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 Peuples  d’es  S au le s  qurjouîflbient  du  droit  d eD ité';  c  e fl-  
 a-dire 3i -qui  .,étöieFn>fouv.exains 3.  indépendaias,  J&r  qui  fe  
 ‘góuver-noieïftSj^ar'leuïs'pröpreS Magistrats.  ï'ls  n’ étoient  fu-  '  
 b  ordonnés  qu’aux  efpéces  d'Etats ;  q uon ^convoquoi^totfs  
 les’ ‘ans  dans  le   pays Ciîartrain ,   pour  le "gouvernement  en  
 ciie f de  toute  la  d a t io n . -Ils  ■ étôient'jloïnM^U' N o rd  -pair«  
 les  SilvaBëcLes | 1 ceux R B B R p  &   le s -BelLovaces,  Peuple  
 guerrier  du Beauvoifis, qüi^a'ffoit  pour le pluspuiflant de  
 to u te * îd ’B e lg iq u e ;  iu jS i ïd ^ à - rO u e f t   par  les  -Carnutes 5  
 quioioécti^oient  le  pays  Chartiain,  M p^i’ les  
 ceux  du  V e x in   r à i ’E ft  «F au  Su d -E ft,  par4 es^evzo/zojV  
 'que  les- f e i i e ^ 
 une  brandie.  L eu r   capitale  appellée' L u t é c e  , %étoit  une 
 rapporte  
 au-'té'moigmagè' d^ûfèb'î. O n a vytdaïisvr in t io d jift ieirr -  
 combien ôn a imaginé  de  fyftêmes  fie  d’opimons  ridiciilés, v  
 'de   con^effures  faùlFes  fie  vagues  fur  la  fondation  de  cette  
 '\*ille.-Lorïqu on  ne vient-pas; mêler  deS fables;a  rH i l îg i f ë ^ 
 &   q ù it tè r^ c ^ Â ^ ^ ^ ^ f fé b r ë iy ,>   
 dènt  il ne réfte aucuns monumens authentiques} p t^ f 'B ^ e r  - 
 T fC T m ^ ^ ^ ^ S a ^ ^ ^ r ^ à t e 'n T - u r f e ^ ^ ^ ^ ÿ ^ | f e e l l é e 
 ■1^ M ^ M ^ p i 0 iîun^ iÔd; 
 Mendon ;  d’autres^ perïfent  que  c  efl Meluiè ou  
 *  L a   p'ofitionNdes  P-ari/ienstm:  un  déi^Binq-grands  F leu - 
 ^ ^ t re^ é^ d ë^ it -n a tu r e llem e n t  les^portei^aü c'gfïfà&c&p  
 ^ \ ^ p ^ ^ ^ in ^ lq î r f t à in e s . 'u D è s  4è s ; ï^ p s ^ l^ ^ ^ ^ ^ ^ ;  
 lé s  3  i‘ls xfo  joignirent  aux  Carnutes  leurs  voifins }  &   aux  
 Britannt^ Peuple  du'P o/ zM/^^ doif^ pÿB^Î Ï/z^ VwC IV , 
 aes'Parifiens\;-^j?aw^ p ^ ^ ^ p^^ ^^^ Ç/Cg j^ t> Ab^ ^g |& ^» r-‘ 
 ]& ÏÏiocèfe  de 'Parjî.'"Mais  cèt'tc^érifdiHBh dépla'céïï ferme  Su  goût  ë5'||I§ |a |  
 Lecteurs;  il  fiiffit  défaire connoitre en gros, le P <iys des  Parifiens &‘celui  de-* 1  
 leurs Alliés. 
 : i (;iiÿnfëroit également yain  de youloir décède‘Cettè Capitale des 'Parifiens,.  
 & de déterroiner.awcpxé^fign ^ lw ^ f e ^ ^ n sMs^uloîsjril'Ti’appartient' 
 ‘ q\i’â Émet^ù^ Commiffaire Lamarre d’avoir  fait  graver - les' Plans dej/cefte  
 Yllfc , qui fut  entièrement détruite" I6rè du Jegé^qu’elletÇÜli-àïCjiiteÆrJ cônfrç^  
 îes'Rôiiiatns. 'On pÉut  feulement  çpnl^aureÈ^qù’cU^^tendoit  partie ^furfles"',  
 deux rives de 1g.?êffife~^^'üe'dans^lg^K^^for^ce^qjye^g’dans'I^^w r^   
 on paiToit j^ydeife. cé'tésqia’r deux ponts de, boi’s.pp|ilji>it que cette Ville  fut..  
