céfar i'Parifii confines  Senonibus ;  ctvitatenique  
 pacrum memoriâ conjunxerjnt. Bel. Gall..liv. VI.  Ainfilesuns &j1çslautres  doi-  
 vent partager la gloire des mêmes  exploits. 
 ■  Comme j’afdéjjà eu ocçafion'de raconter les mêm es évenemens dans-le grèmièr/  
 tome de  la Définippon de la France, Hljloire de Bourgogne pag. îo,  &*c.  au fu jeÇ  
 des  Boïens & des  Lingons,  ,Ç ceux  de  Lang res ) ,  qui' s’unirent; aux  Sénonois-,  
 Maîtres  de Rome ;  j’ai  relevé’ l’erreur  de ^ut^ul-^bnt venlf ces  Peuples  immédiatement  
 des Gaules ; &. l’Hiftoire  i ’tArunsJe Thyrrémn^fâféjMtttën&fn  
 oeuvre’lgmyiier les faits , foqme dans leur-réçit  un anarkromfme  de deux fiertés,  
 puifque cet Aruns étoit le conduôeur de la Colonie de Bellovefe , l’an 600 avant  
 Jefus- Chrift, & que le Sac de Rome dont il eû ici quejTionn’eJl arrivé que jff i  ans  
 avant 
 (1)  Tne-Live  raconte  qu& CamiJJ^fiïrvinr'à cet  inllânt pour  empêcher la  
 conclufion du  traité; & qu’ayant  ralîemblc  des troupes!  la hâte,  il  ayôit\gaîfé  
 tous  les  Gaulois.au  fil  de  l’épée,  fàns-quîil  eh-fbit  réchappé  un  feulmais  
 Êoljhe, Hiflorien plus véridique Sfrplus  ancien , dit expreflTément lé contraire.  
 Son; témoignage ett fbutenu de celui dc'Varron, de Jujlin,  de Suetoni -, de Silius-  
 Italicus, dont j’aî rappSrté les paiïages & les preuves dans le tom. I,  de là Defcrip.  
 de la France, pag.  i i  : on peut y. recourir p’o.ur fiippléer à^^^pt^manqtfg'îcü,; 
 Çffi Géfar ,  auquel on doit  la coniîoiflïnce dé A'Efât des.Gaules,  avant  Ieur  
 1  conquête par les Romains, était un de  ces hommes  rares, qui  femblênt naître  
 dans l’ordre de la Providence pour li|^mpîiflemen't-de fis décrets', ■ lorÇqu^JJ®  
 veut changer la face de l’Univers > & dilpofer un nouvel ordre.de chofes. Caîus-  
 ^-'J^miù-Céfar ,  premier Empereur Çântaim, & le premier Capitaine du monde-,  
 ^\s^èîL&ita-Céfar tid’Aurèlii,'?naquf^àîRome 98  ans zv%ni -3diffeChriK^Qn  
 ht  dans  l’Encyolopedie  au mot Céfarienne, .qu’il fut  îppellé  Céfar,  à  caufe  de  
 ^opération qui lui donna naifTance, à Cæfo matris utero :  ce qui cft démenti par  
 ' ti^è-Lb(e^Uv.Xyjl,  C.  21,  qui dit-que le  furnom  de Céfar  étoit  commun  
 à toute  la  famille  Julia,  dès le temps de lâTecond'ç_guerrc Pûnique.,Quoi qu’il  
 en  foit,  Ce/âr préténdoit;''defeendrç  i*Enée par .fou pere,. &  d’Ancus-Martius , 
 ^éüfe^Répùbiiquè  fp? I 
 ^én^d^f&v'deS'Rmfiehs.'',Brennus. n’arrrva  à  Rome- queÿ  
 de lendemain de  la b a ta ille ,  ce  qui  lai>ffad!e't‘emps,à  la   jeu^  
 neffe Romaine de fe  retirer  d’ans le   Ca pito le ,  &  de  s’y   fo r tifier. 
