
 
		K & i   ; 
 Ï 4 f 
 >  ,pris M arcom er 3  Ie ^ ^ î|l4ae4aias  U'iie’dbjfeuiÆ piifo'm & ®   
 j^ t u g r j^ ^ o A ^ ^ i^ e r d i o i t   donna'! 
 i-xemùite  a u y   -l^fiGfel^^uaés^G 
 _  les  ûontieies  du  Rhin„  æfoaées  par  la f fouimffien.  des,  
 ^Francs,  iLea ^ra^t,^^j||^a!Hë%îis^pso'U'r venir  s’oppo-  
 ï e f  à.'^ lâric^j. cQn ^ M l^ ^ ^ !^ 8 k ^ ^ |^ ^ |Jantë-,b|feg01.e  
 :i  .^é^Psollenzô * è^ftaiie  : 
 ;  Barbares.  Fo/le/zpa,  memorabhLç  ÿyjium  Barbaries.  ,(  D e   
 bel.  G o ih .).  Quelques  années  après ,  Rhadag ailè,  autre  
 R o i   des  Goths  ,   entra  en  Italie  av.ec  uiïêjeffî,^yâMeAar-  
 m é e ,  que  Ton  porte  jufqu’à  quatre  cens  mille  hommes,  
 ’&   vint  mettre  le,  fieg e  devant  Florence.  L e s  ^Romains  
 tgui  tenôient  encore au  Paganifme 3  difoient  que les D ieu x   
 ,-  vê’ngëjJÆS  aboient  fufcitè  un. P rince  idolâtre  pour  rétablir  
 !  le u r , cu k e ;  mais  la'jcramto,  de  Stilicon_,  qui  s’avançoit-à  
 -'fcôno^Rhadagaife^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ B ^ S à   ‘  
 fe   retirer dïfas  lçs mpntagrîes  de  F ie fo le   où.  la  faim &   les  
 ’;;ma l^ e ^ firent' périr. une ^ a i | | f î | à ^ § ^ ^ u | ÿ |  :Ue,-rëfte .fe  
 rendit  à  d ifc ré tio n ,  &   Rhadagaife  eut  la. tête   coupée.  
 ilG,efl:  alors  que  l'e  PaganMiæié  fut  entièrement  détruit ,  &   
 qu’ on  autorifa  mêmè les J É fe ë d e n lii^ â foe *■ uqeireG|ïg'rMie'  
 é0 X g â e rde   è&ux-- qui  profeHoient  fecrettement  le   culte  des  
 ido le s ;  les livrè&j^jDiMins,furent b rûlés publiquement, & c .  
 Biais   • 
 ■ J;p.ax|to^E^Empire, 
 que  jamais :  les  barbares  eux-mêmes i. tels  que  les  Boul^  
 lès. 
 ' « D i   F ïR  A   N   C  E.  \: 
 - s’en  laiffqienit  i©fe£i:er ,^e&> ne  quktoienü le Baganime  que  
 ^ ^pl^u-n erabuafTer  l’héréfie'.,'' 
 Le Pangéy.r>i?ifre„'dp S,tific©'b-regardë eomwe -une merveille  
 que  ce  Général  ayant 
 , Xeulè|térrepr^a 
 les  F ran c s ,  les  Allemans  fie  les  autres  Germains,   peuples  
 .fi  inquiets  fi  remuants  ;  mais  il  étoit  Vandale,-6c  confer-  
 v o it   un  grand  crédit  dans  fa  nation.  11  avoit  donné  d%s  
 -  fitfaifant  
 accorder  des  Terres  Lcetiques 3  ainfi  qu’aux  autres  
 barbares  ( i ) .   Stilicon  enflé  des  fuccès  qu’il  avoir  eu  jü f-  
 qu’alors  ,   fie  ne  voyant  plus  de  bornes  à  Ton  ambition  ,  
 fongea  aux  moyens  de  s’affurer  l’Empire,  ou  du  moins  à  
 fon  fils E uche r,  puifqu’Honorius  fon  gendre n* avoit  point  
 - II' crut popr^et êlïe'j: ‘dëvi@^^|)^l|as dps b a«rb ai es 
 Me^de  eonferver oan Emgiré7'fiwdifficMie,à garder.  PoitifNeet 
 triotes  ,  les  Alains  ,  les  Suéves  Ôc  les  Bourguignons  à  
 pafler dans les  Gaules entièrement ouvertes ,   fe  flattant  de  
 pouvoir s’ accommoder aifément avec  ces  barbares  3  qui  ne  
 ^ ^ t e a ^ im ^ g u ^ a r y  ftsi prdre s^ C T ^^^ ^^ ^s* ,iiiie t:^ ^d b   
 fon  parti  en  cas  de  changement  &   de  révolution.  C e   fut 
 : .au dernier  jour de  Tan, 406 :  P rid ie K a len d a s  J a n u a rii} 
 • eùx,4dfc-que k's-.Qùad‘es;,, lès §uéves, ^es-KéTiiles../ les Sa- 
 , .Que Stilicon ayant^Li^gri#^ %ihce Marcomer, il le  trail  
 ïenvoyâ ^arjé^ÇjCjiaînes^ns' mi^pylfoivè îiTofc^^^. 