 Hwcn  plus confidérable que ne-le difent  ces Auteurs  celui des Effais Hijtori-  
 'gUes, furt Pans,  puifque Cjifer  y "transféra PA Semblée  généraledes Gaules,  &  
 !que les memes Auteurs- qui rerîferment l’étendue de  Lutéce  dans Mé’»gedte^'lle  
 de la Seine ^'femblent fe ^ontredire  en foutenant ailil^^u^l^ étoit’ entourée;  
 de Temples fameux qui ont ‘donne leur nom au Peuple & au Pays. ^  -J: 
 !  (i) P lin e le"  feul  ahcien ’qui -parle des  Britmni de  lâ.BeJgrqüe^fès1 place  
 enire  je îPàfrüs Gejjonacus,  ceux  de "Boulogne  fur Mer -,  &  les Ambiani,  ceux  
 d’Amiens. L'e  P. Hardôüin-met leur-^pitafe'Duro/coregum à Rue'," petiîé^lfê*  
 du Ponthieu ; mais-le  fameux Géographe  Samjbn  natifd’Abbfeyille^- voulant-  
 , jllu'flrer  fa  patrie, a prétendu  qu’elle  s’appelloit Bmanma, &  qu’elle  éfoit la  
 l^:pït'àiê^d^^BriË^^%^qoî? âbrintfrerii’ leur' ti ° m à J’Angleterre. La table,désPeu»  
 pies, &  des 'Cité^dans le grand Diâlionnaife 'des Gauïês- G" de la France, met  
 Duroicoregum à ©buMers-ën.Piçard 
 L’énîigration* e n t iere  de  ce  Peu pie,  cohfi rmée  pa r rcélle des Patïfiêriï&f&bgî •  
 '  Cariâtes,  & autres Peuples Gflufo«,  dont on  trouve des rraces-.en Arfglererre ,. 
 détruit  la  prétention  de  quelques Auteuts Anglois, qui 'fbutiennent  «‘qué^ilcl  
 ^^^Z^iJ^les Bretons  infulaires, font les premiers qui 0lff'pairé’fii'plï;c6?e  la  
 ». plus voifine de la^^^E-autant  que  des  thuifinigratiobs Ce 
 -  OT  porte des Ifles au continent, plutôt que du< continent aux Ifles ;  que la  popu-  
 ' m  lation de celles-ci  doit en  effet fc déborder ipar ‘la mer fur  les terres voifînes,  
 «aulieuquefurlescôtesducontinent,ellepeutrefluerdanslesProvincesmé-  
 3,  diterranéèï ;  que  les Gallois 8c les Bretons François  parlent  la même  langue,  
 dernier fïége de Belle-Ifle ks/Sôldâcs'.dHa'jProŸince de Galil'M, e’n- 
 ZP  . E   i   y l  W b R - - A * A   C   S . 
 P W \ ’ 
 dii' Cómt’é  d’Yôxc’k'  , Hdjâ;ernëiTe;;  des  -Cra/’/za/ej  
 dans  les  PeUplesdu  ^ a iv r ic h   ,   & c .  félon  le s'a u to r ité s   
 fÊip(p‘MtêSNfâr..  M.vle   Marquis  de* Jôi/zï-Æ&Vz  'dans  fes  
 i/e  /a  Jfo/ztzrc/iâ?  5> a^ .  3,1p.  Quant 
 aux  ^ri/a/z/zi  ‘(2 )  ,   M n ig ja t io n   entière  de  ce"  Bejàiple  
 f è â S ’Ij^ÿq^ i  a  donné;foiâ  nom à  ï’Angletérre ^  a  fait  oub 
 lie r  fa  polition  ancienne  m o tëm e '.'C e t   événement  fi 
 "Auteurs qui  onrtrarté'dë'leui H i fto n e ,  daignaffetit  en  faire 
 L é s  héroïnes- 1 1  Péûpie 
 ^ | | | p ^ a | | i ' des ^arifiens\aTOg|^pTOliS^emès  
 unis ,  fuivant C é fa r ,   pour ne'former qu une feule  &  n#mâ  
 R^ ^^M cC'ûpb ifetit  jourd’h u ^ ^ l^ i^ ^ e ^ 
 partie  s’étendoit  slors jufqu aux  frontfoestd e ja   Belgique^ 
 Peu p le^é to itlacapita led e sSénon o is^d ontle can ton acon -  
 fervé  le  nom  d e   éY^o/wt?.'  I l  y   en  a  qjmHW5>f$at  q'ii’/ ^ / z - 
 TZMVT?:^. 
