
 
		C R   i   P   T   i   é   &   b   m   l a   f =è j ;n  | g g l 
 I p l l s   vaîîTëâux,   -a ÿ è M i i j S   « f p o ï t e r 
 'dê là- Bïefrgne 
 dans  les^plîé^qûIvle's S - ^ ^ ^  ^ ô i^ i f   M i t i   'M s   '  
 âb aT ito àn®  &   fèïil Mbitfiris j  
 é té   1 
 ^ u e   « 
 ‘  i^ ^ l$ | - f k ; 
 ’  i ^ r S à lie â s^ ü i  s’é&y 
 to ïe n t   émpaïës  )* *  11  aMüïa 
 fuà ^ ^ A épm v iftê i:;6 c -~ le s   ,  
 f o r ç ÿ | | | M ^   to u ch é  de  létits W ,  ' 
 ôiès  lén  v, 
 ,  Romaines,;,  ■ &  lés  détacha 
 «tirifi *du' ïëfto:de le w ^ ^ t i^ ^ S  voye%_ Arrimièn  ,.; 
 f l   m^feha  é t î î^ ^ t ï^ ^ i jB à É â v ie   JèS' LM | | ;' 
 ■ thW&  àpî%$î4® è | ^   iin, combat;  L $   f il§ ;|# 
 leur  R o i ^ f ^ ^ ë   fciânt  refté;par^i lèl|pM fon nfe rl> ft^v  
 pleuré  f c l t S è   .mortfî ^ "^ s^ l^ r en j en  p ü t  l^in-Jfôèrette-^ 
 .  êÈtènh  Apïès  a ^ i r ^ é f â ^ l f c  forts ^ Ç ^ 4i  Batavie  j g j g f ÿ   
 pàflfer'  le   (- l o r fq u & 7 ^ ^ ^ f t é   ‘ën- 
 \É^a  detfianâfef  l a  paix > ^ ^ M ^âuxÆ^êpûÿjéS' 
 ^ÎÉ||*ti&'feër  qâi l e 
 lés  , 
 . pafeEÿ  M:|me i l  RII: fi. Éüàge.  Le 
 Roi  Fianc  IuLxépondit  par  des  fanglots^  P | | j  «  D ie u , 
 Cé/ar,  que mon fuis p û t  être  êâ 
 mêlée • où f^%.?courage  t avoit empor té ï ^C c .  Le  dilbQjiïà  
 - é lô ( l^ n tp ^ i% R ë l |^ b |^ § f r â p p ô r ^ p a 'r  Jwnndén^ . to ù | i   
 •:  êfra.J^ïi^^^  larmes ;  a ;fi£\tf ^ “ cM p:p a ïd îè è  t e  ' 
 , jeune Prince  avec-tous Jes  oruemens  deftinés aux !l p $ ^ '.;   
 R o is  ;  le pere tomba ën  ïoifeMfe ,  ’ièS ^ în p ^ t iS r S  ,feprÔ!^  
 ternèi?eïi-t-&: adoVètent  Julien.  Jaiiraiè Ifc io t e f l ,  d it i ’H îfte -  
 Èg&r5  ^ d l à i ï a   -tnïë  plïis ^feflè  jbHrtîée  ,   ‘bu  l ’o n   -admira  
 •  r n n ^ y ü M f e t ë ffets-dela.triÆeâfe^ 'd e lâ^bifeJêc-^è-là  ré?  
 ■ édiiîiôitofcê.  ‘3^sêtai  ga¥da!le^eüffe1f >SÉfidë^ ^c p’ro'mit^Çnÿ 
 g afie  95nt. o h ^ ^ e r a  â|AS îa  fuite. 
 marcha  con tre  les  Àüemaûs  ,   d o n t  Ü  for^a le s  R o is  -à  fç 
 jlâ'Cite  qui  étoit en  effet fortifiée; partout  âilleurs  il lui  donne .le nom  de  
 Ville, .parce qu’alors  il entend parler.de Paris  entier,  tantau-dedans  qu’au  
 .deiiÔK^e^Me..|e-traiterai ailleurs cette queftion, que  tous, ceux  qui-ont  
 écrit fur Paris jufqu’à M. de Sahit-Foix lui-même » ont fi-foit embrauillée, 
 L’Auteur,de  YHiftoire  littéraire  de  la Promet, ||f|J|ivet), .dit.que^Jui/efl,  
 Vàpôftat fit de la ville del’am comme un-théâtre de Sçavaas. IUÿ^ppliqaoit,  
 dit-il,  à  la philofophie /&  tous ceux -qui -feifoientproféffion ^3è^iençes ,y  .  
