J4 ‘ R f P T' 1 t9 -C\ T3 l a F r y m m am
■ mW"oÿ|Ies -ïes Alains^ fbldés&jjari^Êàtieijii^ ra-va^
ger les Gaule's. Bautoriies fit R a fte r .en- Allemagne,'qu-?
ils furent maffacrds par ïes Francs, commandés alors par
un ïl.ol auqiuel la chrppigtue ,<le, iPrO'fpgr, éLamoe le nom de Priam , & que Ion dit avoir été fils du Ro i Melio-
baudes ( 1 ). Maxime eue des démêlés avec ge Prince , que
le Comte Andragathe tua’ dans mil fanglant combat. L ’u-
ïurgateur ea-flé de ,ces fuocès, fe âifpofa à entier en Italie,
„poux aller, difoit-il, vanger là^e'ligion outragée par les
Arriens, fans s’arrêter aux remontrances de,S. Aiaibroife, *
■ qu-i lui fut député une iècma’^e fois. Bauton mourut, dans
-prié
.puis rimpératbice Ëudoxie. Arbogafte •condui>nit'le.'jgun&
'Valentinien & fa mere à TÜé^.do'fg;, tandis' qjie l’ufurpa-
«teur is’pmparplt "de 'Milan ;Md’Aqîniée,% oMTOMrahi
fes propres -foldats , &• livré à Théodofe qui 'lp fit mourir .
Tandis que Maxime , vi&iraae >d'e fon ambition , étoft
^^Uj^rjen, It^e^/^e^q&autùs , ( que le Croate, dfe Bpu=- '
être ;|.pëkr 1fls du premier Qefrobaudes ), J^zrco/Tzer & 'jSïin/td/is que
ÿrofper & (Grégoire de Tours difoient être Æls de Priant
fe jetterent dans les Gaules* pour venger la mort de leur
pere. Grégoire de T purs leur donne /implement la qua-«
lité tJe^n|pw|| fubzRegidi. On voit
qu’il eft ici-queftion 'des Francs-Germains ,& non des Prancs-Saliens ou Gallicans 5y'h|bdtans de la Toxandrie
& fujets de l’Empirei Les Rois desJEranes -ayant fait un
butin immenfe , repafîerent le Rhin p o j r ^ mettre ten
fureté. Quintinus , l’un des généraux 'de '.î^axime 3 les
pértti.ave^m^
tés fes troupes. Arbogafte que Théodofe avoir fait Maître
de la Milice j en lui confiant la direâiôn des affaires d’Oc?
cident, vint à Trêves où il fit. mourir Vîâ#r ^ >Ms^du.Ty-
Tan Maxime. guerre âuxiRois Francs
Marcomer & Sunnon, & après différens fuccès, la paix
^^m^Aarns quidam régnât Mprancià, quantum aMusoelligere .potuimus, dît
ïYofper.^ Il regnoit.-fuivant ce Chroniqueur 8c tte^o^nè^oric5n ,^nWa?i
•quatrième année de l’Empire de Théodofe. Çj^eft ée-^oiTrianfr que Ë&hJ&iti
.pérejde Marcomer, ôf àyeu) de Pkaramôhd, fans doute pour illuftrer Pdrïginë"
•de ce Prince, qui eft vraifemblablement le typèlk là fource de femtés les
fablesqtfqrifa débitées fur Porigine Trqyenne des Francs; avec d!âutânt plus de
j-aifon, qu’on Içavêif que les Franfes étoiênt ori^naire^ fe^ att^^^^k^
lès Troyens fugitift fe retirèrent félon l’opinion de ce temps-fà. ‘Grégoire
de Tourfl^i^ïff^l IX, s’exprime de la £ô^^,0ti'ïyiore qui!ont été les premiers
‘f Êinofsr ldeê rr éFgrnanéâçoei sM ;a r&c*o VmHeirJ l^ordieen' $Amlexnanadirie Sulpice n’a commencé à parler d’eux que qui furent les enfans de Prnrîi VoiKj
•ddhçjl’exiftence'd’un Priam Roi des Francs bien^onftafée^^^l|^M,aura
pas fallu d’avantage aux Chroniqueurs ignorans. de ces. tempsslà >pour lui
■ featir une généalogiedefcendaBtede l’ancien Priam-, Roi de TrdyêT^Qffpeut •
.voir ce que débite à ce fujet l’Auteur du Geffa région Francomm* C. ƒ T ' .111
. parle dès guerres dé ce Roi Pfiam contre. l’Empereur. Il dit que Valentinien
êWoya ün.'^^|aMMmme Arifiarque, qui le tuâ dans une ^taU^Jltrçnfé^iH?'