   L e s   -vainqueurs',,  'qjait  reûerent  p i t r e s 
 'leurs  fetours ;,,  n’^ÿantÿpji^^ber  le  .'•^pito^g  preffés' 
 par  la  d i f e e   de  xivre^ ^ feo^ptèent' enfin  à  la «paix,  à  
 condiüora  que  les  Romains  donneroient  d'eux, malle  livnes  
 céderoient  une  paièie  de  leù-r  têmc'oire  à  ceux 
 eu x  une porte  de  Rome   oùyér^eAÆ|^îÈputÿ|éînps ,   &   qit3on  
 .des !#vîiés  aux. autrês  pour-v,§^|^MMrh6pi  T'ari^;;  
 dis  qu 011 pe'f©Î£ .ror-deftiné  à  det 
 iv e ,   Biennus'décachan't fo iï baudrier,  le  mit  avec  fa  pt>  
 fante  épée' fu r   lës; pdids^en  d-ifant  ce  mot  fi‘ célébré &   (ï  
 gm ^ ^ ^ ^ b l^ K u x^ 0 re î | le^ â^ ^ R C rh fainS'. 
 ' Poiybe%i'j; que  les Gaulois  ,  après  a w i r  jki-. 
 ^% u în e r é ^ g 'lp ^ ^ f ^ è n ^ ^ a |^ S ’d 0 ;a 'é '^ p ^ ^ 4 d ^ b ;i^   
 rin  qu’ils avoient fait dans Rome pendant fept mois entiers  
 'quhts  l ’aymefiTE'.oeeupée.': F- 
 , '1-  Depuis.'«se, ternes  ,   la  terreur  du 'mpkr-  .G^zh/o/j   fut  -fi  
 grande  parmi  les  Romains,  que  dans  les  guerres  contre 
 'r q d o 'u t - a b i y ^ h ^ i f t ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ v % | g 3|p fM ^ Ï “ e   f e 
 Gaulois firent aux Romains  pendant plufieurs Jie cl’es ;  celle 
 ils  fondèrent d epuiflans Empires, & c . appartiennent plut©&  
 >  aux  Anriatèsmm^^^tM^SC  Romaines  qu^à  cet  A tr è g i  
 puifqu’i l   n3y  - eft 
 -  'f&^tranfportèr--tQUt-drè^fuit^-au3^ ^ ,p^d^ 
 quatrième Roi  de Rome,  par la mere.  Eivré dès là  .j.euu.dïé  à  toutes  fortes de  
 d'ébauchesv&^^^Wrafft^jwîtfeiOÜteûir;cqntrë‘les poürfuites de fes créanciers,  
 il brigua le fouverain Pontificat, & l’obtint par  les  intrigues.  Que pouvoir-oir'  
 p en fer de  fon miniftere,j & de  là conduite à l’égard des Veftales > que le.Spjiv.e- r  
 rain Pontïïe avok  le droit  de-faire dépoujller toutes nues,  &de punir  du fouet '  
 ’ pour  les moindres fautes î  Cé/àr proferit par1 îymplac^bld SyZZa, obtint fa gi'aoe^  
 par l’entremiliides Veflales'-auxquelles  lési plus-puiflàns n’ofoient  rien  refufer;  
 mais Sylla, par une efpccejde preffentiment,  ou plutôt par la  connoiflànce quîil  
 avoit  des hommes, prédit que dans  la  perfonne de Céfar,  il  s’élévoit  plufieurs.-  
 Marius pour  la ruine  des Romains. Cé/àr ^llJ^eftfüite- ftire fà première campagne  
 en  Àlîe,  fous le. Préteuf TAe/mur,  qui  l’envoya  à  la Cour  de  Nicomedes  
 Dé\rètour ' à  Rome/, il  acculâ'Molabella àe  péculat,  ce  qui  lui  fit  beaucoup  
 d’ennemis,  &  l’obligea de  fe  retirer  à R'hodes  , où  il  fè  livra à  l’étude  ïb.us  