 fecriminel^c 
 '^ue-lfsjgjancs  'épouvantés  du  traitëmentifaiî'â^uns'd'c  leurs'Roistuetent  
 l ’autre qui vouloit les  exciter à 
 ■ Qn’âprès  leVmèurtre  de  leur Roi,  ils deputerëht'â StificoW& à  Honorius,  
 ■ pour  les prier de •leuE.'dp'nifë^feÊhefs de leur; cb'Ôix ;.fquijfuffent,garans  de  
 ^îa'BpnneintelligeûcéïqtfiljS'vo.idojent:COirféryer:aye(?lesiRoinainsé 
 Expelia âaiU-fàfçu'il qtdmFranafrtgtsf,  -  
 '  '  Q«oîpe^jy Ê^Ædeniÿ - . 
 . Il  en „parle auffi dans fon Eoëmfe eo'ntre^Eutrope, & dit  que Stilicon  leur  
 :  ’dèn^de^BLoi^^^tr^uâ Jiégér^ £*£.  ;LeV%eté.oe nomme;point  ctù&ffijfy  
 mais l’Hiftoire en rappelle deux ou trois, qu'elle qualifie de Chefs  ou Ducs des  
 ^rançpût.£^voiiNebiogaJleiÀ<iü,omct6'ù^vpwété&Wda^^i^^p6giLt^é<i-  
 Edobech 8c Allovich, qui fur^t>çôx^cpniepniattachés  au parti des  Ronjaiîbv-  
 Ce n’eft qu’après Ia.mor£ de ces DMsjgnîoaCvdit reparoître'Marcomeréçlipfé,  
 pendant fetiéfffî^-fâggjns3 ôc que \és Erânoe chojiîrent fon  fils Pharamond  
 ÿour-regner fur eux. Cette N'Qte.dônn'e^l’explication de ce  paflage de Frédé-  
 ^aire,  où il  dit  que les Ducs étant morts,  les Francs^éIûWt.\d'er^c^ 
 Rois dans U^m^mefamilleîôn/ils^avoient eu auparavant. ?DèÛjtc’e3e'tinâis  
 ducibus,  in'FrancisdenuàReges creantur ex eâdem Jlirpe quâfueranc.  
 en mêbe-teipgs 'par-là de ^uéjfe importance il eft^de connoître rHiftoirej^e?  
 .France avan £Glo vi^^ntonnepeu t trouver iM^j^es'que dans les Annales  
 Celtiques-G* Romaines.y. 
 CO  On a  vu .plus  hait,  f »». 47, Note ,  que  tes Terret-Iii.joej. c'oienl.  