 accoUroient de toutes par«. Un des  plus fameux que  Julien y  attira &t  le  
 Médecin ©ribqfe, qui «’y   fit particulièrement comioltre -par lîab|ggé, -dès ..^?,u-.  
 vragesdê-GâHen^uSI^y^ublia^■ &qui fervit à y perfeftionner la Médecine.  
 Ce n’eft qu’après les époques .hifio tiques, que je parierai du progeè? des Art»  
 ôc des Sciences en France 8c dans la capitale. 
 Au relie o'fi apu^agerpar-tout ce-qui-a éte' dit'.jufqu’icifur l’ BijloiK'de&ms-,  
 -'tombien Sont ^peu  .judicieux  les  Editeurs  de Sauvai ,  lorfqu’ils  avancent;,  
 tom.  I ,   pag.  J  des  Antiquités <ié,Paris ,   que  depuis  le  fiege de Labiénas  
 ^ufqu’à Julien f ’apoftafc, î  -n’eft fair'meûtion nulle part ni-de  Paris ni de les  
 italptai». 
 ,(iyJid^^tbipéÿ^eB\eM ;attadré4a  partie  des Francs-Sdiens,  quioc-  
 cupoient  la Batavie ; au pOTnt'quhls s’oppofeïent au,p«flage des  Saxons,  gui  
 les -chafferent  eüx-memes. Julien- Jeur  donna  d’autres  terres j  ÔCWas  lèsJ  
 Francs qu’il  avoit’li  favorablement  traités  en-d’autrestoccalions, demeurèrent  
 fans .’rien entreprendre dans les Gaules pour ne pas lui déplaire;. 11* «engagèrent  
 même  à de.fu^vre à  'la .guerre.,  à condition  qu'il ne  les mènerait  
 point au-delà des -Monts {jfôk. ^eft^eçtÜ8“Ge  temps  qu’on diftingua  -tour  
 jours  les Saliens de la Toxanàrie 8c de la Belgique, devenus ‘fujets -des; Kqmajns  
 /  fous  le  nom  de  Salii juniores feu  Gallicani, des anciens Saliens d’au-delà  du 
 (îîiT iï t t rP j  6c  g ^ ^ l i P u O P   il m y 
 ' ~' C '. ~  I  ’  WM 
 Co n fian c e ,  qui  pour  aEFoiblir  Ju lien ,  envoya  des  ordres 
 Til  '   i “ 7 
 J i 1î i f â r   "J î  I *   r   U 
 l ’ c  v C " 
 à .  tp J t fC û f t s 
 H   lars  les  fau ÿb 'èftg s   I 
 1 S ■   Kir,': 
 1 ^ .   s *’"‘u 11  
 r | u ^ eS 
 ‘ 4 «  ]‘=1 M H H H ,  TU « } iK  "   - l u ^ h c 
 S â à liC j  l u f r e   ,  u ïMc^ J   « a i   ■ 
 -eft  ,   !  i «^3  ’ ,r- uj V ° “ 
 -  ftis,  J   J   A ',h‘   i  1  1-  ‘  aï*a  ha  l  n   ’il < cL,  6 
 le  lui mit  fur  la  tête. Julien fè  T eBraY r t « M w B H 8 | B W 
 B f l i i ï 1  i & ^ A T S v   
 ' ' i n s   fi  1 1  *■ 1  ~  t' 1  , r   j u j 
 c w i 'n t   ul  1 ’ lb '   '   ‘   1  -*V  1  ^ 
 Wi!^l..ir â fi .- t^ f [a i ,  ^  -1 n''.' ' a -  a 
 | p ^ ^ ^ ^ S i a e sftct>:> f fe r e f f lïe ^ K r a g o t i^ a ^ a p e s ,   q u a i 
 -Cfi  . *   .’J ^ p n n 
 fti)  t V l r i u s î î ^ 'W t ' ’^ ^ ^ a   J  .ntl«  |  -i'  'a K '. t 't tü : -   
 . - i r f i i& i a   ti&e-,  &   1 ul ^   ^ n tK ft lr tc .'n tn c   «M r ^ p y   
 les autres ^n’ fSëiat « t r ib  -étaienï-, tfe feefeflt honnanr  d’une 
 t â n 'u ^ P ï ^ ’c'  '1 1   f ' î \ ’ ,'X.(pl3  «i-1 Fji  rui.’n '  qu il* «  a-  
 ouT  ïa^.^cr  & ) , r y ^ ù r q S « 
 qu’il   lui  feroir  toujours  fidele. 
