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Peuples d’es S au le s qurjouîflbient du droit d eD ité'; c e fl-
a-dire 3i -qui .,étöieFn>fouv.exains 3. indépendaias, J&r qui fe
‘góuver-noieïftSj^ar'leuïs'pröpreS Magistrats. ï'ls n’ étoient fu- '
b ordonnés qu’aux efpéces d'Etats ; q uon ^convoquoi^totfs
les’ ‘ans dans le pays Ciîartrain , pour le "gouvernement en
ciie f de toute la d a t io n . -Ils ■ étôient'jloïnM^U' N o rd -pair«
les SilvaBëcLes | 1 ceux R B B R p & le s -BelLovaces, Peuple
guerrier du Beauvoifis, qüi^a'ffoit pour le pluspuiflant de
to u te * îd ’B e lg iq u e ; iu jS i ïd ^ à - rO u e f t par les -Carnutes 5
quioioécti^oient le pays Chartiain, M p^i’ les
ceux du V e x in r à i ’E ft «F au Su d -E ft, par4 es^evzo/zojV
'que les- f e i i e ^
une brandie. L eu r capitale appellée' L u t é c e , %étoit une
rapporte
au-'té'moigmagè' d^ûfèb'î. O n a vytdaïisvr in t io d jift ieirr -
combien ôn a imaginé de fyftêmes fie d’opimons ridiciilés, v
'de con^effures faùlFes fie vagues fur la fondation de cette
'\*ille.-Lorïqu on ne vient-pas; mêler deS fables;a rH i l îg i f ë ^
& q ù it tè r^ c ^ Â ^ ^ ^ ^ f fé b r ë iy ,>
dènt il ne réfte aucuns monumens authentiques} p t^ f 'B ^ e r -
T fC T m ^ ^ ^ ^ S a ^ ^ ^ r ^ à t e 'n T - u r f e ^ ^ ^ ^ ÿ ^ | f e e l l é e
■1^ M ^ M ^ p i 0 iîun^ iÔd;
Mendon ; d’autres^ perïfent que c efl Meluiè ou
* L a p'ofitionNdes P-ari/ienstm: un déi^Binq-grands F leu -
^ ^ t re^ é^ d ë^ it -n a tu r e llem e n t les^portei^aü c'gfïfà&c&p
^ \ ^ p ^ ^ ^ in ^ lq î r f t à in e s . 'u D è s 4è s ; ï^ p s ^ l^ ^ ^ ^ ^ ^ ;
lé s 3 i‘ls xfo joignirent aux Carnutes leurs voifins } & aux
Britannt^ Peuple du'P o/ zM/^^ doif^ pÿB^Î Ï/z^ VwC IV ,
aes'Parifiens\;-^j?aw^ p ^ ^ ^ p^^ ^^^ Ç/Cg j^ t> Ab^ ^g |& ^» r-‘
]& ÏÏiocèfe de 'Parjî.'"Mais cèt'tc^érifdiHBh dépla'céïï ferme Su goût ë5'||I§ |a |
Lecteurs; il fiiffit défaire connoitre en gros, le P <iys des Parifiens &‘celui de-* 1
leurs Alliés.
: i (;iiÿnfëroit également yain de youloir décède‘Cettè Capitale des 'Parifiens,.
& de déterroiner.awcpxé^fign ^ lw ^ f e ^ ^ n sMs^uloîsjril'Ti’appartient'
‘ q\i’â Émet^ù^ Commiffaire Lamarre d’avoir fait graver - les' Plans dej/cefte
Yllfc , qui fut entièrement détruite" I6rè du Jegé^qu’elletÇÜli-àïCjiiteÆrJ cônfrç^
îes'Rôiiiatns. 'On pÉut feulement çpnl^aureÈ^qù’cU^^tendoit partie ^furfles"',
deux rives de 1g.?êffife~^^'üe'dans^lg^K^^for^ce^qjye^g’dans'I^^w r^
on paiToit j^ydeife. cé'tésqia’r deux ponts de, boi’s.pp|ilji>it que cette Ville fut..