fans doute Valentinien, avec Maxime, qui en voya fon Général Andragathe, mal
nommé ^rijZflrçue, contre le Roi Priam. 11 eft toujours fatisfaifant de voir
que l’origine des fables a ordinairement pour bafe quelque vérité altérée par l’ignorance
desfHiftoriens; il faut convenir que râ ^H'rqniqu'e d'é Tiro-Profpèr,
qui pzûé àe'Fridmt Roi dès Francs, eft uifo^ra^efortfufpèiSt,^cômme'ph
le vetfâffïuïSbàSi':ÀrbogaJle, ÿ-
(a) appell'é par fa naiflânee au trôné des Francs, mais cbalTé^dè
• fon pays par la'faiSiqïfàfde Maxco/nerftbiè parvenu par fa valeuf_8c'rfon
mérite jufqu’à être^oîfi;'par'lé grand Théodofe pour gouvernèr^I’Qccident.
Se regardant comme le gouverneur dfu jleùn’è^’rince j il ne lui laifloit paflèr
aucune faute fans êtje|ïuïvie dequelque,fqrt'ereprâ^àn_dé.'Perfuadé qu’il fuffi-
“ibit•'d’èti'e fidele à l’Empereur:; il le traitpi^comm^^VdifèipIé,’;avec une
■ hauteur-8é dés duretés qui révoltèrent fon:.efprir. .D’un autre côté, Arbogafte
;WW; .
^ fü t iq !iA e ,'pajr'le jeune Valentinien à Trêves ^ ^ s é c o S t
rendu. Aibogaêe gouverna awee gloire & avec un dcria-
térg-f|gm'e0t qui lui 'fix bonneur Mais cet boifimelaufteiie,
mens, ni s'accommoder a.ux comip|aâfances' & aux Jatce-
• ries 'd'e vGour (2) j s’attira'bientôt l'a'lii;a;4eN Z^rz/e/zzi- nien II, qui comm’ençoit'.à ne waufok.'pks. Xouffrir.vdè
îuâître.' Les chofes |1| - ^ ë p ï
. Empereur réfofâtvelb le^ perdre eu de ?fe ip'exdxe iliu-i^même.
Mais le 'Comte Arbogaâe le prévint,, Ôc le jeune Empe^
reur mourut à Vienne en 392, d?uivü mort tragique, que
Ainfit pé^rrt^Jsâge dewiqgnv'aing
un jeune PrinG.e;‘ de l!a plus grande. ^p:ëxâ0‘e,è^ tqui - j;©%n;©4t
aux charmes >de la fguxe de fa/mere Jrfime:, toutes les
vertus & l>a fierté de fon p,ere,r]^âi'e^|iieiii
L a ; a l f e x le ’deÜE
lqigner-lg £bup|omd,lèüre4elîî1?'eur£rijer^/s^ n ^ ^ ^ ^ P ^ ^ ^
derent fans doute le Comte Arbogafte à rèfufer l’Empire
pour lui-même. Il penfoit d’ailleurs .qu’étaot 'Fèà'iïçois de ■
naiffance , les peuples auraient eu peine à fouffrir cette
tran>flation de l’Empire dans uiîe idad^ia 'regardée comme
■ ;b|ri|â®fe 1|, dë'l^kcâüaMtm .Ethpereur/qui
' fût entièrement à lui'3 & queieBeëteGlau^'eia'n'héfiÈeipas
d’appe'l’ïer, fon valet : Hune fibi Germanus famulum deie- gerat exid. Il jetta pour
•de lettres'-^'©'mmé^hjrçwé., :qu;i :av.ort profeflîé" la
que, & qui étoit parvenu à la Cour par fon efprit ; mais
vaVaB^s^p^eqares, au commande1-
ment. I l étoit chrétien, mais fes lialfons avec Arbogafte ,
. ■ & _de Sborôe ÂyDafnàfâhp^M.aviién / ’qm
étoient alors les feuls foutiens du Paganifme, lui firent rendre
un édit pour rouvrir les temples d es ^ ^ e s i, & relever
l ’autel 4e^a.^ ^ ^ k e ^ 'ijté.>lâiéo.dc£&^sit^faiiit abattre ; ci
croyoit aufïï par-là attirerdansfon p a r t ic e u x q u in ’apar\^^£
t@3^;^iî^qga^è"i^èn^^Pi ^'me^me '^^E'^i.^eur