 Molon & fous  Apollonius.  Rappelle à Rome par lès amis y, il parvint aux Char-,  
 ges ,  & au fortir de  la Préture il obtint  le gouvernement- d’E(pagne.vP/ur«rgue  
 raconte qu’enBgaflbn^p;ôütJs|y rendre, dans unepetite>^lle;dei‘^lp'ei', il dit à lès  
 amis Jxfp’jlkqinterdit mieux y  être  le  premier ,  que  le fécond  à Rome. Le  même  
 :  Auteur  rapporte  que Céfar  s’étant mis à  pleurer en  lifanc  la  vie  d’Alexandre,^  
 il  répondit  à ceux qui lui en demandoient la  raifbn j  n'ejl-il pas bien  trifie  pour'  
 moi 'qu’Alexandre, d mon âge:é&t déjà conquis*, tint de Royaumes,, &• qqe -mohje' nlaie  
 ■ mofe'Jf0 .  aucun  exploit  éclatant ?  Il  fut  enfuhelConfulV &' appuyé  du- Grand  
 Pqïnpééifpn^gendre, vil(obtint’lc .Gouvernement de lu GàilfyGifîdpjne^QÙjiqlfqus  
 &dc la Narbonnoifes. ce quUtÿiftciüta'Ies.moyons^defiibjugucr ÿans le cours de  
 huit à  neuf campagnes  le relié des Gaulais >  dont il fe fervit enfuite pour  fou{|  
 mettre  la patrie ,  &c* 
 J’ai  cru devoir faire  connoître par  ces  traits  de caraftere,■  laïGônquirant  &f  
 VHiftorien'des  Gaules,  Il  étoit  doue  des  plus  grands  talens ;  il  avoit» l’tfprit*  
 grand,  vif & pénétrant ;  intrépide dans les  dangers ;  libéral ôc généreux ami ;  
 facile à pardonner i   fts.ehnemisi;,doux, agréable, éloquent : .mais tant de belles  
 qualités  furent1 obfcurcies ,par’fes  débauches ,  qui  le  firent app.elîet,(ê mari de  
 toutesJes'femmes, G la femme de  tous les maris.'^oiû^bition mit toute, fa. patrie  
 _ ,dan| ^QÇ^ible i ■ £.occalîoant Jk jnott de trois millions  d’hommes péris ,par  le 
 h   m m m ' R   ^   ^ a j 
 , <vk ' d'aras  ’PHîftoire'cîes Al'lb'lbir^ge^, «0-7^. ƒƒ rjfe /æ  
 /zo/z t/e  que  les^Romains ,xfo,ws  prétexte  de  fe- 
 -,m iitk  cette parcieyjlfeJà  ■;Geki'qiié  qu ils, réduiifreac- en  Brcfi  
 ^ in c e   fous  p l  Rom  de  'i^Æ/^eiVzÆe'i^  &:  q,uâ  con5),prenoiü 
 rénées. A peine Céfar eutddi été nommé à ce gouvernement  
 ■'OTjp©Étant, l’an de R-oràe  , &'cinquan-ce-i^euf ans .avant  
 ('BEre 
 ^   toutes'  l'es  Républqiues, Gauloifes  pour  les  foumettre  
 3ës unes  apres.'les  autres ,  &  les  unes  par les -autres : telle  
 fut  toujours  'la  politique  des  Romains.  On  ne  répétera  
 ^ ^ ^ ^ ^ ^ ëv én e fn en s. déjàïM^^^^ç^flesM^îxiiDÉen!^^^  
 Volumes  déi^Gec ouvrage,  pour  en venir  tout de  fuite  au 
 •'  pendant que Céfar, avide'de toute efpece de,g|©ire, étoit  
 diar^^p 
 déploroient la perte de leur liberté. L e s   plus hardis fe révoltèrent; 
  mais le  défaut de concert  dans-les-démarches yïRîdit.  