Hwcn plus confidérable que ne-le difent ces Auteurs celui des Effais Hijtori-
'gUes, furt Pans, puifque Cjifer y "transféra PA Semblée généraledes Gaules, &
!que les memes Auteurs- qui rerîferment l’étendue de Lutéce dans Mé’»gedte^'lle
de la Seine ^'femblent fe ^ontredire en foutenant ailil^^u^l^ étoit’ entourée;
de Temples fameux qui ont ‘donne leur nom au Peuple & au Pays. ^ -J:
! (i) P lin e le" feul ahcien ’qui -parle des Britmni de lâ.BeJgrqüe^fès1 place
enire je îPàfrüs Gejjonacus, ceux de "Boulogne fur Mer -, & les Ambiani, ceux
d’Amiens. L'e P. Hardôüin-met leur-^pitafe'Duro/coregum à Rue'," petiîé^lfê*
du Ponthieu ; mais-le fameux Géographe Samjbn natifd’Abbfeyille^- voulant-
, jllu'flrer fa patrie, a prétendu qu’elle s’appelloit Bmanma, & qu’elle éfoit la
l^:pït'àiê^d^^BriË^^%^qoî? âbrintfrerii’ leur' ti ° m à J’Angleterre. La table,désPeu»
pies, & des 'Cité^dans le grand Diâlionnaife 'des Gauïês- G" de la France, met
Duroicoregum à ©buMers-ën.Piçard
L’énîigration* e n t iere de ce Peu pie, cohfi rmée pa r rcélle des Patïfiêriï&f&bgî •
' Cariâtes, & autres Peuples Gflufo«, dont on trouve des rraces-.en Arfglererre ,.
détruit la prétention de quelques Auteuts Anglois, qui 'fbutiennent «‘qué^ilcl
^^^Z^iJ^les Bretons infulaires, font les premiers qui 0lff'pairé’fii'plï;c6?e la
». plus voifine de la^^^E-autant que des thuifinigratiobs Ce
- OT porte des Ifles au continent, plutôt que du< continent aux Ifles ; que la popu-
' m lation de celles-ci doit en effet fc déborder ipar ‘la mer fur les terres voifînes,
«aulieuquefurlescôtesducontinent,ellepeutrefluerdanslesProvincesmé-
3, diterranéèï ; que les Gallois 8c les Bretons François parlent la même langue,
dernier fïége de Belle-Ifle ks/Sôldâcs'.dHa'jProŸince de Galil'M, e’n-
ZP . E i y l W b R - - A * A C S .
P W \ ’
dii' Cómt’é d’Yôxc’k' , Hdjâ;ernëiTe;; des -Cra/’/za/ej
dans les PeUplesdu ^ a iv r ic h , & c . félon le s'a u to r ité s
fÊip(p‘MtêSNfâr.. M.vle Marquis de* Jôi/zï-Æ&Vz 'dans fes
i/e /a Jfo/ztzrc/iâ? 5> a^ . 3,1p. Quant
aux ^ri/a/z/zi ‘(2 ) , M n ig ja t io n entière de ce" Bejàiple
f è â S ’Ij^ÿq^ i a donné;foiâ nom à ï’Angletérre ^ a fait oub
lie r fa polition ancienne m o tëm e '.'C e t événement fi
"Auteurs qui onrtrarté'dë'leui H i fto n e , daignaffetit en faire
L é s héroïnes- 1 1 Péûpie
^ | | | p ^ a | | i ' des ^arifiens\aTOg|^pTOliS^emès
unis , fuivant C é fa r , pour ne'former qu une feule & n#mâ
R^ ^^M cC'ûpb ifetit jourd’h u ^ ^ l^ i^ ^ e ^
partie s’étendoit slors jufqu aux frontfoestd e ja Belgique^
Peu p le^é to itlacapita led e sSénon o is^d ontle can ton acon -
fervé le nom d e éY^o/wt?.' I l y en a qjmHW5>f$at q'ii’/ ^ / z -
TZMVT?:^.