 |i'  s 
 profeffion du  Chriftianifme  (3 ).  C e  C o n c i le ,  dont  il  nous 
 Rhin,  voilîfls de la Sala , &c.  - 
 ;  Cèfar Julien poftëdoù aufuprême d e g r é | |^ ^ ^ ^ M ^ D ^ ^ g 
 eut pénétré que l’Empereur Confiance ne cherchoit que les moyens  d e^ a gp ^   
 , Mut, il fongea à profiter de cette ôccafionmêmepqmfe.dëljvre'rdela-c^t^  
 que I’Empereurlne le traitât commejfla^it^aiffdnÆere Gaüux^;8c,.toùft. ft  
 famil|e._'Il(fit  répandre dans  l’armée .cantonnée dans  la Belgique „ dont |nxJ.  
 , vouloit tirer des détanherhens, que^étoit^our ies .envoyer dans - W  autre  
 partie du «noflde ,"d|^|is^ne.reviendroieM3amais, tandis quedeuM/émmes 
 • fiCvj^M^enfafts deviendront cfclaves  des Allemans  ,  d'ont  ils les  avoient  
 délivrés a(i jprix  de  leur  fang ; que  leurs obligations po^o^&qu’dn'Ti»  
 pourrait les employer au-delà des Monts ^Scc^Il^ énfoEte^ferf^â t jpaflèc  
 ces troupespar P«irw, & les 'difpofa  fécretement à le proclamer Empereur,  
 pour  qu’on ne  les  oOnduislt pasiglusloiQ; ce ,qui arriva  comme  il  favoit  
 prévu.  Il  fe-lt .forcer diacoepter  le titre dlEmpereur-comme malgré  lui ; il  
 ipleuta-;  il-gérïïi.t^dë s’y .voir contraint ; al,écrivit à'Conflanceique fa Jongue  
 ■ rcfiftaiice -avoit excité  la  rage des foldats qui .I’avoient menace de  le  tuer ;  
 maié-qu’il jie.pan*oit la -qualité  d®mporeur quîàprès -gu®-y auroit ,con-  
 •fent'i lui:mème, 8c qu’il ne trouveBoitjamais en lui‘-gué'foumifflon .fc obéif-  
 fance‘7,&P*,'Cette Mettra £ foumifeolétoit que  pour en> impofer  au «publie^  
 car il  en-écrivit une autre plus piquante-, mais feceette , ipour exciter î-'Enia  
 .pereur à  rompre de manière à mettre les torts defon 'cfifté- Ænfin Julien  joUB  
 ceMe  comédie  avec  tant d’art,  qoetoutle monde y futtrampé. Aulfli l'EmH  
 pereur râppallbit ^T-dpa'loifuax,  c’oft-4-dire Taupe parlante,  parce qu’il-etoit  
 ibpbifte, .grand parleûr/8cÆiypocrira-,*agiirimt toujourspar des voies.cachées  
 _V8cToucerréincs.  , 
 -   ((.3) feftdonc à ‘toit« ou-du moine,par i une erreur Typographique» que 
 t e W $ > T O M » m S :   D - 'E „   P U R   n s . î * 
 taÜX l ’eift. 