 Ses, concefGons de  territoires  accordcesjiar  les  Empereurs, foit  aux fojdatfg  
 vétérans a titre de ^ ^ ^ M Î ^ ^ M ^ W ^ '^ cs^Baiaves ,'Sÿfi$^ÿ  
 Bipuaires,  6x s de“trdu|)èj.'diilin^ués.-pat  le-même' 
 ■ ■ 'nômîde  r ,Iô.iigêMl| aux ‘ peuplesjbaf b.^.es^ûejf s, Emp ereü rs Mîroiënt 
 transférer d’un  lieu dans  un autre. Cc$  tranflations  étoient  devenues fî’ fré-  
 quentes depuis ;Ies  Empereurs  Confiance-Chlore ,  8c Julien  qui avoit  accordé  
 la Toxandrie  aux Francs-Saliens  à  charge' du fer-vice militaire,  q^ë  
 ÿ l ’Empire  étoit  épuifé de  'cette  forte  de  Terrer" Fj/erz/er.  SousrMdnQrius,  le  
 •nombre ..de^ J t ^ K^ ^ p ^na^ u ^ i ùgea- aS|;|a^s;. ,#y fai i\ë’,un:elët©|m'ë  
 . WÔKMfs 
 termes de  la <S0nfli'tuti0n'l'mpçr.iaIe qui'fut dpnîëè;i’à  ce'fujet :  Quo/j/am  
 ;  ndtis gentibus fequentés.RomaMam felicitatem'/e ad imperium  nqftrum  condiderant, 
 -guiiüJ  ÎÆRRÆ'LÆjicÆfldmi/Jz^a/jdOE/unt, nul/ure.v iû og»« ni/Z è*no/lr<4  rarione  '  
 roerentur:  C-  quoniam  aut  amplius  quàm meruerunt,  aut  conludio  principalium  vel  
 defenfoium, ve1 fub^epeitiis refcnpm,  majorent  quàm  ratio.lpofcebat tmarum'modum  
 func confecuc’b;  infpeâlor  idoneus  dmgcâur qui ea  revocet quoe,  aut malè tradita,  aut  
 iînprobè  ab'aliquibus  occupata  (Cod:  Theodof.  ,-Tit.  I l,  de ‘Cenjit.,  li. XIII' 
 jts^p>^;ëÜK rem'arquées>par 
 les  Junfconfultes ,^ E )ëodiftej(î& d’autres lliftonens ,  que  les principes de  
 \  ,•  rfaiflancé chez l^^omXtnsm'ê^es^^^o^^ai^cÈ'ez 
 ,' les ''faârb^s^'cojn^ ^^ fo ib î^ëntlB^^ ^M l f f i^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ill  
 ^   Ripuaires.  priient leur  ,origine'.des' Ferres  ‘Loeriçoeï,' ' doifi 
 pelles éortfe^®rfo%le%car^ére:;i;(^e^ce^'iq^î^^fô^.fu?I^6^^d«:|ran'ds  
 Meufe, 
 WM  habitantes, &  lesTSalicfuejf 
 Gallicans;  que ces terres  dévoieùt-êtrenéceflairemeht aiTedtces aux  mâles, 
 ;  &  qufe“lfetSf^^les'*eri1 devoient^éitié 'cxclues^p^nm^rfe^BmsMw^^t  
 vice militaire 
 du même que lus Francs, pour tous  les autres  barbares,  tels que  les  Bour-  
 .'guignons &  ics Vifigoths reçus dans  les  Gauics.*en.qualitd ff/ûr«,  ■ & admis  
 au  partage  des  terre»  fifcalcs ; & qu’ainti ce  n’elt pas  ïéf/drofti€^^t 
 ■  quête qui a  de'pouillc  les  anciens poflèflèurs-, .comme l’ont Toutcnu  les fan»  
 leurs  du  derpotirme;  qu’enfin'' les Hçfr font anciens-,  'Sc qu’il rfy  a que  le  
 nom .&  les  formules  d t ^ W f ÿ A S Ê m   modernes  Sc barbares ;  &  
 qu'ainiï on ne peut attribuer qu’à 'l’ignoràricc'dcs Jurifconfultés & des  Hif-  
 toriens  la,prdtenduc  invention, moderne des  Fiefs fous  les TuccclTcnn» d{ 
 1  t y ü t ï & i f  ' ^   ° “  “ S queMom traitdcs après les Ëpeçusr iVl’arrir  
 clé des Jioix t  Meeurs, Coutumes  fy 'Ufagest.  /!,  '■ 
 mmmh o m m 
 M Ë m Ê m B m m m f c   m m   ' Æ » r <p   v î i 
 m 
 xorts i  oe c ijô ^ ré n ^ p lq c |^ ^ l^ |  dans le^^Mj'qs^au  
 I  •ïjppoxt 
 mains,  s’oppeferent au  paffage  desu Vaiîdailfes',  ôc-leurli- 
 ^ èc" leu‘E'  /   ™ais- fon  lais. 
 ,tant  réuni a  'Roi des  A'iains, ils  ^attirent les. 
 iî^^^ncs fÔfrfëj ètcerén't^aaqs-'lës^^^lES^qmm^fin^tpr^  
 npblèftj1/qui^p^bJibit'  I© 
 fang humain; Toute la  Belgique fut  ravagéq & livrée a-ux  
 "  fl'atnmes ;  tandis  que  les, Bourguignons tToias^ la'  conduate  
 '  ^es Sueves  conduits par^lfeur  Roi Æer- 
 1 ^ffîëiïric jf^^^mgirentldës^pfet^;ërs''’'d à n ^ l ^ ^ ^ ^ J ^ ^ B   
 &  les autres  dans w|^^^^ra|^juTqq’aux-«Pÿrqnlé e^ ^ ^   
 toùtêsi' for^^lg'Gruautesl1(©nmei;«a|l|p®i  
 peindre  le  déplorable  état  des  Gaules  en  ces  temps-là. 
 i|f ||0 |||i s  |  furent 
 vïlles  '&lfesi;r4w©fs des  campagnes. 