xerre ^ étoit^’enpo're de la dépendance des ^’énö'nöis^;
M. d’ ^/zvz//«? penfe que Y/zot/M'/zziOT elb__Beaune en
- r u r a ^ K ^ ^ ^ g ^ i n e | ^i»T@ônnûitWëM^^ g
B riare, & c !. étoient encore de leur dépendance (3 ) . L e s
‘»"^nâbieht'ceux des environs de>^uïifi.per , & ïùr^toutye|rp^yfàns de 1’îflt
-Mais qui afTuréra ^^les4©llZoièrèV«nnen^aj’forjgiriafrenven^es^Gâàio)'^
& que bien des fieclesavant le paflâge de Céfar dans la Grande Bretagne , ( ou
peut-être même avant que 1 ©cean >eut féparél’Ifle du continent, comme il a
pu le faire en formant un Golphe de Bref! au Havre, avant; dioulvrirulî Pas de
gajaîsr) f les deux Peuples égalemënt'-’Geftiques, ne fulfent pas compris fous le
nom deJjimlorJ ? Les anciens Auteurs Anglois do'nnent -fouvenî à l’Armorique 1b
nom de-GaZZer occnfent-ife, tant l’une & l’autre G<z/Zej( femblent avoir la GWê1»
pour mere. Les GaZ/o'J & les Bretons, font* vraifèmblàblement les 'Peuples'k's
plus anciens de l’Europe , qui fe font confervc fans mêlaijge d’etrangers ^
Ipuifqu’ils ’‘ont' gardé jufqu’à 'nos'joiirs la Langue Celtique qui leùr’ eÎKcpmmufie.
L’origine des deux Peuples fe retrouve 'lblp1iîiPlm'ef Sans les Br/ta/z/i/ de la Bcl-
I gique. Je renvoie p ou r les preuves àla Défcription Topographique des Gaules.
'^ÊÊÈ$Le Gàûnoïs, ( Pàgüs Ga^iniî/ÿtr, mot fur lequel on’^eut.c'onfulter utile-i
ment le grand Glojfaire 'dt Ducange), étoit pofTédé ipacjes Carnuiéî:-i-des'üBam',
Tfe/ir, & les Stfno/iWJ qui en^’avoient la majeure partie. S^Rgn||h cRoitïla Martin
iere, ZVerao'Ht capitale du Gâtinois, cft une Ville Gauloife, connue' fousi
le nom'déiGrex f niais il n’y en a aucune trace dans l’fïifloire f^cmoiirs ;erfi
une Ville moderne, qui doit vraifemblablementifon-riom’. ( Nemofium ow^emo-
rofum ) aux forêts'‘d'ont elle efl environnée.'^juu-Srge/Ze ,jdonrpvarlp lâ^Tablc de
Peuringér, n’étoit,psôint dans le Vêlai, comme on Pa'cru ; mais à Sévi nier e ,pr>ès
, de Chitillon fur Loin, où l’on à;trouvé lorfqu’on commença ;à‘;;cravaiH'e'r.>aa;
Éanarde Briare, tant de reftes d’édifices a'ntiques ,-i3îun'anipli>!t'beâcre , ides mo-
fâiques, &c. qui peuvent être les débris du Château des Bains reprêfenté fur la
^Siïapl’ê dq’Peütinger.1 La diflance qu’elle marque entre cet endroit & Agendicum,
(Sens), fe rappo'rte’exaélement (Voyez M. d’Anville r Èèfaircijffem. pag. 191 ).
Bri'VûdutÙm, Briare Villel'du- Gâtinois, célebttjparje Canarde ce nom j$m!fait
^aj’com^'ùrticàt^g'de $ fË^^^a-, 'Seine-, à feue^iâillî&'de Sbf/ÿfltèpfeône, fur
' tïouif L'êS^Séno'n’ois’ pblKdoient 'encoïe Bandritiim, Jox^ny^ VeUàmodumu6%
Beaune lèhi;,Gâtinms fur la voie Rbmaine , qui, conduit de Sens "à ©?ri'é|ns,,
M. l’Abbé le Beùf.’îïiftorien'd'Auxerre, prétend que Vellaunohmtm èfl la Ville
d’Auxerre,quiétoitauflîdeladépendancedesSénonois,dontlacapitaleAge-
rfi.'î'cü.-H'où ^g^aicuâ^&^lileM^Sens:, qui a ïepris cooun« les auttes.iç. nom
dë; peugle , &c.