 xerre  ^  étoit^’enpo're  de  la  dépendance  des  ^’énö'nöis^;  
 M.  d’ ^/zvz//«?  penfe  que  Y/zot/M'/zziOT  elb__Beaune  en  
 - r u r a ^ K ^ ^ ^ g ^ i n e | ^i»T@ônnûitWëM^^ g 
 B riare,  & c !.  étoient  encore  de  leur  dépendance  (3 ) .  L e s 
 ‘»"^nâbieht'ceux  des  environs de>^uïifi.per ,  &  ïùr^toutye|rp^yfàns  de  1’îflt 
 -Mais qui afTuréra ^^les4©llZoièrèV«nnen^aj’forjgiriafrenven^es^Gâàio)'^  
 & que  bien des fieclesavant  le paflâge  de Céfar dans  la Grande Bretagne ,  ( ou  
 peut-être même avant  que  1 ©cean >eut  féparél’Ifle du continent, comme il a  
 pu le faire en  formant un Golphe  de Bref! au Havre, avant; dioulvrirulî  Pas  de  
 gajaîsr) f  les deux Peuples  égalemënt'-’Geftiques, ne fulfent pas  compris  fous  le  
 nom deJjimlorJ ? Les anciens Auteurs Anglois do'nnent -fouvenî à l’Armorique 1b  
 nom  de-GaZZer occnfent-ife,  tant  l’une & l’autre G<z/Zej(  femblent avoir la GWê1»  
 pour mere.  Les GaZ/o'J &  les Bretons,  font* vraifèmblàblement  les 'Peuples'k's  
 plus  anciens  de  l’Europe ,  qui  fe  font  confervc  fans  mêlaijge  d’etrangers ^  
 Ipuifqu’ils ’‘ont' gardé  jufqu’à 'nos'joiirs la Langue Celtique qui leùr’ eÎKcpmmufie.  
 L’origine des  deux Peuples  fe retrouve 'lblp1iîiPlm'ef Sans les Br/ta/z/i/ de la Bcl- 
 I gique.  Je renvoie p ou r les preuves àla Défcription Topographique des Gaules.  
 '^ÊÊÈ$Le Gàûnoïs,  ( Pàgüs Ga^iniî/ÿtr, mot fur lequel on’^eut.c'onfulter  utile-i  
 ment le grand Glojfaire 'dt Ducange),  étoit  pofTédé ipacjes Carnuiéî:-i-des'üBam',  
 Tfe/ir,  &  les Stfno/iWJ  qui en^’avoient la majeure partie.  S^Rgn||h cRoitïla Martin  
 iere, ZVerao'Ht  capitale  du  Gâtinois, cft  une Ville Gauloife,  connue' fousi  
 le nom'déiGrex f  niais  il n’y en a aucune trace dans l’fïifloire  f^cmoiirs ;erfi 
 une Ville moderne, qui doit vraifemblablementifon-riom’. ( Nemofium  ow^emo-  
 rofum ) aux forêts'‘d'ont elle efl environnée.'^juu-Srge/Ze ,jdonrpvarlp lâ^Tablc de  
 Peuringér, n’étoit,psôint dans le Vêlai,  comme on Pa'cru ; mais à Sévi nier e ,pr>ès  
 , de  Chitillon  fur Loin,  où l’on  à;trouvé  lorfqu’on  commença ;à‘;;cravaiH'e'r.>aa;  
 Éanarde Briare, tant de  reftes d’édifices a'ntiques ,-i3îun'anipli>!t'beâcre , ides mo-  
 fâiques, &c. qui peuvent  être les débris du  Château  des Bains  reprêfenté  fur  la  
 ^Siïapl’ê dq’Peütinger.1 La diflance qu’elle marque entre cet endroit & Agendicum,  
 (Sens), fe  rappo'rte’exaélement (Voyez M. d’Anville r Èèfaircijffem. pag.  191  ).  