 ÆÔu^urs'diimtiilés.l'esjefe  de ces Peuples.  L e s   
 ( ceux d&Cbartxes ) avoient tué  que C éfar leur avoit' 
 'dbhriëÇp'oüt'R&i ;  ÔC-1 lè suSfen&7^ ^ j f  eiccicés  
 des  principaux  2  avoient  qlîaffë'  ^ a p ar in u s .^ r^ 
 de C é fa r , ^ ^ ^ i nimanaoiM^islêurfGitét  L e s  iT;wi7-zWty-, 
 ( .èeu® > de- Tr-èves )•, &   les Ëbüron-s,   (B io c è fe   d e L ie g e ) v   
 s’étoient  également  révoltés. &  -avoient -égorgé  
 ^^éqx/âfavec 
 doieht'''dans dèur paylJ. -CéfaLVde  retour  des  Iiles Britanniques  
 ,,  convoqua  une  -Aflembléè  générale,  des.  Gaules  à  
 Lutice  £ 1 y^Gapi^le^deis^Pài'ifîeps ;q àtp ^ ^É!Ér^ s  Wù lâ  
 ^ghbre^danlMe^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ le u r sM jj^ f e ^ ilto à ^ ha^cont^  
 'A ceôh'i'd'o'ritR'  eut  bientôt  diffipéles  troupes  ràflemblées  
 l î  ;n# ï " a u x f t Ê i ^ a x d r ^ i ^ ' 
 le,  gfâcê' par Pen* 
 ^ jq A 'u fu q  )r,  ^ mais  il 
 en'  (ÿo^ Ë l aVtêe^v.a%bj^ifiAceon>ffîmuVfiit^onHamri^^^ft  
 füpplic^^.pqur  fa  patrie/ 
 Après 'Gè^^^l©it^’^^ ^ pM m i7 o p ;d ’e'tRome,  'cinquâtlt&?l  
 'fr o ik  àna | avarie  Q ^ r^ ^ ^ f^m d ^ ^ É ièn u s f Q tx   Lieu*  
 t è n a n t^ ^ ^ ^ ^ f e ^ W i e ^ i^  q u i  &  il mai>  I 
 'exterminé 'entière*  I  
 m en t '^ fi^ |^ ^ ^ ^m - | [e s  i^umis^naRce^ex-einBl^tebribla  I  11H 
 3S©^Gaul^ain^paci|iées',en^pparéiicé^y'Gelar, 'qur ap*  I  
 ^ B S ^ 'â e^ i^ 'iS é h à ^ 
 ^ ^m^æTOgp^féJqûéhce%0a'ftit/pouE^sAp.rfolimù^j-.i n ftrfrf&fpèfH  
 de  fes  ennemis.  L e   bruit  en co u ru t   incontinent  par toutes  
 les  G au le s,  &   i/aii'fence  de  Céfar-fulHc  aux  Gaulois  ,  qui I 
 fecrete  ,  les  Car mues  promirent  de  faire  les.  premiers  ; 1  
 ' è feÉ ts .y&  de s^expofe 
 * Les  Pari/fo/zy  &;  tous  les  autres  firent  avec  eux  ferment.  *  
 ■ ôé^dé.'n^ 
 . ^ à s^ ^ ro e r  ^l^larmes^u^'près j^ o® ^ e e u t é 
 ■~ 0 Æ a B um ^ ^ ^ f  Orléans''^^^ ^ ^ ^ ^ ent^ous les^RomainsV  
 ^ liv r e n t ^^|<^iens%u,:(pîLl,a géï * L à ^ q ^ e llè^ S 'h ^ r é p a ^ ^  +  
 aulfi|^^^^feï5Ep.ut,è‘'.  ;'drM.iP^u  \ 
 gîte «c'eC  lfét '  ^^.rbinge^ 
 ?^^^^jeunédipfnmp ;deigrande<ëfpéfân^,f;&^filsj'ad.‘C ^   ,/ 
 'M ffî^ !l|éà;ëmplë^dëÿ. Çàrnutès  f| ,16c. ’  ^  *T' R qÎ^I  ^  - 
 glaive,^'Ctaid^ ^ rXvffjtÿti^îlle.haute', leteîrtt blanc*  lés yeux.vifs,  la tête  
 'ibieli; fèüntêé"5 il devint-(chauve fur  le devant de  la. -tête ,  ce  qui. l’oliligeoit-  de  
 -porter  toujours une couronne de laurier.  Lorfqu’il fut déclaré Dictateur  perpé-.  