wmm Ü Ü M
||f j G’au’les leur haute 'ftaturè 'd’bti, Hs aVeient pris leuè
bientôt, la terreur faite '
Æonfiéître en peii''d'e mots^ le Pays & les Gieés de ces deux
Peuples qui ont joué un ii beau rôle dans r-Hirftoire ,de's
Gaules, avant de repreridre lëâ l‘ de lanarration. • ‘
Ambigat 9 que fes vertus & fes richeffes avoient d’abord
pi'acé à la tête-des ( les Peuples düf -Bérry ■), & qui
^ÇOïé'parVénu ’pM^l^ ih ên ps
ife ra l ‘fié i'lda> tenciê .
^oTsxunliés-çteroiéï^a'ngs y fie contenir
dansées bornes unè |^urîéffe inquiété 6c turbulente >
E ^ ^ l^ G m iB s l!é lo féH m q r c h a r g é é s^ 6 ^ ^ j t i r ë s lw ,ô ^ T fc
peine à n@urrk. II put !le jfa'ge parti dejfgaigner les Druides 5
conquêtes au dehors. A peine eut-il propofé1 dans mSÊ
àffeaàiMéë'générale le projet d5,envoyer des'Golon-ies au-
& on- lui répondit par^ù’ne'acçlamation génétale.
Les d'eux;Princes 5 qiie leur oncle avoit flattés d’êtïê'«
paitir inceflamment. Tout le monde Voiiifetô les fuiv-re
b u tW ô ^ ë s^ e n & l
âcqi^rir'':‘'à^M<ÆOTS%^^%ï^ace^fôi't cduVtÿ^
ais -lèveteAt-èhaoun 5 &V. ’ X X IV - }
't@k. IV y Wofs^^£>ïmlq|^OT^e^pp;ns femjmes'
fie les ,enfaiïsr Alors Ambigat confulta les augures 5
tira au fortins«^Régions où fes'neÿ.euxî"dévoient conduire-
Iteursf'ColqmeS'-ÿ.x^fo-TintpeÊbion du vol ôc du chant .des
''biféluib; (||1 avoient la réputatitpnVd^êtr^.
£^IM4yJKebïérî'ü^mVd|^r dé lajfô n d à tio n ^ ^R ^ ^ ^ it^ ,?
fous'le régné de Tarquin i’aubien ; tix cens ans ayant Jefus-
‘^ â rifl. (Voyez T i / 6 - X i 4 ' / / Z i . ^. )
Les Prz7i/$ei7jy( les é’é/zo/zoÂj5 les . fSCc. fe }oi-
^ ^ ^m ^ v eC " l^ ^ zV a r^ |^ fö u V le 's é teridàfds^dè^igbVë^ j
qui pafîa l'e1 Rhirta^x environs de Bafle^ & s’-eafonta dans’
en,aeiemept;ç^ ^ ^ té jde
forêts (i) . Bgllovefe raflembla les tr-oupes des ^ités mé-
.xjdiopâles ^ V ë^ l^ q u è lle s ' i l bés Jout'
U|put^^ ^ m fe 0uTieufÿ^anWëe^ Àè's^'aVô tt' afdé les-^Pbo-
. oecn'sid^^^)to<iuy'elle0iâ"^pap6'rdés " fQr cétte éôtef ^-jettefe-
'.ll|? jOEÇ^^oeÿs\. (d ^ là “V illé^ d e 1 -Mai^ïly^ yf-il' : tMverjffîdÆ
* ■ Alp'és\wqut>d^'i^^^ul^^iVMns lep|h yjâ^n len, ' défit en
l ’Italie
;fù 'p é îM ^ ^ ^ ^M fM |a^ d e s "ëtabliflenïen^ l e d i t s ' les Gau-'
IM^Pefcla^i‘t ^ i u r 4 ^ â é ^ é jp '^ ^ ^ i i i i i i^ yqu'i^^eno'ic dé
(jétruifëm^^r a ^ CTëtro^caffon qpe tou te - cettq^.partie dé|';
'M lt-alie^n tÿ re^ K^ J^S Ï® a u X x ^ ^ ^ è % ù ^ i fondèrent
,,^ lu fieqr^^p|^^^^mif^y-.'Milan-y Siëpne J:
. uatp^ relle^ p e ^ iM ^ l^ ^ é M ^ ^ P^s'Vdeux P r in é è y - .^ ^