 '  L3armée Romaine  qui  étoit  dans  la  Grande-Bretagne,  
 fè  voyant afean^6n'née p'^i?^0i|i^0;-êG Honoïi'us^ & crai- 
 • rifle 5 fongea à fe fake un Empereur qui “défèndît-11©  pays-.;.  
 M'îë eboilït fucëeflivement i^arc &  , auxquels les 
 foldats  ôtërent  bientôt  la  ppuèprë£a$ëe|-^  em 
 élire un troifîeme , qui n’avoit rien^de recommandable que . 
 à   caufe du^grand 'Çonftantin autrefois  proclamé  au» mime, >  
 f e u.;, i l a^êât aul î  um  cdmme.. 
 celui de cet  Enipereurj  | t  ^q,u’H< tira d'un Monaftere pour-,  
 fe TaiFo'Gier.  Il fe hâta  de; mener raiî®eë:^â4s' les.’ Gàiâîèis',  
 ^pour^fe, f%iaetef;..31 &-■ névÿâs.-'lui  lai’®ei;  
 temps  de concevôir  des  idées de  rébellion,  qui  Tauroient  
 expofé  au fort  des  deux  autres  Elus.  Débarqué  à  ^ 
 ffl'ébiogajlê & Edobech oupS^or/iÊ-/^ 5 que Stilicon leur avoit  
 donnés  pour  Ducs.  Il  vainquit  les  barbares ;  mais  il  ne  
 fçutp a sp ro fiterd efav i£ to ire ,& le sGau lesfu ren tenT  
 core  furchargées  de  fon  armée,  qui  né fit  pas  moins  de  
 'vÜ&i? qüeHb's ^autres.' lCp'^^m4n^fôrti|iâ^d’âns; Arle^ûi-iM 
 > Alaric,  Roi’ de  'Wi'fîjgotW ^ i)  ,  fe ' prépa'roii  à'  envahir  
 des*  • 
 '  dïfp^r^^^^p^rfftap.èi4 la|fbrtune^ qq’i | ‘c|ayoit. fe  pi;fp,atêc*  
 lui-;même.  L à   ^drcl|p||eade' ;ru|y^iie. da'qsvflést ën?i 
 ^ ^ ef| i^ ^ f||fan |4 JE,m ^iref^§)|ren,tv ZXL< je u n e  t- Thépa^èi^^^i, 
 liP H   in trigu éa^ c^ " 
 eoqâamna là, ndor'^- ainfi;' que . lb r ii  
 fîls-&  fefauverenu. 
 \ v#er^  Alàw^Mpnorlüs» ayàn^eu■ ^i^pruaetfpe, d^ordoijq^ip  
 i  afee-R? ôÉPItrM^^q^^^G^p^oiBptèTOë.qd déS|t^^es]’de rErn^ -  
 Lex’üê^^dey^àrtn  R om e  ,  fie, 
 1  v  fEnipereur  ne. 