 - dê?^ cée ^qiXçlià® 'laiÆo B im l^ ^ aïité.4  j 
 v-raifeiè'blable  .que  lfes  Ë y ê âm s^ ^ pG a u le s^ fu r^ ^ ém f^ - ;  
 1 qués  à Paris  plutôt qu’ailleurs  , par  l’autorité de Julien déjà  
 l^^^méJ.Empereur, 'M&^ ^ p nMviOiCpàs) ehcor,e^.|pHo|tâfi,é)>)1  
 afin  de  jetter  plus de haine &  de ridiciii'l’eXur  l’a c©ndudte  de'  
 l ’Empereur  Confiance, pro teûeuc  déelacé  de  lMgianifmet'!: 
 lànt  pas  ergiitpi^  I,es ' mena, 
 contre  les  A ttu a r ien s }  peuple  Franc 
 avoir vaincus,  il leur  pardonna,  fçaehant  toujours  al'lrefr'  
 la clénfence à la févéricé.  Il vifita toutes les places des Ro-  
 n^aln^le  j & après^ayojr  lêl^ ^ fieres' | 
 il vint  palier  Fhiver  à Vienne,  où Ammien,'/£. X I / ,  remarque  
 qu’il fe  rendoit  avec le peuple' dans l’Eglife pour  
 adorer X>ién Jes ^ojijs. de  f^fe. ; Sut % :n..o:u^||lf ;!,§kg;  . 
 tance  quitt-oitla guerre confre  Rçide Perfe, pour 
 mârc^èr^ 
 de la ^a®n‘#ni%,.  avqk'beaucoup  de Francs  dans,  fon  armée  
 j  tandis’  ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^m qM ^ a la 'r ièA ,' 
 &   quantité  d’autres  de  la  même  nadon  étoient  dans  celle  
 de Confiance.  Si ces deux  redoutables  ennemis ,  qui  par-  
 tageoient  les meilleures  troupes du monde  en- fuffent  venus  
 zpix mains,   l’Empire  en eût plus  fouftert  que de  toutes  
 '  ^  /^Ageance j^ M ’iMgaÿ; 
 tience . d e , ^ i ^ d r e # u ^ u ^ k ^ A > p^u&rent ,tant d’alqu’il  
 êfi 'ATÜUfüt'À Mo.pfüefie 'èrif'Gf-  
 da^^jS ^ ^ r a’nte-aMaaFiemef annëecd^’fo'n  âge»  I   
 ■.'’ La mort  dë Confiance  qui  afiiiroit  l’Empire  à- Jû 0 én ^   
 pMiéeVdMs  ie^confiynéree fëqreé qu’il^  
 ;dit luferr^^^pjpii|'èu aveçîïes) p îeü x .,  ('Epijl\ ad^t/çèfyjÆ  
 lui fit 'lever  le manque  de4%ÿpocrifie,  ^   rétablir  l'é'À^f  
 ^niime;.a an||^üwK^  ; mai^ilïjp&iiî't^sl fes^jnipiétes'  
 religieufes  beaucoup  de  philofophie  &   de  popularité ;  il  
 Reforma’An^.'.Müllîtù^^ 
 l’état; il fit ’faire  le'profcès  aux  délateurs  qui  avoient  fait  
 tant  de mal fous  le  régné précédent ; sii régla les  gens  de  
 rétàib&  arméëS1  qiïeé^l^ 
 sr>@nnpues,.;,^'en  donna  lui-même  l’exemple  par  fa  fitïipli- 
 -Ammien  
 éftinie'î:'d f   
 |  tant îl^ en d it lk 
 ro.yauté modérée & 'populairè  ( i).  Il  périt dans  un  com^.  
 bat  GPn.tï,e  lès  Perfes  en  3  qu’il avoit  fait  dé- ; 
 ;g r a a e r g ^ pÆ a ^ ^ ^ M ® M ^ '’^crifi'eri'rà ^  ïdÔle*ivÈfu't%là^ 
 m bMlës'  deV>Fmc|f; 
 &  pl-ufieurs1 autres  Francs  qui'avoient  les  premiers  em-,  
 ■ iPei^e'sfM^ 
 ■ |pn^it  '‘iF â tÿ ÿ  ■’ 
 g uM g s J em p le s   d e s^M ip® u ^ ^ e® v ^ pM i^ ien ^   ch'afla  
 les 
 D. Fdibieft, Hijlalre de  Paris,  tom.  I, pag.  lÿ v pîaée la proclamation  de  
 PEmper,eôr JùKST^l’an 3.90.  Le même Bïfïér'ien fe  trompe encore,  lofqu’ilj|  
 met  le premier Conct/e  de Par« fous l’Evêque Vi&oiin.  D. Rivet fait voir  que  
 qeidok«tte PaS&fon$jfifcç|^Êur.,ile même qui écrivit un traité de îà P'éhi'ténçé  
 pour prémunir les Fideles ëontië le ;.d|ie||oïf: ( Hijl. littéffye^IqFrance', tom. P,  
 pagV-14 &*  ij2>.  Les fuccefleurs de Paul  font,  i°.  l’Evêque Prudence,  dont  
 on voyoit le tombeau.dans l’Eglife'baffe  de Sainte  Geneviève,  félonM. de  
 Tillemont,  Hijl.  Ecclef. ,  tom,  X ,  pag. 416,  1°.  Saint Marcel,  qui délivra  
 les  Êàriiiens  au  rapport  de  Grégoire  de  Tours  ,  ( de  Glor,  Conf-Jf. 