p l> is |^ In ^ é fté*yvâBpo^^avëc }itbù’'tes leur^ *qilcpn'ftan‘| ^ |
Ædtns|ll;tp^pié^y‘b lu p p ^ P ^ t|@ ^ ^ K ^ / io / î "de
phg.^^S§^lâva^e<s^0 6 xî' p t lés^
la face»
iM ^ '^ fo s^ ^ p E ^ ^ ^ P a% ç^ l‘rb r^ dq ÿ|Pt|^ nce s 'qii’ôp •p‘euK,i
Kpm à'|é"|^reié
OheZ ie^'^^hbvsfd^^wP'drj/iêds', uïa^OTè^|p^p’é'di|l
MjÉa^TO ony^l5‘W8ip 1^ f i i l^ t eM c e c l^ è ^ p lo k s Jpfôè‘ OTili^;
lansp^p jn lffi^^ pB ^^ ^H ^oe ip^ ^^ ^às^^ ès r fW é i^p aE ^
fdêtfe‘'
•',fl^s||ip*Giel p h^ flou^ ^ aP ^ u nip a ys ‘■ fértil^foe^ornMâp’rëJ
^u p iëS 'jprefféà1''
^ ç ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ f^ ’y^tôien^dq^flcpa’oeP'paiya^autres
’fie’ les?’G i f f i i i^ & i< S i® v
l e , "traofpwin’r e^ tous e’a% It^liK^Le'yf^^pî^î^* fk
les Alp'ês^l
. fondirent én^Itali^quHqU.és ahuées^àprès ÆHè'vefêt;-. fic^fo*
■ ^^rerïï^^^^HëlqtZé 'temp'y è^^^a« d '^ r q ^ e ^ < ^ ^ f 5P i
■ ('c^ ^ a^ ^ ^ g ie s | ;i &.
( Stra.b. $ L l.. V?' L l.
\Ge^sderniers^V^^^^t|:,0man|^Mëtvtot r^>p leflérr'és ‘ddnà
'cetté^prermê^è demeure } .5'4^ahs i-avanct
aveêl
,> Ces détails géographiquès font affez connoître fétendue dù canton que lés
Sènonois occupoient au Midi des Parifiens, Ieùrs allies. Le Diâlionnaire Celtique
dit que ces Peuples tenoient leur boni, de leur haute Stature; Se/z, grand. Voici
|||fffp^rî%dw0 drufey GmhSènoWstfytosîi(itiïrâ ferox, mûrjbus rncoiidita, ’tzfZ hoc
ipsâ corpovwmmole perinde amis ihgentibüs i adeà omni genere terribfiipfuit'lii'tpldnè -,
hâta mRorpimim rntiritum, urbium Jlragem videretur. Il falloir que ces braves Sé-
Jtionois fe fuflcnt Tendus bien redoutables aux Romains pour en fairè un portrait
fi eflrajant. Ô^foii aufli par ce paflage curieux, comme les Romains fqava tnt
-t'ravcftir en défalus les grandes qualités de leués 'enfierti is. •
' pas lé détail des Tribut Gauloifes, qui fuivircht Sigovefe ; mais
on ne pbut dbuterquèlès Sénbnois, 'tt c'o'nfequWnme^^^• Pcnijlè'ns?'^}é&>îçf\f
de la même Cité, n’eW fiflent partie^ pùifqu’o'ri’a rrouye1-- dès.-TEiKu^^W^^l
ma'gne qui . ont' corifèrvé 'lfcuts "noms, tels qiûe les Carnutés ' jlçùrs;,voifin,â,’ lefe
Bifur/gesi, lesiB^ienj , &e. EncèfTet, on préfume que les BitUrige's ,, ( ceux de
Bourges )‘ ont habité'les bords du Vézer, auquel -ils ont donné leli'r nom de
FiTijrgür io\ï'\Bitôrgîÿ., aihfi qu’aux anciens^Bo'ü^gigHânS -, Bùrgùhdimèsi Les
CnrnurM-, (-.oeùx /de ’Charirfel^iTt les-rnêmes qu'e le? Gürtni y’qul-'bât'ifent l'a
Ville de Carmwte' en'Panmjtdel'-LésBorei^g^ypfe-Torti. d^AqtiiÏM^®^
même - expédition, fe re trouivertt en Baviere',"en Bo'b emè ,- Bdiana ,;• Boïbhiemum.