 Bri'VûdutÙm, Briare Villel'du- Gâtinois, célebttjparje Canarde ce nom j$m!fait  
 ^aj’com^'ùrticàt^g'de $ fË^^^a-, 'Seine-,  à feue^iâillî&'de  Sbf/ÿfltèpfeône, fur  
 '  tïouif  L'êS^Séno'n’ois’  pblKdoient  'encoïe  Bandritiim,  Jox^ny^ VeUàmodumu6%  
 Beaune lèhi;,Gâtinms  fur  la  voie  Rbmaine ,  qui, conduit  de  Sens "à  ©?ri'é|ns,,  
 M. l’Abbé le Beùf.’îïiftorien'd'Auxerre, prétend que  Vellaunohmtm èfl la Ville  
 d’Auxerre,quiétoitauflîdeladépendancedesSénonois,dontlacapitaleAge-  
 rfi.'î'cü.-H'où ^g^aicuâ^&^lileM^Sens:,  qui a ïepris cooun«  les auttes.iç. nom  
 dë; peugle , &c. 
 wmm Ü Ü M 
 ||f j  G’au’les  leur haute  'ftaturè 'd’bti, Hs  aVeient  pris leuè 
 bientôt,  la  terreur  faite ' 
 Æonfiéître en peii''d'e mots^ le Pays & les Gieés de ces deux  
 Peuples  qui  ont  joué  un  ii beau  rôle  dans  r-Hirftoire ,de's  
 Gaules,  avant  de repreridre lëâ l‘  de lanarration.  •  ‘  
 Ambigat 9 que fes vertus & fes  richeffes avoient  d’abord  
 pi'acé à la tête-des  ( les Peuples düf -Bérry ■), &  qui 
 ^ÇOïé'parVénu ’pM^l^ ih ên ps 
 ife ra l  ‘fié  i'lda>  tenciê . 
 ^oTsxunliés-çteroiéï^a'ngs y fie  contenir  
 dansées bornes unè |^urîéffe inquiété 6c  turbulente >  
 E ^ ^ l^ G m iB s l!é lo féH m q r c h a r g é é s^ 6 ^ ^ j t i r ë s lw ,ô ^ T fc   
 peine  à n@urrk. II put !le jfa'ge parti  dejfgaigner les Druides 5 
 conquêtes  au  dehors.  A  peine  eut-il  propofé1  dans  mSÊ  
 àffeaàiMéë'générale  le  projet  d5,envoyer  des'Golon-ies  au- 
 &  on- lui répondit par^ù’ne'acçlamation  génétale. 
  Les d'eux;Princes 5 qiie leur oncle avoit flattés d’êtïê'« 
 paitir  inceflamment.  Tout  le  monde  Voiiifetô les  fuiv-re  
 b u tW ô ^ ë s^ e n & l   
 âcqi^rir'':‘'à^M<ÆOTS%^^%ï^ace^fôi't  cduVtÿ^  
 ais -lèveteAt-èhaoun  5  &V. ’ X X IV - } 
 't@k.  IV y  Wofs^^£>ïmlq|^OT^e^pp;ns  femjmes' 
  fie les ,enfaiïsr Alors Ambigat  confulta  les  augures  5  
 tira  au fortins«^Régions  où fes'neÿ.euxî"dévoient  conduire-  
 Iteursf'ColqmeS'-ÿ.x^fo-TintpeÊbion  du  vol  ôc  du chant .des  
 ''biféluib;  (||1   avoient la réputatitpnVd^êtr^. 
 £^IM4yJKebïérî'ü^mVd|^r dé lajfô n d à tio n ^ ^R ^ ^ ^ it^ ,?  
 fous'le régné de Tarquin i’aubien ; tix cens ans ayant Jefus-  
 ‘^ â rifl.  (Voyez T i / 6 - X i 4 ' / / Z i .  ^. ) 
 Les Prz7i/$ei7jy( les  é’é/zo/zoÂj5  les  . fSCc.  fe }oi- 
 ^ ^ ^m ^ v eC " l^ ^ zV a r^ |^ fö u V le 's  é teridàfds^dè^igbVë^ j  
 qui pafîa l'e1 Rhirta^x environs de Bafle^ & s’-eafonta dans’  
 en,aeiemept;ç^ ^ ^ té jde  
 forêts  (i) .  Bgllovefe  raflembla  les  tr-oupes  des ^ités  mé-  
 .xjdiopâles ^ V ë^ l^ q u è lle s ' i l   bés Jout' 
 U|put^^ ^ m fe 0uTieufÿ^anWëe^  Àè's^'aVô tt' afdé  les-^Pbo-  
 . oecn'sid^^^)to<iuy'elle0iâ"^pap6'rdés " fQr cétte  éôtef ^-jettefe-  
 '.ll|? jOEÇ^^oeÿs\. (d ^ là  “V illé^ d e 1 -Mai^ïly^ yf-il' : tMverjffîdÆ  
 * ■ Alp'és\wqut>d^'i^^^ul^^iVMns  lep|h yjâ^n len, ' défit  en 
 l ’Italie 
 ;fù 'p é îM ^ ^ ^ ^M fM |a^ d e s  "ëtabliflenïen^ l e d i t s ' les  Gau-'  
 IM^Pefcla^i‘t ^ i u r 4 ^ â é ^ é jp '^ ^ ^ i i i i i i^ yqu'i^^eno'ic dé  