tion , conJTommé dans le métier de la guer-re.8c-les affaires., ce;.q,uiiilê faifoic
eflimer des foldats, 8c aimer ou craindre des courtifans ; de forte qu’il ife jfe
rendoit pas moins redoutable au ,jépne-Em,Eereur.par fes-bpnnes j que par .fes
vîMüfeaiÇcs^flnalités. >l*8Pmée Sç iqjpilâis,”,tfqu^l
ne laiffoit à Valentinien II que lenom d’Empereur. Un jour .de cérémonie , oit
’^mlEn^^auwip^itrôbe^^ehvironnë.de toute’la .maiefté d'e l’Empire
mettre ^Arbo^afle un ordré^fi^le calfoit de fa,charge de Maître de la. Milice
, le fier Ar&qgafte s'approche du trp.ne, lit le papier, le .déchire .froide-
me l'aye^% V ajpst 'dteo nlnèése.,morceaux aux/p^eds-^de l^^ggç^rjvpn idifanf:;Æbus/ne f> vous ne pourrez me Vôter. X.’Empereur /fejjette.ilur des
amrimeuéxs d’un garde pour en percer Arbogafte, mais'il..en fut empêché. J'aimerois comme je fuis. tn mgin même, que de .me: voir; Epipéret/r F* efiUum Arbogafte, qui n’oublia pas .ce mptj, neîclâoha;fiën.;de.fes
maniérés ordinaires ; il mit-les Francs fes »compatriotes; dansitous les.emplois
de la Milice ; il porta fes amis avec çhàlépr >Yi^àppu7^âe^ôm. crédit%8c
de fes biens i.ila'î'jSour 8c l’armée fe tfouRérén.t.fèitém;énfÉans fes intérêts par
1attachement Ou(par crainte, que perfonnemîofoitapprooherJl'lEmpereur.»Le jeime|Fr]nce%ni£t plufieurs fois de^,plaiqtps:fl. ^|iëQdi;fe1,;;cpiiJôs regardoit
WôM^lpird^jepne.horame cherchant.à.feoouer.fe jo^g«d’unigouvor-
^ neur,fidele. La Cour, étanjt à, Vier?né;, VàJfintiivenÿëcàvit'-à: Saint Ambroife,
*ami.d’Arbôgafte,pb’u|,c(u’il vînt apporter,du,remede à fes maux, le) priant
de fe hâter pour être fa caution .auprès( d’A'rbogafte. Le,’Saint ‘Erélat parut
auffi-tôt dan8'le d|ffein de fléchir Arbogafte, ou ,de 'demeurer, aye^fon
PCorrinnecse njpono üefcf elte i ngfaiefxsu^s, tâecru,r^n (re^m^an^fifkfèmtdKit4ap^fç)il«otaifon funebre : Certèji II paflqitdes Alpes quand il apprit la
fin tragique du malheureux Valentinien, qu’onîprouva pendu,- comme,s’il
I s’étoit-lui-même procuré ce genre ,de jnorîj d’aütresde font tuer par- Ar-
bogaffe , mais la chofe fut G fccrcttc, que Saint Auguftin ne fjait qu’en
croi/ë,- ■ .
M m K m m m f f l m m S M ? é R Ê $.
^^fefO^nlë ta ” i- ^ i\f î
Francs, fon ennemi particulier ; mais a y ,
PÎsffiST'- .in lÏK ^ liiVr'njSÆT’;^ ? *lF * C I
rencon:i-nl :»| : ■ -l<1 f' î '
la plus forte, & il fit lui-même tout ce qu’on pouvoir at-
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ât-Sajuisa-j-iRei
g s s - , '*
ve?-fiee regiex j i ';i
Natis o.bjidibus 3 pacem tàm fupplicc yultu } '
. ~ Capdvoque xoganr j
(1') Cette Bataille célébré eft regardée comme lé défnier fài^^M Pÿ^imfm'é
expirant. Arbogafte accompagné des Francs , alors 'idolâtres', menoit les
m e l f é ù r ^ ^ o i t ' è n e o f e
eu. Ia pradeiÇè defe 'faffîr dei^aflages^eî; Ailes1 par oif',Tiiéô^ofe'Idëimit *
arriÿerv^«^n‘é'^^Méé^eifôIâ|t^ë^^fbffirépour arrêter, une armée.