..Les Sinohois sïétab'liren't ivwèç'3es Pur^enr, entre l’Elbe & l’Oder , où ils formeî^
ent la/puilfante-'N^lm^re!; W r , qui Ó,:cupoientJla plus grande partie de la
iGeïmStiie* Pacitty^hySiXXlX'i n;ppime'i|s Sènonois | Semnoncsty'pwmh 1« *
rehfe GSt^t^ytf^ôfbiertëfe: Sug^K^&c^d,Cg^qyi ftn^c^iéo^de cdtfèi
, fbrte ‘d’érùdîti.àn, n’o'nt qû’à'"coriKd|eï Beat^üs - Rhenamis ,• -Afudigfer ^ l’Abb»
s^^^^^^p^feVraÜrtih, && Ils'verront que tous lés Peu^^wlà;@e®fàns?-ij
n^yf5n.t}^e'‘d^G plq^^^|ties duJfétói^eKC^ül&^M V/i
rèntfro^cité‘dê"la'lL^/OT/ftô^rfÉ'ZasI5"Ï!n?è, rôjji. b,pag. 17^
eiirae d’habfta.ns,Jdans Ja
■ Tafté töret1 ctmp^ejde.q^aues pk eMbr^Wto’
les 'hojîP^^ColSniés^qu il conduifoi 15 quS’ce fo n t -èn effe t les* Gaulois^ qu’on
j \Olt SS la v an c font autr 5c'ë‘ttë
EpoWe^ Jdfis’ l’Illyrie, là Pî Germanie^jraÇÏOTlg^fe-.fep
Vifttiiêj^8s jàf^iiesÿiT;Ies;-MC( ’èft.guérA priRp^
i cûttVpreinîere.ColonigAit pu »faîte ta'ntBéi‘ptp^ls?eti}'
il faut en-' f ap portet'-n éçc'llan i f v ’’ n» “ * ■ » iS‘ pbft'ériéüî-és' à
^Ues>detSigôv"èfë^&v^u^gopulaïià'n fuÈfceffi^dè ces' mêmÀ'Peü'^llsf •én
ïm^àniVVMï?c|^^^^^^P^^çT(^^^uei|âib^Iiifafqye üi Gtudütfi
qù’e Sigovefe traverfà les Monts Riphtes, & Retendit ju(qu’au\ rives de f-Octan
Scptuunoml, & au\>e\ceemues de LvCurope sOn ne peut pas oppofè"r de plus
fôites pfeitVeS aul,(èhümentWè^quelques modernes^quiÿvîuleb£i^ii1eiia‘ pôpufa-
j^^fôic'tdélïéndû:e’5y^fôs^V£^es>,(cieb_cesdes:anttésgkcéydiÉN^^pvôUcî>
yinir'lwbiceT l’Efpagnc,, les Gaules & l’Italie. L’état inculte & prcfqjiè défërt
où croient encore les pays du "Nord, & même la Germaine du temps de
^ ^ » ^ des Bnl'peK,^^9eïoiè à-japicfe contre le fÿflcme moderne.