 ’ C  LXXXIX) , d’un énorme ferpent qui défoloit leur tçrrltaire ; ce qui poux-  
 soit Bien ne  fignifier, félon  l’annalifte dë-Paris, pag. 3 Oj- que la deftruction  
 du Paganiûne  dans fon Diocèfe.  Il étoit né dans une maifon rue des Herbiers  
 ou de la Calandre, dans laquelle IesiiGhanoines de la Cathédrale^^ ^portent  tous  
 les ans'le jour de PAfcenfion le cotps^ùt Saint en proceffion, 8c  y  chantent  
 une antienne,en,foi^tfnnep|.  i°.',-Fiûien.<^m:-Füic  ou  Feüte ^ùiid'onna  le  
 x'Voil'c  des  Vierges:-à  Sainte Genevieve.  y0'.  Flavien.  60> Ürjfcjn.  7°. Afédejne  
 ou Apédien. 8°. Hera'cl/ûj^O^a^a’ûflêyAk  la fuite de tous ces Evêques de  
 Paris, parce qu’ils ne font guëres connus,  ( à  l’exception  de Saint Marcel ; ,   
 que'par les Catalogues ’, '8c quîils 'rî’ont ,aucune' part a.ux événemens4Ùi^fl,ént  
 à taconter pour fërminercftte^"Epoque'.  - 
 -■ j,.^e|^6hçi/e' .de .Paris,,  tehft fous Juüën vé^'^oy, prouve .qjie;cette -Ville de-  
 vonilbis  as^i'.uiîe  etendue  confidémblè^pour- contenir  tous - les  Prélats  
 aiTemblés,  la Cour de l’Empereur 8c fajùite/lès  Légions qui  le  proclamèrent, 
  ;8cci La ville.P^rj^étoit donc alors toute chrétienne  '8c il y avpit-uhe '  
 Cathédrale qu’Adrierî,^ Xàlois  dè Bajilic'. Pàn&JtSÏ^Ï',  dém.ontre.av'oir été*'  
 conftruite fous l’invocation 8c le nom de hùViérge ,..àù même  lieu où elle  efl  
 cncqrc.  .Tl y avoit  un Palais .dans ie Fâuxbourg du piïà^^MAqüeduc  d’Ar  
 cuêil ^aroénçit^eÆ eaux.  On.tsn  voit ,encote  aujourd’hui  les';ruines''prcs lés  
 Mathurins, dans une fa'lle fpacieufe, dont la voûte hardie 8c  fo^t.'exliàuffée'i '  
 donne une noble rdee de la grandeur de tout  le bâtiment.  -Il  y avoit dans  le  
 même  bürg' dmim|di:5^^ Place publique, oh. Julien fuf  
 il harangua  les  habiïans,; un Camp à demeure  où  les troupes  étoient’logéés;; ;  
 un  grand Cimdere,  fur  la montagne  de Sainte  Genevieve  jufqu’ÿ  l’Eglifet  
 Saint-Marcel ;  unjimpkithéatre,  où-font les peres de 4a  Efcftrine  vis^à-visf  
 Saint Viftor,  dans un'liëuqui  enijavôit^onlerv^lejpt^d^^^^  dfj Aennej',  
 8t oît^e R-oi Chilperic donna le f |^ p l |  des J^iiLsdmt^kon^ Grégo®  
 dc  >ll- v  >  c - XFHL Enfin  il y  avoit au Nord un autre Fauxbùurg, 
 ou plutôt une Fr7/e bâtie parles'Ro.mains‘,  8c  ôu<Jutiêht'tè’ Vçhdifepour fe^  
 cevoir  à  l’entrée Jes  fr°uPe^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ I^ ^ l|^ ^ îC e ’,(^a'û^oi«,g(  
 ^g^®d^gneTéjn|qre àujoùtdn’ui. foa^^m^ %rapreàl^ ^ ^^ avoit une en»-  
 Î&Slx, &   Pat ^l’Tot^e'.Baûdëri ou dês^Ba-fl 
 .  CO  Jamais Empeçeur .n’a^^^^Mtiipens^plus partagés à fon-toccafion J  
 parqe  que  dès qu’il n’eut  a craindre par«, la mo^d-^rrmf^^ J 
 la haine, qu’il portoit à^èt^^|aeuî'if8é4   fon  p'ere  lè',gtanM^^^m|y  
 meurtriers de toute fa f^illeÿs%renâ^u|qp?at'Il^eîigi6  ’qu’ils âVbienfe- em-  
 braffée.  Les  autels des ^ u | î^ |^ ® s ]  avoient  fait a&àttreVurerftiralèvés  
 ÆÔies.  Il Qaffa'tqpslé^^’fBcîers qui^féM^êfufèrent .de'lÿfïcens,  IL1 fit  
 p^iV!a  croix de' l’étènHàrd«^sr^^^^®^^OT^p:e^par JeV'Wag^dM!  