 (jétruifëm^^r a ^ CTëtro^caffon  qpe  tou te  - cettq^.partie  dé|';  
 'M lt-alie^n tÿ re^ K^ J^S Ï®  a u X x ^ ^ ^ è % ù ^ i   fondèrent 
 ,,^ lu fieqr^^p|^^^^mif^y-.'Milan-y  Siëpne J: 
 . uatp^ relle^ p e ^ iM ^ l^ ^ é M ^ ^ P^s'Vdeux  P r in é è y - .^ ^   
 p l> is |^ In ^ é fté*yvâBpo^^avëc }itbù’'tes  leur^ *qilcpn'ftan‘| ^ |   
 Ædtns|ll;tp^pié^y‘b lu p p ^ P ^ t|@ ^ ^ K ^ / io / î "de  
 phg.^^S§^lâva^e<s^0 6 xî' p t  lés^  
 la   face» 
 iM ^ '^ fo s^ ^ p E ^ ^ ^ P a% ç^ l‘rb r^ dq ÿ|Pt|^ nce s  'qii’ôp •p‘euK,i 
 Kpm à'|é"|^reié 
 OheZ  ie^'^^hbvsfd^^wP'drj/iêds',  uïa^OTè^|p^p’é'di|l 
 MjÉa^TO ony^l5‘W8ip 1^ f i i l^ t eM c e c l^ è ^ p lo k s Jpfôè‘ OTili^; 
 lansp^p jn lffi^^ pB ^^ ^H ^oe ip^ ^^ ^às^^ ès r fW é i^p aE ^ 
 fdêtfe‘' 
 •',fl^s||ip*Giel p h^ flou^ ^ aP ^ u nip a ys  ‘■ fértil^foe^ornMâp’rëJ  
 ^u p iëS  'jprefféà1'' 
 ^ ç ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ ^ f^ ’y^tôien^dq^flcpa’oeP'paiya^autres  
 ’fie’ les?’G i f f i i i^ & i< S i® v   
 l e ,  "traofpwin’r e^  tous  e’a% It^liK^Le'yf^^pî^î^* fk   
 les Alp'ês^l 
 . fondirent  én^Itali^quHqU.és  ahuées^àprès ÆHè'vefêt;-.  fic^fo*  
 ■ ^^rerïï^^^^HëlqtZé 'temp'y è^^^a« d '^ r q ^ e ^ < ^ ^ f 5P i   
 ■ ('c^ ^ a^ ^ ^ g ie s  |  ;i &. 
 ( Stra.b.  $  L l.. V?'  L l. 
 \Ge^sderniers^V^^^^t|:,0man|^Mëtvtot  r^>p  leflérr'és  ‘ddnà  
 'cetté^prermê^è  demeure  }  .5'4^ahs i-avanct 
 aveêl 
 ,>  Ces  détails  géographiquès  font  affez connoître  fétendue dù canton  que  lés  
 Sènonois  occupoient au Midi des  Parifiens,  Ieùrs allies.  Le Diâlionnaire  Celtique  
 dit que ces Peuples tenoient leur boni, de leur haute Stature; Se/z, grand. Voici  
 |||fffp^rî%dw0 drufey GmhSènoWstfytosîi(itiïrâ ferox, mûrjbus rncoiidita, ’tzfZ hoc  
 ipsâ corpovwmmole perinde amis ihgentibüs i adeà omni genere terribfiipfuit'lii'tpldnè -,  
 hâta mRorpimim rntiritum, urbium Jlragem videretur.  Il falloir que ces  braves Sé-  
 Jtionois fe fuflcnt Tendus bien  redoutables aux Romains pour en fairè un  portrait  
 fi eflrajant. Ô^foii aufli par ce paflage curieux, comme les Romains fqava tnt  
 -t'ravcftir en défalus les grandes qualités de leués 'enfierti is.  • 
 ' pas  lé  détail  des  Tribut  Gauloifes, qui fuivircht  Sigovefe ;  mais  
 on ne pbut dbuterquèlès Sénbnois, 'tt c'o'nfequWnme^^^• Pcnijlè'ns?'^}é&>îçf\f  
 de  la même  Cité, n’eW fiflent partie^ pùifqu’o'ri’a  rrouye1-- dès.-TEiKu^^W^^l  
 ma'gne qui . ont' corifèrvé  'lfcuts "noms,  tels  qiûe les Carnutés ' jlçùrs;,voifin,â,’ lefe  
 Bifur/gesi,  lesiB^ienj , &e.  EncèfTet,  on préfume que les BitUrige's ,,  ( ceux  de  
 Bourges )‘ ont  habité'les  bords  du Vézer,  auquel -ils ont donné  leli'r nom  de 
 FiTijrgür  io\ï'\Bitôrgîÿ.,  aihfi qu’aux  anciens^Bo'ü^gigHânS -,  Bùrgùhdimèsi  Les 
 CnrnurM-,  (-.oeùx /de ’Charirfel^iTt  les-rnêmes  qu'e le? Gürtni y’qul-'bât'ifent l'a 
 Ville  de  Carmwte' en'Panmjtdel'-LésBorei^g^ypfe-Torti. d^AqtiiÏM^®^ 
 même - expédition, fe  re trouivertt en Baviere',"en Bo'b emè ,- Bdiana ,;• Boïbhiemum. 