 waïe#'P réfet,'  
 ps. àp EM a^ ^ fa ; rnê mèt.- 
 4w â S ^ S ^ ^ M e' ^ 4^ s sî 
 ^  Bend an tg liîM d |ÿ jjb 'i& j 
 GÜe,; 
 Empire, lorfqu’il mourut  fubitement  à  Cofence. Ataulphe  
 obtenu: l â l^ ^ ^ ^ ^ p f g y B ' l a c i d i e   q u ü lfa p it  e n le v& a i^ 
 S i i  
 en  Italie  fur  la  nouvelle  de  la  prife  de  R om e ,  pour  s’ y 
 Mjr^-recppno|trq E^ipérpdd^  fétf 
 , généraux,  fâ i^ p ^ ^fâwfti| M a -   ' 
 ^i/7ifiÆmp'eieüi| â->ï^rago^e:ÿ(i) > l^r^'gp^aï ^enip&dàps^  
 les  Gaules.  Il  envoya- E'dobech, Duc (des François,  qu5iî 
 u n â '^ ^ ^ l ê s ^ ^ ^  ^ | f e p è r ë u j^ r 
 . S ^ p ' 'L a ,4c ^ i c ^ ^ B ^ ^ ^ ^ s | ^ >Êdol5'eoIi/^|jî,4  > 
 P ™ r : àyê^ ’ '  
 à ÿ ’E m f  èy  ' 
 'ippurir.'fUn  ' 
 àyan’tr mi^lagpp'ü tpré, àtMjâyence^  ^ , 
 ^^^t^n'-aldéjàrobfervé que ^i.^^got^M^\pÿrogptks éf6i^^Xi^mèm&  
 nation;. Du temps.de Vakntinien t,\lk  d^fMÆçrje.F»lenj, Empçre^d’jiDrient, 
 ■  ils'liabitoient.au-derà.du.'Dan.ubc., & n’étqient,gueres connus auparavant que  '  
 fgiisjlëifiom ÂtScytl^4Biidç Gétes.  É^ur^MÉàr-iehs|les. :ori^ 
 Scandinavie, 
 8c oli il y a encorc'un pays qui fe nomme Gofluetquiipeut être auffi bien la marque  
 (de  leurs conquêtes que „de  leur origine. Quoi ,qdpf^|lo(£-aptës beau^ 
 • coup.de .tours.& de temps,  ils fe fixèrent au voifinage du Pont-Euxin 8c des  
 Palus-Méoddes ,  vers  les  bouches  du  Danube.  Ils étoientîdwnfâ^n  deux  
 Royaumes.' ÇéMiqui  s’étendoit vers .l’Orien| portgitd^nomt^IQjyaume  
 ^ ^ ^Qffrôeot^J.,  .8c  l’âutte. qui  étoit;|a.';i?^   Royàùme  des 
 Wifigoths,  tous  deux  fcparés de Rois 8c de-goiiwrnemens;j qÙp^^ïïS'cmfë'nV  
 mêmes coutumes & mémo  origine.  Les  ffuns ,  nation Scythe  comme  les  
 pfiths^ niàis beaucoup’plus,.Sauvage , ScjprelqdejncotiMiKdansJ’à^  
 iïjpbitoient fur UüiïMwquxfims  lés  déferts, au nord de l’Afie, comme  l’à dit  
 '  un Hifloricn, qui en fait^une pemmre aiRcufe, &  qui les nomme Moff/rex du  
 défert. Ayant fournis 1 es Alains,  autre, peuple Spyjhe ,^^Êv.du Tanaïs', i l^   
 .fc  jettcrencjur  les Got/w, vg_uipolîtinrent de Yalens la tfémiffiomdc^’ctablir  
 ^^M^büVE'R.HEMEiJX  DE^^A^sf ^ : 
 dans la Thracc '& la Moefie,  pour mettre le'Danube  pntr’eux &  de fi  terribles  
 ennemis.  La duret,c  des  Gouverneurs Romains  &'i'i'éur-.'avarice ayant’  
 ■ ''falVrérâjCtçr |êiT'^o^hs,  Valens voulut les  foumetire, & perditvla baraîllâW- ' 
 |«E^^^^m^^ rom^ ^ es Bé^^ ^ ^ ^ pgl^@mé, 'ajuparavant : "les* 
 ’  Ùfirogoths,  s’attachèrent  d  démembrer T£mpi-r^^^fèm ;'\iés  If'ï/igor/ir  fe  
 jerterenf  fur |/^c^w,\^.s’établirent  ënfin dans; les  GaulesTf^*râp'â'gn^,  
 jufqu’à  la  defiruflion de lciïr. Empire  par  les Arabes-Sarrafins.’'- ffiàyfizSfor-^ 
 ; nandes de Rebus Gotkicis] Ç?c. )’.  M 
 paroître  lors de la décadencè dèTEmpire'Romain,  efc çe qui rend  l’Hifioire"  
 fi confufc &  fî embarraflee, &  en même-temp^#fafiiSieufe,  lorfqu’on perd  
 le fil desévémens ;  fur-tout dans  un abrégé  o'u’iîffqnt néceffaircment  en-'  
 tafies, fans  le détail des cir confiances propres  à orner le récit»  inte're/fer fe  
 ■ 3v rr  .foulagcr  ,a mémoire^'CêM^s  doute  la  caufe  de la  chute  de  la  
 ^glûparf des Hijloires  génirgfcs. oh j^^^oul^ïferi'^' affairés  
 aveccellcs»,des Gaulois' &  des Fi ancs,  &  c’eil auffi  ce  qui  a  déterminé Ie's  1  
 ■ ^î^orièns â abandonnér rou^^^pfrgcéâli’é^liftmVnt dé la Monarchie  
 bnfpas.téijiiî'és,  1. 
 S S î l i i i