 fauffes  Divinifés^'y8cciVlVl?iis du moirft  fa’ pèfécuffenV^^'  fu{{p‘as;';fatgùî,T  
 ce quiJn’emnecha-  ^^Kétf^d^fè.déchaîn^r ^o^e'i’fdîfeàpof-^ 
 'Aotàm'^ent ^cf’ê't# fOTaëç^^agî^/  
 %fe^îy 8c1 dîaVôirYacrifié aux^Eé^OT^iÛfieprs''.wBmis.'humatnes'- pour' lire  
 'F^^^n'a^asvi^^^Les' Chrétiens  
 ...débitèrent" auiïïl'qu’âa^Bleffé' à rhbrt"da'^ l^cbàbàlïconAe ’ Iës“,..Pérfës,. .il  
 ^ ïb it  reçu dima^d^^^Ie^rê? dans  Ife 
 :*jétté cdnfrfe'l^iëb.-ên s’adrefiànt à Jéfus-Chriil' pàfceèsnafsfe^i^vaincu  
 Càlilëen ,  raffafie-toi  de mon fang.  ( FÔjei  Zona'ras,  Theodoiret,  Sozomene ,  
 Nicephorc,  8cc. )  Mais' A'nfnfién  qui !!e  fuivit  dans toutes fes guerres,  dit '  
 p u ’ffsmo^urutp^stavVr^ak^hm^  aùx?Gàpitàines' de’’ foj^la^ ^ 
 ^rée.'  grand <Erin,Æsp|rvcèùx vqu|'në,-cpnnÉ^ 
 &pièbt--efllûi®qde’IePhiIofqpHe*8bié grand'^oha^quei^^d&'pp|iuîaritéIui  
 , gagna  tous  les'coeurs.  Les Gautoix  fur-tout','à.vo,fe‘nr>p’our  lui un tendre  ref-  
 pe£t mêlé d’eftime 8c d’amour :  non-feulement  il avoir mi^lpnr  payS à‘cou-'. 
 . ';^ert des-barbares , 8c les;avoit déIivrès de l’oppreffion des Miniftres de Conf- 
 ^ncé^n;les-forçant'de;ào yd«e^fê^^^igmap|m5iVieNgrave  8c  févëre 
 IuI# n,tenoit affez dQ naturel  d&s  Gaulois qulh dépeint  lui-même  dans 
 ^k;Myfopàgon,  pag. 9j ,   comme’ a’ccoutlimésaux piusygrandes;fàtigues,  fo- 
 ;bres,  équitables,  finceres,  ouverts,  ennemrs de  la flatterie,  mépnfant  la  
 mPleffe &  les  amufemens  frivoles.  Cet  éloge'des Gaulois  dafts# bouche  
 >< ÿ ?S '^per^Ur  quHeS 3V0it fi lonS-tèiîlPs fréquentés leur fait le plus grand  
 8c les Salieé- 
 'Ga}ic^ ^hm^^^^mî^é^lè^errèfi.l!aii^ues 8c la Toxandrie, If  
 ■ regrettèrent comme uh-pere., 
 f - l