 tuel &> Empereur j-dignité  quLav^it iàit juTqu&lors îEo'Êjet^dejlônijamlSition,  il  
 .donna.tous fes'1 foins au gouvernement de  l’Empire; il  réforma  le Calendrier  en'  
 fixant  l’anneeïà trois cens foixante-cinq  jours.  Il fit  faire'le déno’mbfémèht 'dè-  
 tous  les Citoyens, il publia des- Éoix pour  favonfer  les Mariages , pour abolir.  
 I^P«g|B|î ^ gla«tOBtavee ùhe; prudence admirable,f il avoit deflèin  de»réHuir©  
 ,1e Droit en abrégé, & défaire un Code général pour toutes les Nations ; d’établir  
 des Bibliothèques publiques ; de fécher les Marais ; de combler les Lacs, d’ouvfit  
 des grands Chemins par tout l’Empi re ; de cou per les Détroits de Corinthe & do  
 Suez 5„pour faciliter lejCpnunerçe des Mers , &c.  Il avoit prisi!AleXandre -pour  
 modèle ; mais  la mort .arrêta' tous, ces projets a  l’âge de cmquànte-fix^ans&.Uihfut  
 ^afiâffinc en plein Sénat de  vingt-trois coups de poignard, & en fuite déifié, quarante 
 trois ans avant Jsfji?ÿÇ©i^|;^pçes aÿoir été le plus grân'd’ff^a'u dâ l*’hu^4  
 ^manité  ,  il  en^d^înt' f^Kenrai^^^^^jàn^ssÈ^«eur fte  iriêri'ta' mieuM  
 ffifgothéofè  & les hohneurs  divins. Il  flous refie degmSdês Commentaires fur  lès  
 guerres des Gaules &^(ù^làfguer^ciyi{^^Ctoy^gés admirabl^^^^îpfôuyeilfc  
 les grandes diftofîtion^qù'il -avoit poux les! Iciences,  6c que s’il avb%êfé moins  
 djccupé’,  il  feroît peut-être devenu  le plu,s  éloquent  & le plus fçàyànf homme  
 du,plu^ièaui :fiptëlpi|éla Êictèraçuçeï On-lit aiiïiffléS^Mtfni, défÂéaèi yj>àg, ijo*  
 tom, Kl,  qu’il étudioic  la pureté  du langage  jüfques dans  fa tente &  au milieu  
 du  bruit des armés., Il  avoit;fiiit''un Traité de l'Analogie,  dédi’l#Êïcéron,  dont  
 ‘1 refte quelque's  fragmens. On  a aÿfit ges fragment de'fè* 
 JÔIU,  q,üi'' étoient  en  grand  nombre v &  dont  on ne  fçauroif,;tr6p  regretter la  
 ipertc:  Macrobe, Satura, liv. I , lui attribue .un Traité  d’^fonètniëiï &rîe'nibu^  
 vement des' /Slfres.  Suetone le fait Auteur de plusieurs Poeyîer & dJunc -Tragédie  
 idKEdipe,  dont%ugufte'.défen‘dit H:repréfentation. 
 1  (0   P falîoitÆtutéce f^J%he\Vril'é/l^^tfi^ér^^  pouf q^efeefâ^^!  