 ..Les Sinohois sïétab'liren't ivwèç'3es Pur^enr, entre l’Elbe & l’Oder , où ils  formeî^ 
 ent la/puilfante-'N^lm^re!; W r ,  qui Ó,:cupoientJla plus grande  partie  de la 
 iGeïmStiie* Pacitty^hySiXXlX'i  n;ppime'i|s  Sènonois | Semnoncsty'pwmh  1«  * 
 rehfe GSt^t^ytf^ôfbiertëfe: Sug^K^&c^d,Cg^qyi  ftn^c^iéo^de cdtfèi  
 , fbrte ‘d’érùdîti.àn,  n’o'nt qû’à'"coriKd|eï Beat^üs - Rhenamis ,• -Afudigfer ^ l’Abb»  
 s^^^^^^p^feVraÜrtih, && Ils'verront que tous lés Peu^^wlà;@e®fàns?-ij  
 n^yf5n.t}^e'‘d^G plq^^^|ties duJfétói^eKC^ül&^M V/i 
 rèntfro^cité‘dê"la'lL^/OT/ftô^rfÉ'ZasI5"Ï!n?è, rôjji.  b,pag.  17^  
 eiirae  d’habfta.ns,Jdans Ja 
 ■ Tafté  töret1 ctmp^ejde.q^aues pk  eMbr^Wto’ 
 les 'hojîP^^ColSniés^qu il conduifoi 15  quS’ce  fo n t -èn effe t les* Gaulois^ qu’on 
 j  \Olt SS la v an c  font autr 5c'ë‘ttë 
 EpoWe^  Jdfis’ l’Illyrie,  là Pî Germanie^jraÇÏOTlg^fe-.fep 
 Vifttiiêj^8s jàf^iiesÿiT;Ies;-MC( ’èft.guérA priRp^ 
 i cûttVpreinîere.ColonigAit pu »faîte  ta'ntBéi‘ptp^ls?eti}' 
 il  faut en-' f ap portet'-n éçc'llan i f v ’’ n»  “ * ■ » iS‘ pbft'ériéüî-és' à 
 ^Ues>detSigôv"èfë^&v^u^gopulaïià'n  fuÈfceffi^dè  ces' mêmÀ'Peü'^llsf •én  
 ïm^àniVVMï?c|^^^^^^P^^çT(^^^uei|âib^Iiifafqye  üi Gtudütfi  
 qù’e Sigovefe traverfà les Monts Riphtes, & Retendit ju(qu’au\ rives de  f-Octan  
 Scptuunoml, & au\>e\ceemues de  LvCurope  sOn ne peut pas oppofè"r  de  plus  
 fôites  pfeitVeS aul,(èhümentWè^quelques modernes^quiÿvîuleb£i^ii1eiia‘ pôpufa-  
 j^^fôic'tdélïéndû:e’5y^fôs^V£^es>,(cieb_cesdes:anttésgkcéydiÉN^^pvôUcî>  
 yinir'lwbiceT  l’Efpagnc,,  les Gaules & l’Italie.  L’état inculte &  prcfqjiè défërt  
 où  croient  encore  les  pays  du  "Nord,  & même  la Germaine  du  temps  de  
 ^ ^ » ^  des Bnl'peK,^^9eïoiè à-japicfe contre le fÿflcme moderne.