['Les: Oracles 8c les Arufpices qu’il^vqi^Gp’nfûltés lui afluroient, une pleine
I viétoire.-Flavièn, ’Préfet dfe‘Rome8c Pontife des faux Dieux, avéit placé'
pairage"de^A%èsda%tàbiëide Ju$ità'jkdroyàntaprès l’avoir confacrce
par des cérémonies particulières. ( /îugu/î. de avit. li. V, C. XXKM. Il f„ por-
ter la-ftatue d’Hcrcule a la tête de l’armée pour la mettre fous fa proteflion. *
asheodofe au contraire <enyoya’ 'co'nfulter'ùn pièu^.lpTrt^P'SAjaide
qui lui promit la viétoire de la part de Dieu ,?8c‘Saint Ambroife rafluroi’t
fon Cierge par la même profnfefte; Théodofe arriva au pafla^e faifant por
ter , ou »■ avoit 6i. o,eme le ligne de CBrd,ii„é; divan, lequd
le Jupiter foudroyant fut renverfé, 8c devintîè joiiét:.âèV-'ÎS&tÿlui vou-
ïurent partager fes foudres d’or.Plav.en forfgrand Prêtre, qui s étoit dévoué
comme' Decius, fut tué-dès la première attaque, 8c bafFoué mêm'e après fa
morty Théodofe' ayant»forêé lepa'flàge, lès Goths Aniens quit compofoient *•
fôn -avant-garde fufènV’entiereménl défaits
Théo|ble^iavoit'éu%ne. « n pendanda niiM^ima fes fbldats abba- -
• »us» 8c la dbfeiftion d’Arbétion ‘qui .quitta le parti d’Arbogafte'au fort du
combat,^décida la viftoire en faveur'de l’armée chrétienne , 8cc. yQtMe^s 8cf dï teosi lM 2a^rco'mdaÙn’sP,âÿs des-Pÿhdàlu, peuple de Germanie, voifindès au-deça du Danube. Il étoit parvenu par fon mé-
Wteàîtous les’grades 'militaires, 8fc jufqu’à' côntrafter alliance avec lès ,Em-,'
péreurs ; il' avoit epoufé Serene, ^fifl^dfiîonbrius 'frère du grand- Théodofe
I ! m" - rar," ' JM“* . i»'»o<lt oomitate,a„>o„c Emporuur
aïs ans étant mortt,.en bas âge, avant la confommation^du mariage^
B p ;
I. * On dit que Pharamon'd, 'fils, de Marcomer-, & ,3'éguis
Ro i des Francs, '• ut l 'un des ôt; g es , & que Stilicon le .
is ft ïer/.à- l’a' Gbut d’Honoriu . Scilicon rap ellé des I
I <i l ! j f t j V l j t , t * m , K n i" ïï^ \ u> i w r S j j ' J
f lnen^ ^ I ^ l f f e l w ' a
&t ' j g j | p P f . Vtfl i f g < 1*.
Bmvoÿa'f &;Gjau'diea i< 3' r-’i à es lije t 'que1 c'efl: une |
Bit: .'i î. "a ‘rPt i ■ *.
-'nient .a Stilioon'- d'e'le ' veii{ ei , tan t de fu'innd î ait pu ;g, *--»l
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Cette méfintetligéncë des Minières de l’un & de l’au-1
• t^ flDW % a® ^ B a r ta f6 S »M ^ î^ r ''58 S t6 ÿ^ sh® ^ js^ ç^ ^ ^ j
; t F ^ *' 3 « a -
I î,» fe x' /i v B bPb -■ .él
St'l. on donna à l’Em :reur fa fe in e 1 le !i i, , une. Rufin qui gouverr11
»*- V , K. _ ; mai , ’ue iïut pe . lé coup, & lui t pc ifiep; i ibre \* - % j , '
% i- E iv’s^m £ û,1
, " T i ^ . i ! 7 -»f “ r > * , '* .n"a“|^^^ffioïOitrc.npkdÉRSÏl^StiI. .■ B B S | i |W W 8HB
,!l - vS ïm s 1 w ‘ ' î - - 11*. ' • -• i J
l’Empire, pot i- I •f f i f jT Î " 1 • " »
de meure la couronne fur la rite de fon fils £rrcAer,r mais il firr prévenu par
H™01'“ qui le fit tner en 408, & qui repud & fille, relie fut la fin do
’ nim i" ,‘lV T tdn,i *r.%e.par Ii._rolüÇi,l
rainctc;. du .par le fupplicè ; s'il eût pu'IaifTcr ai r la forti ■ à fon cours naturel
fins rienpre'cipitc I r 1 s doute parven « i l is.vufor an *
avec g .fi
d’apparence qu’Honorins dur jamaii laifade poilente'. les détours qu'ilI
■ , ' ' " cri neilt * [u • _ I
e°ths' & c"nemi ^ol'e'rat. la défoiation de l’Empire qu'il procura pat
fes intrigues fecrette afin de hâter l'occalion trop lente à Ton gré, jBÈfeS^I
Mffl^onyfement 4 îfi 'iity lUicbffife (î£l
écrafé fous fes ruines en 408.
■ (;) Le Poète CMrrt nous a appris-beducoop de dh’ofes desierfmr lïeêrr, J
qu °" ”e lîouroir point rails lui. IldiVen parlant de la guerre que firent alors
JM" c” tr &.S«»«ou'pùe'É?5 deir» tares n'en a voient d'autre caufi; que la
^àinè^u;fépds^l|am^®l^ppl^eï»’ 1
éfte.