 ^convoquât  les Députés de cent Nations ,  qûi coropofoienc rAflemblee générale  
 des Gaules. L’c' CommifTaire Laiiiàrre, Auteur du  grand Traité de la Policé' qu’il  
 pBBpM  imparfait,  cft  le .premier  qui ait  fait’ des recherches fur  l’état  ancien  
 &'moderne de Paris j  & fut#S .âttroifTeiflefls1 fdccelîîfti îeVette 'Ç ip its â lr^ ^ 
 mênie  îoIn^ lB j^ mcriëpPmTopggriP^^^l^PF6^   donnée,.^hûiéfGar^;,  
 ,frès|bièn gravées/6^^voK^auci|ttoeB5^#^«e^tempR desTGîulois ; ce  
 ’-que1,lés Romains y, ajoutèrent après la conquête ; fes^acqtpijrq^  
 fts^difiKrentes'clôturâ'^la grandeur & la ^gnffi«nc^ü|«î,f^#|^eft par^  
 venue dans le beau îîecle de Louis XrV, &c.* On reproche beaucoup  d’ihéx 
 tous  ces' Plans * qui|(op|méme ÏÏn^&efTo^dt^cil^.«s  Coâ 
 pùvragej^nais" conimë^fes  W  ^aminërâr 
 dans les épàqùës’ 
 '.^iS^uirelPlan de Lutéce * fqus.les’ Gaulois*  cette . Vilie-. étoit  renrerméc:.Wi«f  
 'ufle'dès'Iflés dedà'Ç'ëin’è'^ qur étoient au nombre de  dnq à lîx. Le c'été-du Nord  
 ■ |^^^^^^red’un^marais &idSKipl^^^eiutrdu'n!®dç,-partie en  prés, &  Ifi  
 , ■ 'reftè^en marais'çu'Unftôis^^RII^^^  teVre^à^^(GooeltÈsîaTOTne;i^&  
 cpû^^ enè/a^aujourd’hui.  On eptroit dans la  ville.parWexm^nïs ^bois(iv  
 placés où font au jourd’hui  leme^Pon"t&^le Pont ajsiïmwgë. Sës malfons étoient  
 de forme ronde , bâcies de^bois ,&;de- terré -j&o^^®^fe^>ro(èaux; ou  de jdaffîèy? 
 ; fans. - chemine w;*I&Ci M.' 3feSaint-Foix a fàm^dôutç^opt'é leTIafl de cette  fii*  
 perbe .Cité, tel que  le, ddM^le Æommîfiairé'Eam^i^v''loHqüî;^g^^^-Euïéce^  
 .ïï’étpM qu’un amas de quelques cabanes de Pêcheurs : ce qui ne l’tmpcche, pas  d’ÿ;  
 'placer.quatre oüMifîqÆempIes magnifiques p&Ç'. CotIradïâjqnf V'sff 
 d'éjà-obferVe d&BS^^^^^I^^ia.Dè'/crzptibn de lit Froncé, pagl  ioy  
 ■ ^ueteenÜïSm^  la • fècortdî&Ÿille des Carnutes\ Sc'l^^^wce'$armês efl^ijc'onî-  
 tefiablement Orléans,  & non  pas  Gîèn  /im.LoiVe Wim^OT^ffl^efeni^l^^h'it  
 Lebeuf. On pêut âjbui^^mx»àùtoriWs’qu&j^ai..citée^*Je (ent ime nt de D1 Martin *  
 qui obfetve avec raifon  que Gien a toujours été du Diocèfè d’Auxei re, &' dès-l:à  
 ■ dahs/ie  territoire' & lavd'épcndancé 'dfcs Sénonois ; que1 les  Carnutes n’auroient paâ  
 ^^ffîpoutvfàire leut.Place d’armes ,yüne. V^^Æélpignêe du Chef-Lieu de leuï  
 'Cité, & enclavée didsje t'erritoir&dlun aut-rePeupiey kei  -, 
 Le Mafiàcre des Romains à'Orléans fût Cçu le même jour par touteâ les Gaules,"  
 au moyen des C r i x c e s  Peuplés, que  dès  
 i<Ju’il'arrivoit quelque événement  qui p0ùvo'it.intcreflèc' toute  la Nacion, ils  s’à-  
 jptëKifwiérit' par  dès'eris d’unilieu à l’autre.'Tous  lès Romains qui h-étoientiplj  
 cantonnés & fous les^înést^ fübirèilt lë même fort dans les Citésvrévoltées,.  ■  , , 
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